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Des jours d’isolement pour les voyageurs de retour au Canada

janvier 13, 2022

Même adéquatement vaccinées, les personnes de retour au pays doivent parfois patienter près d’une semaine avant de recevoir le résultat de leur test de dépistage à l’aéroport.

Des voyageurs attendent près d'une clinique de dépistage à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.

Les voyageurs doivent, aléatoirement, subir un test de dépistage à leur arrivée au Canada. Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

Les jours passent, l’attente s’éternise et l’impatience augmente.

Dans son appartement montréalais, Loïc Layssac tourne en rond. Doublement vacciné, il est pourtant en isolement depuis maintenant six jours. La faute au résultat d’un test de dépistage qui tarde à lui être envoyé.

Après avoir passé les fêtes de Noël en France, afin de revoir sa famille après plusieurs mois loin des siens, ce travailleur temporaire de 25 ans a obtenu un test PCR négatif pour embarquer à nouveau vers le Canada.

De retour dans la métropole québécoise, il a été contraint, à l’instar de milliers d’autres voyageurs, de faire un nouveau test de dépistage dans les locaux de l’aéroport.

On m’a annoncé que le résultat serait accessible en environ trois jours. Me retrouver confiné après six jours, je ne m’y attendais pas du tout, regrette-t-il.

« C’est ultra frustrant. C’est même aberrant qu’un laboratoire payé par le gouvernement prenne autant de temps pour envoyer un résultat de test. »— Une citation de  Loïc Layssac

Loïc Layssac est loin d’être le seul voyageur dans cette situation. Au cours des derniers jours, Radio-Canada a obtenu de nombreux témoignages similaires. Des messages identiques pullulent également sur les réseaux sociaux.

Plusieurs déplorent notamment des difficultés pour joindre Dynacare, l’entreprise responsable de ces tests à l’aéroport de Montréal.

Le comble du ridicule, c’est que je suis un travailleur de la santé. Dès que j’aurai mon résultat négatif, je pourrai aller aider à l’effort collectif pour lutter contre la pandémie. Au lieu de ça, je suis emprisonné à la maison, nous a confié un autre voyageur, qui patiente depuis cinq jours.

D’autres attendent depuis une semaine et parlent d’une galère, d’une catastrophe ou d’abus de pouvoir.

Un personnel débordé, selon Ottawa

Le laboratoire Dynacare a refusé de répondre aux questions de Radio-Canada, nous invitant à contacter le gouvernement fédéral.

Ce dernier, qui assure sur son site Internet que le résultat est normalement communiqué dans les 72 heures, dit être au fait du problème.

[On] sait que des voyageurs ne reçoivent pas le résultat de leur test de dépistage à l’arrivée dans un délai raisonnable, souligne André Gagnon, porte-parole de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

« Le personnel des laboratoires qui analyse ces tests continue d’être débordé compte tenu du nombre croissant de personnes qui subissent des tests dans les collectivités et de la hausse du nombre de voyageurs. »— Une citation de  André Gagnon, porte-parole de l’ASPC

Les voyageurs n’ayant eu aucun résultat après 14 jours de quarantaine […] peuvent mettre fin à leur quarantaine à condition qu’ils ne présentent pas de symptômes liés à la COVID‑19, précise-t-il.

Différents fournisseurs dans le pays

Le gouvernement fédéral a conclu plusieurs ententes avec différents fournisseurs pour réaliser ces tests de dépistage dans les aéroports. Dynacare est présent à Montréal et à Winnipeg. L’entreprise Switch Health, qui avait connu des problèmes similaires l’an passé, est présente notamment à Calgary, Edmonton, Ottawa et Toronto. Le groupe Biron est quant à lui responsable des tests à l’aéroport de Québec et pourrait bientôt venir à Montréal. Nous sommes en voie d’amorcer nos démarches pour effectuer le mandat qui nous a été confié à l’aéroport Montréal-Trudeau, confie une porte-parole.

Près de 1 % de tests positifs

À la fin du mois de novembre, le gouvernement de Justin Trudeau a pris la décision de resserrer les règles à la frontière canadienne.

Des tests de dépistageobligatoires ont été annoncés pour tous les voyageurs aériens arrivant au Canada, qu’importe leur statut vaccinal, à l’exception de ceux en provenance des États-Unis.

En réalité, ces tests ne sont pas systématiques et sont réalisés de manière aléatoire. Cependant, le volume a considérablement augmenté au fil des semaines.

Plus de 111 200 tests ont été menés dans l’ensemble des aéroports canadiens entre le 19 et le 25 décembre, contre environ 72 000 entre le 5 et le 11 décembre.

Depuis la mise en en place de cette mesure, près de 1 % des tests réalisés dans les aéroports canadiens auprès de voyageurs entièrement vaccinés se sont révélés positifs. Ce chiffre est en augmentation. Début décembre, il oscillait autour de 0,2 %. Il a ensuite grimpé à plus de 2 % durant la semaine de Noël.

Malgré ces données, la chercheuse Roxane Borgès Da Silva n’est pas convaincue de l’utilité de tels tests.

En présentant un test négatif [avant l’embarquement], on a déjà une baisse du niveau de risque, souligne la professeure de l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

« Dans un contexte où on a déjà une forte circulation du virus, c’est une mesure qu’on peut mettre en question. »— Une citation de  Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique

Selon cette experte, l’utilisation de tests rapides antigéniques à l’arrivée au Canada serait plus utile. On pourrait ensuite investir [les sommes versées aux laboratoires pour les tests PCR] dans nos centres de dépistage, lance-t-elle.

Un avis partagé par l’épidémiologiste Nimâ Machouf. Ce serait une bonne idée, affirme-t-elle.

La prudence est cependant nécessaire, ajoute-t-elle. Ces voyageurs, s’ils ont vu de la famille, sont susceptibles d’avoir eu plusieurs contacts entre leur test PCR [pour avoir le droit d’embarquer vers le Canada] et leur arrivée dans l’avion.

Cependant, clame Mme Machouf en évoquant le contexte épidémiologique au sud de la frontière, ne pas tester les voyageurs provenant des États-Unis est épouvantable.

Des non-vaccinés peuvent toujours venir au Canada

De nouvelles exigences vont également entrer en vigueur à partir du 15 janvier. Celles-ci visent notamment les étudiants étrangers, qui devront être adéquatement vaccinés pour venir au Canada.

De telles dispositions concernaient déjà les touristes depuis cet été.

Cependant, contrairement à plusieurs annonces gouvernementales, la vaccination obligatoire n’est pas exigée pour toutes les personnes arrivant au pays.

Par exemple, les nouveaux résidents permanents, les travailleurs des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, les réfugiés ou encore les membres d’équipage étrangers peuvent toujours entrer au Canada sans être vaccinés.

Radio-Canada par

Romain Schué

Romain Schué avec la collaboration d’Aude Garachon et de Marie Isabelle Rochon

Canada-Montréal: La mairesse Valérie Plante en isolement préventif

décembre 18, 2021

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, est en isolement préventif après la découverte d’un cas de COVID-19 dans son entourage.

La mairesse de Montréal Valérie Plante, continuera de travailler de chez elle.

© Paul Chiasson/La Presse canadienne La mairesse de Montréal Valérie Plante, continuera de travailler de chez elle.

Vendredi, la première magistrate de la métropole a fait savoir qu’elle avait subi un test de dépistage. Elle n’a pas, pour l’instant, communiqué les résultats de ce test, mais n’a pas non plus indiqué ressentir quelque symptôme que ce soit de la maladie.

Mme Plante a précisé que comme des milliers d’autres employés de la Ville, je continue de servir nos citoyens à distance».

La mairesse s’ajoute au groupe des politiciens québécois qui ont été affectés par la pandémie depuis l’éclatement de la crise.

Plus tôt cette semaine, le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge, a ainsi annoncé qu’il était atteint de la COVID-19. Celui-ci a lui aussi indiqué qu’il était en isolement, chez lui.

Avec CBC/Radio-Canada 

France/Covid-19 : Jean Castex, cas contact, contraint à l’isolement

novembre 22, 2021

Le coronavirus s’est invité dans l’emploi du temps du Premier ministre, qui ne pourra pas accueillir les élus de Guadeloupe, île actuellement en proie à des violences urbaines.

Jean Castex lors d'une conference de presse le 16 juin 2021.
Jean Castex lors d’une conférence de presse le 16 juin 2021. © THOMAS COEX / AFP

Le Premier ministre participera bien à la réunion d’urgence aux côtés des élus de Guadeloupe, lundi 22 novembre, mais celle-ci s’effectuera en visioconférence. Officiellement cas contact au Covid après le test positif de l’une de ses filles, âgée de 11 ans, Jean Castex doit prendre ses précautions. Dans l’attente des résultats de son test PCR, il est astreint à l’isolement.

Le chef du gouvernement « a immédiatement pratiqué un test PCR, donc le résultat sera connu et communiqué dans la soirée », a indiqué Matignon à l’Agence France-Presse. Jean Castex s’était rendu dans la matinée à Bruxelles, où il avait rencontré son homologue belge Alexander De Croo.

Un climat houleux en Guadeloupe

Jean Castex devait initialement recevoir à Matignon, lundi à 18 heures, une partie des élus de Guadeloupe afin de leur permettre « d’exposer leur analyse de la situation sur place », entourés des ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, et de la Santé, Olivier Véran. Il fera une déclaration à l’issue de la réunion, retransmise sur les réseaux sociaux.

Le département antillais, frappé de plein fouet par l’épidémie de Covid-19 cet été, est secoué depuis une semaine par un mouvement ayant pour origine la contestation de l’obligation vaccinale des soignants, qui a dégénéré en crise sociale émaillée de nombreuses violences dans la nuit de jeudi à vendredi, quand ont débuté des violences et des pillages.

Emmanuel Macron a lancé, lundi, un appel au calme face à une crise qualifiée de « très explosive ». Le Premier ministre avait déjà été cas contact au Covid-19 à deux reprises : une première fois après un dîner avec Emmanuel Macron en décembre, à la suite duquel le président avait été testé positif, puis en juin, après que l’épouse de M. Castex avait contracté la maladie. Le chef du gouvernement, qui a reçu deux doses de vaccin, n’a jamais été testé positif.

Par Le Point avec AFP

Russie: Vladimir Poutine en isolement en raison de cas de COVID dans son cercle restreint

septembre 14, 2021

MOSCOU — Le président russe Vladimir Poutine s’est placé en isolement en raison de cas de COVID-19 dans son entourage, a déclaré mardi le Kremlin, ajoutant qu’il avait été testé négatif à la COVID-19.

© Fournis par La Presse Canadienne

L’annonce a été faite dans un résumé par le Kremlin de l’appel téléphonique de M. Poutine avec le président du Tadjikistan. M. Poutine a été entièrement vacciné avec le vaccin russe contre la COVID-19, le Spoutnik V, recevant sa deuxième dose en avril.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré aux journalistes que Vladimir Poutine était «absolument en bonne santé», mais qu’il s’isolerait après avoir été en contact avec une personne qui a contracté le virus. Il n’a pas précisé pendant combien de temps M. Poutine resterait en isolement, mais a assuré que le président continuerait de travailler comme d’habitude.

Lorsqu’il s’est fait demander si Vladimir Poutine avait été testé négatif à la COVID-19, M. Peskov a répondu «certainement, oui».

M. Peskov n’a pas révélé qui parmi les contacts de M. Poutine était infecté, indiquant seulement qu’il y avait plusieurs cas.

Lundi, le président russe a assisté à plusieurs événements publics. Il a salué les paralympiens russes, assisté à des exercices militaires menés en coordination avec la Biélorussie et a rencontré le président syrien Bachar el-Assad.

Lors de la réunion avec les paralympiens, M. Poutine a mentionné qu’il «devrait peut-être bientôt être mis en quarantaine».

«Même dans mon entourage, des problèmes surviennent avec cette COVID, a déclaré le dirigeant russe cité par l’agence de presse d’État RIA Novosti. Nous devons examiner ce qui se passe réellement là-bas. Je pense que je devrai peut-être bientôt me mettre en quarantaine moi-même. Beaucoup de gens autour de (moi) sont malades.»

Lorsque M. Peskov s’est fait demander pourquoi M. Poutine avait organisé des événements publics lundi, même s’il savait déjà qu’il y avait des cas de COVID-19 dans son entourage, le porte-parole a répondu que la décision de se placer en isolement avait été prise après que «les médecins aient terminé leurs tests, leurs procédures». M. Peskov a assuré que «la santé de personne n’était en danger» lors des événements de lundi.

Les nouvelles infections quotidiennes à la COVID-19 en Russie ces dernières semaines ont plafonné autour de 17 000 à 18 000, le nombre de morts par jour restant légèrement inférieur à 800, le niveau le plus élevé de la pandémie. Néanmoins, pratiquement aucune mesure sanitaire n’est actuellement en vigueur en Russie.

Le groupe de travail de l’État russe sur le coronavirus a enregistré un total de 7,1 millions de cas confirmés de COVID-19 et 194 249 décès. Cependant, les rapports du service statistique du gouvernement Rosstat qui comptabilisent les décès liés à la COVID-19 révèlent rétroactivement des chiffres beaucoup plus élevés.

Avec Daria Litvinova, The Associated Press

Covid-19: Johnson forcé de s’isoler à veille de la levée des restrictions en Angleterre

juillet 18, 2021
Covid-19: Johnson force de s'isoler a veille de la levee des restrictions en Angleterre
Covid-19: Johnson forcé de s’isoler à veille de la levée des restrictions en Angleterre© POOL/AFP/Archives/David Rose

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, cas contact et à l’isolement, a appelé dimanche à la « prudence » à la veille de la levée des restrictions liées à la pandémie en Angleterre, en pleine flambée des contaminations.

Le Covid-19 a fait plus de 128.600 morts au Royaume-Uni où les contaminations montent en flèche depuis des semaines, avec au total plus de 585.000 cas recensés depuis le 1er juillet. Le pays est le plus touché en Europe en nombre de cas, dépassant le seuil des 50.000 nouvelles contaminations quotidiennes vendredi et samedi.

Boris Johnson a malgré tout assuré dimanche que c’était le « bon moment » pour procéder à cette étape majeure du déconfinement, rebaptisé « Jour de la liberté », tout en appelant la population à la vigilance.

« S’il vous plaît, soyez prudents », a-t-il plaidé dans une vidéo postée sur son compte Twitter dans laquelle il souligne l' »extrême contagiosité » du variant Delta du virus.

Le Premier ministre est contraint de s’isoler jusqu’au 26 juillet après avoir été en contact avec le ministre de la Santé Sajid Javid, qui a annoncé samedi être positif au Covid-19.

Boris Johnson « continuera à mener des réunions avec les ministres à distance », depuis Chequers, la résidence de campagne des chefs de gouvernement, au nord-ouest de Londres, a indiqué le porte-parole de Downing Street.

Ce porte-parole avait indiqué dans un premier temps que Boris Johnson et son ministre des Finances Rishi Sunak, également cas contact, échapperaient à un isolement complet en raison de leur participation à un « programme pilote de dépistages quotidiens » qui « leur permet de continuer à travailler depuis Downing Street ».

Toutefois, devant l’indignation provoquée par cette annonce, l’opposition dénonçant un gouvernement « au dessus des lois », Downing Street est revenu en arrière et a finalement annoncé que les deux hommes observeront bien leur période d’isolement.

Keir Starmer, chef du Parti travailliste, a dénoncé sur Twitter un gouvernement en plein « chaos », envoyant des messages contradictoires à la veille de la levée de presque toutes les restrictions restantes en Angleterre, y compris l’obligation de porter le masque ou la distanciation sociale.

Boris Johnson justifie cette étape par le succès d’une campagne de vaccination menée tambour battant depuis décembre – plus de deux tiers des adultes entièrement vaccinés – qui a « fortement affaibli » selon lui le lien entre maladie, hospitalisations et décès, permettant au système public de santé de faire face. Il y a actuellement quelque 550 malades du Covid-19 en soins intensifs contre plus de 4.000 au pic de la seconde vague, en janvier.

A partir de lundi, le télétravail ne sera plus la norme. Les salles de spectacle et les stades rouvriront à pleine capacité, les discothèques pourront de nouveau accueillir du public, le service au bar sera de nouveau possible dans les pubs et le nombre de personnes autorisées à se rassembler ne sera plus limité.

Le masque ne sera plus obligatoire mais recommandé dans les transports et magasins.

« Saper les efforts »

Ce grand relâchement est jugé « imprudent » par l’opposition travailliste, face à la montée des contaminations dues au variant Delta, particulièrement contagieux. Le nombre de contaminations quotidiennes pourrait atteindre 100.000 d’ici quelques semaines, de l’aveu même du ministre de la Santé.

Un groupe d’influents scientifiques internationaux a ainsi appelé vendredi le gouvernement à revenir sur sa décision qui « risque de saper les efforts de contrôle de la pandémie non seulement au Royaume-Uni, mais également dans d’autres pays ».

Outre les personnes contaminées, des millions de personnes, cas contact, ont été priées de rester chez elles pendant dix jours.

La pression des milieux économiques monte pour que l’application utilisée par le service public de santé soit révisée en raison du grand nombre de gens contactés, qui fait craindre des pénuries de personnel empêchant certains services de fonctionner. Samedi, une ligne du métro de Londres a dû ainsi être interrompue, faute de personnel suffisant dans la salle de contrôle.

Aux frontières, un assouplissement entre en vigueur lundi pour certaines destinations.

Les personnes entièrement vaccinées au Royaume-Uni et venant de pays classés « orange », parmi lesquels de nombreuses destinations touristiques comme l’Italie ou l’Espagne, n’auront plus besoin d’observer de quarantaine à leur arrivée en Angleterre.

Les arrivées de France devront elles continuer à observer une quarantaine en raison de la « présence persistante » de cas du variant Beta, qui inquiète le gouvernement en raison de sa résistance au vaccin AstraZeneca, massivement utilisé au Royaume-Uni.

Par Le Point avec AFP

Canada/COVID-19 : les mesures d’isolement pour les voyageurs commenceront le 22 février

février 12, 2021

C’est à compter du 22 février que les voyageurs qui entrent au Canada par avion devront subir un test de dépistage de la COVID-19 et s’isoler au moins trois jours dans un hôtel supervisé.

Les voyageurs arrivant à l’aéroport international Trudeau à Montréal devront être en quarantaine dans un hôtel dès le 22 février.

© Ivanoh Demers/Radio-Canada Les voyageurs arrivant à l’aéroport international Trudeau à Montréal devront être en quarantaine dans un hôtel dès le 22 février.

Le premier ministre Justin Trudeau doit faire une annonce détaillée à 11 h 30 ce matin sur l’application des mesures frontalières annoncées à la fin janvier pour tenter d’empêcher la propagation au pays des nouveaux variants du coronavirus en provenance de l’étranger.

Le 29 janvier dernier, le gouvernement Trudeau a annoncé une série de mesures pour resserrer les contrôles sanitaires aux frontières en commençant par la suspension jusqu’au 30 avril des vols vers les destinations soleil des Caraïbes et du Mexique.

Tous les voyageurs en provenance de l’étranger qui arriveront dans les quatre aéroports réservés à ces vols au Canada (Toronto, Montréal, Calgary, Vancouver) devront, à compter du 22 février, être soumis à un test de dépistage de la COVID-19 dès leur descente d’avion.

En attendant le résultat de ce test, ces voyageurs devront être hébergés dans l’un ou l’autre des hôtels désignés par le gouvernement. Le coût du test, qui sera effectué par une entreprise privée, et celui de ces deux ou trois jours d’hébergement seront assumés par les voyageurs. Ils sont estimés à environ 2000 $.

Les voyageurs dont le test sera négatif pourront quitter l’hôtel et poursuivre leur quarantaine obligatoire de 14 jours chez eux, mais seront soumis à une surveillance accrue du gouvernement fédéral en collaboration avec les autorités provinciales.

Ceux dont le test aura été positif devront poursuivre leur quarantaine dans un centre de santé publique, aux frais du gouvernement cette fois, pour s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs d’un nouveau variant du virus.

Frontières terrestres

Pour ce qui est des voyageurs qui entrent au Canada par la frontière terrestre avec les États-Unis, ils devront à compter de lundi (15 février) présenter aux agents frontaliers canadiens un résultat de test négatif de COVID-19 remontant au plus à 72 heures. Cette mesure s’appliquera dès lundi prochain dans les cas de voyages dits non essentiels.

Les voyageurs de retour d’un séjour aux États-Unis qui ne seront pas en mesure de présenter un tel résultat de test s’exposeront à des amendes allant jusqu’à 3000 $.

Avec CBC/Radio-Canada