Posts Tagged ‘Jean Castex’

France-Covid: Castex annonce une prime mensuelle de 100 euros pour les infirmiers des services de soins critiques

décembre 28, 2021
Covid: Castex annonce une prime mensuelle de 100 euros pour les infirmiers des services de soins critiques
Covid: Castex annonce une prime mensuelle de 100 euros pour les infirmiers des services de soins critiques© AFP/STEPHANE DE SAKUTIN

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi une prime mensuelle de 100 euros nets pour les infirmiers et infirmières des services de soins critiques et de réanimation dès janvier 2022, très fortement sollicités par la crise du Covid-19.

« Près de 30.000 infirmiers (…) dans les établissements publics et privés » sont concernées par cette « prime pérenne », qui « représente un budget global de 54 millions d’euros par an », a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.

« Ces services exigent une qualification, une technicité tout à fait forte et la difficulté de cette tâche peut nuire à l’attractivité dans ces services », a expliqué M. Castex à l’issue d’une visite, avec le ministre de la Santé Olivier Véran, d’un service de réanimation du Centre hospitalier intercommunal de Créteil.

Le chef du gouvernement a indiqué son « intention de suivre les orientations » d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le sujet, que M. Véran présentera « au premier trimestre 2022, après une phase de concertation avec les sociétés savantes et les principaux acteurs » selon un communiqué de son ministère.

« Nous allons mettre en oeuvre dès le mois de janvier 2022 l’une des mesures fortes que propose ce rapport, qui est d’accorder pour les infirmières de ces services de soins critiques (…) une prime reconnaissant cette spécificité, cette technicité, de 100 euros par mois, qui sera donc versée dès janvier », a déclaré le Premier ministre.

« C’est, dans le prolongement des efforts que la nation fait au titre du Ségur de la santé, une reconnaissance indispensable pour ces services dont on a évidemment éminemment besoin plus que jamais dans la crise actuelle que nous traversons avec l’arrivée du variant Omicron », a-t-il ajouté.

« Une prime ne suffit pas », a réagi dans un communiqué la Fédération nationale des infirmiers de réanimation (Fnir), qui a néanmoins « remerci(é) le gouvernement » pour « ce premier geste ».

« Les soignants ont besoin d’une amélioration de leurs conditions de travail au quotidien », a souligné cette association, qui réclame notamment une formation « structurée au plan national » et des effectifs adaptés au « ratio d’une infirmière pour deux lits de réanimation ».

Par Le Point avec AFP

France/Covid-19 : Jean Castex, cas contact, contraint à l’isolement

novembre 22, 2021

Le coronavirus s’est invité dans l’emploi du temps du Premier ministre, qui ne pourra pas accueillir les élus de Guadeloupe, île actuellement en proie à des violences urbaines.

Jean Castex lors d'une conference de presse le 16 juin 2021.
Jean Castex lors d’une conférence de presse le 16 juin 2021. © THOMAS COEX / AFP

Le Premier ministre participera bien à la réunion d’urgence aux côtés des élus de Guadeloupe, lundi 22 novembre, mais celle-ci s’effectuera en visioconférence. Officiellement cas contact au Covid après le test positif de l’une de ses filles, âgée de 11 ans, Jean Castex doit prendre ses précautions. Dans l’attente des résultats de son test PCR, il est astreint à l’isolement.

Le chef du gouvernement « a immédiatement pratiqué un test PCR, donc le résultat sera connu et communiqué dans la soirée », a indiqué Matignon à l’Agence France-Presse. Jean Castex s’était rendu dans la matinée à Bruxelles, où il avait rencontré son homologue belge Alexander De Croo.

Un climat houleux en Guadeloupe

Jean Castex devait initialement recevoir à Matignon, lundi à 18 heures, une partie des élus de Guadeloupe afin de leur permettre « d’exposer leur analyse de la situation sur place », entourés des ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, et de la Santé, Olivier Véran. Il fera une déclaration à l’issue de la réunion, retransmise sur les réseaux sociaux.

Le département antillais, frappé de plein fouet par l’épidémie de Covid-19 cet été, est secoué depuis une semaine par un mouvement ayant pour origine la contestation de l’obligation vaccinale des soignants, qui a dégénéré en crise sociale émaillée de nombreuses violences dans la nuit de jeudi à vendredi, quand ont débuté des violences et des pillages.

Emmanuel Macron a lancé, lundi, un appel au calme face à une crise qualifiée de « très explosive ». Le Premier ministre avait déjà été cas contact au Covid-19 à deux reprises : une première fois après un dîner avec Emmanuel Macron en décembre, à la suite duquel le président avait été testé positif, puis en juin, après que l’épouse de M. Castex avait contracté la maladie. Le chef du gouvernement, qui a reçu deux doses de vaccin, n’a jamais été testé positif.

Par Le Point avec AFP

France-Pass sanitaire : le QR code d’Emmanuel Macron fuite sur Internet

septembre 21, 2021

Les pass sanitaires de deux têtes de l’exécutif circulent désormais sur Internet, après la fuite du QR code de Jean Castex il y a quelques jours, révèle Europe 1.

Une femme presente son pass sanitaire (Illustration).
Une femme présente son pass sanitaire (Illustration).© Mourad ALLILI / MAXPPP

Quelques jours après la diffusion en masse du QR code du Premier ministre Jean Castex, c’est au tour du président de la République de connaître la même mésaventure. Le pass sanitaire attribué à Emmanuel Macron circule en effet abondamment sur les réseaux sociaux depuis lundi 20 septembre 2021, révèlent nos confrères d’Europe 1 ce mardi, qui affirme avoir reçu la confirmation par l’Élysée qu’il s’agit bien du code du chef de l’État. Les informations concernant la date d’anniversaire du président né le 21 décembre 1977 ainsi que le vaccin utilisé, une dose de Pfizer, sont correctes.

D’après l’Élysée, des soignants seraient à l’origine de la fuite. Ces derniers ont en effet accès depuis septembre aux données médicales de tous les Français vaccinées, dont celles d’Emmanuel Macron. « Ce système fonctionne, mais il y a eu une « faille déontologique » de la part d’un ou de plusieurs professionnels de santé. Quelqu’un a fait une impression du QR Code et l’a fait circuler volontairement ou par négligence », a indiqué l’Élysée à BFMTV.

« Promis, je l’ai obtenu de manière légale »

Cette fuite intervient trois jours après la diffusion du QR code de Jean Castex sur Twitter. Mathis Hammel, spécialiste en sécurité informatique, affirmait, photo à l’appui, disposer du pass sanitaire du locataire de Matignon. « Promis, je l’ai obtenu de manière légale et je n’en ferai pas n’importe quoi, appelez-moi si vous voulez un coup de main en cybersécurité », commentait-il sur la célèbre plateforme de microblogging. Mathis Hammel était parvenu à mettre la main sur ce précieux sésame grâce à un cliché montrant Jean Castex en train de présenter son pass sanitaire dans un Ehpad de Clamart (Hauts-de-Seine) le 13 septembre dernier.

En plus de violer le secret médical, ces fuites peuvent permettre à une personne mal intentionnée d’utiliser le QR code d’une personne vaccinée, en l’occurrence ceux du président de la République et du Premier ministre, pour déjouer les mesures de restrictions mises en place et se rendre dans des lieux publics fermés aux non-vaccinés. L’Élysée a indiqué à Europe 1 qu’il allait prendre des « dispositions particulières » afin de limiter les conséquences néfastes de la publication du pass sanitaire du président.

Par Le Point avec AFP

France-Violences conjugales: autant de bracelets et de « téléphones grave danger » que nécessaire dit Castex

septembre 3, 2021
Violences conjugales: autant de bracelets et de "telephones grave danger" que necessaire dit Castex
Violences conjugales: autant de bracelets et de « téléphones grave danger » que nécessaire dit Castex© AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER

Le gouvernement déploiera autant de bracelets anti-rapprochement et de « téléphones grave danger » que nécessaire pour protéger les femmes de la violence de leurs ex-conjoints, a annoncé vendredi le Premier ministre Jean Castex.

« Il n’y a pas de problème de moyens » pour financer ces équipements, a souligné le chef du gouvernement lors d’un déplacement à Saint-Lô à l’occasion du deuxième anniversaire du lancement du Grenelle contre les violences conjugales.

Un millier de bracelets anti-rapprochement, imposés par la justice aux hommes violents pour les contraindre à rester à distance de leur victime, sont à disposition des magistrats et 245 sont « actifs », a précisé M. Castex, mais « nous en achèterons autant que nécessaire », a-t-il insisté.

De même, 2.310 « téléphones grave danger », qui permettent aux femmes d’appeler les secours en urgence et d’être géolocalisées, sont déployés, dont 1.652 « actifs ». L’objectif de 3.000 téléphones déployés d’ici novembre sera tenu, et « si fin novembre les besoins continuent d’augmenter, nous en mettrons autant que nécessaire à disposition des juridictions », a encore souligné le chef du gouvernement.

Accompagné de trois de ses ministres, Eric Dupond-Moretti (Justice), Elisabeth Moreno (Egalité femmes/hommes) et Marlène Schiappa (Citoyenneté), M. Castex était venu dans la Manche pour s’assurer de la bonne application sur le terrain des 46 mesures décidées à l’issue du Grenelle.

Les ministres ont visité un « centre d’hébergement et de réinsertion sociale » pour femmes victimes de violence, à Saint-Lô, où M. Castex s’est entretenu en privé avec deux des résidentes.

Les femmes victimes de ce « fléau » ne doivent pas attendre « le 2e, 3e ou 4e épisode de violences » pour être mises à l’abri, a insisté M. Castex, qui a signé une circulaire visant à améliorer la coordination et l’échange d’informations entre policiers, magistrats, associations…

« Bouts de ficelle »

Pour « améliorer la détection des signaux faibles », le gouvernement a prévu de créer un fichier des auteurs de violences conjugales, mais la création de ce nouvel outil prend du retard, a-t-il reconnu.

La conformité du projet avec la loi « informatique et libertés » doit être vérifiée, « et cela prend du temps, un peu trop à mon goût, puisqu’on nous dit que ça prendra 18 mois », a regretté M. Castex, qui « serait heureux » si « on pouvait accélérer ces délais ».

Depuis le début de l’année, 76 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon le Premier ministre. L’an dernier, le bilan avait atteint 102 victimes, après 146 en 2019.

Pour la Fondation des femmes, la « persistance des violences » montre qu’il faut compléter l’arsenal des mesures, et que les moyens financiers dédiés à cette cause sont toujours « largement insuffisants ».

« J’aimerais entendre le gouvernement dire qu’il met les moyens +quoi qu’il en coûte+ pour défendre les femmes », a dit à l’AFP Anne-Cécile Mailfert, la présidente de cette fondation. Annoncée comme une priorité du quinquennat, cette lutte est menée « avec des bouts de ficelle », a-t-elle regretté.

Selon elle, il faudrait par ailleurs multiplier par 10 le nombre d’ordonnances de protection accordées aux femmes qui se disent en danger, en attendant qu’elles réunissent les éléments pour étayer leur plainte. Mais les magistrats sont encore trop « réticents » à utiliser cet outil, a-t-elle estimé.

Enfin, plaide la fondation, il faudrait développer des « stages de responsabilisation » des agresseurs, et améliorer leur suivi par les services de probation et d’insertion pénitentiaires.

Avec Le Point par clc-mas-ab-cac/cel/cal

France/Tribune d’anciens militaires : Castex «condamne» et dénonce l’attitude «inacceptable» de Le Pen

avril 28, 2021

Le premier ministre a indirectement accusé la présidente du Rassemblement national de renouer avec la tentation putschiste de l’extrême droite

Interrogé ce mercredi, lors d’une prise de parole à l’issue du Conseil des ministres, le premier ministre Jean Castex a vivement réagi à la tribune d’anciens militaires publiée la semaine dernière dans Valeurs Actuelles . «Évidemment, je ne peux que condamner avec la plus grande fermeté cette initiative qui est contraire à tous nos principes républicains, à l’honneur et au devoir de l’armée», a-t-il tancé.

Affirmant que «l’armée n’est pas concernée» dans son ensemble par ce texte, dont les généraux signataires «ne représentent qu’eux-mêmes», le chef du gouvernement a rappelé que «la ministre des Armées engagera à leur endroit les poursuites qu’il convient». Et que des sanctions internes pourraient être prononcées au sein de l’institution de la «Grande Muette».

«Chassez le naturel, il revient au galop»

«Ce pourrait donc être une affaire insignifiante s’il n’y avait pas une récupération politique, je le dis, tout à fait inacceptable», a ensuite abondé le locataire de Matignon. «Comment des gens – et Madame Le Pen en particulier – qui aspirent à exercer les responsabilités de l’État, (peuvent-ils) cautionner une initiative qui n’exclut pas de se retourner contre l’État républicain ?», a-t-il martelé.

Enfin, Jean Castex a laissé entendre qu’en appelant les intéressés à se «joindre à (son) action», la présidente du RN avait renoué avec la tradition putschiste de l’extrême droite. «Chassez le naturel, il revient au galop», a-t-il glissé. Plus tôt, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait adopté cette même tonalité, accusant la candidate à la présidentielle d’avoir hérité du «goût des bruits de botte».

Avec Le Figaro par Arthur Berdah

France/Covid-19 : Jean Castex espère dépasser les 10 millions de personnes vaccinées mi-avril

mars 13, 2021

«Les labos nous font quelques misères dans le respect des délais de livraison», a toutefois déploré le premier ministre lors d’une visite dans un centre de vaccination.

Jean Castex a dit samedi espérer dépasser l’objectif des 10 millions de personnes vaccinées contre le Covid-19 au 15 avril tout en déplorant que « les labos » fassent « quelques misères dans le respect des délais de livraison ».

« On va avoir en avril un défi lourd à relever car on aura beaucoup de vaccins », a dit le premier ministre à l’occasion d’une visite dans un centre de vaccination à Saint-Maixent-L’Ecole (Deux-Sèvres), avant de se rendre à l’École nationale des sous-officiers d’active qui forme les sous-officiers de l’armée de Terre. « On s’est fixé l’objectif de 10 millions de vaccinations au 15 avril et je ne désespère pas qu’on le dépasse. Mais il faut être prudent car les labos nous font quelques misères dans le respect de délais de livraison. Il faut s’adapter », a-t-il poursuivi, alors qu’AstraZeneca vient d’annoncer de nouveaux retards.

Très critiquée pour la lenteur des livraisons de vaccins en Europe et les retards du groupe AstraZeneca, la Commission européenne, qui a négocié les contrats au nom de ses 27 États membres, a annoncé jeudi qu’elle étendait jusqu’à fin juin son mécanisme de contrôle des exportations de vaccins et table sur une montée en puissance des livraisons au deuxième trimestre.

La veille, Jean Castex avait admis que la situation hospitalière était « extrêmement tendue en Île-de-France » en raison de l’augmentation du nombre de personnes en réanimation, et estimé qu’il fallait se « tenir prêt à tout moment à prendre des mesures » supplémentaires. Pour l’heure, l’exécutif a écarté le reconfinemet le week-end ou complet en Île-de-France. Le gouvernement a déjà annoncé des transferts importants de malades du Covid-19 d’Île-de-France d’où trois ont déjà été évacués vers d’autres régions, tout en continuant à accélérer la vaccination.

Vendredi, Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, a affirmé qu’il y avait « entre 20 et 30 % de déprogrammation » des activités non urgentes pour faire de la place aux patients Covid, ajoutant : « Ça se joue au lit près ». La France a passé vendredi la barre des 90.000 morts du Covid-19 depuis son commencement il y a un an.

Par Le Figaro avec AFP

France/Coronavirus : Castex souhaite «éviter par-dessus tout le reconfinement général»

juillet 25, 2020

 

Le premier ministre estime qu’une telle mesure serait «catastrophique» sur les plans économique et social.

«Ce qu’il faut éviter par-dessus tout, c’est le reconfinement général», une mesure qui serait «catastrophique» au niveau économique et social, a déclaré le premier ministre Jean Castex ce samedi 25 juillet au quotidien Nice Matin , au sujet de l’épidémie de Covid-19.

«Nous savons maintenant ce que cela produit: une telle mesure brise la progression de l’épidémie, certes, mais au niveau économique et social, c’est catastrophique, y compris pour la santé psychologique de certains de nos concitoyens», a insisté le chef du gouvernement, dans un entretien publié par le quotidien régional sur son site.

«La priorité, c’est encore et toujours la prévention», insiste Jean Castex, en niant que ce terme de reconfinement soit «un mot tabou» et en rassurant sur la propagation du virus.

Respecter les gestes barrières «jusqu’au jour où un vaccin sera trouvé»

«Même si le nombre de cas repart à la hausse, les tests positifs restent dans des moyennes basses par rapport aux pays qui nous entourent. Et les hospitalisations restent à un niveau maîtrisé», insiste-t-il dans cet entretien accordé à Nice Matin lors d’un déplacement dans la ville axé sur le thème de l’insécurité.

Si reconfinement il doit y avoir, «ce peut être des reconfinements très localisés», concède Jean Castex : «Nous nous adapterons».

«Pour lutter contre cette pandémie, il y a des choses simples à faire et à ne pas faire, qu’on appelle les gestes barrières, jusqu’au jour où un vaccin sera trouvé», conclut le premier ministre.

Par Le Figaro avec AFP

France/Remaniement: après la nomination de Jean Castex, un week-end chargé attend Emmanuel Macron

juillet 3, 2020
Photo de BrazzaNews.
Jean Castex

 

Le chef de l’État et son nouveau premier ministre vont consulter ce week-end afin de constituer le nouveau gouvernement. La future équipe devrait être prête pour mercredi au plus tard, à l’occasion du Conseil des ministres.

Le premier étage de la fusée. Si Jean Castex a été nommé ce vendredi comme premier ministre, le grand bouleversement est loin d’être achevé. Le nouveau locataire de Matignon, qui succède à Édouard Philippe, doit désormais se mettre d’accord avec Emmanuel Macron sur la composition du futur gouvernement. Dans un bref communiqué, envoyé vendredi matin, l’Élysée annonçait simplement «de nouveaux talents», et «de nouvelles méthodes de gouvernement», sans lever le voile sur les équilibres qui seraient recherchés. La composition de la nouvelle équipe devrait toutefois être connue d’ici mercredi 8 juillet au plus tard, date prévue du prochain Conseil des ministres.

Les discussions entre le chef de l’État et son nouveau premier ministre vont donc s’intensifier dans les prochaines heures. D’autant que les profils retenus devront ensuite passer sous la loupe de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). L’instance, créée par François Hollande en 2014, surveille notamment les potentiels conflits d’intérêts des ministrables. En quelques années seulement, ses investigations ont déjà coûté leur poste à plusieurs membres du gouvernement.

De son côté, l’ancien premier ministre Édouard Philippe va profiter du week-end pour retourner dans sa ville du Havre. Largement réélu dans la cité portuaire qu’il a déjà dirigée entre 2010 et 2017, il doit être réinstallé dans le fauteuil de premier édile ce dimanche, à l’occasion d’une réunion du Conseil municipal.

Avec Le Figaro par Pierre Lepelletier