Posts Tagged ‘Jean Jacques Bouya’

À Gilbratar, Jean-Jacques Bouya tente de récupérer 100 millions d’euros

septembre 13, 2018

 

 

L’un des plus grands voleurs du Congo est entrain de tenter de retirer de la Jyske Bank et RBS bank de Gilbratar une somme de 100 millions d’euros. La justice espagnole qui a ouvert une enquête sur les avoirs des dirigeants africains, surveille de près ces mouvements.

Le manque de professionnalisme des voleurs africains, ajouté à leur idiotie les pousse toujours vers la nullité. Ce qu’ils volent en Afrique, ils viennent le cacher en Europe, alors les voleurs européens ne le font jamais.

Ayant pillé à volonté et sauvagement le trésor public congolais, Jean jacques Bouya a placé ses avoirs dans plusieurs paradis fiscaux dont Gilbratar, au large de l’Espagne. La relation étroite en matière de la lutte contre la criminalité entre Gilbratar et l’Espagne a permis aux juges espagnoles de tracer les avoirs mal acquis des dirigeants africains et narcos sud-américains.

Conscients de cette situation, les banques pourtant offshore posent des conditions impossibles à leurs clients qui tentent de retirer leurs avoirs. Même les chinois tergiversent avec les voleurs congolais.

Sous la menace d’arrestation depuis que le FMI campe sur ses positions au Congo, Jean Jacques Bouya s’est lancé dans une course à la montre pour apaiser le cœur de son oncle Denis Sassou Nguesso, pour rapatrier ses avoirs et les mettre au service du clan.

Si les banques offshore de Gibraltar ont fuité l’information à la justice espagnole, c’est tout simplement parce qu’elles sont animées de mauvaise foi et n’entendent en aucun cas servir leur client Jean jacques Bouya. On se retrouve dans la situation du voleur volé.

Sacer-infos.com par Stany Franck

Congo: Sassou menace Ondongo et Bouya d’arrestation si les chinois ne libèrent pas l’argent volé

septembre 1, 2018

Ministre Gilbert Ondongo


En marge du sommet Chine -Afrique du 3 au 4 septembre prochain à Pekin, Denis Sassou Nguesso aura des entretiens approfondis avec le président chinois, notamment sur la question des fonds appartenant à deux ministres et que la Chine refuse de débloquer. Ce sont près de 8000 milliards de Jean Jacques Bouya et Gilbert Ondongo, détournés des fonds des générations futures, que le Congo tente de récupérer pour booster ses finances en banqueroute. Lors d’une réunion familiale, Sassou aurait promis de la misère à ces deux ministres s’il rentrait bredouille de Pékin.

Alors que les deux principaux voleurs de la république continuent leur villégiature au gouvernement de la république, le Congo attend une clémence du FMI pour se relancer économique à court terme. Quel que soit l’aide du FMI, il est évident que dans peu d’années, le pays sombrera de nouveau dans une crise, à cause des mauvais choix chroniques et innés de ses dirigeants.

C’est dans cette optique que Denis Sassou Nguesso, connaisseur des ses capacités destructrices tente de se passer du FMI, en misant essentiellement sur ses nouveaux alliés chinois et arabes. Mais les chinois d’une part, ont ouvert les yeux et sont au courant de l’opulence et incompétence des dirigeants congolais.

Malgré tous les prêts accordés à ce pays, rien de conséquent n’a été fait et ils reviennent encore avec les mêmes doléances. Pour un projet de 50 milliards, Sas sou et sa bande empruntaient 150 et le plus souvent, l’ouvrage restait inachevé.

Face à cette nouvelle donne de son partenaire chinois, qui lors de son dernier voyage, lui a rappelé que ses ministres possédaient dans des banques de Hong Kong, une quantité barbare d’argent, Denis Sassou Nguesso a utilisé la menace contre eux.

Sacer-infos.com

 

Congo: Quand la Banque mondiale jette un regard malicieux sur la gestion de Jean-Jacques Bouya

juin 2, 2018

 

Jean-jacques Bouya recadré par la banque mondiale avec son mensonge du boulevard énergétique imaginaire. Lisons le constat de la banque mondiale sur l’énergie au Congo, un bilan médiocre.

Photo de BrazzaNews.

La Banque mondiale estime que les investissements réalisés par le Congo-Brazzaville dans son secteur électrique, sont insuffisants et doivent être augmentés. Elle incite également le pays à se doter d’une véritable politique nationale dans le secteur électrique afin de résoudre son déficit énergétique.

En effet, révèle l’organisation, entre 2006 et 2013, le pays n’a injecté dans le secteur, qu’environ 1,2 million $. Dans le même temps, les interventions financées par les partenaires ont permis d’augmenter de près d’un tiers, la capacité énergétique nationale. « L’essentiel des investissements depuis 2006 a été financé sur ressources externes en dehors de toute politique énergétique définie», déplore la Banque mondiale. Ce qui rend difficile la coordination des interventions des partenaires extérieurs et l’évaluation des impacts de ces actions.

Si la capacité de production du pays a augmenté, 35% de ces installations ne sont pas disponibles pour production; la faiblesse des investissements ne permettant par une bonne maintenance des infrastructures.

En outre, les coûts d’exploitation et de maintenance dépassent les recettes de la Société nationale d’électricité, ce qui alimente le cercle vicieux du déficit aussi bien financier qu’électrique.

La consommation électrique nationale au Congo-Brazzaville est d’environ 110 kWh par personne par an contre une moyenne africaine de 488 kWh et mondiale de 3 100 kWh par personne.

 

Source Agence ecofin avec Brazzanews.fr

Congo: un agent du ministre Bouya lui soutire seulement un million de FCFA

mai 23, 2018

Le mossibi sac (porteur de mallette) lui soutire 1 million, Bouya le traite de voleur peu ambitieux

Le mossimbi sac du ministre Jean Jacques Bouya, regretterait toute sa vie de n’avoir soutiré de la sacoche, que la modique somme d’un million de francs Cfa, alors qu’il était en face de la grande opportunité de sa vie. La sacoche contenait plus de 30 millions de Cfa. Le ministre l’a traité de voleur peu ambitieux qui mourra pauvre.

«  E bélé ya mbongo boyé, yo ozui kaka 1 million, tu es un mbochis maudit » lui aurait signifié Bouya qui a juré de ne plus le confier une sacoche bien garnie de billets de banque.

Il a voulu faire de Jean Jacques Bouya, le voleur volé, mais s’est contenté que des miettes selon le ministre. Le Mossimbi Sac du ministre a été piégé par ce dernier, qui voulait voir son degré d’ambition. Finalement, il a réalisé être en face d’un travailleur peu soucieux de son avenir financier.

En sortant de chez sa villa de Nkombi en ce matin du dimanche, Jean Jacques Bouya a confié sciemment sa sacoche contenant 30 millions de Cfa, à son mossimbi sac, avec espoir que celui-ci s’en serve à volonté.

Mais malheureusement pour le ministre, son travailleur est en manque d’ambition, et n’a eu que la volonté de soutirer une liasse évaluée à un million de Cfa.

De retour à Nkombo, après avoir compté son argent, le ministre Bouya n’a remarqué qu’un manquant d’un million, et n’a pas hésité à le reprocher à son mossimbi sac: «  Tango nioso, tu te plains que la famille ça va pas… je te donne une occasion en or et tu ne prends qu’un million. Yango oza mo mbochis ya ndengé nini ? En tout cas oza tina té…Déjà, t’es pas sérieux, il fallait faire mieux au moins… »

Confondu, le mossimbi sac a justifié ne pas avoir voulu compromettre son chef. Visiblement sur un ton moqueur, Jean Jacques Bouya lui aurait ajouté un million de plus, afin qu’il résolve ses problèmes familiaux.

Bouya lui a aussi conseillé de prendre exemple sur Helico, le comédien privé de Sassou Nguesso, qui n’avait pas hésité à soutirer de la sacoche de Guy Ngoya la somme de 5 millions, attirant la sympathie du chef de l’État, qui avait réprimandé Guy Ngoya d’avoir suspendu son comédien pour cet acte.

Sacer-infos.com avec Stany Franck

 

Liste des dirigeants congolais ayant caché de l’argent dans les paradis fiscaux

mai 8, 2018

 

 

 

Une enquête planétaire réalisée par une centaine de journaux sur 11,5 millions de documents a révélé des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan. Plusieurs responsables congolais sont cités, directement ou indirectement.

Plus de cent médias répartis dans 77 pays, regroupés au sein du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dévoilent le résultat d’une enquête de neuf mois. Intitulée « Panama Papers », elle rend publique l’identité des clients de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux. Plus de 214 000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde, selon le consortium.

 

Voici la liste des congolais ayant directement et indirectement des comptes offshores

 

1 – DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO

-Banco Privée d’Andorre (BPA) : 825.000.000 (Euro)

Jyske Bank(Gibraltar) Limited : 400.000.000 ( Euro)

EFG Bank (Gibraltar) Ltd : 150.000.000 ( Euro)

Fidelity Bank ( Cayman) Limited : 600.000.000 ( Dollars)

Cainvest Bank and Trust Limited (Cayman) : 60.000.000 ( Dollars)

Arab African International Bank ( Dubai) : 460.000.000 ( Dollars)

Bank of sharjah ( Dubai) : 48.000.000 ( Dollars)

Malayan Banking (BHD- Singapur) : 70.000.000 (Dollars)

Bank of China Limited ( Hong Kong) : 340.000.000 (Dollars)

Mauritius Commercial Bank Limited ( île Maurice) : 8.000.000 ( Dollars)

 

2- RODOLPH ADADA

The Oxxy Bank Limited (Belize) : 300.000.000 ( Dollars)

Bank of Bermuda Limited ( îles Caiman) : 200.000.000 (Dollars)

-Fortis Bank Limited ( îles Caiman) : 300.000.000 (Dollars)

KB Luxembourg S.A ( Monaco) : 5.000.000 ( Euro)

 

3- JEAN RICHARD BRUNO ITOUA

Banco del Pacifico S.A ( Panama) : 30.000.000 ( Dollars)

Bancafe S.A ( Panama) : 4.000.000 ( Dollars)

 

4 – JEAN JACQUES BOUYA

-Abu Dhabi Islamic Bank (Dubai) : 600.000.000 ( Dollars)

Bank of Baroda ( Dubai) : 280.000.000 (Dollars)

Agricultural Bank of China ( Hong Kong) : 960.000.000 ( Dollars)

Bank SinoPac ( Hong Kong) : 480.000.000 (Dollars)

China Construction Bank ( Hong Kong) : 758.000.000 (Dollars)

Banque des Mascareignes Limited ( île Maurice) : 152.000.000 ( Dollars)

Banco Surinvest S.A ( Uruguay) : 80.000.000 (Dollars)

Arab Bank Plc ( Singapur) : 230.000.000 ( Dollars)

Banque Pasche Monaco : 12.000.000 ( Euro)

-Jyske Bank(Gibraltar) Limited : 32.000.000 ( Euro)

 

5- GILBERT ONDONGO

Banque Pasche Monaco : 3.000.000 ( Euro)

The Bank of East Asia Limited ( Hong Kong) : 783.000.000 ( Dollars)

Bank Sinopac ( Hong Kong) 271.000.000 ( Dollars)

Banco Portugues de Negocios S.A ( Cap Vert) : 40.000.000 ( Dollars)

Banco Espiritu Santo S.A ( SFE Cap Vert) : 143.000.000 – Dollars)

 

6- LUCIEN EBATA

Dresdner Bank Monaco : 32.000.000 ( Euro)

Capital G Bank Limited ( Bermude) : 420.000.000 ( Dollars)

Alexandria Bancorp Limited ( île Caiman) : 60.000.000 ( Dollars)

Centrale Van Bank Aruba ( Antilles Hollandaises) : 11.000.000 ( Dollars)

 

Avec Sacer-infos.com

Congo: 4.909 fonctionnaires fictifs embauchés par Jean-Jacques Bouya et Gilbert Odongo

mars 3, 2018

Jean-Jacques Bouya et Gilbert Odoongo

Au total, 4.909 agents fictifs percevant illégalement plus de 8 milliards de F CFA (environ 15,6 millions USD) par an, ont été décelés dans la fonction publique congolaise, à la suite des contrôles physiques des effectifs menés dans les diverses administrations, a révélé une source gouvernementale.

Selon un rapport secret, l’information a été livrée personnellement au chef de l’État par Philipe Obara de la DGST, dans une communication sur le contrôle des éléments de rémunération des agents de l’État. Des fraudeurs pour la plupart placés par le ministre Bouya et son acolyte Elongo aujourd’hui en prison.

« Il en est résulté de grandes irrégularités qui se rapportent notamment aux indemnités et primes indûment perçues, à l’usage de faux textes d’intégration, à l’usurpation de grades de militaires et policiers, à l’usage de fausses décisions d’engagement, soit un total de faux et fictifs agents civils et militaires de 4.909, représentant une incidence financière annuelle de 8.312.575.488 francs CFA, au détriment de l’État », a-t-il précisé .

En 2010 et 2011, le ministère congolais des Finances avait entrepris le contrôle physique des fonctionnaires émargeant au budget de l’État, en vue de la maîtrise des effectifs de la masse salariale et des effectifs de la fonction publique qui compte quelque 60.000 agents civils et militaires.

Ces révélations ne font que confirmer l’état de corruption et d’impunité qui règnent dans la société congolaise où personne n’est inquiété malgré le flagrant délit constaté. De tous ces fonctionnaires frauduleux pris main dans le sac, aucun malheureusement en répondra devant la justice qui elle-même souffre des mêmes maux. Le gouvernement dénonce mais ne prend pas des mesures disciplinaires contre ces personnes animées par la mauvaise foi et qui ont volé l’État.

Cela n’est pas étonnant dans un pays où presque personne n’a jamais été condamné pour enrichissement illicite jusqu’à ce que le FMI n’apparaisse. Logique quand un ministre nommé quelques jours à peine roule carrosse et étale ses nouvelles acquisitions devant tous, narguant de passage tous les moralisateurs de la nation, qui eux assistent impuissants aux délires des « nouveaux riches ». « Que peut me dire le ministre si lui-même est un voleur ! » est la phrase qu’on entend tous de ceux qui sont indexés d’enrichissement illicite.

La fraude dans les forces armées est connue de tous, car au sortir de la guerre qui a ramené le chef de l’État actuel aux affaires au prix du sang des congolais tous les guerriers se sont enrôlés dans l’armée, et ce désordre a permis à la hiérarchie militaire de gonfler le nombre de soldats, percevant ainsi le salaire eux-mêmes des soldats fictifs aux yeux de tous.

Saisis du filon plusieurs sous-officiers ont emboîté le pas des officiers, ainsi que de nombreux civils qui perçoivent tranquillement plusieurs salaires sans remords et devant la passivité du gouvernement qui à ce moment tolérait la situation comme effort de guerre jusqu’à ce que les organisations de Breton Wood épinglent le Congo qui frappait fort à leur porte pour obtenir le statut PPTE qui du reste a été célébré par le gouvernement comme un but marqué.

Dans la cour du roi Sassou, règne le laisser aller, et le Congo ressemble un peu à cela. Car comment tout un directeur d’impôt peut se faire voler par son neveu 60.000.000 de francs cfa sans être interpellé ni inquiété, mais que bien au contraire soit promu conseiller du chef de l’État, après avoir tué sa sentinelle qu’il accusa à tort du vol ? « C’est le Congo mon frère » c’est la réponse que donnent souvent les fraudeurs de la république.

Profitant de cette situation, nombreux entretenaient plusieurs maîtresses, roulaient carrosse, possédaient plusieurs véhicules de luxe et avaient même un bar dancing spécial où chaque samedi la fête était assurée. La boisson et la nourriture étaient à volonté, les billets de banque étaient distribués comme des arachides. Et pour semer le doute, ne pas livrer le secret de leur enrichissement, ils se faisaient appelé «  Karachika » nom des séries Nigérianes où la richesse a une provenance mystique et fétichiste.

A la découverte du filon, l’étonnement est de voir ces fraudeurs continuer à vivre tranquillement comme si de rien n’était. Parfois même se tarissent d’éloges devant tout le monde. Un vieux intègre de Poto-poto (un arrondissement de Brazzaville) ne s’étonnait il pas de la vie accélérée de son voisin en ces termes : « je comprends pourquoi comment un simple caporal chef de l’armée pouvait disposer de plusieurs villas, maîtresses, et envoyer ses enfants étudier au Maroc »

Sacer-infos.com par Stany Franck

Maroc: Jean-Jacques Bouya s’offre deux villas à 1 millions d’euros

février 28, 2018

L’actuel ministre Congolais en charge de l’équipement, l’aménagement et des grands travaux s’est offert deux propriétés d’une valeur d’un million d’euros à Marrakech au Maroc. A en croire certaines langues, il y pense s’installer si les choses se compliquent à Brazzaville.

Alors que la DGST sous recommandations de Mpila traque dans un semblant les voleurs de la république qui compliquent un accord avec le FMI, des barons du pouvoir qui se sentent intouchables continuent d’agrandir leur patrimoine à travers le monde.

Bien que cité par tous les Congolais comme étant parmi les plus grands voleurs de la république avec Kiki Sassou, jean Jacques Bouya est sourd à tout et vient de s’offrir pour un montant dérisoire d’un million d’euros ( 655 millions de fcfa) deux villas dans la ville de Marrakech au Maroc. Ces deux villas situées dans la zone huppée de la ville appartenaient à une famille Émiratie et disposent de toutes les commodités. Il y a quelques années que l’actuel directeur général de la police,le général Jean François Ndenguet s’est aussi offert une villa à Marrakech.

Le Maroc attire de plus en plus des hommes politiques Africains embourbés dans des dictatures et qui jouissent de la sympathie des autorités de ce pays du Maghreb.

Jean Jacques Bouya ne sent en aucun cas concerné par les menaces de la DGST,et affirme n’avoir jamais volé aucun sou du Congo.Une affirmation que même le chien de Mikalou trouve comme une provocation à tous les Congolais.

Quelques têtes seront sacrifiées pour prouver au FMI la bonne volonté du pouvoir de Brazzaville, alors que les têtes d’affiche continueront à régner en maître dans leur écuries respectives au détriment du pays.

Sacer-infos.com par Stany Franck

Congo: comprendre l’affaire J.D Elongo qui risque d’emporter les ministres G. Odongo et J.J. Bouya

février 16, 2018

 

Dans son discours sur l’état de la nation en 2017 devant le parlement réuni en congrès, le 30 décembre 2017, le président de la République affirmait que « Dans notre pays, aucune disposition n’interdit aux procureurs de la République de se saisir des dossiers délictueux, y compris ceux portant sur des crimes économiques ».

C’est fort de cette parole du chef de l’Etat que la direction générale de la surveillance du territoire (jouant aussi le rôle d’une police judiciaire et ayant un département de la prévention économique» vient de se voir confier la gestion d’un certain nombre de dossiers brûlants, parmi lesquels celui portant sur l’utilisation des recettes du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et celui lié aux fonds destinés à l’achat des antirétroviraux sous l’autorité de l’ancien ministre de la santé, François Ibovi.

Jean Didier Elongo, directeur général du contrôle des marchés publics a été interpellé dans le  cadre de cette affaire  portant sur la gestion  des  recettes du CHU-B; lesquelles  recettes  échappaient jusque-là au contrôle des  services  appropriés  de  l’Etat,  faisant  de  cet  établissement  hospitalier une vache à lait  pour  ses  responsables,  ainsi  que  pour  ceux   du   ministère de la  santé.

Un marché de 700 millions de FCFA… pour refaire la peinture au CHU-B

Ce qui a mis la puce à l’oreille des enquêteurs, c’est un marché d’un montant impressionnant de 700 millions de FCFA  destiné  à  refaire…  la  peinture  au  sein  de  cet  établissement.

Ce marché avait été accordé  à  la  société  «La  Cope» de  Joachim Ndinga  qui se trouve  aujourd’hui retenu dans les locaux de la DGST pour des besoins d’enquête, tout comme Bernard Ovoulaka (ancien directeur général)  et  Maxime  Palessonga, receveur de cet établissement jusqu’en 2017.

D’après des sources proches de l’enquête, interrogé sur les conditions d’attribution de ce marché, Jean Didier Elongo aurait confié aux agents de la DGST qu’il avait reçu des instructions particulières de la part  du  ministre  des  finances  de l’époque,  Gilbert  Ondongo,  pour qu’il accorde une autorisation spéciale à la société «La Cope». Mardi 13 février 2018,  l’ancien  ministre  des  finances a  été  justement interrogé sur ce dossier afin de   permettre   aux   enquêteurs  d’avancer  dans  leurs  investigations. Il n’est pas  exclu  qu’une  confrontation  entre   Jean   Didier   Elongo  et  Gilbert  Ondongo  soit  organisée  dans  les  jours  qui  viennent.

Perquisition du domicile et des bureaux de Jean Didier Elongo

Les  enquêteurs  ont  également  procédé  à  la  perquisition  du  domicile  de  Jean  Didier  Elongo,   ainsi   que   de  ces  bureaux,  lundi  12  février  2018.  La  pêche  aux  documents  aurait  été  fructueuse,  notamment  à  la  direction générale du contrôle des marchés publics.

Les enquêteurs s’intéressent aussi au patrimoine immobilier et au parc automobile du directeur général du contrôle   des marchés publics que les habitants de Talangaï avaient surnommé «Monsieur   coin ti coin», parce que son  impressionnante  fortune  lui  avait  permis  d’acquérir  un  bloc  de  parcelles de terrain.

Outre cet important bloc de parcelles, Jean Didier Elongo possèderait un établissement universitaire avec plusieurs  instituts,  une  chaine  de  télévision,  une  société  de  transport  en  commun  et  trois  hôtels  à  Pointe-Noire.

Les  enquêteurs  continuent à  fouiller  pour  parvenir  à  un  inventaire  exhaustif  des  richesses  de  cet  universitaire  qui  gagnerait,  comme  enseignant,  1  300  000  de  FCFA  par  mois,  et  qui  toucherait comme directeur général  du  contrôle  des  marchés  publics  5  millions  de  FCFA par mois, des émoluments  qu’il  n’a  plus  perçus  depuis 2015.

Jean Jacques Bouya aurait interféré dans l’action de la DGST

Fait  curieux,  après  l’interpellation   de   Jean   Didier   Elongo, de fortes pressions auraient  été  exercées  sur  les enquêteurs par certains responsables politiques afin qu’il  soit  libéré.  Mais  rien  n’y  a  fait.  Plus  grave:  Jean  Jacques Bouya aurait interféré dans l’action de la  DGST en cherchant à savoir sur quoi exactement  portait l’enquête  concernant le directeur général du contrôle  des  marchés  publics.  Une  curiosité  qui  n’aurait pas été appréciée  par  les  enquêteurs.  Ceux-ci  auraient  d’ailleurs  prévu  d’entendre  l’ancien patron congolais des grands travaux,   histoire  de  savoir  s’il  y  avait  un lien organique entre son département  et  la  direction  générale du contrôle des   marchés publics.

Il  faut  dire  que  les  liens  entre les deux hommes sont particulièrement connus des Congolais, Jean Didier Elongo   apparaissant comme le protégé  du  ministre de l’aménagement du territoire.

Sept personnes (y compris François Ibovi) déférées dans le cadre du dossier sur les antirétroviraux

Un autre dossier qui a intéressé  les  enquêteurs  de  la  DGST avant celui lié aux recettes  du  CHU-B  porte  sur  les  fonds  destinés  à  l’acquisition des antirétroviraux sous  l’autorité  de  l’ancien  ministre  de  la  santé,  François  Ibovi.  Ici,  le  préjudice  causé à l’Etat entre 2012 et 2016  est  estimé  à  près  de  3  milliards  de  FCFA.  Sept personnes ont été déférées, notamment l’ancien ministre François Ibovi, le conseiller financier,  Marcellin  Lébéla, le conseiller   administratif   et financier, Cyriaque Yoka (qui a également  travaillé  sous  Lydia  Mikolo),  le chef de section comptabilité des dépenses,  Vianney  Gaétan  Mouaba, le gestionnaire des  crédits,  Jean  Eloi  Kibangou et l’attaché à la documentation,  Jean  Oyaba.

Toutes ces personnes, à l’exception de l’ancien ministre,  se  trouvent retenues  dans  les  locaux de la DGST.  François  Ibovi  n’est  libre  jusqu’ici  de  ses  mouvements que du fait de son statut d’ancien ministre.

D’autres  dossiers  vont  être  exploités   par   les   enquêteurs  de  la  DGST  dans  les  jours  qui  viennent.  Et  l’un  d’eux de nous confier: «Le procureur de la République et  les  services  de  contrôle  d’Etat ont fait leur travail. Et  nous  faisons  le  nôtre  dans  le   prolongement   de   leur   action.  Nous  ne  reculerons  devant   rien.   A   l’exception   des  responsables  jouissant  d’une  immunité,  tous  ceux  qui sont cités dans les dossiers  en  notre  possession  seront  convoqués.  Et  nous  ne   sommes   qu’au   début   d’une vaste opération».

Anicet SAMBA – Troubadour avec Zenga-mambu.com

Congo: Des murmures dans l’air du remaniement du gouvernement

février 6, 2018
Sassou et ses enfants fâchés sur le départ de Bouya du gouvernement

Jean-Jacques Bouya, l’un des fossoyeurs de la manne congolaise: partira ou partira pas ?

Un remaniement ministériel plane dans l’air à Mpila sous l’impulsion du FMI dont les conditions d’aide ont été acceptées par le gouvernement Congo qui n’en avait pas le choix. Parmi les têtes réclamées figure en bonne place celle de Jean Jacques Bouya,mais Denis Sassou Nguesso s’y opposa catégoriquement.

Partira ou partira pas ? Le jeu d’échec se joue au sein du pouvoir sur le départ du gouvernement de l’un des plus grands voleurs qu’une équipe gouvernementale n’ait jamais connu.

Jean Jacques Bouya est signalé par presque toute la république comme le plus grand capo, mais l’intéressé ne se sent pas concerné et continue de rêver sur la modernisation du pays dont les ouvrages de mauvaise qualité se dégradent au jour le jour.

De fortes tensions alimentent les rencontres entre le chef de l’État et les adversaires de Jean jacques Bouya dont les meneurs sont Kiki, Claudia. Cette aile du clan ne veut plus voir Bouya au gouvernement, et ne ménage aucun effort pour que cela soit possible.

Mais malgré leur influence sur leur père, le melon résiste encore. Une source du palais affirme que les enfants du président ignore encore les secrets qui lient leur père à son neveu Jean jacques Bouya.

Ce n’est pour rien que le domicile du ministre Emille Ouosso abrite souvent des rencontres spéciales entre Sassou, Bouya, Okemba et Ouosso. On peut comprendre facilement qu’il est un peu difficile pour Sassou de se débarrasser de ses personnes.

 

Sacer-infos.com par Stany Franck

Congo: Mission ratée: Jean-Jacques Bouya a voulu sacrifier son neveu

février 2, 2018

 

C’est la joie et le réconfort dans la famille du neveu du ministre « Grands travaux » après que la puissance de Dieu par des prières intenses chez un prêtre catholique ait empêché que leur fils laisse de façon mystique la terre des hommes. Cette famille a juré de couper définitivement les ponts avec Bouya.

« Comment Jean jacques pouvait nous faire ça ? » s’est interrogée et continue à le faire cette famille dont le fils et neveu du ministre était sur le point d’être sacrifié dans ce qu’on appelle à Brazzaville crime maçonnique.

Nul n’ignore que ces derniers temps Jean Jacques Bouya est devenu la cible de tous les Congolais lesquels à cause de la crise semblent retrouver la mémoire et courage de pointer du doigt les voleurs de la république. Presque tout le monde demande la tête de Jean Jacques Bouya.

Sans doute pour se protéger et faire passer ce mauvais vent en influençant les décisions du chef de l’État, le seul habilité à le sacrifier, Jean Jacques Bouya aurait été instruis par le grand maître de lui offrir du sang humain familial. Et le malchanceux était son neveu.

Comme tout bon stratège, Bouya a mis en avant sa fortune et son esprit philanthropique pour attirer son neveu. Assoiffé d’argent, le Congolais n’hésite jamais à prendre même celui du diable.

A la surprise de la famille, Jean Jacques Bouya qui partage rarement sa vraie famille, aurait remis selon les témoignages proches de la victime une somme assez considérable et des vêtements fraîchement ramenés d’Europe à son neveu, un brillant étudiant.

Quelques semaines après, le calvaire du neveu a commencé par des crises d’épilepsie, perte de vue et mémoire avant une paralysie partielle de ses membres. La médecine n’ayant rien apporté de positif, c’est vers un prêtre catholique vivant à Mayanga après le pont du Djoué et réputé que la famille s’est confiée.

Après une semaine de jeûne et prières, le prêtre a révélé à la famille la dure vérité, et sauvé leur fils. Les parents ont décidé de prendre leurs distances avec Jean Jacques Bouya et s’est réfugiée dans la prière.

Sacer-infos.com par Stany Franck