Pris en défaut pour usage de produits dopants, le boxeur Jean Pascal a été dépouillé vendredi de sa ceinture de la World Boxing Association (WBA) des mi-lourds en plus d’être exclu pour les six prochains mois.
© Étienne Bruyère/Radio-Canada Jean Pascal et sa ceinture
Le boxeur de 38 ans se préparait à défendre son titre face au Suédois Badou Jack le 6 juin dernier, à Miami, quand il a échoué à un test antidopage effectué à son lieu d’entraînement, le 14 mai, à Porto Rico.
J’ai l’impression de vivre un cauchemar depuis six semaines, a réagi Pascal par voie de communiqué. Cela est très embarrassant pour moi. J’ai laissé tomber mes fans, j’ai laissé tomber ma famille, j’ai laissé tomber mon équipe et je suis vraiment désolé.»
Dans les prélèvements de la VADA réalisés selon les termes du Clean Boxing Program de la WBA, on y a trouvé des traces d’épitrenbolone, de drostanolone et de métabolite de drostabolone, trois produits anabolisants interdits. D’autres tests ont plus tard révélé la présence d’érythropoïétine (EPO).
La WBA en a alors informé le clan Pascal, qui s’est vu offrir la possibilité de procéder à l’analyse des échantillons B, tel que le prévoient les règles.
Aussi, selon l’article C.45 de la WBA, aucun boxeur ayant échoué à un test antidopage ne peut figurer dans les classements, détenir une ceinture ou participer à des combats sanctionnés par cette organisation pour une période de six mois suivant le résultat du test».
Je n’ai pas pris volontairement de substances illégales, mais en fin de compte, je suis responsable de ce qu’il y a dans mon corps, donc le blâme est sur moi, a indiqué le boxeur québécois. Je prends le blâme, je prends la responsabilité et cela ne se reproduira plus jamais.»
Malgré tout, Pascal refuse de jeter l’éponge et de tourner la page sur sa carrière dans la boxe professionnelle.
Je serai bientôt de retour au sommet, a assuré Pascal. je vois un autre championnat autour de ma taille l’année prochaine, je peux le visualiser. Maintenant il est juste temps de travailler dur et de me consacrer pour que je puisse l’atteindre.»
Avec Radio-Canada par Jean-François Chabot