Posts Tagged ‘jeunes femmes’

Arrêtez tout ! Ayem et Nabilla annoncent la fin de leur amitié

septembre 19, 2013

« Nous ne sommes plus amies »

Nabilla et Ayem

Nabilla et Ayem

On les a longtemps crues BFF, amies pour la vie, mais il faut se rendre à l’évidence : Ayem et Nabilla ne font plus la paire. Les deux starlettes de NRJ 12 ont annoncé sur Twitter la fin de leur belle histoire d’amitié.

Il fut un temps où Nabilla et Ayem étaient inséparables : ensemble dans Hollywood Girls, en soirée, ou sur les plateaux de télé, les deux jeunes femmes étaient l’illustration parfaite des BFF, des « bestah » qui n’allaient jamais se séparer. Mais comme le dit l’adage, il ne faut jamais dire jamais : hier, elles ont annoncé la fin de leur relation sur Twitter. « Je n’ai rien contre Ayem, qui est une fille top, a posté Nabilla. Nous ne sommes simplement plus amies. Bisous les amis, je vous aime fort ❤ ❤ ❤ » De son côté, la co-présentatrice du Mag a publié, avec un peu plus de poigne : « Je vais pas parler sinon je vais la faire pleurer, et j’ai pas envie, car au fond je l’ai aimée comme une sœur et je sais même pas pourquoi on en est là. » Une rupture ferme et vraisemblablement définitive, dont les raisons restent encore bien mystérieuses. En attendant les explications, retour sur cette belle histoire d’amitié.

La première trace d’Ayem et Nabilla que l’on a retrouvée dans nos archives est une soirée passée ensemble en juillet 2012, même si les deux starlettes étaient déjà proches avant cette date. Le 9 juillet, elles participaient à l’anniversaire du rappeur 50 Cent, et étaient présentées par la presse anglo-saxonne comme des « actrices françaises très célèbres ». Alors en plein tournage d’Hollywood Girls, leur lien était particulièrement fort, comme le confiait Nabilla à Jeremstar : « Ayem, c'est histoire d'amour. C'est un vrai coup de cœur. […] C’est une fille incroyable. […] On a une super relation. »

Cette « super relation » s’est ensuite étalée sur de nombreux mois, où Nabilla et Ayem ont joué les sœurs jumelles : même série sur NRJ 12, même goût pour les vêtements plus ou moins élégants, même coupe de cheveux… Très fusionnelles, elles faisaient presque tout ensemble, même tourner dans un clip de The Game et Chris Brown. Mais quelques mois plus tard, ce dernier allait être à l’origine de la lente érosion de l’amitié entre les deux jeunes femmes.

Souvenez-vous : nous sommes en décembre 2012, et la presse people s’intéresse de près à l’affaire que l’on pourrait nommer aujourd’hui « Qui a couché avec Chris Brown ? ». « C’est MOI ! » jurait alors Nabilla dans un mag, contredisant Ayem, qui prétendait le contraire dans un autre. Finalement, personne ne sait qui a VRAIMENT passé la nuit avec le rappeur (même si on a une petite idée), mais cet épisode a marqué à jamais l’amitié entre Nabilla et Ayem.

Suite à cet imbroglio, tout s’est accéléré pour les deux BFF : Nabilla est devenue la « french Kim Kardashian », et Ayem est devenue co-présentatrice du Mag. Bref, leur chemins ont commencé à doucement se séparer, et malgré une tentative pour resserrer leur liens dans la dernière saison des Anges de la téléréalité, il fallu accepter la triste réalité : la flamme s’était éteinte. Se rallumera-t-elle un jour ?

Voici.fr par M.A

La première Miss America d’origine indienne confrontée au racisme

septembre 16, 2013

NEW YORK – La première Miss America d’origine indienne a été confrontée à des commentaires racistes sur les réseaux sociaux juste après son élection dimanche soir.

Miss New York, Nina Davuluri, sacrée Miss America 2014, a de son côté pris ses distances avec ces propos circulant notamment sur Twitter.

Il faut que je sois au-dessus de tout ça, je me suis toujours considérée avant tout comme Américaine, a assuré la nouvelle Miss America devant la presse après sa victoire, alors que certains commentaires sur le réseau Twitter la qualifiaient de terroriste.

Nina Davuluri, qui est de religion hindoue, avait présenté sur scène une danse indienne lors de la compétition, en axant sa performance sur la célébration de la diversité à travers les talents culturels.

C’était la première fois que Bollywood a été représentée sur une scène de Miss America. C’était un honneur pour moi et ma communauté, a ajouté la jeune femme sur ABC.

Dès son élection, des commentaires racistes se sont propagés sur Twitter, affirmant qu’elle avait l’air terroriste ou évoquant les attentats du 11 septembre 2001.

Beaucoup d’autres utilisateurs de Twitter ont dans la foulée dénoncé ces réactions, les qualifiant de stupides.

Nina Davuluri, 24 ans, a été choisie parmi 53 jeunes femmes originaires des 50 Etats américains plus la capitale Washington, Porto Rico et les îles Vierges américaines. Souhaitant devenir médecin, elle a remporté une bourse de 50.000 dollars pour poursuivre ses études.

Elle a devancé Miss Californie, Crystal Lee, qui a gagné une bourse de 25.000 dollars.

Romandie.com avec (©AFP / 16 septembre 2013 16h42)

Geneviève de Fontenay s’attaque à Zahia et Nabilla

juillet 19, 2013

« Nous vivons dans une société tellement perverse ! »

Geneviève de Fontenay est de retour, pour pousser un nouveau coup de gueule. Dégoûtée par notre époque où les gens sont « saturés de fesses à l’air », la dame au chapeau accuse Nabilla et Zahia de pervertir la société, rien que ça.

Les grands concours de miss retransmis à la télévision ont-ils encore une raison d’être en 2013 ? C’est la question qui se pose, après la toute récente disparition de Miss Italie. Dans une interview pour TV Mag, Geneviève de Fontenay se montre assez pessimiste pour l’avenir : « Je ne sais pas si ce genre d’émission pourra survivre, déclare-t-elle. L’Afrique prendra peut-être le relais. » Pour l’Europe en tout cas, la dame au chapeau ne se fait pas d’illusions, et même si son concours, Miss Prestige National, tient bon grâce « à la France profonde rurale, la France des traditions », elle a conscience que son avenir est plus qu’incertain.

La raison, d’après Geneviève, est simple : les mœurs ont changé. « Aujourd’hui, les gens semblent tellement blasés et saturés de fesses à l’air, analyse-t-elle. DSK, Berlusconi… sans parler du mariage gay, que je n’accepte pas. » En dehors des politiques et de l’union entre deux personnes du même sexe, l’ex-présidente du comité Miss France a deux personnes dans son viseur : Nabilla Benattia, la star des Anges de la téléréalité 5, et Zahia Dehar, la call-girl des Bleus devenue styliste.

Pour Geneviève de Fontenay, c’est sûr, les deux jeunes femmes sont en grande partie responsables du raz-de-marée sexy qui a recouvert le pays : « Nous vivons dans une société tellement perverse ! Quand vous voyez que des Nabilla et autre Zahia font la une de Paris Match et que des gamines dans certaines écoles rêvent d’être escort girls pour gagner de l’argent, il y a de quoi se poser des questions. Evidemment dans ce contexte, des élections de Miss élégantes paraîtront dérisoires. » Maigre consolation, Geneviève peut avoir la certitude que Nabilla ne sera jamais élue Miss France : de toute façon, ça ne l’intéresse pas.

Voici.fr par M.A.

Le salaire de Marine Lorphelin, Miss France 2013, dévoilé

juillet 10, 2013
Marine Lorphelin, Miss France

Marine Lorphelin, Miss France

Son compte ne reste pas orphelin

Etre belle et représenter la France, ça n’a pas de prix. Cela mérite un salaire par contre. Celui de Miss France 2013 vient d’être révélé.

Certaines seraient prêtes à le faire juste pour la beauté du geste, tant le titre est convoité. Etre « la plus belle des Françaises » le temps d’un règne, de 12 mois, c’est pour beaucoup de jeunes femmes la consécration de toute une vie.

Formidable tremplin social, il a permis à bien des candidates de trouver ensuite leurs voies dans les médias. Mais le titre de Miss France, c’est aussi une année difficile de sacrifices : quasiment 365 jours à courir les foires agricoles, les salons divers et variés et les plateaux télés. Un engagement qui mérite largement rémunération.

On connaît aujourd’hui le « salaire » de Marine Lorphelin, notre Miss France 2013 et il est à la hauteur du charme de la jeune femme. Selon nos confrères de Télé-Loisirs, l’ex-Miss Bourgogne sacrée reine de beauté, touche 3 000 euros tous les mois pour porter l’écharpe et la couronne un peu partout dans l’hexagone.

Une somme à laquelle il faut rajouter pour près de 100 000 euros de cadeaux en nature (bijoux, voiture, voyage, ordinateur portable, abonnement d’un an dans une salle de gym etc.…)

En plus, les Miss ont le droit de décrocher des contrats commerciaux qui leur permettent d’arrondir largement cette enveloppe. Au final, Marine Lorphelin devrait toucher au cours de son sacre aux environs de 300 000 euros. Un joli pactole parce qu’elle le vaut bien.

Voici.fr par P.S.B.

Scandale sexuel Rubygate: Berlusconi condamné à 7 ans de prison

juin 24, 2013

ROME – Le tribunal de Milan a condamné lundi l’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi à 7 ans de prison dans le procès Rubygate, où il était accusé d’abus de pouvoir et prostitution de mineure.

La peine prononcée par le tribunal présidé par Giulia Turri a été assortie de l’interdiction à vie d’exercer un mandat public pour M. Berlusconi, âgé de 74 ans. Ces condamnations ne seront cependant effectives qu’une fois que l’accusé aura exercé tous les recours (en appel, en Cassation etc..) possibles.

Au terme de près de sept heures de délibérations, la juge Turri a souligné que M. Berlusconi a été condamné pour abus de pouvoir sous la contrainte, durcissant sensiblement la peine requise par le parquet qui avait demandé une peine de base de 5 ans pour abus de pouvoir et un an de plus pour prostitution de mineure.

Un petit groupe d’une dizaine de manifestants a applaudi la condamnation avec des cris de joie et certains ont même entonné l’hymne italien.

L’un des avocats vedettes du Cavaliere, NiccolO Ghedini, a parlé de verdict complètement déconnecté de la réalité tout en affirmant qu’il s’attendait à une peine de cette ampleur.

M. Berlusconi était poursuivi pour avoir rémunéré une dizaine de prestations sexuelles de Karima El Mahroug, mineure à l’époque, qui se faisait appeler Ruby la voleuse de coeurs entre février et mai 2010. Il était aussi poursuivi pour avoir fait pression sur la préfecture de Milan dans la nuit du 27 au 28 mai 2010 pour faire libérer Ruby qui avait été interpellée pour un larcin.

Les trois magistrates qui jugeaient M. Berlusconi depuis l’ouverture du procès en avril 2011 ont également décidé la transmission des actes de procédure au parquet, en lui demandant d’enquêter sur de possibles fausses déclarations faites par certains témoins pendant le procès.

Une trentaine de jeunes femmes qui fréquentaient les soirées organisées dans la villa de M. Berlusconi à Arcore, près de Milan, avaient défilé à la barre, contredisant leurs déclarations faites selon des enregistrements d’écoutes téléphoniques. Elles juraient avoir participé à des dîners élégants, joyeux et arrosés, mais qui n’étaient absolument pas des orgies.

Romandie.com avec (©AFP / 24 juin 2013 17h51)

Tunisie : devant les juges, les Femen défendent leur action seins nus

juin 12, 2013
 L'action seins nus des trois Femen, le 29 mai 2013. © Fethi Belaid/AFP

L’action seins nus des trois Femen, le 29 mai 2013. © Fethi Belaid/AFP

Trois militantes européennes du groupe Femen ont revendiqué leur action au cours de leur procès mercredi 12 juin à Tunis. Deux semaines après avoir été arrêtées lors d’une manifestation seins nus pour laquelle elles risquent six mois de prison ferme. En détention depuis le 29 mai, les trois femmes étaient venues soutenir la Femen tunisienne Amina Sboui.

Peu après 09H30 GMT, le juge a débuté l’audience en interrogeant les accusées -deux Françaises et une Allemande- sur les raisons de leur manifestation seins nus le 29 mai, lors de laquelle elles ont été arrêtées.

« Je suis venue le 28 mai pour faire une manifestation politique et soutenir Amina [Sboui, une militante tunisienne de Femen emprisonnée, ndlr]. On s’est mis d’accord via internet et nous sommes venues de Paris », a expliqué Josephine Markmann, la militante allemande, recouverte, comme le veut l’usage pour les femmes justiciables, d’un sefsari (le voile blanc traditionnel).

« Dévoiler nos seins n’est pas pour créer une excitation sexuelle mais il s’agit d’une forme de militantisme », a déclaré pour sa part l’une des Françaises, Marguerite Stern, alors que les jeunes femmes risquent six mois de prison pour acte de « débauche ».

Interrogée par le juge sur les intentions de récidive, la militante allemande, dont les propos étaient traduits en arabe par un interprète, a rétorqué: « Je me réjouis de chaque opportunité pour exprimer mes positions politiques. »

Plusieurs avocats d’associations islamiques demandant à se constituer partie civile ont ensuite été autorisés à présenter leurs arguments, dénonçant avec véhémence l’action de Femen dans ce pays musulman dirigé par le parti islamiste Ennahdha. « C’est l’islam qui honore la femme et lui offre sa liberté et non le fait de se dévêtir », a lancé maître Slah Khlifi. Me Monaam Turki a, lui, estimé que l’action pouvait être qualifiée d’une tentative d’atteinte à la sûreté de l’État, « l’article 71 du code pénal prévoyant un an de prison. » Un autre avocat a cité un proverbe arabe : « Une femme libre préfère être affamée que de manger grâce à ses seins. »

Issue incertaine

Pour l’instant, l’issue de ce procès reste incertaine. Selon les avocats des Femen, la décision de justice pourrait être reportée si le juge reconnaît les associations islamiques comme partie civile. La durée des procès est très variable et imprévisible en Tunisie, certains se prolongeant, de report en report, pendant des mois, et d’autres étant expédiés en une journée. La détention préventive peut légalement durer 14 mois. Une première audience le 5 juin s’était déjà soldée par un report et le maintien en détention des trois femmes.

Les avocats français des militantes ont de leur côté indiqué ne pas avoir fait le déplacement à Tunis mercredi car selon eux, les « droits de la défense n’ont pas été garantis. » Maîtres Patrick Klugman et Yvan Terel ont affirmé à l’AFP, « attendre de manière claire et absolue la libération de [leur] trois clientes. »

Ils ont aussi souligné que si les militantes n’étaient pas remises en liberté, ils viendraient « immédiatement à Tunis pour amplifier la mobilisation internationale (en faveur des Femen) surtout dans la perspective de la venue de François Hollande » dont une visite à Tunis se préparerait pour début juillet.

La militante Femen tunisienne Amina Sboui, que les Européennes étaient venues défendre, est en détention depuis le 19 mai. Arrêtée pour avoir peint le mot « Femen » sur le muret d’un cimetière, en signe de protestation contre un rassemblement salafiste à Kairouan (centre), elle risque deux ans de prison pour profanation de sépulture et six mois pour atteinte aux bonnes mœurs. Ces peines peuvent être considérablement alourdies si Amina est reconnue coupable d’avoir agi en bande organisée.

Le groupe Femen a par ailleurs organisé des actions seins nus de soutien à leurs militantes devant le Parlement européen à Bruxelles et les ambassades de Tunisie en Suède et en Espagne.

Jeuneafrique.com

Tunisie : la première action des Femen dans le monde arabe fait scandale

mai 30, 2013
Les forces de sécurité interpellent l’une des militantes Femen à Tunis, le 29 mai 2013. Les forces de sécurité interpellent l’une des militantes Femen à Tunis, le 29 mai 2013. © AFP

Trois militantes Femen européennes ont été arrêtées, le 29 mai, à Tunis, lors de leur première action seins nus dans le monde arabe pour réclamer la libération d’une militante tunisienne et dénoncer la condition de la femme dans le pays.

Face à une foule de journalistes réunis devant le palais de Justice, trois jeunes femmes, deux Françaises et une Allemande, ont protesté, le 29 mai, seins nus, en hurlant « Free Amina », la militante Femen emprisonnée dans l’attente de son procès jeudi à Kairouan (centre) pour port illégal d’un spray lacrymogène. Elles ont été interpellées sans ménagement par les policiers qui les ont mises au sol avant de les traîner au commissariat. Les forces de l’ordre ont aussi empêché une foule scandalisée et en colère de s’en prendre aux militantes.

« C’est la première action que nous menons dans le monde arabe », a affirmé à l’AFP Inna Shevchenko, dirigeante de Femen à Paris. « Ces pays (arabo-musulmans) et ces régimes totalitaires s’en prennent aux femmes. On ne fait pas attention à ce genre de choses (le risque d’emprisonnement) », a-t-elle ajouté, réitérant aussi son soutien à Amina.

>> Lire aussi « Tunisie : trois Femen arrêtées après une action seins nus à Tunis. »

La jeune Femen tunisienne, connue sous le pseudonyme d’Amina Tyler, a été arrêtée le 19 mai à Kairouan après qu’elle eut peint sur un muret proche d’un cimetière le mot Femen. Son avocat a indiqué à l’AFP qu’il restait confiant pour le procès de jeudi, estimant que l’action des Femen ne compliquerait pas le dossier de sa cliente. « Je ne pense pas que cela fera du mal à Amina parce qu’elle est poursuivie dans une affaire de droit commun et elle ne s’est pas déshabillée », a indiqué maître Souheib Bahri.

Les Femen en Tunisie : une provocation inutile ? Décryptage de notre journaliste Laurent de Saint-Périer

« Elles vont bien »

Les trois Femen interpellées devant le Palais de justice « seront placées en état d’arrestation et traduites en justice », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de la Justice, Adel Riahi, sans préciser les accusations qui pourraient être retenues, alors que l’attentat à la pudeur est passible de six mois de prison.

En début de soirée, les jeunes filles n’avaient pas été libérées et les autorités n’ont donné aucune information sur leur lieu de détention ni sur les procédures en cours. La Consul de France, Martine Gambard-Trébucien, a pu les rencontrer en début d’après-midi : « Elles vont bien », a-t-elle déclaré.

La Tunisie, dirigée depuis la fin 2011 par un gouvernement dominé par les islamistes d’Ennahdha, dispose de la législation la plus libérale du monde arabe concernant les droits des femmes mais l’égalité n’y est pas consacrée. Le parti au pouvoir avait même fait scandale durant l’été 2012 en proposant que la future loi fondamentale évoque la « complémentarité » des sexes, un projet abandonné depuis.

Dans le dernier brouillon du projet de Constitution, daté d’avril, l’article 6 stipule désormais que « tous les citoyens et citoyennes ont les mêmes droits et devoirs ». Et l’article 42 souligne que l’État protège « les droits de la femme et soutient ses acquis (…), garantit l’égalité des chances entre la femme et l’homme (…) et garantit l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard de la femme ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Tunisie : trois Femen arrêtées après une action seins nus à Tunis

mai 29, 2013
L'action seins nus devant le Palais de Justice de Tunis, le 29 mai. L’action seins nus devant le Palais de Justice de Tunis, le 29 mai. © Capture d’écran Youtube/Nawaat

Trois militantes Femen ont été interpellées dans la matinée du mercredi 29 mai après une action seins nus devant le Palais de Justice à Tunis. Cette première action dans un pays arabe visait à soutenir Amina, la Femen tunisienne détenue en prison depuis une dizaine de jours.

Lundi matin, trois Femen ont protesté seins nus devant le Palais de Justice à Tunis pour soutenir Amina, la Tunisienne arrêtée il y a dix jours à Kairouan pour port d’un spray lacrymogène et profanation d’un cimetière, actes pour lesquels elle sera jugée demain, jeudi 30 mai. Amina s’était surtout rendue célèbre il y a quelques semaines pour avoir posté sur des photos d’elle seins nus sur Internet.

Face à de nombreux journalistes, les trois jeunes femmes, deux Françaises de 23 et 27 ans et une Allemande de 19 ans, ont hurlé « Free Amina » et brandi des pancartes avec des slogans féministes. D’après l’AFP, elles ont été interpellées sans ménagement par les policiers qui les ont traînées à l’intérieur du tribunal.

 

Cette première action sein nu, marque de fabrique de l’association féministe, est la première du genre dans un pays arabe. « Nous avons franchi l’étape de la nudité et nous n’allons pas nous arrêter là, assène fièrement Inna Shevchenko, leader des Femen en France. Nous voulons être le détonateur d’un ‘printemps des femmes’ dans le monde arabe. » D’après elle, cette opération coup de poing a été soigneusement préparée dans le local de l’organisation à Paris, pendant une semaine, dans le plus grand secret.

Les trois activistes ont pris l’avion hier pour Tunis. Militantes de longue date, elles avaient participé à plusieurs actions seins nus, du Vatican à Davos en passant par Paris. Une des Françaises avait notamment pris part aux protestations visant le président tunisien, Moncef Marzouki, à l’Institut du monde arabe, à Paris, le mois dernier.

« Maintenant qu’elles ont été arrêtées par la police, la décision judiciaire sur leur sort va être hautement politique, souligne Inna Shevchenko. On est prêtes à tout et on réagira en tant que Femen, avec d’autres actions. » En Tunisie, l’attentat à la pudeur est passible de six mois de prison ferme. L’affaire est d’autant plus compliquée qu’elle concerne trois ressortissantes étrangères.

Jeuneafrique.com par Benjamin Roger

Cleveland: le suspect Ariel Castro comparaît devant un tribunal

mai 9, 2013

CLEVELAND (Etats-Unis) – Ariel Castro, le principal suspect de l’enlèvement, de la séquestration et du viol de trois jeunes femmes durant une dizaine d’années à Cleveland (Ohio, nord), a comparu jeudi matin pour la première fois devant un tribunal de la ville.

Inculpé pour viols et séquestrations, M. Castro, 52 ans, est apparu menotté, les yeux rivés vers le sol. Il ne s’est pas exprimé durant cette audience qui a duré quelques minutes.

Le tribunal a établit une caution de deux millions de dollars pour chaque cas, s’assurant ainsi du maintien du suspect en détention.

Ariel Castro, 52 ans, chauffeur de bus au chômage depuis novembre, était vêtu d’un blouson de couleur sombre. La tête penchée, il a évité les regards et n’a manifesté aucune réaction.

Il a signé les documents de justice les mains menottées, avant d’être sorti de la salle d’audience.

C’est la première fois que le suspect apparaissait au tribunal depuis son arrestation à la suite de la découverte lundi soir des trois captives séquestrées chez lui pendant une dizaine d’années: Amanda Berry, 27 ans – qui a donné naissance à une fille, Jocelyn, aujourd’hui âgée de 6 ans-, Gina DeJesus, 23 ans, et Michelle Kight, 30 ans.

Romandie.com avec (©AFP / 09 mai 2013 14h59)

Un bordel dans une résidence de l’Université de Genève

mars 11, 2013
 

Un immeuble pourtant réservé « exclusivement » aux universitaires accueille un salon de massage. Malaise du côté de l’université, qui va intervenir.

Cela a commencé par un manège étonnant de grosses voitures devant la résidence universitaire des Epinettes, au 5 de l’avenue industrielle, aux Acacias, à deux pas du stade de Genève et de l’autoroute. Josée (prénom d’emprunt), qui étudie à Genève, se souvient : « Je voyais sortir de ces 4×4 des jeunes femmes qui n’avaient pas l’air d’être des étudiantes. Elles étaient plus âgées que nous. »

Puis, il y a eu ces incessantes allées et venues d’hommes qui ne ressemblaient pas non plus à des étudiants. La jeune femme, qui a emménagé en septembre aux Epinettes, une des résidences gérées par le Bureau des logements de l’Université de Genève (BLRU), poursuit :

« Ils étaient pressés, souvent âgés. Ils s’engouffraient très rapidement dans l’appartement du premier étage. Sans regarder derrière eux. »

Enfin, il y a eu la musique à fond jusqu’à 2 heures du matin le week-end, ainsi que ces cris de jouissance d’hommes et de femmes. « Je n’arrivais plus à dormir. J’étais en pleine révision pour mes examens. Ce n’était pas facile à vivre. » Alors, la jeune femme va dire à ces locataires bruyants de baisser le son.

« Quand j’ai sonné, je suis tombée sur une femme portant des dessous très transparents, qui me souriait. L’endroit n’avait rien d’une colocation estudiantine. Elle m’a dit qu’ils allaient faire un effort. »

Les logements pas chers, une denrée rare

Josée comprend qu’elle n’a pas vraiment affaire à des jeunes étudiants délurés, mais bien à des prostituées. Elle est en outre abordée à plusieurs reprises par des hommes intéressés par ses charmes. « J’ai été très surprise. Je ne voyais pas vraiment ce qu’un bordel peut fabriquer dans une résidence universitaire. »

Une résidence pourtant réservée exclusivement aux étudiants, selon le site internet du BLRU. Ce bureau constate en outre que les logements pour étudiants, à des prix modérés, sont une denrée rare à Genève, très rare même puisqu’il manque plusieurs centaines de chambres chaque année.

De son côté, Josée trouve facilement le ,ou plutôt les noms de ce salon de massage. Il s’agit de l’Enjoy et du Cosy clubs, qui ont fusionné l’année passée et se sont installés dans les locaux du Cosy à l’avenue industrielle. « Je me suis aussi plainte auprès du BLRU qui attend une pétition de notre part », conclut Josée. Ce que confirme Françoise Demierre, responsable du Bureau :

« Nous étions déjà au courant. Nous avons dit à ces étudiants que nous avions besoin d’une trace écrite pour intervenir auprès de la Fondation universitaire pour le logement des étudiants (Fule). »

« Notre activité est très discrète »

C’est en effet cette fondation à but non lucratif qui est la propriétaire des Epinettes, alors que le terrain appartient à l’Etat de Genève. Or, pour arrondir ses fins de mois et assurer de bas loyers aux étudiants, la Fule a pris l’habitude de louer une partie de ses locaux à des commerces.

Et dans le cas du salon de massage des Epinettes, la fondation a été, semble-t-il, trompée… sur la marchandise. Le salon de massage aurait été à l’origine un salon de beauté, avant de changer de mission en 2008.

« D’après mes informations, elle cherche à se défaire de ce bail encombrant », poursuit la responsable du BLRU, alors qu’André Morel, secrétaire général de la Fule, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Quant à l’Université de Genève, dont deux membres siègent au conseil de la Fule, elle n’était pas au courant. « Un salon de massage dans une résidence pour étudiants ? », s’étonne Jean-Luc Veuthey, vice-recteur chargé des bâtiments.

Mais promis, l’université va intervenir pour remettre de l’ordre dans ce… bordel, même s’il n’y a rien d’illégal dans cette affaire. « Nous nous sentons grugés, souligne Jean-Luc Veuthey. Ce n’est pas correct de laisser des étudiants cohabiter avec un salon de massage. »

Et qu’en pensent ses hôtesses ? Elles tombent des nues :

« Notre activité est très discrète, explique l’une d’entre elles. Je n’ai jamais entendu parler de plainte jusqu’à aujourd’hui. »

Rue89 avec L’Hebdo"