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Décès de James Gandolfini, star de la série « Les Soprano »

juin 19, 2013

L’acteur américain James Gandolfini est mort mercredi à Rome, d’une crise cardiaque, ont annoncé ses agents. Il avait 51 ans et était connu notamment pour son interprétation d’un parrain de la mafia dans la série télévisée « Les Soprano », rôle qui lui a valu plusieurs récompenses.

« Nous avons l’immense douleur d’annoncer que notre client, James Gandolfini, est décédé aujourd’hui alors qu’il était en vacances à Rome, en Italie », annoncent dans un communiqué ses agents Mark Armstrong et Nancy Sanders

L’acteur se trouvait en Italie pour le festival du film de Taormina, en Sicile. Il devait participer le week-end prochain à une table ronde avec le réalisateur italien Gabriele Muccino.

Carrière au cinéma

James Gandolfini avait entamé sa carrière au cinéma en 1987. Il figure au générique d’une quarantaine de films dont « True Romance » de Tony Scott en 1993, « Le Nouveau Monde » d’Alain Corneau (1995), « She’s so lovely » de Nick Cassavetes (1997), « Le Mexicain » de Gore Verbinsky (2001) et « The Barber: l’homme qui n’était pas là » des frères Joel et Ethan Coen en 2001.

L’an dernier, il avait tourné dans « Zero Dark Thirty » sous la direction de Kathryn Bigelow. Ce film sorti, cet hiver en Suisse romande, a remporté de très nombreux prix, notamment pour son scénario qui relate la traque, puis la mort d’Oussama ben Laden.

Triomphe dans « Les Soprano »

L’acteur à la silhouette massive s’était aussi fait connaître du grand public pour avoir campéé le mafioso dépressif Tony Soprano dans la série « Les Soprano » (1999-2007). Outre-Atlantique, ce rôle lui avait valu trois Emmy Award du meilleur acteur dans une série dramatique en 2000, 2001 et 2003, ainsi qu’un Golden Globe en 2000.

Né le 18 septembre 1961 dans une famille italo-américaine établie dans le New Jersey, James Gandolfini a notamment été videur dans un pub avant de choisir le métier d’acteur. Outre le cinéma et la télévision, il s’est aussi produit au théâtre.

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La Palme d’or à « La vie d’Adèle », ou l’amour lesbien par Kechiche

mai 26, 2013

La Palme d’or du 66e festival de Cannes a été remise dimanche au film français « La vie d’Adèle » du Franco-Tunisien Abdellatif Kechiche, histoire d’amour brûlante entre deux femmes, et à ses deux actrices. Le Grand Prix est revenu à « Inside Llewyn Davis » des frères Coen.

Les actrices de « La vie d’Adèle », Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux, en pleurs, ainsi que le réalisateur ont été longuement ovationnés pour ce film.

Abdellatif Kechiche a dédié ce prix à « cette belle jeunesse de France » rencontrée pendant la réalisation de ce film, ainsi qu’à « une autre jeunesse, de la révolution tunisienne, pour leur aspiration à vivre eux aussi librement, et aimer librement ».

Adapté librement de la bande dessinée « Le bleu est une couleur chaude » de Julie Maroh, « La vie d’Adèle – chapitre 1 et 2 », porté par un duo d’actrices resplendissant, traite avec délicatesse une passion amoureuse entre une adolescente qui s’éveille au désir et une fille aux cheveux bleus.

Bérénice Bejo honorée

Le Grand Prix a lui été décerné à Joel et Ethan Coen pour « Inside Llewyn Davis », un film nostalgique et drôle sur le Greenwich village de 1961 et la musique folk qui commençait tout juste à y résonner.

Dans ce film bourré d’humour où la musique occupe une place centrale, l’étoile montante du cinéma américain, Oscar Isaac, se révèle un musicien et chanteur de folk accompli, tandis que la pop star Justin Timberlake, son ami dans le film, quitte la pop pour la musique folk avec une contagieuse jubilation.

« Tel père, ton fils » reçoit le prix du Jury

Le prix du Jury est revenu au réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda pour « Tel père, ton fils », un film délicat sur la paternité et la filiation. Quant au prix de la mise de scène, il est allé au Mexicain Amat Escalante pour « Heli », une oeuvre radicale sur le destin d’une famille confrontée à la violence de narcotrafiquants.

Finalement, le prix du scénario a été décerné au réalisateur chinois Jia Zhangke, 43 ans, pour son film choc « A touch of sin » (un soupçon de péché), sombre fresque épique qui montre la violence d’une société chinoise en plein boom économique minée par la corruption, la pauvreté et la violence.

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