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États-Unis : Joe Biden annonce les noms des premiers membres de son gouvernement

novembre 23, 2020

Le président-élu a révélé ce lundi les noms des premières personnes choisies pour intégrer son gouvernement le 21 janvier 2021.

Le président élu Joe Biden a annoncé lundi 23 novembre une salve de nominations à son futur gouvernement, avec au poste crucial de secrétaire d’État Antony Blinken, qui sera chargé à partir du 20 janvier de mener la diplomatie américaine.

L’ancien secrétaire d’État de Barack Obama, John Kerry, sera lui l’émissaire spécial du président américain sur le climat, signe de l’importance qu’accorde Joe Biden à ce dossier. Le démocrate nommera en outre pour la première fois un Hispanique, Alejandro Mayorkas, à la Sécurité intérieure.

«J’ai besoin d’une équipe prête au premier jour», a écrit Joe Biden dans un communiqué annonçant ces nominations, tandis que Donald Trump refuse toujours de concéder sa défaite lors de la présidentielle du 3 novembre. «Ces individus sont aussi expérimentés et éprouvés aux crises, qu’ils sont novateurs et imaginatifs», a-t-il poursuivi.

Par Le Figaro avec AFP

USA: polémique autour de rencontres entre l’ex-ministre Kerry et l’Iranien Zarif

septembre 14, 2018

Washington – Rencontres « illégales », « sans précédent » qui « sapent » la politique étrangère des Etats-Unis: l’ex-secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui a admis cette semaine avoir continué à rencontrer l’actuel chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, a suscité la colère de Donald Trump et du camp conservateur.

« John Kerry a eu des rencontres illégales avec le très hostile régime iranien, cela ne peut servir qu’à saper notre bon travail au détriment du peuple américain », s’est plaint sur Twitter, dans la nuit de jeudi à vendredi, le président américain. « Il leur a dit d’attendre la fin de l’administration Trump! », « C’EST MAL! », a-t-il protesté, laissant entendre que ces entretiens avaient eu lieu sans être portés à la connaissance de la diplomatie américaine.

Sans se prononcer sur la légalité de ces réunions, l’actuel chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a vivement accusé vendredi son prédécesseur démocrate de « saper activement la politique des Etats-Unis ».

« Ce qu’a fait le secrétaire Kerry est inconvenant et sans précédent », « c’est littéralement du jamais vu » et « bien plus qu’inapproprié », a protesté le ministre républicain. « On parle d’un ancien secrétaire d’Etat qui discute avec le principal Etat soutien du terrorisme au monde, et, d’après lui-même », « il leur disait de patienter jusqu’à la fin de cette administration », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.

En campagne de promotion de ses mémoires, l’ancien ministre des Affaires étrangères du président démocrate Barack Obama, qui avait négocié l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et avait tissé une relation personnelle avec son homologue iranien, a reconnu l’avoir « vu à trois ou quatre reprises » depuis son départ du gouvernement et l’arrivée du milliardaire républicain à la Maison Blanche.

Prié de dire par l’animateur radio conservateur Hugh Hewitt s’il tentait de donner des conseils à Mohammad Javad Zarif pour faire face à la décision de l’administration Trump de se retirer de cet accord nucléaire, John Kerry a répondu mercredi: « Non, ce n’est pas mon travail ».

« J’ai seulement tenté de comprendre ce que l’Iran serait prêt à faire pour améliorer la situation au Moyen-Orient », a-t-il plaidé.

Il a assuré avoir dit au ministre iranien: « Vous devez reconnaître que le monde n’apprécie pas ce qui se passe avec vos missiles, avec le Hezbollah, avec le Yémen », en écho au discours de l’actuel gouvernement américain qui dénonce le comportement « malveillant » de Téhéran dans la région.

Les commentateurs conservateurs ont aussitôt dénoncé un acte de « trahison », certains allant jusqu’à estimer qu’il méritait « la prison ».

La porte-parole du département d’Etat, Heather Nauert, avait déjà ironisé jeudi sur John Kerry qui fait la tournée des médias pour « se vanter d’avoir eu des réunions avec le gouvernement iranien ».

« J’ai aussi vu des informations selon lesquelles il fournirait des conseils au gouvernement iranien. Le meilleur conseil qu’il devrait lui donner c’est d’arrêter de soutenir les groupes terroristes à travers le monde! », avait-elle ajouté devant la presse.

En 2015, pendant que John Kerry négociait avec l’Iran dans le but affiché de l’empêcher de se doter de la bombe atomique, une lettre ouverte aux dirigeants de la République islamique, signée par la plupart des sénateurs républicains, avait provoqué un tollé similaire. Ces 47 sénateurs y soulignaient que le président Obama allait quitter son poste en janvier 2017 et qu’ils n’étaient donc pas tenus par ses engagements non ratifiés par le Congrès.

Les démocrates les avaient aussitôt accusés de saper la diplomatie des Etats-Unis.

Romandie.com avec(©AFP / 14 septembre 2018 20h26)                                                        

RD Congo : les États-Unis demandent aux familles de leur personnel diplomatique de quitter le pays

septembre 30, 2016

Dans le cadre de sa tournée africaine de l’été 2016, le secrétaire d’État américain, John Kerry, donne une conférence à Nairobi, au Kenya, le 22 août. © Sayyid Abdul Azim/AP/SIPA

Après les nombreux heurts qui ont éclaté en RD Congo, de Kananga à Kinshasa, le département d’État américain a demandé jeudi aux familles du personnel diplomatique américain de quitter le pays par mesure de sécurité.

Manifestation réprimée dans le sang à Kinshasa, combats entre civils et militaires à Kananga : la République Démocratique du Congo a connu plusieurs vagues de violence depuis le 19 septembre dernier. Suffisant pour que le département d’État américain demande jeudi soir aux familles de son personnel diplomatique de quitter le pays « par mesure de sécurité ». L’administration de Washington estime en effet que « le risque de troubles civils est élevé à Kinshasa et dans d’autres grandes villes » du pays.

Mercredi, le Trésor américain avait décidé de geler d’éventuels avoirs de deux généraux de l’armée et de la police de la RD Congo pour leur rôle dans la répression des « libertés et droits politiques du peuple congolais » et pour les entraves au processus démocratique dans le pays.

La nouvelle explosion de violences à Kinshasa, qui a fait 49 morts selon l’ONU, est liée au report de la présidentielle qui devait se tenir cette année.

« Au bord de la guerre civile »

La Constitution interdit au président congolais Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter à la fin de son mandat le 20 décembre, mais le chef de l’État ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.

Les États-Unis ne sont pas les seuls à exprimer leur inquiétude sur la situation politique en RD Congo, puisque le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a également déclaré que le pays se trouvait « au bord de la guerre civile », suscitant l’indignation de Kinshasa. Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a réagi à ces propos : « Nous ne sommes ni le Soudan du Sud ni La Libye. Avec Lumumba, nous avons déjà payé le prix de l’ingérence. Il y a quelque chose qui se trame contre ce pays. »

Jeuneafrique.com avec AFP

John Kerry appelle au respect des résultats des élections en RCA

janvier 21, 2016

Le Secrétaire d’Etat Américain, John Kerry, a demande aux acteurs politiques centrafricains d’accepter les résultats des élections présidentielle et législatives que s’apprête à proclamer la Cour Constitutionnelle.

Dans un communiqué reçu mercredi à APA, John Kerry relève notamment que l’engouement des Centrafricains le jour du vote démontre qu’on a affaire à un peuple qui veut la démocratie comme mode de gouvernance.

‘’Les violences et armes ne sont plus acceptées comme moyens d’accéder au pouvoir », a-t-il souligné avant de demander aux candidats de respecter la volonté du peuple qui souhaite être gouverné par des personnes élues démocratiquement.

Cette prise de position en faveur du respect de suffrage en Centrafrique du Secrétaire d’Etat américain est de nature à contribuer à apaiser les esprits pour qu’ils ne se lancent pas dans une contestation violente post électorale.

Les Etats Unis ont appuyé financièrement l’organisation des élections présidentielle et législatives du 30 novembre dernier en Centrafrique et ont aidé à travers leurs ONG installées dans le pays à former des observateurs électoraux.

 

Apanews.net

 

Kerry pour des troupes au sol arabes et syriennes contre l’EI

décembre 3, 2015

Belgrade – Le secrétaire d’État américain John Kerry a plaidé jeudi pour l’envoi de troupes au sol arabes et syriennes qui combattraient le groupe État islamique (EI), une fois trouvée une solution politique en Syrie à laquelle travaille la communauté internationale.

Tout le monde sait que si on ne peut pas trouver de troupes au sol prêtes à s’opposer à Daech (acronyme arabe de l’EI) ce conflit ne pourra pas être gagné complètement avec les seules frappes aériennes, a déclaré M. Kerry à Belgrade lors d’une réunion ministérielle de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Il a ensuite précisé devant quelques journalistes qu’il pensait à des troupes syriennes et arabes et pas occidentales, même si 50 forces spéciales américaines doivent être envoyées sous peu en Syrie.

Si nous parvenons à un mettre en place une transition politique nous allons permettre à toutes les nations et entités de se rassembler. L’armée syrienne, ensemble avec l’opposition (…) Les États-Unis, ensemble avec la Russie et d’autres, iront combattre Daech, a-t-il poursuivi, prédisant alors une victoire rapide contre les jihadistes.

Imaginez seulement à quelle vitesse ce fléau serait éliminé, en l’espace de quelques mois littéralement, si nous étions capable de parvenir à cette résolution politique, a-t-il fait valoir.

Dans l’avion qui emmenait jeudi soir le secrétaire d’Etat de Belgrade à Nicosie, l’un de ses diplomates a tempéré les propos de son ministre: C’est très hypothétique et avec beaucoup de si, a-t-il mis en garde.

Si on réussit une transition politique et qu’elle est soutenue par le peuple syrien et les groupes d’opposition, alors oui, le combat contre l’EI pourra être plus efficace, a expliqué le diplomate américain.

Mais, a-t-il souligné, nous continuons de penser, et cela vaut aussi pour l’Irak, que ces troupes au sol doivent être locales (…) originaires de pays qui connaissent la culture, les groupes, le terrain et qui seraient appuyées par les frappes aériennes de la coalition.

Mercredi à Bruxelles, John Kerry avait réclamé aux alliés de l’Otan d’intensifier leurs efforts dans la lutte contre l’EI et il avait salué l’engagement de la Russie en Syrie, plaidant pour qu’elle y joue un rôle constructif.

Les grandes puissances — dont les Etats-Unis, la Russie, l’UE, l’Iran, la Turquie et l’Arabie saoudite — ont relancé fin octobre à Vienne un processus diplomatique pour tenter de trouver une solution politique au conflit syrien qui a fait au moins 250.000 morts depuis 2011.

Les membres de ce Groupe international de soutien à la Syrie ont fixé un calendrier qui prévoit une rencontre d’ici au 1er janvier entre représentants de l’opposition syrienne et du régime, un cessez-le-feu, la formation d’un gouvernement de transition dans les six mois et l’organisation d’élections d’ici 18 mois. Mais les diplomaties mondiales divergent sur le sort du président Bachar al-Assad.

La prochaine réunion sur la Syrie, sous le format de Vienne, se tiendra à New York, a annoncé jeudi le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Très probablement le 18 décembre, selon des diplomates.

Romandie.com avec(©AFP / 04 décembre 2015 01h14)

Washington s’inquiète auprès de Moscou de son éventuel engagement militaire en Syrie

septembre 5, 2015

Washington – Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a appelé samedi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui exprimer l’inquiétude des Etats-Unis quant à un éventuel engagement militaire de Moscou en Syrie, a indiqué le département d’Etat.

Le secrétaire d’Etat a dit clairement que si de telles informations étaient exactes, ces actions pourraient provoquer une escalade du conflit, a fait valoir la diplomatie américaine en rapportant la conversation téléphonique entre les deux ministres.

D’après le département d’Etat, M. Kerry a précisément parlé avec son interlocuteur d’informations évoquant une montée en puissance militaire russe imminente en Syrie.

Si tel était le cas, cela pourrait conduire à davantage de pertes de vies innocentes, à une augmentation du flot de réfugiés et à un risque de confrontation avec la coalition contre l’Etat islamique opérant en Syrie, s’est encore alarmé Washington qui pilote depuis un an des frappes militaires contre le groupe armé jihadiste en Syrie et en Irak.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé qu’il était encore trop tôt pour parler d’un engagement militaire de la Russie en Syrie pour combattre l’EI. Il est prématuré de dire que nous sommes prêts à y aller là, tout de suite, a déclaré M. Poutine en rappelant toutefois que Moscou vendait depuis longtemps des armes au régime du président syrien Bachar al-Assad.

Samedi matin, la diplomatie russe avait également rendu compte de la conversation Kerry-Lavrov à l’initiative américaine, mais pas dans les même termes, insistant sur la lutte contre l’EI.

Les chefs de la diplomatie russe et américaine ont également parlé de la coopération entre Moscou et Washington pour soutenir les efforts de l’ONU visant à lancer un processus politique en Syrie, selon le ministère russe des Affaires étrangères.

MM. Lavrov et Kerry se sont mis d’accord pour poursuivre des contacts étroits sur le règlement du conflit syrien qui a fait plus de 240.000 morts depuis mars 2011 et des millions de réfugiés et déplacés.

Le département d’Etat a confirmé que les discussions américano-russes continueraient fin septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

Ces dernières semaines, des consultations diplomatiques se sont multipliées pour trouver une sortie de crise en Syrie, comme lors d’une rencontre tripartite inédite le 3 août à Doha entre les chefs de la diplomatie américaine, russe et saoudienne.

Les ministres saoudien et iranien des Affaires étrangères ont été ensuite reçus à Moscou, de même que les représentants de la très hétérogène opposition syrienne (opposants en exil, opposants de l’intérieur et opposants tolérés par Damas).

Moscou, qui soutient avec force le régime de Damas, prône une coalition élargie comprenant les pays de la région mais aussi l’armée régulière syrienne pour lutter contre le groupe EI.

Le président Barack Obama a de son côté reçu vendredi à la Maison Blanche le roi Salmane d’Arabie saoudite et la Syrie a dominé leurs entretiens. Les deux alliés prônent une solution politique dans ce pays en guerre, qui comprenne un départ du président Assad.

Romandie.com avec(©AFP / 05 septembre 2015 19h44

Kerry s’est cassé le fémur à vélo, rentre de Genève aux Etats-Unis

mai 31, 2015

Genève – Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, 71 ans, devait rentrer précipitamment dimanche aux Etats-Unis, après s’être cassé le fémur droit lors d’un accident de vélo à la frontière franco-suisse, a annoncé le département d’Etat.

M. Kerry qui, d’après son porte-parole John Kirby, n’a pas perdu connaissance et dont l’état est stable, était normalement attendu dimanche soir à Madrid, puis en début de semaine à Paris, deux déplacements auxquels il s’est vu contraint de renoncer.

Etant donné que la blessure de son fémur droit est proche de sa précédente opération de la hanche, il va retourner à Boston aujourd’hui (dimanche) pour se faire soigner à l’Hôpital général du Massachusetts, où se trouve le médecin qui l’a déjà opéré, a expliqué M. Kirby.

L’accident de M. Kerry a eu lieu près de la petite ville française de Scionzier, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Genève, d’où le secrétaire d’Etat avait été emmené en voiture.

Outre sa visite en Espagne, le secrétaire d’Etat regrette beaucoup de ne pas pouvoir assister en personne à la réunion ministérielle de la coalition contre le groupe Etat islamique prévue mardi à Paris, a ajouté son porte-parole. Il prévoit d’y participer à distance, at-il précisé.

Juste avant son accident, M. Kerry et son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, avaient mené samedi à Genève de nouvelles tractations intenses sans parvenir à aplanir des divergences qui demeurent, à un mois de la date butoir pour sceller un accord historique sur le programme nucléaire de Téhéran.

Ils n’ont pas réussi à aplanir les divergences pour permettre de faire avancer les négociations nucléaires, avait déclaré samedi soir le numéro deux de l’équipe des négociateurs iraniens, Abbas Araghchi, à l’issue de cette rencontre.

Selon ce négociateur, les discussions doivent reprendre la semaine prochaine à Vienne, au niveau des adjoints et des experts. D’après des médias iraniens, ce retour à la table des négociations dans la capitale autrichienne aura précisément lieu jeudi.

– ‘Alerte’ et ‘conscient’ –

Grand amateur de vélo, John Kerry est apparemment tombé dans un virage vers 09H40 (07H40 GMT) alors qu’il se promenait près de Scionzier, en Haute-Savoie (centre-est de la France). Aucun autre véhicule n’a été impliqué dans l’accident.

D’après le porte-parole du département d’Etat, il a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de l’université de Genève, où il a été examiné.

Un autre responsable du département d’Etat s’exprimant sous le couvert de l’anonymat a confirmé que son ministre était alerte et conscient.

John Kirby a précisé que du personnel médical et un médecin étaient sur les lieux avec le convoi du secrétaire d’Etat au moment de l’accident.

M. Kerry, qui aura 72 ans en décembre, est un grand sportif, grand et mince, visiblement toujours en grande forme physique et qui a l’habitude de faire du vélo en marge de ses très nombreuses tournées en Europe.

Dans son avion, il emporte en général son vélo personnel, qu’il avait même fait réparer dans un magasin près de Lausanne (Suisse) en mars lors d’une session de négociations internationales sur le programme nucléaire de l’Iran.

Il était à Genève depuis vendredi pour les entretiens avec son Mohammad Javad Zarif sur le programme nucléaire de Téhéran et devait normalement se rendre à Madrid en fin d’après-midi ce dimanche.

Il aurait dû rester lundi dans la capitale espagnole pour des entretiens avec le roi d’Espagne, Felipe VI, le Premier ministre, Mariano Rajoy, et son ministre des Affaires étrangères, Manuel Garcia-Margallo. La dernière visite d’un chef de la diplomatie américaine à Madrid remonte à celle d’Hillary Clinton en juillet 2011.

Enfin, M. Kerry était attendu à Paris mardi pour une réunion de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) en présence du Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, et de ses homologues français et britannique, Laurent Fabius et Philip Hammond.

Romandie.com avec(©AFP / 31 mai 2015 16h02)

    

John Kerry hospitalisé à Genève après un accident de vélo

mai 31, 2015

Le secrétaire américain d’Etat John Kerry a eu un accident de vélo dimanche à la frontière franco-suisse, en Haute-Savoie, a annoncé le département d’Etat. Il a été hospitalisé à Genève dans un état « stable » avec probablement une fracture ou une blessure à la jambe.

L’accident s’est produit vers 09h40 près de la commune de Scionzier, en Haute-Savoie. M. Kerry a été transporté par hélicoptère aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) où il est examiné. Le ministre américain « n’a pas perdu connaissance », selon le porte-parole du département d’Etat John Kirby.

M. Kirby n’a pas donné de détails sur les circonstances de l’accident, précisant simplement que « du personnel médical et un médecin étaient sur les lieux avec le convoi du secrétaire d’Etat au moment de l’accident ». M. Kerry est dans un état « stable » et « souffre probablement d’une blessure à la jambe ».

Un autre responsable du département d’Etat s’exprimant sous le couvert de l’anonymat a confirmé que son ministre était « alerte » et « conscient ». Ce diplomate, qui n’était pas sur les lieux, a indiqué que M. Kerry était tombé dans un « virage ». Aucun autre véhicule n’a été impliqué dans l’accident.

Grand sportif
Le conseiller fédéral Didier Burkhalter, en voyage en Asie, a été immédiatement informé de cet accident. Il regrette cet accident et envoie ses meilleurs v½ux de rétablissement à John Kerry auquel il a déjà envoyé un petit message personnel d’amitié, a indiqué à l’ats le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans une prise de position. Il se réjouit de revoir son homologue en bonne santé.

John Kerry, qui aura 72 ans en décembre, est un grand sportif qui a l’habitude de faire du vélo lors de ses très nombreuses tournées à l’étranger. Il emporte en général son vélo personnel dans ses voyages.

Le chef de la diplomatie américaine était à Genève depuis vendredi pour des entretiens avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif visant à préparer la dernière ligne droite des négociations sur le programme nucléaire de l’Iran. Il devait se rendre à Madrid en fin d’après-midi ce dimanche puis à Paris lundi.

Romandie.com

Burundi: un troisième mandat du président attiserait l’instabilité, estime Washington

mai 15, 2015

Washington – Les Etats-Unis ont averti vendredi qu’un éventuel troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza, qui a échappé à une tentative de coup d’Etat et est rentré à Bujumbura, attiserait l’instabilité politique dans ce pays d’Afrique des Grands Lacs.

Le département d’Etat a également mis en garde le régime de Bujumbura contre le risque de violences en représailles envers le groupe de putschistes qui a tenté de renverser cette semaine le chef de l’Etat burundais.

Le gouvernement américain, notamment son secrétaire d’Etat John Kerry, ont exprimé à plusieurs reprises l’opposition de Washington à une troisième candidature du président Nkurunziza, la jugeant anticonstitutionnelle.

La position des Etats-Unis est que le président (…) ne doit pas se présenter pour un troisième mandat, a martelé le porte-parole du département d’Etat Jeffrey Rathke, affirmant qu’un tel scénario continuerait d’exacerber l’instabilité du pays.

Le diplomate américain a renouvelé les appels au calme lancés depuis des jours par son gouvernement à toutes les parties prenantes à la crise et a exhorté les familles de responsables américains en poste au Burundi à quitter le pays, conformément à des consignes rendues publiques jeudi soir.

L’ambassade des Etats-Unis est restée fermée vendredi à Bujumbura en raison de la situation politique, a précisé M. Rathke.

Washington, allié du Burundi, avait jugé jeudi que M. Nkurunziza restait le président élu et légitime de ce pays d’Afrique des Grands Lacs secoué par des troubles politiques depuis des semaines.

Romandie.com avec(©AFP / 15 mai 2015 20h22)

John Kerry parle au Kenya de lutte internationale contre le terrorisme

mai 4, 2015

John Kerry parle au Kenya de lutte internationale contre le terrorisme
John Kerry parle au Kenya de lutte internationale contre le terrorisme © AFP

Le secrétaire d’état américain John Kerry devait rencontrer lundi le président kényan Uhuru Kenyatta pour parler essentiellement de lutte antiterroriste contre les shebab islamistes somaliens, après des années de froid entre Washington et Nairobi.

Cette visite au Kenya depuis dimanche et jusqu’à mardi est censée préparer celle fin juillet du président Barack Obama sur la terre natale de son père.

Ces visites des plus hauts responsables américains à Nairobi – la dernière remonte à celle de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton en 2012 – furent longtemps impossibles en raison de l’inculpation qui visait jusqu’en décembre dernier le président Kenyatta devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité.

John Kerry a d’emblée placé sa venue sous le signe de la lutte contre le terrorisme: il a déposé une gerbe au mémorial érigé sur le site de l’ancienne ambassade des Etats-Unis visée par un attentat d’Al-Qaïda en août 1998 (213 morts).

« Les terroristes qui ont frappé le 7 août 1998 ont totalement échoué dans leur tentative d’instiller la peur dans le coeur des Kényans et de diviser l’Amérique et les citoyens de ce pays. Ils ont échoué de la même manière que les terroristes échoueront toujours », a lancé le chef de la diplomatie américaine dans un bref discours empreint d’émotions.

Dénonçant l’attaque début avril contre l’université de Garissa dans l’est du pays (148 morts, dont 142 étudiants) et celle contre le centre commercial Westgate en septembre 2013 (67 morts), M. Kerry a assuré que les Etats-Unis et tous leurs alliés avaient « le pouvoir de contre-attaquer ».

Elargissant son propos au combat contre les plus importantes organisations « terroristes » internationales, il a jugé qu' »Al-Qaïda, les shebab, Boko Haram, Daech n’avaient qu’une seule place: le passé. L’avenir ne leur appartient pas ».

Il devait ensuite s’entretenir avec le président Kenyatta, puis une partie de son gouvernement, principalement à propos de la lutte contre les shebab somaliens affiliés à Al-Qaïda.

« Nous regardons comment nous pouvons apporter un soutien supplémentaire aux efforts du Kenya pour combattre les shebab », avait confié ce week-end un responsable du département d’Etat auprès de journalistes accompagnant le ministre américain.

Le Kenya est traumatisé par l’attaque de Garissa, une opération commando des islamistes armés somaliens qui a suscité l’indignation internationale. Il s’agissait de la pire attaque sur le sol kényan revendiquée par les insurgés shebab que l’armée de Nairobi combat en Somalie voisine dans le cadre d’une force militaire de l’Union africaine.

=Les Etats-Unis ont consacré depuis 2007 « plus d’un demi-milliard de dollars » à cette force de l’UA, selon la Maison Blanche.

« Les Kényans font de leur mieux; combattre le terrorisme est difficile et en particulier dans la région. Le Kenya a été victime de multiples attaques et celle de Garissa a montré la portée de l’impact des shebab sur des civils innocents », avait défendu le diplomate américain.

Les failles du système sécuritaire kényan sont régulièrement dénoncées, notamment par la presse locale. Après l’attaque de Garissa, le ministère kényan de l’Intérieur avait reconnu que des mises en garde des services de renseignements avaient été ignorées.

– Inquiétudes sur les droits de l’homme –

John Kerry devrait également aborder la question des droits de l’homme avec ses interlocuteurs, des organisations de la société civile fustigeant régulièrement des abus commis au nom de la lutte contre le « terrorisme ».

Il doit rencontrer des responsables de l’opposition et des militants de la société civile.

« Nous continuons de soulever nos préoccupations en matière de droits de l’homme et de démocratie », selon le cadre du département d’Etat.

La venue de John Kerry avant celle de Barack Obama sont dorénavant possibles depuis l’abandon par la CPI fin 2014 de ses poursuites pour crimes contre l’humanité pour le rôle présumé du président Kenyatta dans les violences postélectorales qui ont déchiré ce pays d’Afrique de l’Est fin 2007-début 2008.

Né d’une mère américaine et d’un père kényan, Barack Obama effectuera en juillet son premier déplacement dans ce pays en tant que président. Il s’agira de son quatrième voyage en Afrique subsaharienne depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2009.

Jeuneafrique.com avec AFP