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Célébration : la rumba congolaise et la Journée mondiale de la culture africaine

janvier 18, 2022

La culture africaine et afro-descendante, qui se célèbre le 24 janvier, sera aussi une occasion pour les deux Congo de manifester l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco.

Quelques pas de la rumba congolaise / Archives

À Kinshasa comme à Brazzaville et dans d’autres parties du continent se célèbrera la Journée mondiale de la culture africaine, un fait  musical, culturel et social très marquant.

En effet, il y a à peine quelques semaines, précisément le 14 décembre 2021,  que la rumba congolaise venait d’être inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco.  

Des sources proches des ministères de la Culture des deux Congo, cette célébration de la culture africaine et afro-descendante mettra plus l’accent sur ce fait d’une importance capitale qui venait de se passer à l’Unesco. Déjà, sur des réseaux sociaux et dans les médias locaux, les Congolais se sont réjouis de la reconnaissance par l’organe onusien de la rumba, véritable phénomène musical, culturel et social. « La rumba, c’est notre identité ! Sa reconnaissance internationale est une fierté et une richesse », déclarait Catherine Furaha, ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine de la République démocratique du Congo.

Pour sa part, Zacharie Bababaswe, chroniqueur musical, déclarait à l’AFP : « Rien de plus normal que le combat des Congolais aboutisse à cette reconnaissance universelle. Sentiments de réhabilitation et de reconnaissance pour cette belle musique dont le tempo est puisé dans les tripes des Congolais ». Quant à Jacques Iloki, vice-président de l’Association des peintres du Congo à Brazzaville, cette inscription est « une reconnaissance parce que la rumba est le trait d’union entre les deux rives du fleuve Congo ».

Pour les spécialistes, les origines de la rumba se situent dans l’ancien royaume Kongo. Avec la traite négrière, les Africains ont emmené leur culture et leur musique vers les Amériques. La rumba a ensuite été ramenée sur le continent africain par les commerçants, avec disques et guitares. Dans sa version moderne, la rumba a une centaine d’années. L’identité culturelle est ce par quoi se reconnaît une communauté humaine à travers ses pratiques, locales ou nationales, qui sont sociales, politiques, ethniques, religieuses et artistiques.

Cette identité culturelle renvoie à des valeurs et à des codes, à des modes de vie et de pensée, à des langues, des croyances et des traditions, à un vécu en commun et une mémoire historique, à un territoire. Malheureusement, l’Afrique a trop longtemps été privée de son identité culturelle. Ainsi, au-delà des similitudes, des formes convergentes de penser et de l’héritage commun, l’Africanité constitue également une destinée partagée, une fraternité dans la lutte de libération et un avenir commun qui doit être assumé en vue d’être maîtrisé.  

« L’histoire générale de l’Afrique », une oeuvre pionnière

Il n’est pas vain, dans ce sens, de rappeler le rôle majeur que joue l’Unesco dans l’adoption des textes normatifs et cadres juridiques pour promouvoir et protéger la culture africaine. Il est important aussi de faire allusion au travail colossal et titanesque « Coffret histoire générale de l’Afrique ». Ainsi, l’Unesco avait lancé en 1964 l’élaboration de « L’histoire générale de l’Afrique » pour remédier à l’ignorance généralisée sur le passé de ce continent. Pour relever le défi qui consistait à reconstruire une histoire de l’Afrique libérée des préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation et favoriser une perspective africaine, l’Unesco a fait appel aux plus grands spécialistes africains et internationaux de l’époque. L’élaboration des huit volumes de « L’histoire générale de l’Afrique » a mobilisé plus de 230 historiens et autres spécialistes pendant plus de 35 années.

« L’histoire générale de l’Afrique » est une œuvre pionnière, à ce jour inégalée dans son ambition de couvrir l’histoire de la totalité de ce continent, depuis l’apparition de l’homme jusqu’aux enjeux contemporains auxquels font face les Africains et leurs diasporas dans le monde. C’est une histoire qui ne laisse plus dans l’ombre la période précoloniale et qui insère profondément le destin de l’Afrique dans celui de l’humanité, en mettant en évidence les relations avec les autres continents et la contribution des cultures africaines au progrès général de l’humanité.

Notons que c’est à l’occasion de sa 40e session en 2019 que l’Unesco a proclamé le 24 janvier comme Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante. Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2006. La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante célèbre les nombreuses cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier, et les promeut comme levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix.

Avec Adiac-Congo par Faustin Akono

Journée mondiale de l’amitié : l’ONU exhorte les Etats à cultiver l’amour

juillet 28, 2021

Pour rappeler à la communauté internationale les atouts qu’inspire l’amitié entre les peuples, les pays, les cultures et les individus, dans le cadre de la consolidation de la paix , l’humanité célèbre le 30 juillet de chaque année  la journée mondiale de l’amitié.

Selon les organisateurs, la Journée mondiale de l’amitié offre aux Etats et à toutes les communautés l’occasion de jeter des ponts d’entente et de rechauffer leurs liens d’amitié, en partageant les expériences humaines. Car, face aux problématiques d’envergure mondiale comme la pauvreté, la violence ou les violations des droits de l’homme, l’amitié constitue un élément important nous permettant de faire face aux crises et aux conflits.  « Il faut encourager et défendre l’esprit de partage et  de solidarité entre les peuples », souligne l’ONU, tout en rappelant que les forces de la division cherchent activement à saper la paix, la sécurité et l’harmonie sociale, alors que la multiplication des liens de camaraderie dans le monde entier peut contribuer aux transformations fondamentales de la communauté.

 Notons que la Journée internationale de l’amitié a été proclamée en 2011 par l’Assemblée générale des Nations unies. Elle fait suite à la proposition de l’Unesco, réprise en 1997 par la même Assemblée. De même, elle définit la culture de la paix comme un ensemble de valeurs, attitudes et comportements qui reflètent et favorisent la convivialité et le partage. 

Avec Adiac-Congo par Rock Ngassakys

Congo-Cuvette : 90 % de la population défèque toujours à l’air libre en 2020 selon l’Unicef

novembre 19, 2020

C’est le triste constat fait par l’UNICEF à l’occasion de la journée mondiale des toilettes ce 19 novembre. Malgré toutes les conséquences néfastes sur la santé des enfants, cet organisme remarque qu’aucune politique n’a été menée pour réduire ce pourcentage. Les populations semblent s’accommoder avec cela et relève des avancées positives dans la partie Sud et Brazzaville dans l’usage des toilettes.

Un peuple ambitieux est celui qui rêve de l’avenir et s’applique à s’adapter au temps par l’abandon des pratiques négatives. En 2020, et détentrice de tous leviers du pouvoir politico-économique, la région de la Cuvette dans le Nord du Congo, refuse d’évoluer dans les mentalités.

C’est le triste constat fait par l’UNICEF à l’occasion de la journée mondiale des toilettes. Dans un rapport, cet organisme épingle les pouvoirs publiques du pays qui ne ménagent aucun effort dans l’amélioration des conditions de vies des populations de cette partie du pays.

Ces populations en 2020 trouvent encore logique chier dans la nature en lieu et place des toilettes. Quand bien-même, certains ont des toilettes dans leur parcelle, ils préfèrent chier à l’air libre. Un grand travail doit se faire pour pousser ces populations à s’arrimer au train de l’évolution et abandonner des pratiques rétrogrades.

A Oyo, dans la plus belle ville de la Cuvette, même les militaires en charge de la sécurité présidentielle défèquent à l’air libre

L’UNICEF constate par contre, des avancées énormes dans la capitale Brazzaville et dans la partie Sud du pays.

Avec Sacer-infos par Pascal Nguie

L’ONU décrète comme «Journée mondiale du jeu d’échecs» le 20 juillet

décembre 12, 2019

 

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté jeudi une résolution décrétant le 20 juillet «Journée mondiale du jeu d’échecs». L’ONU a souligné qu’y jouer contribue à l’égalité des genres et à la mise en oeuvre des objectifs de développement pour 2030.

Selon cette résolution, dont l’application repose sur les contributions financières volontaires des Etats membres, le jeu d’échecs permet le «renforcement de l’éducation, de l’égalité des genres et de l’avancement des femmes et des filles, ainsi que de l’inclusion, la tolérance, la compréhension mutuelle et le respect».

L’ONU «invite tous les Etats membres, organismes des Nations Unies et autres organisations internationales et régionales, le secteur privé et la société civile, y compris les ONG, les particuliers (…) à célébrer la Journée mondiale du jeu d’échecs», précise le texte. La résolution a été proposée par plusieurs pays dont l’Arménie, la Russie, le Bangladesh, l’Inde, la Chine, le Cameroun, Cuba ou le Liban.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Journée mondiale de l’Holocauste: le danger de la propagande

janvier 26, 2017

L'affiche américaine de l'exposition Etat trompeur: le pouvoir de la propagande nazie.

L’affiche américaine de l’exposition Etat trompeur: le pouvoir de la propagande nazie.United States Holocaust Memorial Museum

A l’occasion de la Journée mondiale de l’Holocause, le 27 janvier, l’Hôtel de ville de Paris accueille une exposition sur L’Etat trompeur: le pouvoir de la propagande nazie. Le pouvoir de la propagande plus que jamais d’actualité, comme s’en inquiète Sara Bloomfield, directrice du Musée américain de l’Holocauste.

Le chemin qui mène à l’Holocauste était pavé de mots, des mots qui prônent de grandes idées, incitant à la haine et favorisant l’indifférence au sort des autres.

Aujourd’hui, 72 ans après l’Holocauste, les discours de haine sont toujours d’actualité. En dépit d’un engagement ferme pris en 1945 « Plus jamais ça », l’antisémitisme, le racisme et la xénophobie ont connu une résurgence dans de nombreuses régions du monde. Puisque les nouvelles technologies amplifient considérablement le pouvoir des idées, nous avons plus que jamais besoin de contrer la menace que la propagande pose à toutes les sociétés. Pour cette raison, nous nous associons pour présenter l’exposition L’État trompeur: le pouvoir de la propagande nazie. Parfois, le passé reste le passé. Dans le cas du nazisme, le passé récent a beaucoup à dire au sujet du présent.

Un poison à action lente

La propagande nazie, comme l’a rappelé un survivant de l’Holocauste, a agi comme un poison à action lente et insidieuse qui s’est répandu dans chaque fibre de la société allemande. Des voisins, des amis et des concitoyens se sont transformés en parias et en ennemis de l’intérieur.

Cette transformation ne s’est pas produite du jour au lendemain. Les nazis ont gagné le soutien de millions d’Allemands vivant en démocratie grâce à des promesses de restaurer la grandeur allemande et d’unir tous les Allemands – indépendamment de leur classe, région ou religion – dans une « communauté nationale » (les Juifs étaient considérés comme une race à part, n’appartenant pas à la communauté nationale). C’était une notion séduisante pour une nation humiliée par la défaite militaire, souffrant de graves conditions économiques et terrifiée par la menace communiste. Les Juifs sont devenus les boucs émissaires responsables de tous les problèmes de l’Allemagne. Beaucoup d’électeurs ont volontairement négligé ou n’ont pas été gênés par le programme raciste et antisémite du parti. Mais dès qu’Hitler a été nommé chancelier, son gouvernement a rapidement effectué des arrestations de masse, mis en place des camps de concentration et mis en oeuvre des politiques raciales. La démocratie a été éradiquée en l’espace de quelques mois.

Sous la dictature nazie, la guerre contre les Juifs était présentée comme une question de sécurité nationale. La diffusion ininterrompue de propagande raciste et antisémite, quand elle n’inspirait pas la haine, favorisait une indifférence du public qui contribuait à rendre possible la persécution et, à la fin, le meurtre de masse.

Jouer sur les frustrations et les peurs

Malheureusement, la propagande dangereuse imprègne encore la culture politique contemporaine. Et son danger est amplifié par la puissance de la technologie. Les stratèges extrémistes comprennent, comme l’a fait Hitler dans les années 1920, qu’il faut se rapprocher des individus et des groupes déçus du système actuel. Les organisations terroristes et les politiciens populistes et radicaux jouent sur les frustrations et les peurs, ainsi que sur les espoirs et les rêves, de leurs publics cibles.

Dans sa propagande, ISIS (Daech) promet de créer une communauté idéale, où les musulmans, quelles que soient la couleur de leur peau, leur appartenance ethnique ou leur origine nationale, peuvent vivre en « fraternité » sous un « drapeau et un objectif unique ». Les recruteurs touchent les personnes qui se sentent privées de leurs droits, humiliées ou mécontentes, et qui sont disposées à commettre des actes extrêmes, comme des tueries d’une brutalité terrible, la torture et même un génocide pour réaliser leur conception du monde.

La démocratie fait face à une autre menace des groupes d’extrême-droite, qui promettent de restaurer la grandeur nationale en attisant la peur et la colère, visant pour grande partie des boucs émissaires, comme les minorités ou les immigrants. Ces partis ne sont plus des mouvements marginaux, mais des organisations capables de construire une base solide de soutiens et de gagner des élections locales, régionales et nationales. Dans un certain nombre de pays européens, les partis d’extrême-droite ont déferlé sur les réseaux sociaux, dépassant largement leurs principaux concurrents politiques. Aux États-Unis, les nationalistes blancs extrémistes ont considérablement augmenté leur présence sur les réseaux sociaux. Une étude récente indique que de tels groupes, y compris les néo-nazis, ont connu une croissance de 600% de « followers » sur Twitter.

Ne pas oublier son passé

Ce sont là des préoccupations graves, auxquelles nous tous devons faire face. Peu d’électeurs allemands au début des années 1930 prévoyaient que le régime nazi plongerait le monde dans la guerre et réaliserait le plus grand génocide de l’histoire du monde. Beaucoup d’entre eux ont voté par frustration face à leur situation du moment et par crainte et colère. Ils n’ont voté ni pour les chambres à gaz, ni pour les unités mobiles d’extermination. Mais, en ignorant les sombres facettes du programme nazi, comme le racisme et l’antisémitisme, les Allemands ordinaires ont aidé à porter Hitler au pouvoir.

Le processus démocratique encourage la concurrence et la diversité sur le marché des idées. Mais ses libertés exigent une vigilance soutenue au nom de ses citoyens et des élus afin de veiller à ce que les droits de tous soient protégés. Combattre la propagande dangereuse qui diabolise tout groupe ou menace les valeurs démocratiques fondamentales, relève de la responsabilité de chacun. Pour cette raison, nous encourageons tous les visiteurs de l’exposition à Paris L’Etat trompeur, le pouvoir de la propagande nazie à protester contre les discours de haine et contre la violence envers les minorités religieuses et ethniques en utilisant les hashtags #Holocaustremembrance et #MemoryToAction.

Un monde meilleur – qui valorise la liberté, la justice, le pluralisme et la dignité humaine – est à portée de main. Mais c’est un monde qui n’oublie jamais son passé, qui est prêt à y faire face et qui refuse de répéter les erreurs du passé. La transmission du passé est une première étape pour jeter les bases de l’avenir. Le reste incombe à chacun d’entre nous.

 

L’Etat trompeur, le pouvoir de la propagande nazie, exposition ouverte au public du 26 janvier au 25 février, à l’espace Paris Rendez-Vous, le concept-store de l’Hôtel de Ville de Paris.

Lexpress.fr par Sara Bloomfield, directrice du Musée Mémorial de l’Holocauste des États-Unis

Journée mondiale des océans: le cri d’alarme d’Oceana

juin 8, 2011

BIODIVERSITE – Ce mercredi 8 juin célèbre la Journée mondiale des océans, qui ne sont pourtant pas à fête, souligne l’organisation Oceana…

La Journée mondiale des océans «ne devrait pas être un jour de fête, mais plutôt un appel au secours et à l’action» a estimé ce mercredi l’Organisation internationale pour la conservation des océans, Oceana. Le constat établi par l’organisation est édifiant: 88% des stocks de poisson européens sont surexploités, en mer Méditerranée et 40 espèces devraient disparaître dans quelques années et plus de la moitié des espèces de requins et raies est menacée. Au niveau mondial elle évalue à «70 millions de tonnes la quantité de poissons pêchés puis rejetés morts depuis le début du XXIe siècle». 99% des espèces en danger d’extinction ne sont toujours pas protégées par des plans de conservation…

«La première décennie du XXIe siècle a été la période de l’histoire la plus dévastatrice pour les océans.» Les océans couvrent les deux tiers de la planète, «mais peu de choses sont faites pour les protéger» estime Oceana. «Ce qui manque c’est la volonté politique de changer les choses» affirme Xavier Pastor, Directeur général d’Oceana en Europe. L’organisme réclame notamment la mise en place de zones marines protégées, choisies sur la base de recherches scientifiques. «Si les dirigeants politiques choisissent de mettre la politique de côté et de donner la priorité à nos océans, et aux millions d’Européens qui en dépendent, nous pouvons renverser la tendance».

Oceana estime aussi que les consommateurs «peuvent jouer un rôle», par exemple en évitant d’acheter des espèces menacées ou en danger comme le thon rouge et l’espadon de Méditerranée, «et en encourageant les restaurants et les marchands à refuser de les vendre.»

Par 20minutes.fr