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Tchad : une femme kamikaze tue six personnes dans l’ouest du pays

août 14, 2019

Aux abords du lac Tchad en mars 2015. © Jérôme Delay/AP/SIPA

 

Six personnes ont été tuées dans un attentat perpétré dans la nuit de mardi à mercredi 14 août par une femme kamikaze liée à Boko Haram dans l’ouest du Tchad, a déclaré un officier de l’armée tchadienne.

« Vers une heure du matin, une femme kamikaze, membre de Boko Haram, est entrée dans la cour du chef de canton de Tatafiromou, où elle a actionné sa charge tuant 6 personnes, dont un militaire », a indiqué ce haut-gradé de l’armée tchadienne sous le couvert de l’anonymat.

L’attentat-suicide a eu lieu dans la sous-préfecture de Kaïga-Kindjiria, située dans la province du Lac, où le groupe jihadiste a multiplié les attaques depuis le début de l’année.

L’armée tchadienne particulièrement visée

L’attentat a fait plusieurs blessés, selon le responsable de l’armée, qui n’a pu préciser le nombre. Le bilan de l’attaque a été confirmé par le responsable d’une ONG locale, qui a elle aussi préféré rester anonyme pour des raisons de sécurité.

Depuis juin 2018, la région du lac Tchad est le théâtre d’un regain d’attaques attribuées à Boko Haram. La plupart d’entre-elles visaient des positions de l’armée tchadienne.

Fin mars, 23 soldats tchadiens avaient ainsi été tués dans l’attaque d’une base avancée sur la rive nord-est du lac. Une autre attaque de Boko Haram le 21 juin avait également entraîné la mort d’au moins 11 militaires tchadiens.

Par Jeune Afrique avec AFP

Tunis: l’EI revendique l’action kamikaze en banlieue de mardi

juillet 4, 2019

 

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a assuré que l’homme ayant déclenché sa charge explosive durant une opération de police mardi soir à Tunis était un membre de son organisation, selon un communiqué de son agence de propagande Amaq. L’EI avait déjà revendiqué le double attentat suicide de jeudi dernier à Tunis, qui a fait deux morts, un policier mais aussi un civil, qui a succombé à ses blessures. Sept autres personnes ont été blessées.

Un troisième djihadiste, présenté par les autorités tunisiennes comme le «cerveau» de la double attaque, a déclenché sa charge explosive dans la nuit de mardi à mercredi durant une opération sécuritaire dans la cité populaire Intilaka, près de Tunis, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Selon le porte-parole du ministère, Sofiène Zaag, le suspect était suivi par la police, car il «planifiait une opération terroriste ciblant des sécuritaires», et il a activé une ceinture d’explosifs au moment où il a été atteint par des tirs des forces de sécurité. Aucune autre perte humaine ou dégât matériel n’a été enregistré.

Dans un bref texte en arabe publié ce jeudi, Amaq assure qu’il s’agit d’un «combattant» de l’EI. Un civil a succombé à ses blessures, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur, portant à deux le nombre de personnes tuées dans le double attentat suicide du 27 juin. La victime avait été grièvement blessée lorsqu’un kamikaze a déclenché sa charge à proximité d’une voiture de police en plein centre de Tunis. Un policier était décédé le jour même.

Sur les sept autres personnes blessées, six «ont quitté l’hôpital et un policier reste sous surveillance», a indiqué à l’AFP Sofiène Zaag. Le double attentat a visé une voiture de police sur la principale avenue de Tunis, l’avenue Habib Bourguiba, et un important complexe des forces de sécurité en périphérie de la capitale. Après la révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à un essor de la mouvance djihadiste, responsable de la mort de dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de nombreux civils et touristes étrangers.

Même si la sécurité s’est sensiblement améliorée ces dernières années, l’état d’urgence, instauré en novembre 2015 et sans cesse renouvelé depuis, devrait l’être à nouveau jeudi.

Par Le Lefigaro.fr avec AFP

Attaques dans l’est de l’Afghanistan: au moins 33 morts

septembre 11, 2018

Un homme blessé le 11 septembre 2018 dans un attentat, dans l’est de l’Afghanistan, et soigné à l’hôpital local / © AFP / NOORULLAH SHIRZADA

Une série d’attentats a frappé mardi l’est de l’Afghanistan, faisant au moins 33 morts parmi des participants à une manifestation près de la frontière pakistanaise et devant une école pour filles.

L’attentat le plus meurtrier s’est produit à 13H00 locale (08H30 GMT), près de la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan lorsqu’un kamikaze a fait exploser sa charge au milieu d’une foule de manifestants, à environ 70 km de la ville de Jalalabad.

Les manifestants bloquaient l’autoroute assurant le passage entre les deux pays pour protester contre la nomination d’un nouveau chef de la police.

« 32 corps et 128 personnes blessées ont été transportées dans nos hôpitaux », a indiqué à l’AFP le directeur des services de Santé de la province de Nangarhar, Najibullah Kamawal.

Le porte-parole du gouverneur de la province, Ataullah Khogyani, a confirmé ce dernier bilan.

Un homme tient la tête d’un autre homme tué dans un attentat dans l’est de l’Afghanistan, le 11 septembre 2018 / © AFP / NOORULLAH SHIRZADA

Les hôpitaux Rodat et Ghani Khel, dans le district de Jalalabad, étaient saturés de personnes qui y ont accouru couvertes de sang, a constaté un correspondant de l’AFP. Des blessés étaient soignés dans les couloirs. Les plus gravement atteints étaient transportés à l’hôpital central de Jalalabad.

« Nous étions une centaine lorsque j’ai entendu une forte explosion. Puis j’ai vu de la chair et du sang, des personnes blessées tout autour de moi. Je suis à la recherche de mes amis mais je ne sais pas s’ils sont vivants ou morts », a déclaré à l’AFP Gul Majid, interrogé devant l’hôpital.

Quelques heures plus tôt, une double attaque avait visé une école de filles dans la capitale provinciale Jalalabad, faisant un mort et quatre blessés.

Une première bombe a explosé devant l’école de filles Malika Omaira vers 08H30 locale (4H00 GMT). La seconde explosion s’est produite ensuite alors que des élèves d’une école de garçons voisine se précipitaient sur les lieux.

Un enfant afghan à l’hôpital de Jalalabad après une série d’explosions dans la ville afghane, le 11 septembre 2018 / © AFP / NOORULLAH SHIRZADA

Aucun groupe insurgé n’a pour l’instant revendiqué ces attaques, alors que le groupe Etat islamique (EI) et les talibans sont actifs dans cette région de l’Afghanistan.

Ces deux groupes s’opposent de longue date à l’éducation des femmes. Ils ont imposé la fermeture de nombreuses écoles de filles en Afghanistan.

Le reste du pays n’a pas été épargné par la violence au cours de la semaine écoulée: les talibans ont mené de nombreuses attaques avec des troupes au sol. Le groupe Etat islamique a de son côté revendiqué deux attentats meurtriers dans la capitale.

Dans la nuit de dimanche à lundi, d’intenses combats ont eu lieu dans le nord de l’Afghanistan, les talibans ont tué près de 60 policiers et soldats. Trente-neuf talibans ont été tués et 14 blessés lors de frappes aériennes de soutien, selon le gouverneur de Sar-e-Pul, Zahir Wahdat.

Des Afghans inspectent les lieux d’un attentat à Kaboul, le 6 septembre 2018 / © AFP / WAKIL KOHSAR

Selon des sources locales, les forces de sécurité afghanes seraient parvenues à contenir l’avancée de talibans. Les combats n’auraient pas repris mardi matin.

Dimanche à Kaboul, un kamikaze à moto avait tué sept partisans du commandant Massoud qui célébraient le 17e anniversaire de la mort du célèbre moudjahidine ayant résisté à l’occupant soviétique, puis aux talibans.

Et mercredi dernier, au moins 20 personnes, dont deux journalistes accourus sur les lieux, ont été tuées et 70 autres blessées dans un double attentat revendiqué par l’EI visant la communauté chiite de Kaboul.

– Pourparlers en attente –

Des forces de sécurité afghanes inspectent le lieu d’un attentat à Kaboul, le 9 septembre 2018 / © AFP / –

Ces violences aux quatre coins du pays interviennent alors que le gouvernement afghan et les Etats-Unis cherchent à pousser les talibans à s’asseoir à la table des négociations pour mettre fin à plus de 38 années de guerre ininterrompue depuis l’invasion soviétique de l’Afghanistan fin 1979.

Mais les insurgés tardent à se laisser convaincre.

L’EI, dont les troupes sont bien plus réduites mais qui multiplie les attentats sanglants, est laissé à l’écart des discussions.

Un premier cessez-le-feu de trois jours s’était tenu en Afghanistan mi-juin pour la fin du ramadan, suscitant d’inédites scènes de fraternisation entre soldats et talibans.

Afghanistan / © AFP /

Ce bref arrêt des combats, une première, avait suscité des espoirs de possibles pourparlers de paix. Mais de nouvelles attaques s’étaient produites les semaines suivantes.

Présents depuis 2001 en Afghanistan, les Etats-Unis, qui disposent de 14.000 soldats sur place et avaient jusqu’ici toujours refusé tout dialogue bilatéral avec les talibans, ont changé de stratégie et prônent « une résolution pacifique » du conflit, selon leur secrétaire d’Etat Mike Pompeo.

Des représentants américains ont rencontré en juillet des talibans au Qatar. Des rumeurs font état d’un nouveau dialogue entre les deux parties ce mois-ci.

Mais mardi, une source internationale s’exprimant sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP que le haut diplomate américain tout juste nommé à la tête des efforts de paix en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, aurait décidé d’annuler tous les pourparlers, préférant dans un premier temps passer en revue la stratégie américaine en Afghanistan.

L’information n’a pu être vérifiée dans l’immédiat auprès de sources officielles américaines.

Un cadre taliban basé au Pakistan voisin a indiqué à l’AFP qu’il espérait de nouvelles discussions « bientôt ».

Romandie.com avec(©AFP / (11 septembre 2018 15h55)

Pakistan: au moins 31 morts dans un attentat suicide de l’EI près d’un bureau de vote

juillet 25, 2018

Quetta (Pakistan) – Au moins 31 personnes ont été tuées et 70 blessées mercredi, le jour des élections législatives au Pakistan, dans un attentat suicide revendiqué par le groupe Etat islamique près d’un bureau de vote de Quetta (sud-ouest).

Le kamikaze « a essayé d’entrer dans le bureau de vote et quand la police a tenté de l’arrêter, il s’est fait exploser », a déclaré à l’AFP un haut responsable de l’administration locale, Hashim Ghilzai, ce qu’a confirmé un autre responsable local.

Le bilan, dans un premier temps de 28 morts et 35 blessés, est désormais de 31 personnes tuées, dont cinq policiers et une fillette de huit ans, et 70 blessés, a déclaré le Dr Wasim Baig, porte-parole de l’hôpital Sandeman de Quetta, la capitale de la province méridionale du Baloutchistan, où les attentats sont fréquents.

Un policier a confirmé ces chiffres.

« Soudainement, il y a eu une énorme explosion. Et ensuite des cadavres, du sang, des cris, partout », a raconté Mehmood Khan, 18 ans, allé voter pour la première fois avec ses amis. Deux d’entre eux ont péri dans l’attentat.

Arrivé à proximité du bureau de vote, « j’ai été jeté à terre. Je pensais que j’allais mourir », a dit Hafiz Kareem, 40 ans, un enseignant dans une madrasa, interrogé de son lit d’hôpital.

D’après l’un des responsables de la police de Quetta, Abdul Razzaq Cheema, le processus électoral, un temps interrompu, a repris une fois les morts évacués et les blessés transportés à l’hôpital.

Sur la scène de l’attentat, des flaques de sang et des chaussures appartenant aux victimes jonchent le sol.

Si les carcasses des voitures détruites dans l’explosion ont été enlevées et un large cordon policier mis en place pour fouiller chaque véhicule pénétrant dans la zone, les riverains restent terrifiés.

L’un de ses voisins a tenté, en vain, de dissuader Abdul Razzaq d’aller voter après l’attentat, a expliqué cet homme de 50 ans tout en faisant la queue.

« Les attaques continuent de se produire mais la vie continue », s’est-il expliqué, interrogé par l’AFP.

Ali Khan, 30 ans, qui est allé rendre visite à des proches et des amis à l’hôpital, assure qu’il « votera, assurément, maintenant ». Ce qui s’est produit « ne peut pas empêcher les gens de voter », a-t-il ajouté.

L’attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique sur Amaq, son agence de propagande. Il s’est produit au moment même où un scrutin tendu se déroulait au Pakistan pour élire le prochain Parlement.

Il a été précédé tôt mercredi par une attaque à la grenade dans un bureau de vote du district de Khuzdar, également au Baloutchistan, qui a provoqué la mort d’un policier tandis que trois autres ont été blessés.

La ville de Quetta avait déjà été endeuillée à la mi-juillet par un autre attentat suicide, qui avait fait au moins 153 morts au cours d’une réunion électorale à Mastung, à une quarantaine de kilomètres de la capitale provinciale. Le groupe Etat islamique avait là aussi revendiqué l’attentat.

Le Baloutchistan, frontalier de l’Iran et de l’Afghanistan, est la province la plus pauvre du Pakistan, malgré des gisements d’hydrocarbures et de minéraux, mais aussi la plus instable.

En plus de groupes séparatistes baloutches, des insurgés islamistes tentent d’infiltrer cette région, par ailleurs l’une des principales zones de violences entre communautés.

Romandie.com avec(©AFP / 25 juillet 2018 12h54)                                                        

Quatre soldats tués dans le nord-est du Mali

janvier 28, 2018

Bamako – Quatre soldats maliens ont été tués dimanche lors d’une attaque contre leur base par un kamikaze dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, au lendemain d’une attaque qui avait fait 14 tués parmi les soldats, a annoncé l’armée.

« Un kamikaze terroriste a été détruit ce matin » (dimanche) à Ménaka alors qu’il tentait « de se faire exploser aux abords du poste FAMa (Forces armées maliennes) de la Garde nationale à Ménaka », selon un communiqué posté sur la page Facebook de l’armée. « Malheureusement lors de cette opération, quatre personnels FAMa ont trouvé la mort », ajoute le texte.

Un responsable militaire malien avait indiqué auparavant à l’AFP sous couvert d’anonymat qu’il y avait plus d’un assaillant et attribué l’attaque à des jihadistes. « Les terroristes ont tué quatre soldats à Ménaka, ils n’ont pas réussi à prendre le camp militaire et nous sommes en contrôle de la situation », avait-t-il assuré.

L’attaque avait été confirmée par un autre responsable militaire malien qui avait expliqué que les assaillants étaient arrivés « à moto et dans des véhicules » avant de tirer des roquettes contre le camp.

Des hélicoptères militaires français survolaient la zone dimanche matin, ont indiqué ces sources.

Samedi, 14 soldats avaient été tués et 18 blessés lors de l’attaque par des « terroristes » d’un camp militaire à Soumpi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tombouctou, selon l’armée.

Le camp de Ménaka attaqué dimanche se trouve à quelque 700 km à l’est de Tombouctou, dans une zone proche de la frontière du Niger où les groupes rebelles jihadistes sont très actifs.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

En juin 2015, le gouvernement malien a signé un accord de paix avec des coalitions de groupes armés non jihadistes, dont l’application accumule les retards. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques.

Romandie.com avec(©AFP / 28 janvier 2018 11h59)                                            

Cameroun : quatre femmes kamikazes font un mort dans l’extrême-nord

juillet 1, 2017

Des membres de la coalition régionale contre Boko Haram près de la ville de Fotokol, dans l’extrême nord du Cameroun, le 19 février 2015. © Edwin Kindzeka Moki/AP/SIPA

Quatre femmes kamikazes se sont faits exploser samedi dans l’extrême-nord du Cameroun, régulièrement la cible d’attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram, faisant un mort et deux blessés, a appris l’AFP de sources concordantes.

La ville de Mora, localité stratégique dans le dispositif de lutte contre les jihadistes, a été la cible de « quatre attentats ce matin entre 05H40 (04H40 GMT) et 06H25 », a affirmé à l’AFP une source proche des services de sécurité jointe depuis Yaoundé.

« On a enregistré une victime civile et deux blessés », a-t-elle ajouté, précisant que les quatre kamikazes ont trouvé la mort dans les diverses explosions.

Les kamikazes, toutes des femmes, voulaient entrer à l’intérieur de la ville, mais elles n’ont pas réussi parce après avoir été repérées par des membres du comité de vigilance et des militaires, indique-t-on de même source. Elles ont alors déclenché leurs charges explosives à la périphérie de la ville.

L’information sur les attentats et le bilan a été confirmée à l’AFP par une source proche des autorités régionales.
La ville de Mora abrite le quartier général du premier secteur de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale mobilisée contre Boko Haram.

Elle accueille aussi une importante base de l’unité d’artillerie de l’armée camerounaise, dont les actions ont contribué à faire reculer les islamistes nigérians.

La région de l’extrême-Nord est confrontée depuis plusieurs semaines à une résurgence d’attaques attribuées à Boko Haram, après des mois de relative accalmie.

Le 21 juin, six personnes ont ainsi péri dans un double attentat à Kolofata alors que neuf autres avaient déjà trouvé la mort dans des attaques similaires dans la même ville au début du même mois.

 

Jeuneafrique.com

Irak: un kamikaze se fait exploser à Mossoul, 12 morts

juin 23, 2017

Des civils blessés lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser, attendent des secours installés sur le capot d’un véhicule des forces de sécurité irakiennes, le 23 juin 2017 à Mossoul / © AFP / AHMAD AL-RUBAYE

Au moins 12 personnes ont été tuées vendredi lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser parmi des civils qui fuyaient la vieille ville de Mossoul, où les forces irakiennes reprennent du terrain aux jihadistes, ont indiqué des officiers.

« Nous avons reçu 12 personnes tuées et plus de 20 blessées dans notre hôpital de campagne, y compris des femmes et des enfants », a déclaré à l’AFP Ahmed Hachem, médecin et militaire au sein de l’armée irakienne.

Il a précisé que l’attaque avait eu lieu dans le quartier de Machahda, situé dans la vieille ville.

« Le kamikaze s’est infiltré dans un groupe de personnes déplacées et s’est fait exploser parmi elles avant d’atteindre nos troupes », a déclaré un colonel de la 16e division d’infanterie de l’armée.

Il est difficile d’obtenir un bilan définitif du nombre de victimes, a-t-il ajouté, la zone de l’attaque n’étant pas complètement sécurisée.

Des milliers de civils ont fui la vieille ville de Mossoul depuis que les forces irakiennes ont lancé leur assaut contre le dernier carré du groupe Etat islamique (EI) dimanche.

Quelque 100.000 personnes restent prises au piège par les jihadistes qui les utilisent comme boucliers humains alors que les forces irakiennes progressent de jour en jour.

Romandie.com avec(©AFP / 23 juin 2017 14h38)                

L’Égypte dit avoir identifié le kamikaze de l’attentat contre l’église de Tanta

avril 13, 2017

Le Caire – Le ministère égyptien de l’Intérieur a annoncé jeudi avoir identifié le kamikaze ayant perpétré dimanche un attentat meurtrier contre l’église Mar Girgis à Tanta, dans le nord du pays.

La veille, il avait annoncé l’identification du kamikaze ayant perpétré le même jour une attaque contre une église d’Alexandrie. Les deux attentats, menés le jour de la fête des Rameaux, ont fait 45 morts et ont été revendiqués par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Le ministère a indiqué dans un communiqué que le kamikaze avait été identifié comme « Mamdouh Amin Mohamed Baghdadi, né en 1977 à Qena en Haute Egypte, gouvernorat où il résidait ».

Selon le texte, il était « cadre » d’une cellule terroriste.

Le ministère a également annoncé l’arrestation de trois membres de cette cellule.

Le ministère a également annoncé augmenter la récompense offerte à quiconque offrira des informations permettant l’arrestation d’un membre de la cellule liée, selon lui, aux attaques de dimanche, passant de 100.000 livres égyptiennes (5.100 euros) à 500.000 livres (26.000 euros).

Mercredi, le ministère de l’Intérieur avait identifié l’auteur de l’attentat contre l’église d’Alexandrie comme Mahmoud Hasan Moubarak Abdallah, né à Qena en 1986.

La première attaque a visé dimanche l’église Mar Girgis à Tanta, tuant 28 personnes. La seconde a été perpétrée à l’entrée de l’église Saint-Marc à Alexandrie, coûtant la vie à 17 personnes.

En réaction, le président égyptien a décrété l’état d’urgence pour une durée de trois mois.

Dans ce climat tendu, l’Eglise copte a annoncé mercredi qu’elle allait limiter les célébrations de Pâques aux messes dans les églises.

Romandie.com avec(©AFP / 13 avril 2017 21h05)

Nigeria : une kamikaze portait un bébé sur son dos au moment de se faire exploser

janvier 24, 2017

Après l’attentat-suicide, à Maiguri, le 9 décembre 2016. © Jossy Ola/AP/SIPA

Une femme kamikaze portait un bébé sur son dos lorsqu’elle s’est fait exploser le 13 janvier dans le nord-est du pays, où sévit le groupe islamiste Boko Haram, ont annoncé mardi les autorités nigérianes.

« D’après le rapport que nous avons reçu après l’attentat de Madagali (le 13 janvier), l’une des femmes kamikazes avait un bébé attaché dans le dos », a affirmé à l’AFP le coordinateur de l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), Saad Bello, mardi 24 janvier.

Le responsable faisait référence aux explosions qui ont frappé la périphérie de Madagali, ville reculée de l’État d’Adamawa, faisant au moins deux morts et une quinzaine de blessés.

Nouvelle tactique ? 

Difficile toutefois de dire s’il s’agit d’une nouvelle tactique du Boko Haram pour permettre aux kamikazes de se fondre dans la population. « Il s’agit d’un cas isolé et il serait prématuré d’en tirer des conclusions définitives pour dire que l’utilisation de bébés dans les attaques-suicides est devenue une tendance », a souligné à ce titre le responsable de la NEMA.

Le groupe terroriste utilise régulièrement des filles et des jeunes femmes comme bombes humaines. Le 28 décembre, deux femmes kamikazes s’étaient ainsi fait exploser dans un marché de Madagali, ville reculée de l’État d’Adamawa, dans le nord-est du pays, faisant au moins trente morts. Cette ville est souvent prise pour cible par les insurgés islamistes.

Jeuneafrique.com avec AFP

Nouvelle flambée de violence en Irak

mai 17, 2016

Au moins 63 morts dans trois attentats à la bombe à Bagdad

Trois attentats ont fait au moins 63 morts et plus d’une centaine de blessés mardi à Bagdad, a-t-on appris de sources policières et médicales. Une de ces attaques a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

Un kamikaze s’est fait exploser sur un marché dans le quartier nord d’Al Chaab, tuant 38 personnes et en blessant 70. Dans le grand faubourg voisin de Sadr City, à majorité chiite, 19 personnes ont été tuées et 17 autres blessées. Et six personnes ont péri dans l’explosion d’une voiture piégée qui a aussi fait 21 blessés dans le sud de la capitale, à Al Rachid.

Un porte-parole du Commandement opérationnel de Bagdad a déclaré à la télévision irakienne que le kamikaze d’Al Chaab avait actionné un gilet d’explosifs en même temps qu’explosait une bombe déposée au préalable. Il s’agirait d’une femme kamikaze, d’après les premiers éléments de l’enquête, a-t-il dit.

Revendication de l’EI
L’EI a revendiqué l’attaque dans un communiqué affirmant en revanche qu’elle avait été commise par un homme. Le kamikaze a jeté des grenades puis a fait détoner sa ceinture explosive, précise le groupe extrémiste sunnite. Les attaques suicides menées par des femmes sont rares en Irak, notamment ces dernières années.

Aucun groupe n’a revendiqué dans l’immédiat les deux autres attentats. L’EI s’est attribué la responsabilité d’une série d’attentats qui ont fait une centaine de morts la semaine dernière dans et autour de la capitale irakienne et provoqué la colère des habitants contre l’incapacité du gouvernement à assurer la sécurité.

Au plus fort de la guerre civile entre chiites et sunnites il y a une décennie, la capitale irakienne était chaque semaine le théâtre d’attentats meurtriers faisant des dizaines de victimes, mais la sécurité s’est améliorée ces dernières années.

Crise politique
Le Premier ministre chiite Haïdar al Abadi a estimé samedi que les activistes profitaient de la crise politique en cours à Bagdad, déclenchée par la volonté du chef du gouvernement de mettre fin au système de désignation des ministres en fonction de leurs identités partisanes, religieuses ou ethniques.

L’EI s’est emparé de vastes pans du territoire irakien en 2014. Depuis, les forces irakiennes soutenues par les frappes de la coalition internationale sous commandement américain ont repris le contrôle de plusieurs villes, dont Tikrit et Ramadi, respectivement au nord et à l’ouest de Bagdad.

Mais les djihadistes conservent des places fortes, dont Mossoul (nord), la deuxième ville du pays, et gardent la capacité de frapper à Bagdad ou ailleurs dans le pays.

Romandie.com avec(©AFP / 17 mai 2016 14h18)