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La Maison Blanche juge crédibles les informations sur la mort du mollah Omar

juillet 29, 2015

Washington – La Maison Blanche a jugé mercredi que les informations sur la mort du mollah Omar, annoncée par les autorités afghanes, étaient crédibles, sans toutefois les confirmer elle-même.

Nous sommes au courant des informations sur la mort du mollah Omar, et sans commenter spécifiquement ces informations, nous pensons que ces informations sur sa mort sont crédibles, a déclaré Eric Schultz, porte-parole adjoint de la Maison Blanche, lors du point presse quotidien.

La communauté du renseignement examine ces informations et continue d’étudier les circonstances entourant sa mort, mais au-delà, je ne serai pas en position de parler franchement de ce que nous savons à ce stade, a dit Eric Schultz, en évoquant cette fois sans précaution sa mort.

Les autorités afghanes ont annoncé mercredi soir la mort du chef suprême des talibans en fuite depuis 2001. Selon le porte-parole des services secrets afghans, le NDS, il serait mort dans un hôpital de Karachi au Pakistan il y a plus de deux ans, en avril 2013.

Interrogé par les journalistes, le porte-parole de Barack Obama n’a pas souhaité dire ce que les services de renseignements américains savaient, ni depuis quand.

Romandie.com avec(©AFP / 29 juillet 2015 20h11)

Canicule au Pakistan: le bilan monte à près de 200 morts

juin 22, 2015

Une vague de chaleur affectant actuellement le sud du Pakistan a fait près de 200 morts depuis samedi, ont annoncé les autorités. La température à Karachi a atteint 45 degrés. Le gouvernement a demandé l’aide de l’armée.

Au moins 180 des décès ont été enregistrés dans la mégalopole de Karachi, la plus grande ville du pays avec ses quelque 20 millions d’habitants. Onze autres sont survenus dans la sud de la province centrale du Pendjab.

Cette canicule meurtrière frappe le Pakistan un mois après qu’une vague de chaleur historique a fait près de 2000 morts dans l’Inde voisine. Selon le docteur Sabir Memon, un haut responsable gouvernemental de la province pakistanaise du Sind, dont Karachi est la capitale, le nombre de morts pourrait y dépasser les 180 dans la soirée.

Selon des données collectées par l’AFP auprès des cinq hôpitaux de Karachi et de ses environs, le bilan pourrait déjà s’élever à 249 morts. Le précédent bilan officiel, donné dimanche par les autorités, faisait état d’au moins 122 morts.

Le chef des urgences de l’hôpital public Jinnah a indiqué que plus de cent personnes étaient décédées dans son établissement. « Toutes sont mortes d’un arrêt cardiaque », a-t-il dit.

Rappeler les médecins en vacances
Le porte-parole de l’Autorité nationale de gestion des sinistres (NDMA), Ahmed Kamal, a de son côté indiqué que le gouvernement avait demandé l’aide de l’armée et de la force paramilitaire des Rangers pour l’aider soigner les victimes de malaises dus à la chaleur.

Le gouvernement provincial du Sind a de son côté imposé l’état d’urgence dans tous les hôpitaux, rappelant les médecins en vacances et augmentant les stocks de médicaments. Les effets de la canicule ont été aggravés par des coupures de courant électrique, quotidiennes dans le pays et qui ont affecté le système d’adduction d’eau.

Cette vague de chaleur intervient quelques jours après le début du mois du ramadan, au cours duquel les musulmans pratiquants s’abstiennent de manger et de boire entre le lever et le coucher du soleil.

Pas de coupures de courant
Selon le docteur Sher Shah, ancien président de l’Association des médecins du Pakistan, les populations les plus pauvres de Karachi sont les plus menacées par la vague de chaleur, notamment ces prochaines heures où le temps devrait rester très chaud et humide. Des pluies sont attendues plus tard dans la semaine, qui pourraient faire baisser les températures.

Le premier ministre Nawaz Sharif a averti les compagnies d’électricité qu’il ne tolérerait pas de coupures de courant au cours du ramadan qui vient de commencer, selon un responsable de son cabinet. La chaleur record avait été enregistrée en juin 1979 à 47 degrés Celsius.

Romandie.com

Panique à Karachi après l’arrestation à Londres du chef du parti local

juin 3, 2014

Karachi – La métropole pakistanaise Karachi était en proie à des scènes de panique mardi après l’arrestation à Londres du chef du plus puissant parti de cette instable mégalopole de 20 millions d’habitants qui craint une nouvelle flambée de violences.

La police de Londres a arrêté en milieu de journée mardi Altaf Hussain, chef du Muttahida Qaumi Movement (MQM), parti qui contrôle d’une main de fer la majeure partie de Karachi, pour son implication présumée dans des détournements de fonds, selon des sources concordantes.

Dès cette annonce, flashée par les chaînes d’information pakistanaises, des familles ont accouru dans les épiceries pour faire le plein de denrées alimentaires craignant que la métropole soit paralysée pendant plusieurs jours, ou qu’elle s’enfonce davantage dans la violence.

Nous ne savons pas combien de temps les commerces vont fermer, a déclaré à l’AFP Razi Begum, une femme voilée âgée de 45 ans qui se pressait dans une épicerie prise d’assaut alors que les employés quittaient leur bureau et les commerces fermaient un après l’autre.

Le Royaume-Uni a aussitôt annoncé la fermeture temporaire de son consulat à Karachi et la police locale étaient en état d’alerte, a indiqué un porte-parole à l’AFP.

Nous avons resserré la sécurité autour des consulats, en particulier celui de la Grande-Bretagne, a déclaré le chef de la police de Karachi, Ghulam Qadir Thebo.

Karachi, plus grande ville et capitale économique du Pakistan, est déjà en temps normal secouée par des violences nourries par les rivalités politiques, économiques et ethniques et qui ont atteint un niveau sans précédent ces dernières années.

La tension y est donc encore montée d’un cran avec l’arrestation d’Altaf Hussain, fondateur du MQM. Ce dernier est le parti des Mohajirs, musulmans venus d’Inde lors de la partition sanglante de l’ex-colonie britannique en 1947 et qui se sont installés principalement à Karachi.

Altaf Hussain s’était exilé à Londres en 1992 alors que les autorités entamaient l’opération Clean Up afin de purger la métropole économique de ces rivalités politiques et violences aux allures de guérilla urbaine.

Depuis Londres, il contrôle toujours d’une main de fer ce parti soupçonné de trafics de toute sorte et du meurtre de nombreux opposants.

Cette arrestation intervient une semaine après l’annonce faite par la police britannique qu’elle recherchait deux Pakistanais en lien avec le meurtre en 2010 à Londres d’un autre dirigeant du MQM en exil, Imran Farooq, 50 ans.

La dépouille de ce dernier avait été retrouvée avec des blessures à la tête et des traces de coups de couteau devant son domicile, proche du QG local du MQM.

Imran Farooq, qui vivait à Londres depuis 1992, était soupçonné par les autorités pakistanaises d’être impliqué dans des affaires de meurtre et de torture liées aux activités du MQM.

Son meurtre avait donné lieu à de nombreuses théories, l’une étant que sa propre formation politique avait commandité son assassinat, ce que le MQM a toujours nié.

Romandie.com avec(©AFP / 03 juin 2014 13h05)

Karachi : Guaino exclut toute implication de Sarkozy

septembre 25, 2011

Le conseiller spécial à l’Elysée assure que le chef de l’État n’est en rien concerné par cette affaire. La princesse de Yougoslavie a confirmé que son mari, proche de Sarkozy, se rendait souvent en Suisse pendant la campagne présidentielle de 1995 afin de ramener de l’argent. Avec des vidéos BFMTV

• Sarkozy n’est «en rien concerné» estime Guaino

Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a dit samedi sur France 2 que le président de la République «n’était en rien concerné» par le volet financier de l’affaire Karachi, affirmant que Nicolas Bazire n’a jamais été un «proche conseiller» de Nicolas Sarkozy. «Quand un de vos amis commet des indélicatesses, vous ne trouvez pas normal d’en être accusé à sa place», a pointé Henri Guaino. Nicolas Bazire, mis en examen mercredi, «est un ami du président de la République, mais ce n’est pas son proche conseiller, il ne l’a jamais été»,a souligné Henri Guaino. «Et Thierry Gaubert n’est plus dans l’entourage du président de la République depuis plus de quinze ans», a-t-il encore précisé.

• Hélène de Yougoslavie confirme l’existence des sacoches d’argent

La princesse Hélène de Yougoslavie avait été longuement interrogée le 8 septembre dernier par les enquêteurs chargés de l’affaire Karachi. Lors de son interrogatoire, elle avait indiqué que son mari, Thierry Gaubert, chef de cabinet adjoint du ministre du Budget Nicolas Sarkozy de 1993 à 1995, avait fait de nombreux allers-retours en Suisse pour récupérer de l’argent liquide dont on ignore la provenance et la destination. Thierry Gaubert a depuis été mis en examendans le cadre de l’enquête du financement de la campagne de Balladur en 1995.

Ce samedi, la femme de Thierry Gaubert, dont elle est séparée depuis plusieurs années, a confirmé au Monde et à Europe 1 ses déclarations à la police. «Il me disait régulièrement ‘je vais en Suisse chercher de l’argent’. Il passait systématiquement, à l’aller comme au retour, par Londres, afin me disait-il d’éviter des contrôles douaniers à la frontières franco-suisse»,affirme-t-elle au Monde.

D’après Hélène de Yougoslavie, son mari se rendait environ «une fois tous les deux mois» en Suisse, mais «ne parlait des montants ni me montrait les billets. Généralement, il les ramenait dans des petites sacoches.» Une fois, Thierry Gaubert lui a précisé qu’il allait remettre l’argent «à Nicolas Bazire», alors directeur de la campagne d’Edouard Balladur. La princesse maintient également que son mari se rendait parfois en Suisse «accompagné de Ziad Takieddine», intermédiaire franco-libanais mis en examen pour «complicité et recel d’abus de biens sociaux» dans le volet financier de l’affaire Karachi.

Lors de son audition auprès de la police, Hélène de Yougoslavie s’est rendue compte que les enquêteurs «savaient déjà beaucoup de choses». «J’ai découvert à cette occasion des documents signés de ma main, je ne pouvais imaginer qu’ils étaient compromettants pour moi. [Thierry Gaubert] s’est servi de moi pour ouvrir des comptes à l’étranger». Son interrogatoire lui a aussi permis de faire «le lien avec le financement de Balladur, j’étais vraiment écoeurée.»

La princesse indique également au Monde être victime de nombreuses pressions de la part de son mari, et ce «après que sa maison a été perquisitionnée, au mois de juillet». «Il m’a dit : ‘Si tu parles, tu ne verras plus tes enfants. Si je coule, tu coules avec moi, car nous ne sommes pas divorcés’». Thierry Gaubert lui aurait intimé de ne «pas parler des comptes à l’étranger et des remises d’argent». Cette conversation a été enregistrée et remise aux policiers par Hélène de Yougoslavie,selon Mediapart.

Le 14 septembre, soit quelques jours après son audition auprès de la police, Hélène de Yougoslavie est contactée par son mari. «Il m’a incendié, il était furieux. ‘Qu’est-ce que tu as été raconter aux flics, il paraît que tu m’as balancé ? Tu es complètement folle, tu vas partir à l’asile’. J’ai compris qu’il avait eu des informations très précises sur ma déposition».

• Thierry Gaubert soupçonné de subornation de témoin

Dans l’enregistrement remis par Hélène de Yougoslavie aux policiers, Thierry Gaubert aurait intimé à sa femme de dire aux enquêteurs qu’un compte aux Bahamas découvert lors de l’enquête lui appartenait. Ce dernier a bien été ouvert au nom d’Hélène de Yougoslavie, mais Thierry Gaubert y aurait effectué ses propres opérations.

Cette version est confirmée par un autre enregistrement judiciaire.Nastasia Gaubert, la fille du couple, s’est entretenue avec un ami le 19 juillet sur la ligne de téléphone de son père. Elle y raconte une dispute entre ses parents alors que la police venait de découvrir l’existence du compte aux Bahamas. «Il a dit à ma mère : si tu craques , toute la famille saute. On saute tous. Il lui a dit : je vais te dire exactement ce que tu vas leur dire. (…) Mon père était blanc.»

Selon la jeune fille, Hélène de Yougoslavie a protesté.«Elle lui disait : mais je t’avais dit de ne pas faire tes conneries.» Thierry Gaubert aurait également affirmé que «personne ne l’aiderait» si sa femme racontait tout à la police. «Parce que Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si Sarko ne passe pas au deuxième tour, euh, lui aussi est dans la merde et personne ne l’aide», explique Nastasia à son ami. Elle évoque également une possible fuite de son père à l’étranger pour échapper à la justice.

Entre temps, un autre compte en Suisse a été découvert par les enquêteurs au nom d’Hélène de Yougoslavie. Selon son témoignage auprès des enquêteurs, cette dernière devait dire, à la demande de son mari, que «l’argent venait de sa grand-mère, et qu’elle avait mis comme bénéficiaire son mari et ses enfants». Elle devait également affirmer que le couple n’avait qu’une petite maison en Colombie. En garde à vue, Thierry Gaubert confirme à moitié. «C’est-à-dire que sur le compte en Suisse, elle a toute sa famille en Suisse, c’était un moyen de trouver un stratagème et même je me demande s’il n’y avait de l’argent à elle sur le compte. Quant à la maison en Colombie, effectivement, je lui ai dit de ne pas dire qu’il s’agissait d’une grande maison», peut-on lire sur Mediapart.

• Jean-Marie Le Pen dénonce «une pratique connue»

Le transport de valises de billets pour financer les partis politiques était «une pratique connue» témoignant d’un «système profondément corrompu», a dénoncé le président d’honneur du FN . Les révélations dans l’affaire Karachi «éclaboussent tout le monde, présidents de la République, premiers ministres, ministres, hauts-fonctionnaires» et il «va falloir donner un bon coup de torchon dans tout cela».«La méthode est de donner par hypothèse dix milliards de subvention à un pays. Et 15% de remise reviennent par des détours vers ceux qui ont pris la décision de faire cadeau de notre argent» a expliqué Jean-Marie Le Pen. «Par exemple M. Sarkozy est allé chez Ali Bongo et il a effacé la dette du Gabon à l’égard de la France. Est-ce que c’est un geste gratuit. Ca peut susciter de la reconnaissance», a-t-il ajouté sans plus d’arguments. Jean-Marie Le Pen, qui connaît au FN un ancien RPR dont le métier était d’aller chercher des valises en Afrique, a de nouveau réfuté les accusations de Robert Bourgi, l’accusant, d’avoir reçu des fonds occultes de chefs d’Etat africains.

• Des écoutes judiciaires qui mettent en difficulté Brice Hortefeux

«Elle balance beaucoup apparemment, Hélène». Selon Le Monde, Brice Hortefeux a tenu ces propos à Thierry Gaubert au téléphone le 14 septembre. Le juge Van Ruymbeke a en effet ordonné des écoutes téléphoniques dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Karachi, auxquelles le quotidien du soir a eu accès.

Brice Hortefeux semble avoir pu consulter les déclarations d’Hélène de Yougoslavie lors de son interrogatoire du 8 septembre, au mépris du secret de l’instruction. «Ça m’embête de te le dire par téléphone (…). Il y a beaucoup de choses, hein…», explique l’ancien ministre à Thierry Gaubert, qui refuse de croire que sa femme a parlé. «C’est pas Hélène qui a parlé directement…», lance-t-il. «Elle a été entendue», lui apprend M.Hortefeux. «Elle sait. Elle était beaucoup au courant de tes activités.»

Lors de sa garde à vue, Thierry Gaubert a été interrogé sur cette conversation. «Je pensais qu’en tant qu’ancien ministre de l’intérieur il aurait pu avoir des renseignements» explique-t-il aux policiers le 20 septembre. «C’est lui qui me parle de l’audition d’Hélène au début (…). Je ne sais pas comment il avait des renseignements…» D’autres écoutes montrent que Brice Hortefeux a appelé Thierry Gaubert lors de sa garde à vue. Ce coup de téléphone a été confirmé par l’ancien ministre à l’AFP.

Devant ces révélations, le parquet de Paris a annoncé vendredi soir l’ouverture d’une enquête préliminaire pour «violation du secret professionnel» et «recel». Brice Hortefeux nie «catégoriquement avoir eu quelque information que ce soit issue de la procédure judiciaire en cours» et demande à être entendu par la justice.

Lefigaro.fr