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Côte d’Ivoire : Amadou Gon Coulibaly inhumé dans son fief de Korhogo

juillet 17, 2020

Lors de la cérémonie d'hommage à Amadou Gon Coulibaly à Abidjan, le 14 juillet 2020. Le Premier ministre ivoirien a été inhumé le 17 juillet à Korhogo.

Lors de la cérémonie d’hommage à Amadou Gon Coulibaly à Abidjan, le 14 juillet 2020. Le Premier ministre ivoirien a été inhumé le 17 juillet à Korhogo. © DR / Présidence ivoirienne

 

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet, a été inhumé vendredi dans son fief de Korhogo, dans le nord du pays, au terme d’une semaine de deuil national.

« Le lion de Korhogo », comme le surnommaient ses partisans, a été enterré dans le caveau familial, dans l’intimité, selon une source proche de la famille. Auparavant s’est déroulée une prière funéraire à la grande mosquée de Korhogo, en présence du président Alassane Ouattara et de centaines de fidèles.

Parmi les personnalités à avoir fait le déplacement, également, le président togolais Faure Gnassingbé et le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini.

« Les obsèques d’un chef »

Le Premier ministre « était une référence, un exemple », a déclaré El Hadj Bambadji Bamba, un professeur venu assister à la cérémonie. « Aujourd’hui ce sont les obsèques d’un chef. Nous sommes venus en grand nombre. C’était essentiel d’être là. Après tout ce que cet homme là a fait pour notre pays, il était bon qu’on vienne lui exprimer notre reconnaissance. »

Amadou Gon Coulibaly était populaire à Korhogo, sa ville natale dont il a été longtemps député-maire. De l’avis général, il a beaucoup fait pour le développement de la métropole du Nord ivoirien et sa région du Pôro, pays du peuple sénoufo.

Le temps des funérailles terminé, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, va devoir se trouver un nouveau champion pour défendre ses couleurs au scrutin présidentiel.

Alassane Ouattara avait exclu en mars de se représenter pour un troisième mandat, puis désigné Amadou Gon Coulibaly comme son successeur. La mort de ce dernier a bouleversé le jeu politique ivoirien, à trois mois et demi du scrutin présidentiel.

Par Jeune Afrique avec AFP

Côte d’Ivoire: trois soldats tués lors des tirs dans un camp militaire

juillet 15, 2017

Abidjan – Trois soldats ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des tirs survenus dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du nord de la Côte d’Ivoire, a déclaré une source proche de l’état-major.

« Il y a trois soldats tués et trois blessés à Korhogo », a déclaré cette source à l’AFP sous couvert d’anonymat.

Des habitants avaient auparavant signalé des tirs dans deux camps militaires de Korhogo et Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, dans la nuit de vendredi à samedi.

Samedi matin, le calme était revenu dans les deux villes, a ajouté la source proche de l’état-major, une information confirmée localement.

Les incidents n’ont pas fait de victimes à Abidjan, selon le responsable militaire interrogé.

« Rien à signaler à Abidjan », a-t-il dit, ajoutant que les militaires impliqués dans les incidents « ont été dispersés ».

Il n’a pas voulu donner plus de précision dans l’immédiat mais la Côte d’Ivoire a été au cours des derniers mois le théâtre de mutineries de soldats réclamant le versement de primes.

« L’état-major va faire un communiqué sur la situation au journal télévisé de 13h00 » (locales et GMT), a seulement dit la source proche de l’état-major.

Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de Korhogo, a rapporté un correspondant de l’AFP.

« Selon notre constat, ils sont morts par balle et ils sont habillés en tenue militaire », a déclaré une source à la morgue sans pouvoir préciser l’identité des victimes et les circonstances de leur mort.

« Sont-ils des assaillants ou des vrais militaires je ne peux vous le clarifier », a-t-on ajouté.

« Les militaires du camp de Korhogo ont commencé à tirer des coups de feu depuis 01h00 (locale et GMT) du matin, dans leur camp, on ne sait pas pourquoi », avait affirmé auparavant Adama Coulibaly, un menuisier joint par téléphone.

« Les soldats sont restés dans leur camp et n’ont pas occupé pour l’heure les rues. Personne ne sait pourquoi ils font ça », a expliqué Issouf Yéo, enseignant à Korhogo.

A Abidjan, les tirs ont duré environ une heure et demi, a rapporté un habitant.

« On était couchés quand les tirs ont commencé. Il était 01h30 (locales et GMT). Ca a duré jusque après 03h00 du matin. Il y a eu beaucoup de tirs à l’intérieur de l’ancien camp de l’Onuci – opération des Nations unies – occupé actuellement par des militaires », a raconté un habitant du quartier populaire d’Abobo, joint au téléphone par l’AFP.

« On a eu très peur. On ne sait pas ce qui se passe », a ajouté un autre habitant.

Selon une source proche de l’armée ivoirienne, les tirs de la nuit seraient le fait de militaires mécontents.

« Ce sont des caporaux de l’armée qui sont à la base de mouvements mais jusque-là on ne connaît pas leurs motivations », a-t-on dit.

En janvier puis en mai, la Côte d’Ivoire a connu des mutineries d’anciens rebelles intégrés dans l’armée et réclamant le paiement de primes promises. Ils ont fini par obtenir de l’Etat 12 millions de FCFA par tête (18.000 euros).

Environ 6.000 anciens rebelles « démobilisés », qui n’ont pas été intégrés à l’armée, ont eux aussi réclamé des primes, sans succès. Quatre d’entre eux avaient été tués en mai lors de l’intervention des forces de l’ordre pour disperser leur mouvement.

La Côte d’Ivoire a connu une décennie de violente crise entre 2002 et 2011. Le pays était coupé en deux entre les rebelles des Forces nouvelles occupant le nord et l’armée régulière qui avait la maitrise du sud.

Romandie.com ave(©AFP / 15 juillet 2017 14h48)

Côte d’Ivoire: des « démobilisés » bloquent des accès à Bouaké et Korhogo

mai 22, 2017

Bouaké (Côte d’Ivoire) – Des ex-rebelles ivoiriens démobilisés, réclamant des primes similaires à celles des mutins qui ont ébranlé le pays la semaine dernière, ont bloqué lundi des accès à Bouaké, deuxième ville du pays, et Korhogo, ont constaté des journalistes de l’AFP.

A Bouaké (centre), ancienne capitale rebelle, les démobilisés ont chassé la police et la gendarmerie du corridor sud d’entrée de la ville et empêchent la circulation sur cet axe, le principal du pays, reliant au sud à la capitale économique du pays Abidjan, et nord, au Burkina Faso voisin.

« On ne quittera pas d’ici! Une de ces trois personnes doit nous appeler (téléphoner, ndlr) pour nous faire partir: le président (ivoirien Alassane) Ouattara, le ministre de la Défense (Alain-Richard Donwahi) ou le chef d’état-major (Touré Sekou) », a affirmé à l’AFP Diomande Megbe, porte-parole du mouvement. Ils bloquaient toujours la circulation à 20h locales et GMT.

Dans la ville de Korhogo (nord), une cinquantaine de démobilisés ont pris le contrôle de l’entrée nord de la ville. « Comme les militaires mutins, nous réclamons nos primes de guerre (rébellion) au président Ouattara », a indiqué Issouf Ouattara, un des démobilisés.

Des démobilisés ont affirmé à l’AFP vouloir renforcer leur présence pendant la nuit pour éviter d’être délogés par des forces de sécurité.

A Abidjan, une cinquantaine de démobilisés ont tenté de bloquer l’entrée nord de la ville mais ont été refoulés par des policiers, selon des médias ivoiriens.

Les démobilisés, dont le nombre est estimé à environ 6.000 à travers le pays, sont d’anciens rebelles qui n’ont pas été intégrés à l’armée, contrairement aux mutins. Lors de la mutinerie mi-mai, un démobilisé avait été tué à Bouaké par les soldats révoltés qui estimaient que les revendications des démobilisés mettaient en péril le paiement de leurs primes.

Le démobilisé, qui a succombé à ses blessures le 14 mai, devait être enterré ce lundi et ses camarades ont prévu des actions dans le pays.

La ministre de la Solidarité, Mariatou Koné, venue assister à la levée du corps à la morgue, a prononcé un discours promettant notamment qu’un fonds sera mis en place pour des « projets » (aide à la création d’entreprises) de démobilisés.

Ses propos ont provoqué la colère des démobilisés: « On ne veut pas des projets, on veut l’argent », a crié l’un d’entre eux, a constaté un journaliste de l’AFP.

La ministre a alors regagné sa voiture, où elle a dû attendre une dizaine de minutes avant que les démobilisés acceptent de la laisser partir.

Les démobilisés réclament « 18 millions de F CFA de primes » (27.000 euros) alors que les mutins ont obtenu 12 millions (18.000 euros) après leurs deux mouvements de janvier et mai.

« Comment paie-t-on 17 millions – 12 millions cette année et 5 millions en 2014 selon lui – aux mutins et à nous, on nous parle de projets ! », a lancé M. Megbe.

Romandie.com avec(©AFP / 22 mai 2017 22h13)                                            

Côte d’Ivoire: mouvement d’humeur d’hommes en armes à Bouaké, Daloa et Korhogo

janvier 6, 2017

Bouaké (Côte d’Ivoire) – Des tirs à l’arme lourde étaient entendus vendredi à Bouaké à proximité du plus grand camp militaire de la deuxième ville de Côte d’Ivoire, où au moins deux commissariats de police ont été attaqués, a constaté un correspondant de l’AFP.

C’est une mutinerie des ex-combattants intégrés dans l’armée qui réclament des primes de 5 millions FCFA (7.600 euros) plus une maison chacun, a expliqué à l’AFP un militaire sous couvert d’anonymat.

Les militaires ont pris position à divers carrefours stratégiques de la ville et circulaient dans des véhicules de la police.

C’est vers 3h00 du matin (03H00 GMT) que des militaires sont arrivés au commissariat du 1er arrondissement situé au quartier Sokoura où ils ont désarmé les policiers présents et emporté des kalachnikov, a indiqué à l’AFP un responsable de la police locale sous couvert d’anonymat.

La préfecture de police de la ville a aussi été attaquée, a ajouté ce responsable

Puis le mouvement s’est propagé à la préfecture de police et à des commissariats de la deuxième ville de Côte d’Ivoire. Les militaires ont attaqué au moins deux commissariats et dressé des barricades au centre-ville, coupant toute circulation, a constaté le correspondant de l’AFP, faisant état de tirs d’armes automatiques sporadiques. Ils se sont emparé d’armes et de véhicules, avant de se déployer sur les corridors Nord et Sud menant à Bouaké, relatent les mêmes sources. Selon un habitant, un hélicoptère de l’ONUCI a survolé deux fois la ville dans la matinée.

J’ai eu vraiment peur. J’ai cru qu’ils allaient venir dans ma station pour se servir gratuitement du carburant comme ils le font d’habitude en pareille circonstance, a confié à l’AFP Koffi Raphaël, un pompiste qui exerce la nuit dans une station service non loin du 3e bataillon militaire.

Écoles et commerces étaient tous fermés à Bouaké, ancienne capitale de la rébellion qui contrôlait le nord du pays lorsqu’il était coupé en deux entre 2002 et 2011. Cette rébellion était favorable à l’actuel président Alassane Ouattara, alors que le sud du pays était tenu par les forces loyales à l’ex-président Laurent Gbagbo.

Le quartier-maître Siaka Ouattara, porte-parole des militaires, avait alors présenté le non-paiement des arriérés de soldes de 2009-2011 et de 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée comme principal motif de leur mécontentement, rejetant toute politisation du mouvement.

Selon plusieurs sources sécuritaires, d’anciens éléments rebelles, intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l’accord de paix de Ouagadougou signé en 2007, étaient à l’origine du mouvement.

Dans les rues de Bouaké, capitale de l’ethnie Baoulé © Sylvain Cherkaoui/J.A.

 

Les premiers tirs ont résonné vers 1h30 du matin vendredi 6 janvier, dans plusieurs camps militaires de Bouaké selon des sources sur place  contactées par Jeune Afrique.

L’identité des éléments impliqués reste floue. Des autorités militaires officielles évoquent d’anciens soldats démobilisés. Ce que confirme une source militaire à Reuters. « La ville est sous le contrôle d’anciens [soldats] », selon elle. Certains militaires évoquent, de leur côté, des éléments du 3e bataillon d’infanterie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) à Bouaké.

Un ex-membre de la rébellion présent sur place et contacté par Jeune Afrique confirme cette information et précise : « Ils ont effectué des tirs sporadiques en l’air à l’arme légère, non lourde, au niveau du 3e bataillon. Un groupe de militaires a ensuite fait sortir les policiers de la préfecture de police. Ils bloquent désormais les accès Nord et Sud mais dans la ville, la population circule et la situation est calme. »

Revendications financières

Les revendications seraient principalement d’ordre financier selon une source militaire. Ce que confirme un communiqué lu à la télévision au nom du ministre de la défense, Alain Donwahi. « Hier aux environs 22 heures 30, un groupe de militaires a fait irruption à l’état-major de la 3e région militaire de Bouaké en faisant usage d’armes à feu. Le commandant en second de la 3e région militaire et le commandant du bataillon d’artillerie sol sol de Bouaké, présents, sont entrés en discussions avec le groupe. Des doléances ont été présentées : paiement de primes, augmentation de salaire, réduction du temps à passer dans les grades, éclaircissement sur les primes de l’Ecomog (la Force armée de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao)… »

Selon plusieurs sources, les contestataires disent agir au nom de 8 400 sergents

Et le gouvernement de détailler les mesures prises : « mise en alerte des troupes, renforcement des emprises militaires. Il est demandé à tous les soldats de garder leur calme en vue de permettre la recherche de solutions durables pour ensemble des composantes des forces armées de Côte d’Ivoire », ajoute le texte. Enfin, deux escadrons de la force réaction rapide de l’Onuci basée à Yamoussokro étaient en route vers Bouaké dans l’après-midi pour prévenir toute détérioration de la situation, en appui des autorités.

Selon plusieurs sources, les contestataires disent agir au nom de 8 400 sergents et réclameraient 10 millions de F CFA chacun et une villa. Un autre élément – dont le communiqué du gouvernement ne fait pas état – serait à l’origine de la colère : l’ouverture prochaine à Bouaké d’une session du tribunal militaire, qui siège d’habitude à Abidjan.

Bouaké a déjà été le théâtre de ce type de mouvement d’humeur en novembre 2014, de la part de soldats de 1e et 2e classe. Ils réclamaient alors de l’avancement et de meilleures soldes, et avaient bloqué les principaux axes de l’ancienne capitale de la rébellion. Leur action avait abouti à leur reclassement au grade de caporal.

Des coups de feu ont aussi été entendus à Korhogo et Daloa en fin de matinée.

Une réunion du Conseil national de sécurité (CNS) présidée par le président Alassane Ouattara se tenait à la mi-journée. Dans un message envoyé à ses ressortissants, l’ambassade de France a appelé à la vigilance et « recommandé d’éviter les déplacements à Bouaké, Korhogo et Daloa (…) suite à des mouvements de contestation au sein des forces armées ».

 

Romandie.com avec Baudelaire Mieu et Vincent Duhem de Jeuneafrique.com

La fondation Didier Drogba va investir 2,9 millions d’euros dans la construction de plusieurs hôpitaux en Côte d’Ivoire.

juillet 11, 2013

Jamais depuis sa création en 2007 la fondation Didier Drogba n’avait entrepris un si gros projet. L’organisme caritatif, fondé par le célèbre footballeur ivoirien, financera la construction d’au moins cinq centres de santé destinés aux femmes et aux enfants. Les futurs hôpitaux seront situés à Yamoussoukro, Abidjan, San Pedro, Man et Korhogo.

Guy Roland Tanoh, le secrétaire général de la Fondation Didier Drogba, l’a confirmé dans un entretien téléphonique mardi 10 juillet, rapporte [I]Bloomberg[/I]. 80 % des 2,9 millions d’euros qui doivent être mobilisés pour cette initiative ont déjà été levés. Le gala de charité de la fondation, organisé à Londres, permettra en outre de récolter de nouveaux fonds.

Les deux premiers hôpitaux ouvriront à Abidjan et à Yamoussoukro, a affirmé Guy Roland Tanoh. À Abidjan, capitale économique, les travaux ont commencé depuis juin et dureront de 6 à 8 mois. L’architecte libano-ivoirien Pierre Fakhoury, connu pour avoir conçu la basilique de Yamoussoukro, a été chargé de la réalisation des centres, toujours selon le responsable.

À 35 ans, Didier Drogba joue actuellement pour le club turc de Galatasaray. Au cours de sa riche carrière, l’Ivoirien a notamment remporté la Ligue des Champions avec Chelsea en 2012. Il est aussi l’emblématique capitaine des « Éléphants », la sélection nationale ivoirienne.

Jeuneafrique.com

Depuis son lieu de détention à Korhogo: Laurent Gbagbo écrit ses mémoires

septembre 3, 2011

L’ex-chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, n’en a pas fini avec la politique, même s’il est détenu en résidence surveillée depuis la fin de la crise post- électorale. Selon des confidences, qui nous sont parvenues, l’ancien président de la République, auteur de plusieurs titres déjà, se serait remis à l`écriture. Laurent Gbagbo, depuis sa « prison«  de Korhogo, au nord du pays, est en train d`écrire ses mémoires, à en croire les sources, qui nous l`ont confié. Le prédécesseur d`Alassane Ouattara au Palais d`Abidjan, l’avait d`ailleurs annoncé, il y a quelques mois au cours d`échanges qu`il a eus avec des journalistes avant de quitter le pouvoir.

Vraisemblablement, le livre de l`ex-chef de l`Etat, réduit aujourd`hui à sa seule plume, connait une rapide progression, si l`on s`en tient à cette autre information relayée par d`autres sources qui indiquent que les manuscrits sont aussitôt transformés en tapuscrits au fur et à mesure. Laurent Gbagbo, aurait déjà dépassé les 200 pages de ramettes de papiers. Une information confirmée par nos confidents, qui révèlent que l`ex-tenant du pouvoir souhaite achever la rédaction de son livre depuis Korhogo, avant sa sortie « prochaine de prison« .

La question que bon nombre d’observateurs pourraient cependant se poser, c’est de savoir comment l’ex-chef de l’Etat arrive à écrire, lui qui n’a eu droit qu’à une Bible et à certains livres dans sa résidence?

Eh bien, selon nos sources, M. Gbagbo utiliserait des nègres, une forme bien connue des hagiographes des grands hommes d’Etat. Il conte sa biographie ou la rédige et d’autres personnes, plus outillées en matière d’écriture, la mettent en forme dans le style qu’il souhaite, pour donner un livre qui sera apprécié.

« Laurent Gbagbo : Mon sacrifice suprême pour la souveraineté et l’indépendance de la Côte d’Ivoire« , tel serait le titre de cette œuvre sous-titrée également « Mon combat pour la liberté, l’émancipation et la prospérité de l’Afrique et de l’Homme Noir«  et qui pourrait constituer un document historique pour les disciples de l`ancien président. Ainsi, donc, de sa résidence présidentielle de Korhogo qui l’a accueilli depuis le 13 avril 2011, Laurent Gbagbo ne comble pas son temps que de sommeil et de ripailles. Il consigne ses peines, ses frayeurs, ses joies, des anecdotes et retrace son vécu pendant sa quarantaine d’années d’expérience en politique. Ce livre devrait évoquer les grandes époques de l’histoire de la Côte d’Ivoire et de sa vie en tant que leader politique dans son pays et en Afrique.

Nul doute que les événements marquant les six derniers mois passés à la tête du pays, le siège de la résidence présidentielle de Cocody lors de la guerre postélectorale, son arrestation le 11 avril 2011 et la vie d’assigné à résidence à plus de 600 km de la capitale économique y tiendront une place de choix.

L’Inter par Hervé KPODION

Côte d’Ivoire : à Korhogo, l’adieu aux armes

juillet 25, 2011

Dans la ville du Nord de la Cote d’Ivoire, bastion de Ouattara et geôle de Gbagbo, l’heure est officiellement à la réconciliation. Reportage.

Un ciel bleu qui s’étend à perte de vue. Une large piste en latérite, cahotante à souhait. Des agriculteurs sur le chemin du retour… Et, soudain, un check-point : deux piquets de bois plantés de part et d’autre de la voie, une cordelette tendue entre les deux. Quittant son abri de branchages, le soldat-dozo de faction s’approche du véhicule. Bardé de grigris, fusil de chasse en bandoulière, le chasseur traditionnel scrute attentivement chaque visage, avant de marmonner une phrase que l’on interprète comme un « vous pouvez y aller ».

Bienvenue à Korhogo, capitale de la région des Savanes, base arrière des Forces nouvelles (FN), l’ex-rébellion armée. Six cent trente-trois kilomètres séparent la « cité du Poro » d’Abidjan. Autant dire tout un monde. Ici, les superstitions ont la dent dure, et on ne rigole pas avec ces chasseurs à qui l’on attribue de grands pouvoirs mystiques. Ils veillent sur Korhogo depuis le début de la rébellion, en 2002, et d’aucuns disent que leurs potions et bénédictions sont à la base de la victoire d’Alassane Ouattara (ADO).

Korhogo est chargé d’une histoire faite d’actes de bravoure et de légendes. C’est aussi une ville stratégique, porte de passage vers le Burkina et le Mali voisins. Comme tous les carrefours, elle est grouillante, colorée, bruyante, commerçante. Le carburant vient du Burkina, les deux-roues chinois qui ont envahi la ville transitent par le Togo, les boissons gazeuses sont importées du Mali, de même que le riz et bien d’autres céréales… avec une plus-value substantielle depuis que les douanes sont assurées par les FN.

Cependant, pour rien au monde Chérif El Ouazani ne ferait marche arrière. Le restaurateur marocain et toute sa famille se sont installés à Korhogo en décembre 2002, alors que le « bruit des rafales résonnait encore ». « Mes amis d’Abid­jan me prenaient pour un fou : m’installer dans une région où il y a des rebelles… », se souvient-il. Neuf ans plus tard, il est encore là, propriétaire de trois restaurants très fréquentés, dont le Bokadios où se côtoient cadres des FN et habitants lambda. « Il n’y a pas de doute : la Côte d’Ivoire va se relever et Korhogo sera très important pour l’avenir du pays », promet-il, ponctuant ses phrases de « Inch’Allah » convaincus.

Un « invité » de marque

L’actualité récente s’est chargée de mettre la cité sénoufo en première ligne. C’est là, dans la résidence présidentielle située sur les hauteurs de la ville, qu’est détenu, depuis le 14 avril, Laurent Gbagbo. Des rondins de bois bloquent la circulation tout autour de la propriété, et ni les hauts murs ni la végétation luxuriante ne permettent de voir ce qui s’y passe. Passés les premiers jours d’excitation qui ont suivi l’arrivée de l’ex-chef d’État, les Korhogolais ont fini par se lasser du mystère, et plus personne ne se préoccupe de cet invité de marque.

« Au mieux, il est l’objet de plaisanteries sur le sens de l’hospitalité du peuple sénoufo qu’il a tant détesté », lance Soro Kanigui Mamadou, délégué des FN de Korhogo, qui se refuse à communiquer toute information sur les conditions de détention de l’ancien président. Madame Rumeur fait moins de manières : elle a de nombreuses fois aperçu le président dans la voiture du commandant de zone Fofié Kouakou Martin, à la nuit tombée, ou dans une boîte de nuit de la ville, en charmante compagnie.

ADO, le fils de la région

« La politique nous a divisés, mais on se connaît tous, nous sommes de la même famille. On ne peut pas se déchirer indéfiniment », philosophe Éric Ouattara, directeur de campagne d’ADO chargé de la jeunesse lors de la présidentielle. En tant que président de l’Union de la jeunesse communale, il a aussi activement œuvré au retour des « LMPistes », les partisans de Gbagbo, témoigne l’un d’entre eux, Moussa Silué, qui a payé cher son soutien au parti au pouvoir de l’époque. Représentant de La Majorité présidentielle (LMP), soupçonné d’acheter des voix pour le compte de son candidat, il a été roué de coups. « Grâce à Éric, je suis rentré sans problème, j’ai retrouvé mon travail et ma maison… Mais je sens bien que quelque chose est cassé », dit-il. Car derrière les discours convenus, les rancœurs sont là, tenaces, ancrées. Le jeune Ouattara, casquette vissée sur le crâne, regard pénétrant, ne se lasse pas de pourfendre l’ancien pouvoir et sa « haine envers les gens du Nord ».

La « cité du Poro » attend beaucoup d’ADO, le fils de la région, qui y a fait des scores staliniens lors de la présidentielle. Tout est à faire ou à refaire. « Pendant la crise, à plusieurs reprises, le maire Amadou Gon Coulibaly a payé des dépenses de sa propre poche, raconte son adjoint Lanciné Koné. À présent, nous serons ravis de passer le relais à l’État. » Le réseau routier s’est tellement dégradé qu’il ne faut plus une heure mais deux pour relier Korhogo à Ferkessédougou (55 km). Les 2 millions d’habitants de la région des Savanes attendent toujours leur adduction au réseau hydraulique : l’Union européenne (UE) avait fait le plus dur, investissant 4 milliards de F CFA (6,1 millions d’euros) pour le raccordement au fleuve Bandama. La participation de 500 millions de F CFA promise par Laurent Gbagbo en 2009, elle, est toujours en attente.

Quant au Centre hospitalier régional (CHR), il n’a tenu que par les largesses de l’UE et de la Croix-Rouge jusqu’en 2007. Depuis, les actes médicaux sont exécutés… moyennant finances. « 1 000 F CFA la consultation, 5 000 F CFA l’accouchement, c’est beaucoup demander aux populations d’ici », reconnaît le docteur Jules Kra Yao, directeur du CHR.

Malgré la misère, Korhogo reste digne. « C’est le plus important chez un Sénoufo », martèle Kafana, derrière le comptoir de son kiosque à café. « Même quand tu es pauvre, il faut montrer un bon visage aux étrangers. » L’adage est profondément ancré. Du grand marché au quartier Gbon en passant par la rue des Banques, la ville est propre, les bâtiments publics entretenus. Ni impacts de balles sur les bâtiments ni bâtisses calcinées, en dehors de quelques domiciles vandalisés, à l’instar de celui de l’ex-ministre Lanciné Gon Coulibaly, descendant du fondateur de la cité et proche du président déchu. « Tout cela, c’est grâce au comzone, explique fièrement Kafana. C’est vraiment quelqu’un qui aime Korhogo et les Korhogolais. »

Fofié Kouakou Martin est commandant de la Compagnie territoriale de Korhogo depuis 2005. Ce militaire taiseux fuit la presse, mais répond volontiers aux sollicitations de ses concitoyens. Lorsqu’il est question de lui, chaque Korhogolais se mue volontiers en griot. « Il a réparé les éclairages publics », « il nourrit de sa poche les jeunes démobilisés », « grâce à lui, nos rues sont plus sûres »… Même le préfet de région y va de son compliment : « Notre collaboration est des plus efficaces. »

Réinsertion

Dans la contrée, les sanctions onusiennes qui pèsent sur les comzones, accusés de violations des droits de l’homme, ont bien peu de portée. Et personne n’évoque à voix haute l’enrichissement de Fofié Kouakou Martin depuis sa prise de fonctions. Même si, dans le secret des chaumières, les supputations vont bon train à chaque fois qu’un immeuble surgit de terre ou qu’une affaire ouvre ses portes. « On ne regarde pas dans la bouche de celui qui grille des arachides », ironise-t-on en ville.

Dans une Peugeot qui a connu des jours meilleurs, cinq hommes en armes patrouillent. Depuis la fin du conflit, l’avenir des combattants et des démobilisés revient régulièrement dans les conversations. Si les premiers, au nombre de 500, sont sûrs de trouver une place dans l’armée, les 1 000 autres attendent toujours d’être pris en charge par le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC). « Ils se débrouillent comme ils peuvent, certains sont retournés aux champs, d’autres ont monté de petites activités : menuiserie, taxis-motos… » explique Éric Ouattara. « C’est une question que les autorités doivent prendre au sérieux, analyse Mack Dakota, un correspondant de presse local. Le chômage des jeunes conduit à tous les extrêmes. » Encore plus quand ils savent tenir une arme.

Jeuneafrique.com par Malika Groga-Bada, envoyée spéciale

Côte d’Ivoire: Le CICR rend visite à l’ex-président Laurent Gbagbo

juillet 22, 2011

GENEVE – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé vendredi avoir effectué une série de visites à un groupe de personnes détenues ou sous résidence surveillée, parmi lesquelles figure l`ancien Président de la République de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo.

Les visites ont eu lieu du 18 au 21 juillet à Bouna, Boundiali, Katiola, Korhogo et Odienné, dans le nord du pays, précise un communiqué, indiquant que « l`accès à toutes les personnes arrêtées en lien avec la crise post-électorale a été toujours une priorité pour le CICR ».

Laurent Gbag bo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 en faveur d`Alassane Ouattara, et à l`issue de dix jours de guerre dans Abidjan. Il est actuellement en résidence surveillée à Korhogo.

Le CICR s`est refusé à donner davantage de détails sur ses conditions de détention, expliquant que « les observations, recommandations et préoccupations du CICR sont traitées de manière confidentielle avec les autorités détentrices pour s`assurer que les détenus sont traités correctement ».

« L`accès à toutes les personnes arrêtées en lien avec la crise post-électorale a été toujours une priorité pour le CICR. Avec l`accord du gouvernement ivoirien, ces visites ont été conduites conformément aux modalités habituelles du CICR qui prévoient notamment la possibilité de s`entretenir sans témoin avec les détenus », explique dans le communiqué Dominique Liengme, responsable de la délégation du CICR à Abidjan.

« Nous continuerons de visiter régulièrement les personnes privées de liberté dans tous les lieux de détention provisoires et permanents du pays afin de s`assurer qu`elles sont traitées avec humanité », a-t-elle ajouté.

Plusieurs dizaines de personnalités, dont l`épouse du président déchu, Simone Gbabgbo, ont été placées en résidence surveillée à Abidjan et dans plusieurs villes du nord du pays après l`arrestation de l`ex-chef de l`Etat par les Forces républicaines (FRCI) du nouveau président.

Depuis le début de l`année 2011, le CICR précise avoir effectué une centaine de visites dans 60 lieux de détention provisoires et permanents sur l`ensemble du territoire ivoirien. Au cours de ces visites, plus de 500 détenus ont été, ou sont toujours, suivis de manière individuelle.

AFP

Quatre mois après leur assignation à résidence à Korhogo et à Odienné/Gbagbo se porte très bien et réclame Nady à Korhogo

juillet 18, 2011

Transféré trois jours après sa capture, c`est-à-dire le 14 avril dernier, l`ex chef de l`Etat, Laurent Gbagbo a été conduit à Korhogo où il est en résidence surveillée depuis maintenant quatre mois.

Le secteur de la résidence, une vraie forteresse

Une fois dans la ville de Korhogo, nous avons tenté de voir un peu où se trouvait en résidence surveillée, l`ex chef de l`Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. La résidence en question, située au Sud-Ouest de la ville, est la résidence du chef de l`Etat, communément appelé la Présidence à Korhogo. Après environ vingt (20) mn de marche, depuis le centre ville, nous arrivons au quartier « Résidentiel«  le fameux quartier qui abrite la résidence. Déjà à quelques encablures de cette résidence, se dressent des barrages comme pour dire que le secteur est un sens interdit. Plus loin, des billes de bois ou de gros morceaux de bois jonchent les différentes artères et rues secondaires menant à la forteresse. Des éléments des Frci en armes veillent au grain et circulent le long des différents périmètres de sécurité.

Quatre mois après, Laurent Gbagbo se porte très bien

Cela fait maintenant quatre (4) mois que le dictateur déchu, Laurent Gbagbo est à Korhogo. Selon des sources bien introduites et dignes de foi, l`ex chef de l`Etat se porte à merveille. Il affiche une bonne et belle forme et présente également une très bonne mine. Il a tout ce qu`il demande. Et il aime beaucoup manger le poulet. Selon notre source, « la seule chose qui lui manque, c`est une femme. Sinon, vraiment il est très à l`aise ». Et, il est régulièrement visité par le Commandant. Chaque matin, il sort de sa chambre pour rejoindre le salon. Il a son petit déjeuner, son déjeuner, son diner et autres choses qu`il désire et à tout moment. Un personnel se tient à sa disposition en tout temps. Une femme de ménage, un blanchisseur et un majordome.

Laurent Gbagbo et la Bible

Notre source nous révèle que l`ex-président, passe beaucoup de temps à lire la Bible. Cette lecture qu`il fait pour la plupart du temps dans le plus grand des salons de ladite résidence. Chaque jour, dans la matinée comme de nuit, il a sa Bible en main et parcourt les pages, les unes après les autres. Même si, quelque fois il regarde de temps à autres la télévision pour passer son temps. Tout ceci, pour dire que l`homme qui autrefois n`avait pas de temps, consacre aujourd`hui, la plupart de son temps à la lecture biblique et à Dieu.

Le commandant Fofié au bon soin de l`ex chef de l`Etat

Depuis le transfert de Laurent Gbagbo à Korhogo, le commandant du groupement tactique 10 de Korhogo, le commandant Fofié Kouakou Martin, chef militaire de rigueur et de discipline est au soin de l`ex président. Il a mis en place une sécurité très renforcée tout autour de ladite résidence. A l`intérieur, les forces Onusiennes sont présentes et sillonnent tous les espaces de l`intérieur et tout le long de la clôture. Il faut rappeler qu`à part les autorités officielles et de l`Onuci, seul le commandant Fofié Kouakou Martin, a accès à la résidence. Il rend visite régulièrement à l`ex chef de l`Etat pour s`assurer de sa bonne santé et aussi s`il a tout ce dont il a besoin. Même ses médicaments, c`est encore le commandant Fofié Kouakou Martin qui, lui-même, part les acheter pour lui ramener. IL a été plusieurs fois aperçu à la pharmacie La Principale, sis au quartier Commerce. Selon toujours notre source, même les jours de fêtes, il lui apporter beaucoup de boissons.

L`ex dictateur dans les oubliettes

Partout où nous sommes passé, dans tous les quartiers de la ville de Korhogo, Laurent Gbagbo est déjà dans les oubliettes. Tout le monde pense au futur. S`il vous arrive de demander à un habitant, comment va Gbagbo ? Sa réponse,  » ha, celui-là, mon frère, sérieusement on l`a oublié « . C`est seulement ceux qui habitent dans la périphérie de la résidence qui savent que Laurent Gbagbo est dans les parages.

Le Nouveau Réveil par DELMAS ABIB
Envoyé spécial à Korhogo

Côte d’Ivoire: Le chef de l’Onuci rencontre Gbagbo « en bonne santé »

juillet 4, 2011

Le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), Choi Young-jin, a rendu visite lundi à l`ex-président
Laurent Gbagbo, en résidence surveillée à Korhogo (nord), et l`a trouvé « en bonne santé », a-t-on appris auprès de l`Onuci.

Lors de cette première visite à Korhogo, M. Choi a « réitéré la disponibilité » de l`Onuci à « contribuer à assurer la sécurité de M. Gbagbo » et promis qu`elle allait « tout faire afin qu`il soit traité avec dignité », indique la mission dans un communiqué.

Transféré dans le nord après son arrestation le ll avril à Abidjan, l`ex-président « a paru (à M. Choi) en bonne santé », a précisé à l`AFP le porte-parole de l`Onuci, Hamadoun Touré.

La chute de Laurent Gbagbo était intervenue à l`issue de quatre mois de crise née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, et après dix jours de guerre dans Abidjan.

Aux côtés des Forces républicaines (FRCI) qui ont porté Alassane Ouattara au pouvoir, des Casques bleus assurent la sécurité de la résidence où se trouve l`ancien chef d`Etat.

Comme son épouse Simone, en résidence surveillée à Odienné (nord), Laurent Gbagbo n`a pas été inculpé pour l`heure, mais la justice ivoirienne poursuit ses investigations, notamment pour les « crimes de sang » commis durant la crise post-électorale.

Vingt-et-une personnalités du camp Gbagbo ont été récemment inculpées et placées en détention préventive pour atteinte à l`autorité de l`Etat. Quinze d`entre elles ont été également inculpées pour détournements de fonds publics.

La justice ivoirienne a émis quatre mandats d`arrêt internationaux, notamment contre Charles Blé Goudé, chef des « jeunes patriotes » pro-Gbagbo, qui serait en exil au Ghana ou au Bénin.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) souhaite par ailleurs ouvrir une enquête sur les crimes contre l`humanité et crimes de guerre dont sont accusés les camps Gbagbo et Ouattara.

AFP