Posts Tagged ‘l argent’

Shakira enfin débarrassée de son ex

août 4, 2013

La bataille judiciaire qui oppose Shakira à son ancien boyfriend semble toucher à sa fin. La justice américaine vient en effet de rejeter toutes les plaintes déposées par Antonio de la Rua qui réclamait 100 millions de dollars.

Waka! Waka! Shakira peut exulter, elle ne devrait plus entendre parler de son ex, Antonio de la Rua qui la poursuivait devant les tribunaux pour lui réclamer de l’argent. Après la justice suisse qui avait débouté l’Argentin ancien amoureux de Shakira pendant onze ans et également son ex-agent, c’est au tour des juges américains d’avoir rejeté ses demandes. Pour rappel, de La Rua exigeait 100 millions de dollars de la part de la star de la chanson.

La cour supérieure de Los Angeles a estimé que se demande était infondée en raison de «l’accord prénuptial applicable aux couples non mariés» et qu’avaient signé Shakira et son compagnon en 2006, soit quatre ans avant leur rupture en 2010. Il y était stipulé que les deux parties devrait «conserver, séparément, la totalité de leurs actifs, présents, passés et futurs». Un détail que Antonio de La Rua a dû oublier, mais que la justice américaine s’est chargée de lui rappeler. Adieu donc aux dollars convoités, au motif qu’en tant qu’agent de la Colombienne, il avait contribué à faire d’elle une star et une millionnaire. La cour de L.A. estime de surcroît ne pas être la mieux placée pour juger d’un dossier entre une Colombienne et un Argentin, alors que l’avocat de Shakira s’était étonné qu’à chaque fois qu’une juridiction déboutait le plaignant, celui-ci déposait son dossier dans une autre.

Une fois la décision connue, Shakira s’est empressée de réagir, et de se réjouir, dans un communiqué. «Je suis très reconnaissante que les cours de justice empêchent ce genre de poursuites infondées d’exister. J’ai tourné la page et ne peut être plus heureuse maintenant. J’espère que ce harcèlement va désormais cesser».

C’est donc l’esprit libre que Shakira peut profiter de ses vacances avec Gerard Piqué et leur petit Milan, dont elle ne cesse de poster des photos sur Twitter et Facebook.

Gala.fr par Jean-Christian Hay

Nigeria: la police découvre une nouvelle « usine à bébés »

mai 15, 2013
Nigeria: la police découvre une nouvelle 'usine à bébés'
Nigeria: la police découvre une nouvelle « usine à bébés » © AFP

La police nigériane a déclaré mercredi avoir découvert six adolescentes enceintes retenues dans une maison et arrêté trois personnes suspectées de vouloir vendre les futurs bébés, moins d’une semaine après la découverte d’une autre « usine à bébés » dans le pays.

« Informés des services de renseignement, nous avons effectué une descente dans une maison d’Enugu (Sud Est) où nous avons trouvé six filles âgées de moins de 17 ans que nous avons libérées » lundi, a déclaré à l’AFP Ebere Amaraizu, porte-parole de la police dans cette région.

Deux hommes et une femme suspectés d’être responsables du trafic d’enfants ont été arrêtés au cours de cette opération, a-t-il précisé, et ils coopèrent désormais avec la police.

Selon M. Amaraizu, les jeunes filles ont été « attirées dans la maison par la promesse de recevoir de l’argent » après leur accouchement.

« L’enquête permettra d’obtenir des détails. Nous devons savoir comment elles sont devenues enceintes et d’où elles viennent », a-t-il ajouté.

Cette découverte intervient cinq jours après la libération de 17 adolescentes enceintes et 11 enfants en bas âge retenus dans une maison d’Umaka, dans l’Etat voisin d’Imo.

Les jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, ont raconté à la police qu’elles avaient toutes été mises enceintes par un jeune homme de 23 ans, actuellement en prison.

Dans un rapport sur le trafic d’êtres humains publié en avril 2012, l’Union Européenne a classé le Nigeria comme le pays où ce fléau est le plus répandu.

Ce rapport indique que la vente d’enfants y est courante et que la police a déjà découvert ce que l’on peut appeler des « usines à bébés ».

En mai 2011, dans l’Etat d’Abia (sud-est), la police avait libéré 32 jeunes filles enceintes. Elles avaient indiqué qu’on leur avait offert entre 25. 000 et 30. 000 naira (191 dollars), selon le sexe de leur bébé.

Un autre groupe de 17 jeunes filles a été découvert en octobre 2011 dans l’Etat d’Anambra (sud) dans des circonstances semblables.

L’Unesco a classé le trafic d’êtres humains en troisième place des crimes les plus fréquents commis au Nigeria, après la corruption et le trafic de drogue.

Jeuneafrique.com

Indignation à Rio après le viol d’une jeune Américaine dans un minibus

avril 2, 2013

RIO DE JANEIRO – Le viol en réunion d’une étudiante américaine et l’agression de son compagnon français, dans un minibus à Rio de Janeiro, ont suscité l’indignation au Brésil où les télévisions passaient en boucle les images de trois suspects interpellés.

Le couple, qui avait embarqué à bord de ce minibus dans le quartier touristique de Copacabana, a été agressé et séquestré toute la nuit de samedi à dimanche par trois jeunes hommes qui se relayaient au volant du véhicule.

Deux des suspects, de 20 et 22 ans, ont été interpellés en fin de semaine, le 3e qui était en fuite a été arrêté lundi soir à Rio, a indiqué la police.

Respectivement âgés de 21 et 23 ans, les deux victimes étudiaient à Rio, qui se prépare à accueillir en juillet 2,5 millions de jeunes pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) catholiques.

La jeune fille est américaine et le garçon est français, a précisé à l’AFP une source consulaire, sans apporter de détails.

Ils avaient embarqué dans ce minibus en direction de Lapa, un quartier de bars et discothèques dans le centre-ville.

Deux hommes ont alors fait descendre les autres passagers, frappé le jeune Français avec une barre de fer, attaché le couple et violé la femme, tout en continuant de circuler dans la ville, selon un communiqué de la police touristique.

Le jeune Français a souffert d’une hémorragie à l’oeil et d’une fracture au visage tandis que la victime américaine souffre d’une fracture du nez, selon le site d’information G1.

Selon la presse locale, le chauffeur du minibus a pris part aux violences qui ont duré six heures. Les agresseurs ont, par ailleurs, utilisé une carte de crédit du couple pour faire le plein d’essence, acheter de la nourriture et retirer de l’argent.

La presse brésilienne a assuré qu’ils avaient ensuite rallié l’endroit où logeait le couple afin de leur dérober d’autres cartes de crédit et retirer plus d’argent.

Une jeune Brésilienne, violée le 23 mars dans des circonstances similaires, a reconnu ses agresseurs en voyant des photos des deux hommes interpellés, a précisé la police.

Environ 6.000 minibus, qui appartiennent souvent à des miliciens, font partie intégrante du réseau de transports de la ville, après avoir obtenu un permis de circulation de la mairie. Mais il y aurait en circulation 6.000 autres minibus illégaux dans la ville, souvent en mauvais état, selon la mairie.

Le thème de la sécurité, notamment celles des touristes étrangers, est sensible à Rio de Janeiro, qui s’apprête à accueillir cette année des millions de visiteurs pour la Coupe des confédérations de football, les JMJ en présence du pape François, et en 2014 la Coupe du monde de football puis en 2016 les Jeux olympiques.

La criminalité a sensiblement diminué à Rio depuis la mise en place d’unités de police spécialisées dans les favelas aux mains de trafiquants de drogue et de milices mais reste très élevée en comparaison des normes européennes ou américaines.

Romandie.com avec (©AFP / 02 avril 2013 03h47)

Affaire Bettencourt: Sarkozy inculpé pour abus de faiblesse

mars 21, 2013

BORDEAUX – L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été mis en examen (inculpé) jeudi pour abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt, ont annoncé l’avocat de M. Sarkozy puis le Parquet de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France.

L’inculpation de M. Sarkozy, soupçonné par les juges d’avoir demandé à Mme Bettencourt de l’argent pour sa campagne présidentielle de 2007 et d’avoir ainsi commis un abus de faiblesse, est intervenue après l’audition de l’ancien président au palais de justice de Bordeaux et sa confrontation avec plusieurs membres du personnel de la milliardaire.

Mme Bettencourt, 90 ans, est la femme la plus riche de France. Elle est l’héritière du géant mondial des cosmétiques L’Oréal.

En annonçant à l’AFP l’inculpation de son client, l’avocat de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, a déclaré que la décision était incohérente sur le plan juridique et injuste.

Je saisirai en conséquence immédiatement la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen, a annoncé l’avocat.

Le Parquet de Bordeaux a confirmé l’inculpation de M. Sarkozy dans un communiqué.

L’ancien président s’est vu notifier une mise en examen du chef d’abus de faiblesse commis en février 2007 et courant 2007 au préjudice de Mme Liliane Bettencourt Schuller, a indiqué le parquet.

M. Sarkozy a été confronté jeudi à au moins quatre anciens membres du personnel des Bettencourt, dont l’ex-majordome Pascal Bonnefoy, une ancienne femme de chambre, une infirmière et un autre maître d’hôtel, selon le récit qu’en a fait M. Bonnefoy à son avocat, Me Antoine Gillot, qui l’a rapporté à l’AFP.

Après plusieurs heures d’audition, l’ancien président est parti du palais de justice de Bordeaux peu avant 22h00 (21h00 GMT) à l’arrière d’une voiture précédée par un véhicule de la police circulant à vive allure, a constaté une journaliste de l’AFP.

L’affaire avait été déclenchée par l’ex-comptable des Bettencourt, qui avait déclaré à la police en juillet 2010 s’être vu réclamer 150.000 euros en liquide par l’ancien homme de confiance des Bettencourt, Patrice de Maistre, début 2007. Celui-ci lui avait assuré, selon la comptable, vouloir les donner à Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Les juges cherchent à déterminer si M. Sarkozy a commis un abus de faiblesse aux dépens de Mme Bettencourt en lui demandant de l’argent pour financer sa campagne présidentielle de 2007. M. Sarkozy a remporté l’élection de 2007 et a été battu en 2012, alors qu’il était candidat à un second mandat, par le socialiste François Hollande.

Plusieurs membres de l’entourage de la milliardaire ont déclaré avoir vu M. Sarkozy à plusieurs reprises pendant la période de la campagne de 2007 et ont affirmé qu’il avait rencontré Mme Bettencourt à ces occasions.

M. Sarkozy a toujours affirmé s’être rendu au domicile des Bettencourt une seule fois pendant sa campagne de 2007, pour y rencontrer brièvement André Bettencourt, le mari de l’héritière de L’Oréal, décédé en novembre de la même année.

Ces derniers temps, la question d’une éventuelle nouvelle candidature de M. Sarkozy à la présidentielle de 2017 agite régulièrement le monde politique français et les médias.

Les premières réactions à son inculpation, venues du camp de M. Sarkozy, se référaient à cette éventualité et voyaient dans la décision de la justice des motivations politiques.

Ainsi Lionnel Luca, député du parti conservateur UMP, écrivait sur son compte Twitter: La seule chance de FH (François Hollande) en 2017, c’est d’éliminer par tous les moyens la possibilité d’une candidature du seul adversaire qui peut le battre.

Romandie.com avec (©AFP / 21 mars 2013 23h58)

Houellebecq, le retour

décembre 17, 2012

L’écrivain revient vivre en France

L’auteur du prix Goncourt 2012 quitte l’Irlande. Un retour en France personnel sans lien avec la politique.

Il y a ceux qui partent, comme Gérard Depardieu (l’acteur s’est exilé à Néchin, en Belgique). Et il y a ceux qui reviennent. C’est le cas de Michel Houellebecq. L’écrivain de La carte et le territoire s’était installé en Irlande après avoir remporté le Goncourt en 2010. Mais s’il revient aujourd’hui à Paris, ce n’est pas par militantisme.

«Si j’ai choisi la France plutôt qu’un pays francophone (Belgique ou Suisse), c’est pour des raisons personnelles, pas dans une démarche militante», explique l’écrivain à l’AFP dans un courriel. «Disons que l’argent est important, mais que ce n’est pas ce qu’il y a de plus important. La raison majeure (un acte militant pourrait-il être l’acte mineur caché?) est que j’ai envie de parler, à nouveau, ma langue dans la vie quotidienne. J’ai atteint un niveau d’anglais suffisant, après plusieurs années de séjour en Irlande».

Le choix de Michel Houellebecq, qui intervient en pleine crise Depardieu, est salué par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Interrogée ce matin sur BFMTV à propos du départ de Gérard Depardieu et de sa proposition de rendre son passeport français, la ministre a cité le contre-exemple Houellebecq : «Michel Houellebecq, lui, qui était installé en Irlande, va revenir en France. Ça veut bien dire que lui n’est pas effrayé non plus par la contribution qu’il devra verser».

Aurélie Filippetti a également pris l’exemple de Michel Sardou. L’artiste se dit en effet prêt à contribuer davantage pour la solidarité nationale. Selon la ministre, le cas Depardieu est «isolé en matière culturelle».

Gala.fr par Armelle Sémont

Afrique du Sud : après le massacre du 16 août, les mineurs de Marikana poursuivent la grève

août 20, 2012
Des mineurs grévistes à la mine de Marikana, le 18 août 2012, en Afrique du Sud. Des mineurs grévistes à la mine de Marikana, le 18 août 2012, en Afrique du Sud. © AFP

Alors que l’exploitant de la mine de Marikana, Lonmin, a maintenu son ultimatum à lundi, menaçant de licencier les mineurs grévistes, ces derniers ont choisi de poursuivre leur mouvement. Le bras de fer continue, malgré le massacre du 16 août et la semaine de deuil national décrétée par le président sud-africain Jacob Zuma.

Mis à jour à 11 heures.

La semaine s’annonce encore brûlante sur le front social en Afrique du Sud. Trois jours à peine après le massacre de 34 grévistes de la mine de Marikana – un drame portant à 44 (dont deux policiers) le nombre des victimes du conflit syndical -, l’exploitant Lonmin a réitéré son ultimatum. Alors que le président Jacob Zuma a de son côté annoncé une semaine de deuil national, cette décision de fermeté, voir d’intransigeance, ne va pas certainement dans le sens d’un possible apaisement.

« L’ultimatum final a été repoussé au lundi 20 à la suite des événements de jeudi », a indiqué la société britannique dans un communiqué, publié dans la nuit de dimanche à lundi. « Lonmin a confirmé avoir demandé à ses 3 000 employés en grève illégale de reprendre le travail lundi 20 août, faute de quoi ils s’exposent à un possible licenciement », explique Simon Scott, un haut responsable de Lonmin cité dans le communiqué.

« L’ultimatum ne s’applique qu’aux foreurs et assistants foreurs qui ont lancé une action illégale le 10 août », précise Lonmin. Les 25 000 employés et les 10 000 temporaires « qui ne sont pas en grève mais qui n’ont pas pu travailler à cause de la violence » pourront reprendre le travail sous protection de la police. Cette stratégie sera-t-elle payante ? Les mineurs grévistes n’ont semble-t-il pas l’intention de céder.

« Comme s’ils étaient morts pour rien »

« Je ne retourne pas au boulot. Où est l’argent ? », demande David Sikonyela, 52 ans, mineur du Lesotho. « Est-ce qu’ils vont virer aussi ceux qui sont à l’hôpital et à la morgue ? », s’exaspère son collègue Thapelo Modima, 46 ans. « De toute façon, c’est mieux d’être mis à la porte parce qu’ici, on souffre. Nos vies ne vont pas changer. Lonmin se fiche de notre bien-être, jusqu’à maintenant ils ont refusé de nous parler, ils ont envoyé la police pour nous tuer ».

« Des gens sont morts. On est en colère. Si on reprenait le travail, ce serait comme s’ils étaient morts pour rien », ajoute Fezile Magxaba, un contremaître de Marikana. Mais les revendications irréalistes des mineurs ne favorisent pas les négociations. Ils réclament plus qu’un triplement de leur salaire à 12 500 rands par mois (1 250 euros) au lieu de leur 4 000 rands (400 euros) en moyenne. Selon la direction de Lonmin, un peu plus d’un mineur sur quatre était présent à son poste lundi matin, alors qu’un millier de grévistes étaient toujours rassemblés à l’extérieur du site sud-africain.

De son côté, le président Zuma traverse la pire crise depuis son arrivée au pouvoir en 2009. « La nation est sous le choc et dans la peine », a-t-il déclaré dans un communiqué annonçant le deuil national. Mais il ne s’est pas exprimé sur les racines de la crise – les inégalités criantes de salaires entre cadres blancs et ouvriers noirs qui s’aggravent, 18 ans après la chute de l’apartheid.

Des mineurs réagissent au discours de Julius Malema, ex-leader de la ligue jeunesse de l’ANC, à la mine de Marikana le 18 août 2012.

© AFP

Zuma critiqué

« Cette semaine (…) nous devons nous unir contre la violence, quelle qu’elle soit. Nous devons réaffirmer notre foi en la paix, la stabilité et l’ordre, et dans la construction d’une société solidaire débarrassée du crime et de la violence ». Dans le même communiqué, Zuma a également annoncé la composition de la commission inter-ministérielle chargée d’enquêter sur la tragédie du jeudi 23 août.

Les critiques fusent contre le président, nombreuses étant les personnalités – comme le prix Nobel de Littérature Nadine Gordimer – à demander sa démission, l’accusant d’avoir été passif tout au long de la crise. Du coup, c’est le très populiste Julius Malema qui a paru tirer son épingle du jeu en surfant sur la crise.

Après avoir été exclu en avril de l’ANC, l’ancien leader de la ligue de jeunesse de l’ANC a fait son retour sur la scène médiatique. Il s’est rendu auprès des mineurs et s’est adressé à eux, refusant toute forme de protection policière, accusant le président Zuma d’être responsable du massacre et l’appelant à démissionner. « Zuma ne s’intéresse pas aux mineurs. Il est venu ici hier soir (vendredi) et il a rencontré des blancs. Il ne sait même pas si les mineurs sont sains et saufs ou pas », a-t-il lancé.

Jeuneafrique.com avec AFP