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Un homme se suicide dans une école maternelle à Paris devant des enfants

mai 16, 2013

PARIS – Un homme d’une soixantaine d’années s’est suicidé jeudi d’un coup de fusil devant une dizaine d’enfants dans le hall d’une école maternelle de Paris, a-t-on appris de source policière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme est entré dans le hall de l’école dans un quartier chic de la capitale française près de la tour Eiffel, et a retourné son fusil à canon scié contre lui devant des enfants et un adulte.

Le désespéré serait entré dans l’école sans difficulté, selon la source. Les policiers n’ont pas encore établi son identité ni les raisons qui l’ont poussé à ce geste dans cette enceinte.

Une cellule psychologique a été aussitôt mise en place dans cette école.

Un responsable de l’Education nationale est parti sur place, a indiqué l’Académie de Paris.

Établissement privé catholique sous contrat avec l’Etat, l’école maternelle fait partie d’un ensemble scolaire qui comprend également l’école élémentaire, le collège et le lycée, à deux pas des Invalides et de la Tour Eiffel.

Romandie.com avec (©AFP / 16 mai 2013 13h04)

Gabon: Environ 800 agents de l’Etat impliqués dans une fraude salariale

avril 27, 2013
 
Le gouvernement gabonais vient de démasquer, à la suite d’une « opération coup de poing », lancée jeudi à Libreville, quelque 800 agents de l’Etat percevant à la fois des salaires et des présalaires et 150 autres émargeant en même temps dans deux administrations différentes.
Sont particulièrement épinglés, des agents du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et ceux du ministère de la santé, a indiqué le ministre délégué à la fonction publique, Raphael Ngazouzet, lors du lancement de l’opération.Il a indiqué que celle-ci participe également de l’entreprise globale d’assainissement du fichier solde des agents civiles de l’Etat.

‘'(…) Il n’est pas admissible que certains agents de l’Etat fassent montre d’autant de mauvaise foi, en percevant indument un surplus de traitement », a-t-il dit.

Les fonctionnaires soupçonnés de fraude seront désormais payés par bons de caisse et non plus par virements bancaires, afin qu’ils soient physiquement identifiés, indique-t-on.

En février 2010, cette méthode avait permis avait permis au gouvernement de débusquer quelque 6000 fonctionnaires fantômes qui émargeaient indûment au budget de l’Etat, à la suite d’un audit des effectifs de la fonction publique.

Ceux qui ne retireraient par leurs bons de caisse étaient menacés de radiation du fichier de la fonction publique, et passibles de poursuites judiciaires s’il était établi qu’ils avaient été jusque-là indûment payés,

Sur un effectif de 70 960 agents publics, 63 212 avaient été recensés. La confrontation des informations recueillies dans le fichier solde avait fait ressortir un effectif de 7748 agents non recensés dont 5683 seraient des fonctionnaires fantômes.

Le gouvernement avait annoncé des économies mensuelles de l’ordre de 2,1 milliards de FCFA, soit t 25,2 milliards de FCFA par an.

En dépit de la neutralisation des fonctionnaires fantômes, les conclusions de l’audit sont toujours attendues sur plusieurs autres irrégularités (faux diplômes, fausses promotions, etc.). En outre, aucun fonctionnaires fantôme n’a été traduit devant les tribunaux.

APA Libreville (Gabon)

Morale laïque : ce que font les autres pays

avril 24, 2013
Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, mardi à l'Assemblée nationale.

Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, mardi à l’Assemblée nationale.

La future réforme sur la morale laïque, précisée lundi par Vincent Peillon, se rapproche de ce qui existe au Québec. D’autres pays, comme la Belgique ou la Norvège ont, eux, opté pour un modèle différent.

La future réforme sur la morale laïque se précise. Lundi, à l’occasion de la présentation du rapport intitulé «Pour un enseignement laïque de la morale», commandé en octobre à l’historien Alain Bergounioux, au conseiller d’État Rémy Schwartz et à la philosophe Laurence Loeffel, le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé les contours de la future réforme. Celle-ci sera destinée aux élèves de primaire et de collège à raison d’au moins une heure par semaine, et de 18 heures par an au lycée. Elle devrait être mise en place à partir de la rentrée 2015. Qu’en est-il dans les autres pays?

Le modèle unique québécois

Au Québec, les cours de morale et de religion ont longtemps été distincts. Puis au début des années 2000, le gouvernement a voulu déconfessionnaliser son système éducatif, ce qui a abouti, en septembre 2008, à la création d’un cours obligatoire d’éthique et de culture religieuse remplaçant à la fois le cours de religion et celui de morale. «Le Québec est le premier pays qui a créé un cours de morale laïque obligatoire, c’est le pays le plus avancé en la matière et celui vers lequel la France regarde», explique Jean-Paul Martin, membre du Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS), qui a été auditionné par le groupe de travail en charge du rapport sur la morale laïque.

Les élèves du primaire ont 36 heures de cours de morale par an – c’est également ce que prévoit Vincent Peillon – tandis que ceux du secondaire en ont en moyenne 50 heures – soit beaucoup plus que ce que projette de faire la France.

Comment cet enseignement se traduit-il concrètement? «Les cours sont surtout des cas pratiques, répond Jean-Paul Martin. Les élèves sont mis face à un dilemme moral. À partir de là, ils doivent faire un choix et surtout argumenter. Ce n’est pas un enseignement ringard où les élèves récitent des maximes à tue-tête.» Les thèmes abordés lors de ces cours, où les élèves sont notés, portent sur le sens de la vie, l’organisation de la société, la justice, le rapport au vrai, à la science. Il est également beaucoup question d’environnement.

Hormis certains Länder d’ex-Allemagne de l’Est, comme le Brandebourg, ce modèle québécois a jusqu’à présent fait peu d’émules.

L’option belge

Les élèves belges peuvent choisir entre plusieurs cours de morale: inspirée par la religion catholique, protestante, anglicane, juive, musulmane, bouddhiste, ou alors non confessionnelle, c’est-à-dire laïque. Ce dernier, qui existe depuis le pacte scolaire de 1958 entre l’Église et les laïques, est une alternative aux cours de religions, mais il ne revêt aucun caractère obligatoire. Durant toute leur scolarité, de 6 à 18 ans, les élèves suivent deux heures de cours par semaine de l’un de ces enseignements appelés «philosophiques» en Belgique francophone et «cours de conception de la vie» dans l’enseignement flamand.

Les questions autour de l’identité, du handicap, du racisme, de l’égalité des sexes, des droits et des devoirs de l’enfant, sont traitées lors de ces cours de morale. Les élèves y sont notés à travers des commentaires de textes, de tableaux ou encore selon certains exercices ludiques, comme le cadavre exquis ou des quiz. «Le but est de permettre aux élèves d’étayer leur choix, de s’engager sur un sujet donné», appuie Jean-Paul Martin.

Plusieurs pays, comme le Luxembourg ou le Portugal, s’inspirent de ce modèle.

La synthèse scandinave

La Norvège propose aux élèves du secondaire un cours de morale: «Philosophie et éthique» qui rassemble la religion et la laïcité dans un même enseignement. «Ce mélange, propre aux pays de tradition protestante, est le fruit d’une déconfessionnalisation, explique Jean-Paul Martin. Il y a moins de références religieuses et plus d’éthique. C’est le cas aussi en Grande-Bretagne.» Les élèves du secondaire doivent suivre une trentaine d’heures de cours de morale par an.

Les Pays-Bas ont également un enseignement éthique proche du modèle norvégien.

La dispense italienne

L’Italie n’a pas de cours de morale. Il existe néanmoins une possibilité pour les élèves du primaire et du secondaire d’être dispensés des enseignements religieux. «L’instauration d’une morale laïque est très difficile à mettre en œuvre dans les pays à forte tradition catholique, affirme Jean-Paul Martin. On l’a d’ailleurs constaté en Espagne.»

Dans ce pays, le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero avait supprimé les cours de religion catholique, qui avaient été rendus obligatoires en 2004 sous le conservateur José Maria Aznar. Zapatero instaure un «enseignement pour la citoyenneté», qui fait aussitôt l’objet de très violentes attaques des milieux catholiques, qui y voyaient un «catéchisme socialiste». Cet «enseignement pour la citoyenneté» a, depuis, été remis en cause par le gouvernement de Mariano Rajoy.

Lefigaro.fr par Antoine Izambard

Lire, un plaisir de vieux ?

mars 30, 2012

 

Les jeunes pratiquent de moins en moins la lecture plaisir. Pour tenter de lutter contre le phénomène, des auteurs s’engagent.

La lecture plaisir serait-elle réservée aux vieux ? 70 % des jeunes Français de 15 ans lisaient pour leur plaisir en 2000 : ils n’étaient plus que 61 % en 2009, d’après les chiffres figurant dans la dernière étude de l’OCDE sur les performances en lecture des élèves (Pisa 2009). Et le phénomène est mondial. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, seuls 37 % des ados éprouvent du plaisir à lire. Ces résultats ne concernent que la lecture « papier ». Quand on sait que les jeunes passent au minimum trois heures sur Internet par semaine, faut-il en déduire qu’ils ne lisent pas moins, mais différemment ? L’omniprésence du Web dans le rapport au texte est devenue une préoccupation pédagogique : « On n’est plus dans la situation de lire un texte qui se donne comme ouvrage achevé, oeuvre close, mais toujours dans celle de produire un texte à venir, de le faire évoluer », écrit l’inspectrice générale de lettres Catherine Bechetti-Bizot.

N’empêche : le rapport des jeunes à la lecture demeure un critère d’appréciation de la qualité des systèmes scolaires, notamment aux yeux des experts de l’OCDE. Et, sur ce point, les résultats sont sans appel : plus les jeunes aiment lire, meilleurs sont leurs résultats scolaires. On comprend mieux pourquoi les pouvoirs publics ont développé, depuis le début des années 2000, des politiques volontaristes d’incitation à la lecture. C’est le cas de Lire et faire lire, une initiative soutenue par le ministère de l’Education nationale.

« Je suis convaincu que le plaisir de la lecture a des implications politiques gigantesques. La seule manière de pérenniser l’acquis scolaire des enfants, c’est de leur donner du plaisir devant un livre », explique Alexandre Jardin, son cofondateur. L’association s’appuie sur un réseau de 13 000 bénévoles, essentiellement des retraités. Un chiffre qu’elle souhaite fortement augmenter dans les années qui viennent ; d’où son opération « x 4 », organisée jusqu’au 4 avril et dont L’Express est partenaire (1 euro reversé pour chaque magazine vendu dans les Maisons de la presse). Des écrivains se rendront dans les Maisons de la presse pour susciter des vocations. Delphine de Vigan est de ceux-là : « Je crois que la meilleure façon de parler aux jeunes de la lecture c’est d’évoquer le plaisir que l’on trouve soi-même à lire, y compris des BD. Les jeunes sont rassurés quand je leur dis que je n’ai pas lu tout Balzac ou tout Dostoïevski. Lire des mangas, c’est déjà lire, au fond », estime-t-elle.

« Trouver le livre qui fasse entrer dans la lecture »

Pour l’écrivain Elisabeth Brami, elle aussi engagée dans l’association, cette progressive disparition de la lecture « plaisir » s’explique par certaines pratiques enseignantes : « On a confondu sur un plan pédagogique la lecture utilitaire et ce qui relève du littéraire. Tous les textes étaient au même niveau : la fiche cuisine, l’énoncé de grammaire ou le roman. » D’autres mettent en cause les méthodes d’apprentissage de la lecture, notamment la méthode dite « globale ». Difficile sur ce sujet de démêler la part de fantasme ou de nostalgie d’un âge d’or disparu. Surtout lorsque l’on sait que la méthode globale n’est plus enseignée dans les classes depuis les années 1980.

Plus que n’importe quelle méthode, la rencontre entre un livre et un lecteur est décisive. « Il faut trouver le livre qui puisse vous faire entrer dans la lecture : c’est ce que je souhaite aux jeunes que je rencontre », résume Delphine de Vigan. Tout simplement.

Lexpress.fr par Caroline Missir

Top 10 des métiers qui apportent plus de bonheur

mars 9, 2012

Vous êtes  ingénieur de chantier, psychologue, peintre, pompier ou homme d’Église ? Sachez que selon le magazine Forbes, vous faites un des dix métiers qui apportent le plus de bonheur.

Le magazine Forbes vient de publier un classement des métiers qui apportent le plus de bonheur à ceux qui le pratiquent. Celui-ci a été établi en fonction des résultats récupérés à partir de sondages par la National Organization for Research de l’université de Chigaco, aux États-Unis. Et si certains font rêver dès le plus jeune âge, d’autres sont beaucoup plus étonnants:

10e) Les ingénieurs de chantier : Manipuler des grues, des bulldozers ou des tractopelles sur les chantiers de construction peut avoir quelque chose de très enfantin. Ainsi, la National Organization for Research n’hésitent pas à comparer ceux qui exercent ce métier à des grands enfants qui jouent aux Lego.

9e) Les agents financiers de vente de services :  Selon  Forbes, ceux qui vous délivrent des prêts et autres opérations destinées à vous endetter sont payés 90 000 dollars, soit 68 000 euros, pour 40 heures de  travail en restant assis sur une chaise de bureau. Peut-être une bonne raison d’aimer ce métier…

8e) Les psychologues et psychanalystes : Écouter les problèmes  existentiels des autres serait une source de bonheur pour ces  professionnels de l’âme. Forbes affirme avec humour que « les  psychologues ne sont peut-être pas en mesure de résoudre les problèmes  des autres, mais il semble qu’ils ont réussi à résoudre les leurs. »

7e) Les peintres et les sculpteurs: Ceux qui exercent ces activités se disent très satisfaits de leur travail. De leur passion et de leur besoin de faire l’art, ils en ont fait une profession.

6e et 5e) Les professeurs spécialisées et les enseignants généralistes : L’Éducation nationale a beau être une institution en crise, le plaisir de transmettre du savoir ou d’aider des jeunes en difficulté est toujours présent. Enseigner demeure toujours une vocation qui peut déboucher sur un épanouissement dans le travail.

4e) Les écrivains : Même si leur profession est précaire, leur autonomie professionnelle semble apporter beaucoup de satisfaction professionnelle aux auteurs. Les maisons d’édition ne semblent pas être les pires employeurs de la société actuelle au regard de ce classement.

3e) Les physiothérapeutes : Redonner espoir et  bonheur à des personnes meurtries par des accidents semble donner du  baume au cœur à ces professionnels de santé. Ils peuvent voir chaque rééducation réussie comme une résurrection dont ils sont les responsables.

2e) Les pompiers : Un sondage révèle que plus de 80 % des soldats du feu sont heureux dans leur métier. Assister, protéger et secourir les gens leur amène beaucoup de bonheur.

1er) Les hommes d’Église : L’amour de Dieu semble être apparemment une source de joie de vivre inépuisable. Leur foi, leur fonction d’assistance et d’écoute à l’égard des paroissiens leur apporte visiblement de bonheur dans leur activité.

A noter que Forbes avait établi il y a quelques semaines un autre classement qui répertoriait les métiers où les gens sont les moins heureux. Beaucoup de ces professions étaient liées à une activité bureaucratique grassement rémunérée. Par contre, ici, la plupart des jobs qui apportent du bonheur dans ce classement ne sont curieusement pas attractifs sur le plan du salaire : pompier, professeur, curé, etc. Si quelqu’un désire une application concrète de la tirade « l’argent ne fait pas le bonheur« , il n’a juste qu’à consulter cette liste pour ensuite s’en servir comme argument.

Gentside.com

Froid en Algérie: aide de l’armée et habitants en colère

février 11, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlL’Algérie s’organise contre la vague de froid qui touche le  pays depuis plus d’une semaine mais des habitants exaspérés ont par endroits  bloqué des routes, a rapporté samedi la presse.

Le nombre de victimes directes ou indirectes des intempéries était d’au moins  46 depuis vendredi et aucun nouveau décès n’avait été signalé samedi en début de  journée.

Lors de la prière hebdomadaire du vendredi, « les imams prient pour l’arrêt  des neiges qui ont causé de nombreux dégâts », titrait le quotidien arabophone En  Nahar.

EL Watan (francophone) rappelait que de nombreux Algériens isolés par la  neige se trouvaient « entre mobilisation et désarroi ».

Le quotidien francophone Liberté évoquait « la galère des citoyens face aux  pénuries » et le quotidien arabophone El Khabar évoquait des « routes fermées à  cause de la rareté du gaz butane ».

Il faisait référence à des barrages établis par des habitants sur des routes  pour protester contre la rareté du gaz, leur seul moyen de chauffage.

Des journaux notaient aussi que les autorités, critiquées dans la presse  cette semaine pour leur impréparation à la vague de froid, s’organisaient.

« Des avions militaires pour distribuer les denrées alimentaires et procurer  les soins aux personnes assiégées à Mila », dans l’est, écrit En Nahar, alors que  l’armée a rouvert de nombreux axes routiers dans la semaine.

El Khabar a également rapporté qu’une réunion de crise allait se tenir au  ministère de l’Education nationale après la fermeture de nombreuses écoles à  cause de la neige.  Des solutions devraient être trouvées pour rattraper les  cours, d’autant que les établissements scolaires risquent de rester fermés  encore une semaine.

Ces efforts n’ont toutefois pas fait taire toutes les critiques.

« Aucun ministre ne s’est donné la peine de se rendre sur le terrain pour  mesurer les difficultés encourues par les citoyens de l’Algérie profonde »,  lisait-on dans l’éditorial de Liberté qui a rappelé que lors de la tenue mardi  du Conseil des ministres, la question des intempéries n’a pas été abordée.

De nombreuses routes nationales et des chemins sont toujours coupés à la  circulation routière dans 12 wilayas sur 48 par la neige, selon la gendarmerie  nationale.  Un bulletin météo prévoyait de fortes chutes de neige dans le centre  et l’est.

Jeuneafrique.com  avec AFP