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italie: Le couturier Ottavio Missoni est mort

mai 10, 2013

Le clan Missoni endeuillé par la perte de son patriarche

 
Le couturier Ottavio Missoni est mort

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Presque cent ans d’une vie bien remplie, mais le couturier Ottavio Missoni, à la tête d’une des maisons de couture les plus emblématiques de son temps ne réinventera plus la mode. Sa famille vient d’annoncer sa disparition à l’âge de 92 ans.

Le clan Missoni ne cache pas sa peine. Depuis une semaine, Ottavio Missoni, cofondateur de sa maison éponyme, était hospitalisé pour des problèmes cardiaques. Son décès a été prononcé jeudi 9 mai, dans sa villa familiale du nord-ouest de l’Italie, à Sumirago – également siège de Missoni – entouré des siens. Celui qu’on appelait Taï, laisse une famille orpheline et des amis désemparés. «J’ai toujours admiré en Taï l’énergie vitale, la joie de vivre, la capacité de mener de front famille et entreprise dans un seul lieu, un peu magique, fait de créativité, d’originalité et surtout d’esprit d’équipe», a confié la créatrice Laura Biagiotti, proche de la tribu Missoni.

Né en Croatie en 1921, Ottavio est initié au monde de la mode lors de sa rencontre avec sa femme Rosita en 1948 à Londres. Ses beaux-parents possèdent une industrie textile dans le nord de l’Italie et sera le point de départ de l’extraordinaire histoire familiale et fashion des Missoni. Athlète de renom, ce fils de comtesse était venu participer au Jeux Olympiques dans la capitale british. Un amour pour le sport que l’on retrouvera tout au long de sa vie dans son amour des silhouettes sportswear chic et casual. Immédiatement, le couple séduit par son audace, ses extravagances stylistiques et ses motifs en zigzags colorés qui deviennent vite l’emblème de la marque. Car depuis Rosita et Ottavio, la mode se livre en héritage dans le clan transalpin.  

Leurs trois enfants ont tous participé à l’expansion de l’entreprise familiale: Angela est la directrice artistique, quand Luca s’épanouit dans un aspect plus technique. En janvier dernier, les Missoni voient tragiquement leur nom faire les Une des tabloïds. Le PDG de la griffe Vittorio Missoni, fils aîné de Rosita et Ottavio, disparaît sans laisser de trace dans son avion privé au large du Vénézuela.

Si Ottavio Missoni n’est plus, la relève est en tout cas assurée. Sa petite-fille Margherita est déjà très impliquée. De quoi partir serein, quand on sait que les siens seront les gardiens du temple.

Gala.fr par Pauline Gallard

Vatican : l’heure a-t-elle sonné pour l’élection d’un pape noir ?

février 13, 2013
Le Nigérian John Onaiyekan et le Ghanéen Peter Turkson sont des papabili crédibles. Le Nigérian John Onaiyekan et le Ghanéen Peter Turkson sont des papabili crédibles. © Reuters/DR

Le renoncement de Benoît XVI à son pontificat ouvre la délicate séquence de sa succession à la tête du Vatican. Avec à la clé un débat qui n’est pas nouveau : le futur pape sera-t-il italien, comme la plupart dans l’histoire ? Européen comme les deux derniers ? Ou non occidental, voire africain, comme la majorité des fidèles dans le monde ?

Un pape venu d’Afrique. Ce ne serait pas une première (il y a déjà eu dans l’Antiquité les trois saints Victor 1er, Miltiade et Gélase 1er, d’origine berbère) mais un pape noir, si. À notre époque, ce serait peut-être un juste retour des choses. Et pour cause : c’est en Afrique qu’on recense environ 15% (environ 160 millions) du 1,2 milliard de catholiques dans le monde. Une communauté de fidèles qui va toujours croissant. Mieux, le pourcentage de catholiques – par rapport à d’autres religions – y est en constante progression. Bref, si elle n’est pas la première en terme de nombre de fidèles (l’Amérique latine en compte 42%, l’Europe 25%), l’Afrique constitue « la » terre d’avenir pour l’expansion de la religion catholique.

Alors sur le continent, deux noms sont sur toutes les lèvres pour la succession à Benoît XVI, qui a prévu de renoncer à son pontificat le 28 février : ceux du Ghanéen Peter Turkson et du Nigérian John Onaiyekan. On pourrait rajouter à la liste un autre Nigérian, Francis Arinze, dont le nom avait été évoqué en 2005 au moment de désigner un successeur à Jean-Paul II. Mais aujourd’hui son âge est un handicap : il est octogénaire.

Même si la probabilité est faible de voir un subsaharien devenir évêque de Rome, de nombreuses voix s’élèvent pour pousser en ce sens. « Je pense qu’avec la représentation de la communauté noire dans la grande communauté catholique, il est légitime qu’on en arrive à un pape noir », estime René Legré Hokou, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme.

Selon Pat Utomi, l’Afrique est représentative, à plusieurs niveaux, des problèmes auxquels l’Église catholique est confrontée.

Vitalité

« Un pape africain, ça pourrait donner plus de vitalité à l’Église catholique dans le monde noir, cela dénoterait du caractère universel de cette religion », ajoute-t-il. Au nombre des partisans pour un Africain au Saint Siège, on compte également l’économiste nigérian Pat Utomi. Cet ancien candidat à la présidentielle dans son pays et figure de la communauté catholique ne bouderait pas son plaisir de voir un fils du continent siéger au Vatican. Mais s’empresse-t-il de dire, « il faut mettre cela de côté ». Pour lui, l’essentiel est ailleurs.

« Je pense que ce qui compte, c’est que ce soit la bonne personne, avec une vision qui corresponde à l’époque », explique-t-il. Or selon lui, l’Afrique est représentative, à plusieurs niveaux, des problèmes auxquels l’Église catholique est confrontée.

« Jean-Paul II était une réponse à l’Union Soviétique », pense Utomi. « D’une certaine façon, le défi de l’Église est de réussir à trouver (…) un terrain d’entente avec l’islam et avec le mouvement pentecôtiste ». Car si le catholicisme est en expansion en Afrique, il est fortement concurrencé par les églises évangélistes. Les jugeant plus proches d’eux et répondant à leurs soucis quotidiens, de nombreux Africains y ont adhéré.

Les défis sont immenses. Aussi, dans des pays comme le Nigeria, partagé entre un nord majoritairement musulman et un sud à dominante chrétienne, les tensions ethniques et religieuses ont entraîné des accès de violence. L’archevêque d’Abuja John Onaiyekan, nommé cardinal en octobre, n’a d’ailleurs pas ménagé ses efforts pour rassembler les chrétiens et les musulmans de son pays.

Dirigeant habile

« Il nous faut un dirigeant habile – de la même façon que Jean Paul II a réussi à dialoguer avec l’église d’Orient, avec les orthodoxes de l’Est », ajoute Utomi. Les appels du pied des Africains feront-ils pencher le vote du Conclave romain en faveur d’un pape noir ? Rien n’est moins sûr. D’autant plus que les candidats africains ne seront pas seuls dans la course. Le futur pape pourrait aussi bien être originaire d’Amérique Latine ou d’Asie, relèvent déjà les observateurs.

Mais selon certains, un autre critère sera déterminant : l’âge. Benoît XVI pourrait prodiguer ses conseils pour que le choix d’un nouveau pape se porte sur une personnalité plus jeune. Car c’est à cause, entre autres, de son âge très avancé (85ans) que Benoît XVI a renoncé à sa mission.

Alors va-t-on vraiment assister à l’élection d’un pape noir ? Le scepticisme règne, malgré l’engagement du Vatican auprès du continent.

Alors va-t-on vraiment assister à l’élection d’un pape noir ? Le scepticisme règne, malgré l’engagement du Vatican auprès du continent. « Je doute que nous ayons un pape africain », a déclaré le paroissien Zeb Renardo de l’église San Antonio da Polana, à Maputo, capitale du Mozambique, peu après l’annonce de Benoît XVI, ajoutant que « le moment n’est pas encore venu ».

Comme lui, d’autres se font une raison et se félicitent des progrès accomplis. Pendant son pontificat, Benoît XIV a foulé par deux fois la terre africaine. Au Bénin, en 2011, et en Angola et au Cameroun en 2009. Suffisant, aux yeux de l’archevêque de Lagos, Alfred Adewale Martins. « Je pense que nous devons remercier Dieu pour cet homme (…), pour la sollicitude dont il a fait preuve pour l’Église, en particulier en Afrique ».

À défaut d’un pape africain, un pape non européen serait-il une solution ? C’est l’avis qu’on en a dans le plus important sanctuaire chrétien d’Afrique, la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, consacrée par Jean Paul II en 1990. « Le monde est actuellement multicolore », rappelle son recteur, le père polonais Stanislaw Skuza, qui conclut songeur : « pourquoi pas un prêtre non-occidental ? »

Jeuneafrique.com avec AFP

Message de condoléances au Quotidien Le Monde suite à la mort inopinée d’Erik Izraelewicz

novembre 28, 2012

A l’attention de la Direction du Quotidien le Monde

C’est avec une profonde consternation que je viens d’apprendre, ce soir, la mort d’Erik Izraelewicz, directeur de la rédaction du quotidien Le Monde depuis février 2011, des suites d’une crise cardiaque.

Homme d’une remarquable intelligence brillante qui a su donner avec passion et délectation pendant 15 ans, le plaisir à la rédaction de son quotidien d’affection Le Monde dont il a été un grand monument des évènements de l’actualité, une âme sensible du journalisme, un maillon et trésor précieux de la rédaction écrite.

Erik Izraelewicz, ce natif de Strasbourg, âgé de 58 ans, docteur en éconmie, diplômé(HEC, Centre de Formation des Journalistes) a côtoyé et dirigé, tour à tour, les rédactions des quotidiens économiques français, Les Echos d’abord, La Tribune ensuite avait apporté une belle contribution aux impressions fortes et saissantes en ses débuts de carrière à L’Expansion avant de participer à la création, en 1985, de La Tribune.

Ame vivante et vibrante, durant l’exercice de ses fonctions, il a su communiqué et restitué avec sa plume alerte le flux des informations qui lui parvenait leur donnant l’agréable substance à la lecture et à la consommation culturelle.

Fervent vivier d’un métier qu’il a aimé jusqu’à sa mort, il laisse de nombreux lecteurs orphelins pour sa disparition considérable et irréparable, mais surtout inopinée dans des circonstances rapides, troublantes et inattendues.

J’adresse à la famille de l’illustre disparu, au monde des médias et surtout au  Quotidien le Monde, mes condoléances les plus attristées.

Bernard NKOUNKOU

Erik Izraelewicz, directeur de la rédaction du journal Le Monde, est décédé

novembre 27, 2012
Erik Izraelewicz, directeur de la rédaction du quotidien Le Monde depuis février 2011, est décédé aujourd’hui après avoir été victime d’une crise cardiaque, a-t-on appris aujourd’hui confirmant une information du Parisien.

Le président du directoire du groupe Le Monde, Louis Dreyfus, avait précisé auparavant à l’Agence France-Presse, qu’Eric Izraelewicz avait été hospitalisé mardi en fin d’après-midi après avoir été victime d’un malaise.

Le journaliste de 58 ans était également vice-président du conseil de surveillance des hebdomadaires Télérama et Courrier international. Avant de prendre les rênes du Monde, Erik Izraelewicz a fait toute sa carrière dans les rubriques économiques et dirigé les rédactions des deux quotidiens économiques français, Les Echos d’abord, La Tribune ensuite. Ce natif de Strasbourg au brillant parcours académique (HEC, Centre de Formation des Journalistes, docteur en économie) a commencé sa carrière à L’Expansion avant de participer à la création, en 1985, de La Tribune.

A partir de 1986, il a passé près de 15 ans au Monde, où il a notamment dirigé le service économique et occupé les postes de correspondant à New York et de rédacteur en chef. De 2000 à 2008, il a exercé des postes à responsabilité au sein du journal Les Echos, qu’il a quitté pour revenir à La Tribune en tant que directeur, après son opposition au rachat du journal par Bernard Arnaud (LVMH).

 
Lefigaro.fr avec AFP