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Christiane Taubira se fait justice sur Twitter

mars 28, 2013

La Garde des Sceaux au cœur d’une polémique

 
Christiane Taubira se fait justice sur Twitter

 

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Visée par un article de L’Express, Christiane Taubira, accusée de partager la vie d’un de ses membres de cabinet, réplique par un tweet quelque peu alambiqué.

Star du gouvernement depuis le débat sur le mariage pour tous à l’Assemblée Nationale, Christiane Taubira est cette semaine pointée du doigt par L’Express pour la gestion de son ministère. 

En cause? Les départs multiples de ses collaborateurs proches et un complexe mélange des genres de la part de la Garde des Sceaux, qui, selon l’hebdo, partagerait la vie d’un membre de son cabinet, Jean-François Boutet, titulaire du poste de conseiller spécial. Cette situation n’est pas interdite, comme le rappelle L’Express, mais pose problème car Jean-François Boutet est également avocat près la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat.

Christiane Taubira, après avoir pris connaissance de l’article, a saisi son téléphone pour poster un message sur Twitter. «L’Express assène. Serait drôle, sauf que femme qui dérange couche forcément. Presse  d’info ou presse de faux? Newton: lourd en tombant». Quelques phrases, poétiques pour certains, fumeuses pour d’autres, en tout cas à la syntaxe toute particulière pour cette amoureuse d’Aimé Césaire qui écrit parfois à ses heures perdues.

Jeudi, Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express affirme que pour Christiane Taubira «la présence de son compagnon au sein de son équipe est un réel problème, comme toujours en de tels cas. Il est donc légitime d’en rendre compte». Le journaliste conclut en disant: «Christiane Taubira se présente comme une femme qui dérange: il serait bon qu’elle fût aussi une ministre qui range, c’est-à-dire qui mette de l’ordre dans ses équipes et ses dossiers, car ainsi seulement les Sceaux seront bien gardés…». Voilà qui ne devrait pas améliorer l’ambiance au ministère de la Justice.

 Gala.fr par Jean-Christian Hay

Jérôme Ferrari reçoit le prix Goncourt 2012

novembre 7, 2012

Jérôme Ferrari recoit le prix Goncourt 2012 pour Le Sermon sur la chute de Rome(Actes sud). 

Jérôme Ferrari reçoit le prix Goncourt 2012
Jérôme Ferrari, professeur de philosophie, a enseigné en Corse, où il situe son roman.

Jérôme Ferrari recoit le prix Goncourt 2012 pour Le Sermon sur la chute de Rome (Actes sud). Cet auteur de 44 ans, dont c’est le 6e roman, a été préféré aux trois autres finalistes, Patrick Deville, Joël Dicker et Linda Lê

L’ambitieux roman de Jérôme Ferrari, dont le titre s’inspire d’un sermon prononcé par Saint Augustin en l’an 410, prend place en Corse, dans un petit bar repris par deux étudiants en philosophie idéalistes confrontés à une réalité sordide. Jérôme Ferrari, qui a vécu en Corse et qui a traduit des textes littéraires corses, est lui-même professeur de philosophie au lycée français d’Abou Dhabi. Philippe Delaroche, pour Lire, évoquait un roman exigeant « une vive attention », mais dont les lecteurs patients seraient « payés de retour« . Baptiste Liger, pour L’Express, décrit « une langue virtuose et lyrique » qui fait dépasser à ce roman sa « trame régionaliste pour atteindre des accents mythologiques » (Lire un extrait du roman). 

Pour notre match des critiques Delphine Peras, face à Christine Ferniot et Alexandre Fillon, s’était pourtant élevée contre un roman « extrêmement prétentieux », malgré des premières pages virtuoses. Les critiques de Lire et de L’Express s’accordant toutefois pour reconnaître qu’il ne s’agissait peut-être pas du meilleur livre de Jérôme Ferrari. 

Il était cependant le favori de leurs pronostics. Votre avis, si vous l’avez lu? 

Le prix Renaudot 2012 revient quant à lui à la Rwandaise Scholastique Mukasonga pour Notre Dame du Nil (Gallimard). 

Lexpress.fr

Mort du comédien Michel Duchaussoy

mars 13, 2012

L’hommage de Christophe Barbier à Michel Duchaussoy

Il savait jouer le noble et le méchant, l’amusant et le détestable, le tendre et le veule, l’alcoolique et le dandy: l’hommage à Michel Duchaussoy, mort ce mardi, de Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express et homme de théâtre.

Michel Duchaussoy, c’est d’abord le père brisé, mais si opiniâtre en sa vengeance, de Que la Bête meure, de Claude Charbol. Néanmoins, c’est le théâtre, et notamment la Comédie Française, qui a construit sa vie de comédien.

Dans La Puce à l’Oreille, de Feydeau, il joua cet étrange personnage qui ne prononce pas les consonnes s’il ne porte un palais artificiel. Il y démontra une telle virtuosité comique, jonglant avec les voyelles et multipliant les mimiques, qu’il était hilarant à souhait. Seul Robert Hirsch le dépassait dans ce comique pincé.

Ses dernières apparitions furent éloquentes. Dans Phèdre, mis en scène par Chéreau, il survola l’impossible monologue de Théramène, où l’on apprend la mort d’Hippolyte, avec distance et précision. Savoir être drôle sans être comique, c’est aussi un art. Dans David et Edward, comédie new-yorkaise assez faible, il donnait la réplique à Michel Aumont, campant en raideur pudique cet ultime personnage.

Car la force de Duchaussoy était de pouvoir jouer le plus noble et le plus méchant, le plus amusant et le plus détestable, le tendre et le veule, l’alcoolique à la dérive et le dandy triomphant. Ce comédien était une argile incrustée d’argent.

Lexpress.fr par Christophe Barbier

Hommage à François Nourricier à l’occasion du premier anniversaire de sa mort : 15 février 2011-15 février 2012

février 15, 2012

Il y a un an mourrait, François Nourricier, le 15 février 2011, à l’âge de 83 ans, à Paris.

Né le 18 mai 1927, d’un père exploitant forestier, il passe son enfance dans la banlieue parisienne et dans la capitale.

Après son passage en droit et une escale dans les petits boulots,  il s’orientait dans le journalisme où il développait ses armes d’excellent journaliste ayant collaboré à de nombreux journaux dont il fût un critique littéraire aux Nouvelles littéraires (1960-1970), au Point (depuis 1972), au Figaro Magazine ; critique de cinéma à L’express (1970-1972) ; critique dramatique au Figaro (1975-1977) ; grand-reporter-écrivain à Paris-Match (1962-1963). Collaborations : Témoignage chrétien, Elle, Marie-Claire, Vogue, Gazette de Lauzanne, Paris-Match, Les Lettres françaises, France-Observateur, Le Monde, Midi-Libre, etc.

François Nourricier était nourri constamment par les mamelles jumelles de la lecture.

Grand romancier du XXe siècle, il avait produit une bonne sève littéraire inscrivant son œuvre dans la riche veine admirable de Montherlant, Chardonne et Aragon.

Auteur de romans de bonne facture et de grande référence, au style singulier, décrivant les personnages et les paysages familiers de son quotidien social; les lecteurs ont encore les meilleurs souvenirs de sa contribution mouvementée et saccadée portée dans Une histoire française, Le maître de maison, L’empire des nuages, En avant calme et droit, qui ont consacré des moments élogieux de sa remarquable identité d’écrivain majeur.

Admis à l’Académie Goncourt, en 1977, il en deviendra secrétaire général en 1983 avant d’accéder à sa présidence en 1996, où son ombre tutélaire continue à y planer constituant ainsi toute une légende vivante gravée du sceau de l’éternité.

Seigneur de l’écriture avec une culture impressionnante de la littérature, il y avait forgé un caractère bien trempé et respectable car il appartenait à la belle branche de la génération de Bertrand-Poirot Delpech, François Régis Bastide, Jean-François Deniau, Jean-Raspail, Jérôme Peignot ou Jean d’Ormesson qui ont franchi le seuil de l’Académie française tout en portant l’habit vert, bordant les palmes de l’immortalité.

Coqueluche de l’Académie Goncourt, il était aimé par les uns et détesté par les autres. Fervent polémiste, il défendait bec et ongles la langue française comme l’oiseau de Minerve mais aussi comme un jeune lion des lettres françaises.

Facilement reconnu par ses cheveux blancs de savant littéraire et sa barbe blanche de missionnaire, il avait tissé un faisceau de relations avec des écrivains, des éditeurs, des dandies, des peintres et des hommes politiques ouvrant la brèche amicale aux agents immobiliers.

François Nourricier démissionne de l’Académie Goncourt, en 2008, l’âme fière du devoir bien accompli avec à la clé moult péripéties interrogeant le devenir de sa vie parce que pris dans l’étau de la maladie de Parkinson, (sa Miss P), qu’il ironisait courageusement dans le dernier temps des hommes avant son éternel départ d’adieu.

François Nourricier est toujours vivant dans la modalité successive d’une absence qui a marqué le temps et les hommes de la République des lettres mais aussi la mémoire et l’histoire.

Bernard NKOUNKOU

Mort de Christain Blachas: « Il a sauvé plus d’un dimanche soir »

février 6, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlLes internautes de L’Express réagissent à la mort ce dimanche à 65 ans du créateur de l’émission culte, Culture Pub.

Christian Blachas, journaliste créateur de l’émission Culture Pub, diffusée sur sur M6 à partir de 1987, est mort ce dimanche des suites d’une opération chirurgicale à Boulogne-Billancourt. Il avait 65 ans.

Pdg du mensuel CB News et de la société de production CBTV, Christian Blachas avait crée en 1987 sur M6 le magazine mensuel « Ondes de choc ». Cette émission dominicale traitant de publicité et de communication est devenue « Culture Pub » en 1989. La sixième chaîne a programmé l’émission pendant 15 ans avant de l’arrêter. « Culture Pub » est alors devenue une émission sur Internet et a été par la suite diffusée sur NT1.

Diffusée le dimanche soir en deuxième partie de soirée, l’émission a marqué de nombreux internautes de L’Express, qui ont vite réagi à l’annonce du décès de Christian Blachas.

Un journaliste honnête, avec une grande culture

« Mince, c’est triste, il n’était pas vieux… il avait créé une émission très originale… » reconnait ainsi Ibrahim sur notre page Facebook. Maryse estime quant à elle que Christian Blachas était un « bon journaliste ».

Michel, sur L’Express, se souvient d’un journaliste « honnête qui avait une grande culture et beaucoup de simplicité dans ses propos, et de plus un musicien chanteur. Un décès bien trop jeune cela est injuste. »

Sur Twitter, les internaute évoquent enfin l’humour du journaliste: « Dernier clin d’oeil (pas drôle) de Christian Blachas, s’en aller le jour du Superbowl, la grand messe de la pub US » rappelle ainsi laurentg. Le dimanche soir sur M6, après « Capital » ou « Zone Interdite », « Culture Pub » était le rendez-vous des couche-tard, à l’instar de Golmuth: « Triste, il a sauvé plus d’un dimanche soir

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