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Nouakchott a accepté de livrer à la Libye l’ancien pilier du régime Senoussi

mars 21, 2012

La Mauritanie a accepté « de livrer » à la Libye Abdallah  al-Senoussi, ex-pilier du régime Kadhafi arrêté à Nouakchott, a déclaré mercredi  à la presse Nasser al-Mannaa, conseiller et porte-parole du gouvernement libyen,  avant de quitter la capitale mauritanienne.

« Nous avons obtenu l’accord de la Mauritanie de livrer Senoussi à la Libye où  il jouira d’un jugement équitable.  Aucune date n’a été définie pour cela, mais  ce sera très prochainement », a déclaré al-Mannaa.

« Nous respectons les procédures judiciaires propres à la Mauritanie qui  prendra le temps de les accomplir.  Mais ce sera une simple question de temps »,  a-t-il ajouté.

M.  al-Mannaa faisait partie de la délégation libyenne arrivée lundi à  Nouakchott pour réclamer l’extradition de Senoussi, ex-chef des renseignements  libyens, conduite par le vice-Premier ministre Moustapha Bou Chagour, qui a  rencontré mardi le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Avant de quitter Nouakchott, M.  Chagour a simplement déclaré aux  journalistes qu’il était « très optimiste » concernant l’extradition de Senoussi  vers la Libye.

La veille, après son entretien avec M.  Aziz, il avait écrit sur son compte  Twitter: « J’ai rencontré le président de la République mauritanienne et il a  accepté l’extradition de Senoussi vers la Libye ».

Une source mauritanienne proche du dossier, interrogée par l’AFP, avait  rétorqué que « Nouakchott n’est pas pressé, dans ces cas, il faut respecter des  normes et des procédures » et « la Mauritanie prendra tout son temps ».

Outre celle de la Libye, M.  Senoussi, arrêté le week-end dernier à  l’aéroport de Nouakchott, fait aussi l’objet d’une demande d’extradition de la  France pour son rôle dans l’attentat contre un avion d’UTA en 1989, ainsi que  d’une demande de remise de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes  contre l’humanité.

Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir  en Libye, a promis à la Mauritanie des « liens étroits » entre les deux pays si  Nouakchott autorise l’extradition en Libye de Senoussi.

« Toute initiative en ce sens constituera dans l’avenir un fondement des liens  étroits entre les deux peuples frères », a déclaré M.  Abdeljalil dans une brève  déclaration à l’agence officielle libyenne Lana.

La source proche du dossier interrogée par l’AFP a confirmé que pendant son  séjour, la délégation libyenne a reçu l’autorisation de rendre visite à Senoussi  dans sa prison « pour s’assurer de son identité », mais qu’elle « n’a pas été  autorisée à l’interroger ».

« Le haut responsable du système Kadhafi constituait un danger, non seulement  pour son pays, mais également pour toute la région », a ajouté cette source.  « Ce  danger est maintenant écarté, c’est pourquoi la Mauritanie s’est investie pour  son arrestation qui doit servir toute la région et même au-delà », a-t-elle dit.

Jeuneafrique.com avec AFP

Extradition Senoussi: la Mauritanie prendra « tout son temps » avant de décider

mars 21, 2012

La Mauritanie continue d’examiner les demandes d’extradition  d’Abdallah al-Senoussi, ex-pilier du régime libyen de Mouammar Kadhafi arrêté à  Nouakchott, et prendra « tout son temps » avant de décider, a affirmé mercredi à  l’AFP une source proche du dossier.

« Nouakchott n’est pas pressé, dans ces cas, il faut respecter des normes et  des procédures » et « la Mauritanie prendra tout son temps » a déclaré cette source  sous couvert de l’anonymat.

Cette déclaration dément celle faite mardi par le premier vice-Premier libyen  Moustapha Bou Chagour sur son compte Twitter après un entretien à Nouakchott  avec le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

« J’ai rencontré le président de la République mauritanienne et il a accepté  l’extradition de Senoussi vers la Libye », avait écrit Bou Chagour.

Outre celle de la Libye, M.  Senoussi, arrêté le week-end dernier à  l’aéroport de Nouakchott, fait aussi l’objet d’une demande d’extradition de la  France pour son rôle dans l’attentat contre un avion d’UTA en 1989, ainsi que  d’une demande de remise de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes  contre l’humanité.

Jeuneafrique.com avec AFP

Explosions mortelles à Brazzaville : le gouvernement congolais avance la piste de l’accident

mars 5, 2012

Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un  court-circuit serait à l’origine de l’explosion d’un dépôt d’armes et de  munitions à Brazzaville. Le  drame aurait fait au moins 146 morts.

L’explosion d’un dépôt d’armes à Brazzaville dimanche matin,  dans le quartier de Mpila, aurait causé la mort d’au moins « 146  personnes », selon le dernier bilan présenté par le gouvernement congolais au sortir d’un Conseil des ministres  extraordinaire tenu dans la nuit de dimanche à lundi. « À la lumière des  faits, sous la réserve des conclusions de l’enquête, un court circuit aurait  donné lieu à un incendie, lequel se serait propagé au dépôt central des armes et  minutions, causant la mort de plus d’une centaine de nos compatriotes », indique le communiqué officiel.

« Le foyer central de l’incendie est sous contrôle, il ne subsiste plus  que quelques foyers mineurs qui sont l’objet de toute l’attention des  spécialistes déjà en action et toujours au moment où nous parlons », ajoute  le texte, qui précise que le président Denis Sassou Nguesso « a demandé à la force  publique de circonscrire une zone de sécurité tout au tour du sinistre et d’y  déclarer le couvre-feu ».

Lieux d’hébergement

Selon le gouvernement, divers lieux sont mis à disposition pour héberger des  rescapés comme « la cathédrale Sacré coeur de Brazzaville, le marché  couvert de Nkombo et la paroisse notre dame du rosaire ». Une liste qui  doit s’étendre « dès demain (lundi) au centre sportif de Makélékélé, au  stade annexe ou encore au stade Marchand ».

Mais évidemment, indique le gouvernement, « la recherche des disparus reste une priorité » et ceux-ci pourraient être nombreux car la confusion consécutive au drame n’a pas encore permis d’analyser clairement la situation. « Une mission d’évaluation du sinistre » doit prochainement « évaluer les dégâts et y apporter les solutions les plus appropriées », précise l’exécutif.

Enfin, selon le texte signé du ministre de la Communication et des Relations  avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Bienvenu Okiemy, « le  chef de l’État a renouvelé, insisté sur l’obligation de délocalisation à  l’extérieur de Brazzaville les casernes des forces armées congolaises ». Sage décision.

Jeuneafrique.com avec AFP

Quatre morts dans un accident à Romorantin, la garde à vue du conducteur prolongée

mars 4, 2012

Quatre membres d’une famille recomposée ont trouvé la mort samedi soir à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) dans une collision dont le seul survivant, qui présentait une alcoolémie positive et ne se souvient de rien, devait voir sa garde à vue prolongée dimanche en fin de journée, a-t-on appris de source policière.

Trois personnes, le père et deux adolescents de 13 (bien 13) et 16 ans, sont morts sur le coup. La passagère, belle-mère des deux jeunes, a succombé dans la nuit des suites de ses blessures, a-t-on confirmé de même source. La passagère était elle-même mère d’une jeune fille, absente au moment du drame.

Légèrement blessé, le seul survivant de l’accident, un jeune homme de 25 ans qui conduisait le second véhicule entré en collision avec la voiture dans laquelle se trouvait la famille, a été placé en garde à vue dès l’accident, survenu samedi peu avant 21H00, a-t-on précisé. Sa garde à vue devait être prolongée dimanche soir, a annoncé à l’AFP le commissaire de police Alexandre Lohr.

Le jeune homme présentait un taux d’alcoolémie de 0,74 mg dans l’air, a précisé le commissaire. Le taux toléré dans l’air est de 0,25 mg et ce taux est considéré comme un « délit » au-dessus de 0,40 mg dans l’air. Le conducteur a expliqué avoir « fêté un baptême » dans les heures précédant le drame, a dit le co Lohr.

« Il est entendu depuis hier soir. Il est effondré. Il ne se rappelle pas des conditions de l’accident. Il est conscient de sa responsabilité et ne se fait pas de cadeau. Il dit qu’il s’est perdu dans Romorantin, qu’il ne trouvait plus sa route et invoque aussi les conditions météo », a déclaré à l’AFP le policier.

Légèrement blessé, le jeune homme, « inconnu des services de police », avait simplement fait antérieurement l’objet d’une suspension de permis de quelques semaines pour excès de vitesse.

La famille décimée, qui circulait à bord d’une BMW, habitait Romorantin. Le conducteur en garde à vue était employé comme commercial et conduisait son véhicule de fonction, de type fourgon. Lui aussi est originaire de la région, un village de l’arrondissement de Blois, a-t-on précisé de même source.

Un appel à témoins a été lancé pour tenter d’éclaircir les cirsonstances de cet accident qui s’est produit à un carrefour, en zone urbaine, à la sortie de Romorantin-Lanthenay, sur la départementale 13 menant à Vernou-en-Sologne. Il s’agit d’une ligne droite et il pleuvait au moment de la collision, a-t-on déclaré de même source. La BMW s’est encastrée dans un poteau EDF et les pompiers ont dû désincarcérer les quatre membres de la famille.

« Il est très difficile de savoir ce qui est passé. Il n’y a aucun témoin, en dehors du conducteur du fourgon qui ne se souvient de rien. Il se souvient juste d’être sorti de son véhicule après le choc », a affirmé le commandant Lohr, évoquant l’hypothèse d’un « choc latéral ».

Les policiers ont malheureusement peu d’espoir d’obtenir des éléments nouveaux grâce à l’appel à témoins car il faisait nuit au moment du drame et le secteur où il s’est produit est peu habité, a commenté le commissaire Lohr.

« Il n’y a pas d’obstacle médiuco-légal » aux inhumations, a précisé ce dernier, signifiant que, dans le cas présent, les causes de la mort étaient suffisamment claires pour ne pas nécessiter d’autopsie.

AFP