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Rwanda: la justice française donne son premier feu vert à une extradition

mars 30, 2012

La justice française a donné pour la première fois un avis  favorable à une extradition vers le Rwanda pour participation présumée au  génocide de 1994, a-t-on appris vendredi de sources judiciaire et diplomatique.

Cette décision de la cour d’appel de Rouen (nord-ouest) rendue jeudi fait  suite à un mandat d’arrêt international lancé en décembre dernier à l’encontre  de Claude Muhayimana, un Franco-Rwandais de 51 ans, pour des faits présumés de  génocide et de crimes contre l’humanité.

« Il s’agit du premier avis favorable à une extradition », a confirmé à l’AFP  l’ambassade du Rwanda à Paris.

Me Géraldine Boitieux, l’avocate de Claude Muhayimana qui est employé  municipal à Rouen, s’est immédiatement pourvue en cassation.

Si l’avis favorable à l’extradition était confirmé par la Cour de cassation,  dernier recours judiciaire, la décision d’extrader reviendrait en dernier  ressort au gouvernement français.

Claude Muhayimana nie « toute participation » au génocide et se déclare prêt à  être jugé par un tribunal français ou par le Tribunal pénal international pour  le Rwanda, selon son avocate.

« Mon client estime ne pas avoir la garantie d’être jugé par un tribunal  impartial dans ce pays (le Rwanda) compte tenu de la situation qui règne  là-bas », a-t-elle affirmé.

L’ambassadeur du Rwanda en France a accueilli vendredi avec « satisfaction »  cette décision, dans un communiqué.

La justice française « constate que les conditions légales de l’extradition  sont remplies, que les faits reprochés n’ont aucun caractère politique et sont  de nature criminelle (. . . ) et que les juridictions rwandaises sont en mesure  d’assurer les garanties fondamentales de procédure et de protection des droits  de la défense », relève Jacques Kabale, qui se félicite de « cette avancée de la  jurisprudence française ».

Jusqu’à présent, la justice française avait toujours rejeté les demandes  d’extradition vers Kigali, estimant précisément que les droits de la défense  pourraient ne pas être garantis au Rwanda, pays dirigé par Paul Kagame, issu de  la rébellion tutsi.

Jeuneafrique.com avec AFP

FA Cup – Muamba « était mort » pendant 78 minutes

mars 21, 2012

 

Jonathan Tobin, le médecin de Bolton, a révélé que Fabrice Muamba était resté cliniquement « mort » durant 78 minutes. Le joueur de Bolton, âgé de 23 ans, a été victime d’un arrêt cardiaque samedi lors du quart de finale de FA Cup face à Tottenham, qui a été arrêté et sera rejoué le 27 mars.

Muamba - 0

Revenant sur les heures qui ont suivi l’accident cardiaque de Fabrice Muamba, le docteur Tobin n’a pas hésité à dire que Muamba était « effectivement mort » pendant les 78 minutes lors desquelles son coeur avait cessé de battre. « Il s’est passé 48 minutes entre le moment où il s’est effondré et celui où il est arrivé à l’hôpital, puis trente autres une fois là-bas. Sans que son coeur batte ni qu’il ne respire. A ce moment-là, il était effectivement mort« , a-t-il dit. « Nous avons craint le pire et nous ne pensions pas qu’il pourrait récupérer comme cela. C’est incroyable« , a-t-il ajouté, précisant que Muamba avait subi quinze chocs électriques visant à le ranimer.

Un autre cardiologue, Andrew Deaner, qui assistait au match en tant que simple spectateur, a qualifié la survie de Muamba de « miracle« . « S’il y a une circonstance où l’on peut parler de miracle, c’est là. Sa récupération a été remarquable jusqu’à présent« , a déclaré le médecin, qui était descendu sur le terrain pour offrir son aide aux secouristes. « Deux heures après (qu’il eut repris conscience à l’hôpital) j’ai murmuré à son oreille: ‘Comment vous appelez-vous?’ et il m’a dit ‘Fabrice Muamba’. J’ai ajouté: ‘On me dit que vous êtes un très bon footballeur’ et il a répondu: ‘J’essaie’. A ce moment-là j’ai eu les larmes aux yeux« , a-t-il raconté. « Nous ne voulons pas nous avancer trop, mais au point où en sont les choses, sa vie n’est plus en danger pour le moment« , a déclaré le docteur Deaner, ajoutant qu’il était « trop tôt pour savoir » si le jeune joueur d’origine congolaise pourrait un jour rejouer au football.

Un rétablissement « extraordinaire« 

Un peu plus tôt dans la journée, le docteur Tobin avait indiqué que l’état de santé de Muamba s’améliorait. « Je suis heureux de dire que les signes de récupération ont continué. Je suis allé voir Fabrice hier (mardi) soir. Quand je suis entré il a dit: ‘salut doc' ». Je lui ai demandé comment ça allait et il a dit: ‘bien’« , a déclaré le médecin Jonathan Tobin. Sam Mohiddin, l’un des cardiologues qui s’occupe de Muamba au London Chest Hospital, a déclaré que le rétablissement du jeune Anglais de 23 ans était « extraordinaire » et avait « dépassé les attentes« . « Il nous parle et il reconnaît sa famille et ses amis. Il y a même de l’humour dans ses réponses« , a dit le médecin, ajoutant toutefois que le joueur n’en était « qu’au tout début d’un processus de guérison qui pourrait être très long ».

Rassuré par ces nouvelles, le club de Bolton a décidé de jouer son prochain match de Championnat d’Angleterre contre Blackburn samedi à 15h00 GMT comme prévu. Le quart de finale de Coupe d’Angleterre contre Tottenham, lors duquel Muamba s’était effondré sur le terrain sera, lui, rejoué mardi à White Hart Lane. « Nous avons parlé aux joueurs ce matin et j’ai parlé avec la famille de Fabrice hier soir. Le père de Fabrice, Marcel, et sa fiancée, Shauna, souhaitaient que nous jouions« , a expliqué l’entraîneur de Bolton Owen Coyle.

AFP / Eurosport

Explosion à Brazzaville: des enfants congolais vont être opérés à Paris

mars 13, 2012

Deux enfants congolais âgés de 11 et 13 ans, gravement blessés  lors de l’explosion d’un dépôt de munitions à Brazzaville qui a fait 223 morts  début mars, sont arrivés mardi à Paris pour être opérés par des spécialistes, a  annoncé l’association La Chaîne de l’Espoir.

L’avion, qui ramène également à Paris deux autres enfants cardiaques, a  atterri à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle « ce matin à 05H45 », a précisé à  l’AFP Christine Couton, une des responsables de l’association.

Les deux enfants, blessés lors de l’explosion d’un dépôt de munitions le 4  mars dans un quartier populaire à Brazzaville, faisant 223 morts et 2. 300  blessés et plus de 15. 000 sans abris, « ont été directement pris en charge par  ambulance et transportés sur la clinique Jouvenet » dans le XVIe arrondissement  de Paris, a-t-elle ajouté.

« Le petit Charles a beaucoup souffert pendant le voyage, parce que compte  tenu de ses fractures ce n’était pas très confortable pour lui », a-t-elle  poursuivi.

Charles, âgé de 11 ans, souffre de « trois fractures graves de la jambe, au  tibia, péroné, fémur, donc il a été plâtré tant bien que mal là-bas », a-t-elle  ajouté.

Saïna, une jeune fille de 13 ans, « a une fracture grave du col du fémur, elle  a été projetée à la fenêtre par l’explosion et est tombée de deux étages », a  expliqué le professeur Alain Deloche, fondateur de la Chaîne de l’Espoir qui est  rentré dimanche de Brazzaville.

Selon Mme Christine Couton, les enfants « risquaient une infirmité à vie »  s’ils n’avaient pas été transférés à Paris car leur « prise en charge là-bas  était compliquée compte tenu des conditions sanitaires dans les hôpitaux ».  Ils  seront opérés par le docteur Philippe Valenti « pour une chirurgie orthopédique  spécialisée ».  « On va leur mettre du matériel orthopédique qui va leur rendre  leur mobilité immédiate », a encore ajouté le Pr Deloche.  Les deux enfants  cardiaques seront eux pris en charge par des familles d’accueil avant d’être  opérés la semaine prochaine à l’hôpital Necker à Paris.

L’Organisation a déjà fait opérer en France environ 400 enfants originaires  du Congo et de nombreux autres sur place.  Les enfants resteront en France le  temps de leur hospitalisation et de leur rééducation.

Jeuneafrique.com avec AFP

Dominique Ouattara parle pour la première fois

mars 8, 2012

Elle ne revendique aucun rôle politique mais en bonne Première dame, Dominique Ouattara a choisi l’engagement humanitaire. Cette semaine, dans Gala, l’épouse française du président de Côté d’Ivoire Alassane Ouattara raconte les épreuves qu’elle a surmontées, les actions de son association Children of Africa, et sa vie de First Lady dans un pays meurtri par des mois de conflit.

« Lorsqu’on arrive en Afrique, on a un coup de cœur immédiat ou pas. J’ai pour ma part été séduite par la gentillesse et la chaleur de la population » témoigne Dominique Ouattara. Celle que l’on surnomme là-bas la « Blanche Colombe » est arrivée en Côte d’Ivoire à l’âge de 22 ans avec son premier époux, professeur d’économie, dont elle est devenue veuve très jeune, avant d’épouser en secondes noces Alassane Ouattara, alors Premier ministre. C’était en 1991.


Depuis qu’elle est Première dame, Dominique Ouattara se consacre exclusivement à Children of Africa, la Fondation qu’elle a créée en 1998 et qui intervient dans une dizaine de pays: « Nous menons des campagnes de vaccination contre la typhoïde et la méningite. Nous distribuons des kits scolaires, faisons circuler un Bibliobus, aidons à la construction d’écoles et de centres de santé. Notre foyer d’accueil à Abidjan, la Case des enfants, recueille des jeunes abandonnés. » explique-t-elle à Candice Nedelec, envoyée spéciale de Gala à Abidjan.


Découvrez cette semaine dans Gala l’interview de Dominique Ouattara: elle s’y dévoile pour la première depuis qu’elle est devenue Première dame, évoquant son enlèvement, ou encore le siège d’Abidjan, en 2011, durant lequel elle a vécu retranchée avec son époux à l’Hôtel du Golf, sa rencontre avec Carla Sarkozy et la petite Giulia, et son quotidien dans un pays qui tente de panser ses plaies.

Gala.fr