Posts Tagged ‘la nuit’

USA: Une route avale trois voitures en quelques minutes

avril 21, 2013

Un goufre géant a avalé trois voitures et a fait un blessé jeudi matin à Chicago. Cet évènement pour le moins insolite est arrivé suite aux vents violents et aux fortes chutes de pluie la nuit précédente. Le système d’égout obsolète aurait joué un rôle.

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Gentside.com par Gaëtan Anaboldi

Degré de conscience sous le soleil

juin 22, 2012

 

Chaque matin je me réveille sur les bras du soleil

A midi je mange à table avec les rayons du soleil

L’après-midi je me promène avec la culotte du soleil

La journée je travaille avec mon casque au soleil

Conditionné à l’encablure je bois ma bouteille au soleil

Pour éviter de ne pas mourir d’hydratation au soleil

Mon ami qui cultive dans les champs a peur du soleil

Tandis que l’éleveur au désert son troupeau meurt au soleil

Je dois reboiser la Terre avant sa sécheresse au soleil

Persécuté sur la Terre j’ai enlevé ma chemise au soleil

Quand arrive le soir je rentre le dos fatigué au soleil

Ma chambre est devenue un four chauffé au soleil

Pendant la nuit mes draps sont mouillés à cause du soleil

Avec tous les degrés de la canicule je rêve mal sous le soleil

Même à minuit sur le toit de la conscience je vibre sous le soleil

A quelle existence puis-je m’attendre sous le soleil

Avant qu’à l’aube je ne reçoive les premiers baiser du soleil.

Bernard NKOUNKOU

Humour: Sorcier pris au piège de son intelligence

juin 18, 2012

La nuit tombe sur la ville côtière. Après l’ambiance des consommateurs de la bière, le silence prend le relais.

Voilà que le sommeil accompagne tout le monde sous les draps; les hiboux, les chauves-souris et autres papillons nocturnes occupent l’espace céleste tandis que les chats, les cafards, les crapauds et scolopendres circulent dans toutes les directions terrestres. Ils sont la convoitise des sorciers. Ils vont solliciter leur service pour la précieuse présence durant la nuit. Ils vont leur confier chacun un rôle à jouer.

Bref ! L’heure du rendez-vous a déjà sonné sur le carillon et que le sorcier se précipite à se métamorphoser. Il abandonne son pyjama avec le double de son enveloppe – dans la plus grande discrétion – sur le lit à côté de sa femme, puis voyage au-delà de minuit.

Ayant mal calculé la distance avec son GPS occulte et dépassé l’heure du retour, il est surpris par l’aube, à la frontière balisée de son territoire, où les gardes lui disent qu’il est en retard, lui refusant de rentrer mais il insiste qu’il doit arriver chez-lui.

  • L’un d’eux lui dit : comment peux-tu arriver chez-toi dans ta tenue d’Adam?
  • Je vais me débrouiller…Mais sache que si on t’attrape, tu vas trahir toute la colonie.
  • Vous pouvez compter sur moi, je sais contourner les situations difficiles.

Dès lors, il fonce avec toutes ses couilles dehors; surpris par un hibou aux aguets qui lui cri sa déconvenue, il lui dit : ne te t’occupes pas de moi, continue de somnoler sur la branche du manguier. Le hibou, hurle derrière lui: kui, kui, kui…Celui-là il va se faire avoir aujourd’hui.

Avant d’arriver dans son quartier, il est aperçu par les chats des voisins qui lui barrent l’accès, car en partant il leur avait promis un morceau de viande qu’il n’a pas ramené. Il fait demi-tour, mais n’ayant plus de kérosène (carburant) pour repartir en France car il fait déjà jour comme dans son pays, il veut se rendre au Canada où il fait encore nuit.  Ne pouvant se présenter dans cette tenue pour se ravitailler à une quelconque station, il atterrit sur le sommet de la grande statue placée au centre du rond-point de la capitale économique. Il est l’objet de la risée et du grand spectacle de la journée.

Fin de l'intelligence sorcier

Sorcier ayant atterri sur une statue publique dans l’impressionnante et l’immense splendeur de sa nudité

Là il regrette les conseils des garde frontières. Il ne peut plus se cacher, la seule possibilité est celle d’embrasser de ses larges et vaillantes épaules, la tête de l’illustre personnalité, pour confondre la couleur de sa peau à celle de la veste du député tout en couvrant son visage dans l’arcade de ses bras, révélant dans la plaine du dos, l’immense splendeur de l’impressionnante nudité de son corps de sorcier pris au piège au comble de l’infamie, frôlant l’opprobre au sommet de la honte et de l’ignominie.

Bernard NKOUNKOU

États-Unis: Le maire de Newark plonge dans le feu pour sauver sa voisine

avril 14, 2012

Le maire de la ville de Newark, près de New York, s’est réjoui vendredi d’être toujours en vie, après avoir risqué sa vie pour sauver une voisine prisonnière de sa maison en feu durant la nuit.

Lors d’une conférence de presse, le maire Cory Booker, légèrement brûlé à une main, a refusé d’être considéré comme un héros, expliquant qu’il avait fait « ce que feraient la plupart des voisins, en agissant pour aider une amie ».

Mais il a reconnu avoir eu la peur de sa vie après avoir plongé dans le brasier, se disputant même avec son garde du corps, qui essayait de le retenir en le « tirant par la ceinture ».

« Je considère que nous avons tous eu de la chance », a déclaré le maire de 42 ans.

« Il y a eu un moment, quand j’ai traversé la cuisine, j’étais en train de la chercher, j’ai vu toute la cuisine en flammes, c’était une expérience effrayante, j’ai cru que nous n’en sortirions pas ».

« A ce moment là, je n’ai pas ressenti de courage, j’ai ressenti de la terreur, je ne pouvais pas la trouver, je ne pouvais pas retourner d’où je venais, je ne pouvais pas respirer, c’était, disons-le comme ça, un moment très religieux », a ajouté le maire.

M. Booker, une figure montante du parti démocrate, a tenu à mettre en avant les policiers et pompiers qui sont intervenus, que sa voisine allait s’en sortir, et que lui même allait très bien, ajoutant qu’il avait cependant décidé de faire une petite sieste avant de reprendre ses activités quotidiennes vendredi.

AFP

La longue agonie de Homs, sous les bombes d’el-Assad

février 22, 2012

Dans le quartier rebelle de Bab Amro, à majorité sunnite, les morts s’ajoutent aux morts.

C’est une ville au bord de l’agonie qui attend péniblement la mort sans calmant ni anesthésie. Homs, décrite par ses habitants, ressemble à un mauvais cauchemar qui ne veut pas s’arrêter. «Ce matin, dès six heures, l’armée syrienne a recommencé à nous attaquer à l’artillerie lourde. Parfois, on entend plus de 20 détonations par minute. Ça fait dix-sept jours que je ne suis pas sortie de chez moi. Mes deux enfants n’arrêtent pas de pleurer. Mon mari n’est pas rentré à la maison depuis le week-end. J’ignore où il se trouve et s’il est encore vivant. Dans la cuisine, on a presque épuisé tous nos stocks de nourriture. On vit à la lumière de la bougie, sans électricité ni chauffage. Si on ne meurt pas sous les bombes, on va finir par mourir de faim ou de froid», nous confiait mardi par téléphone cette mère de famille à travers une ligne encombrée de para­sites.Rima – c’est son pseudonyme – ha­bite à Bab Amro, un quartier sunnite de cette troisième ville du pays, tenu par les soldats de l’Armée syrienne libre et sous le feu incessant des forces de Bachar el-Assad depuis plus de deux ­semaines. Entre deux sanglots, elle poursuit son récit: «En général, les bombardements s’arrêtent vers 19 heures. Mais la nuit, on ne trouve pas le sommeil. Les hommes qui s’aventurent dans les rues essuient les tirs de snipers. Autour de chez nous, les maisons s’effondrent les unes après les autres. Impossible de trouver une bâtisse qui ne soit pas perforée. J’ai bien songé à prendre la fuite avec ma fille et mon fils. Mais c’est trop dangereux. D’autres quartiers, comme Inchaat, Khaldiyé ou Karm el-Zaitoune, sont également la cible des tirs. Il y a quelques jours, un couple qui habitait près de chez nous a tenté de s’échapper de Bab Amro. Au bout de quelques minutes, ils sont tombés sous les balles des soldats de l’armée officielle…»

L’appel du CICR à une pause

Pour permettre d’évacuer les familles en danger et d’approvisionner les zones les plus affectées en médicaments et nourriture, le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) est en train de négocier une brève suspension des combats, au moins deux heures par jour. Le chef de l’Armée syrienne libre, composée de militaires dissidents, a «accueilli favorablement» cet appel. Mais 60% des 100.000 habitants de Bab Amro – Homs en comprend 1 million en tout – auraient déjà fui leur quartier pour se réfugier dans les villages alentour. Au risque de leur vie.

L’activiste Omar Shakir en fait partie. En début de semaine, il lui a fallu près de vingt-quatre heures pour rejoindre une bourgade voisine située à moins de 2 km de Homs. Contacté par Skype, il raconte sa course contre la mort. «Il a d’abord fallu longer des dizaines de bâtiments en ruine. Puis, j’ai dû contourner les checkpoints des forces syriennes en rampant au sol. Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie», confie-t-il.

Avant un bref silence, il reprend, désespéré: «La situation se dégrade de jour en jour. Il y a un mois, on enterrait encore les victimes dans les jardins privés. Aujourd’hui, elles sont directement ensevelies sous les gravats des immeubles attaqués. Quant aux blessés, ils sont chanceux si on leur trouve un peu d’eau pour les soigner. Je ne compte plus le nombre de personnes qui ont perdu un bras ou une jambe. Homs est devenue une ville d’éclopés.»

Lefigaro.fr par Delphine Minoui