Posts Tagged ‘la paix’

Au garant de la paix

février 6, 2013

  

Où étais-tu à l’heure du complot ?

Qu’as-tu fait en apprenant le complot ?

Est-ce que j’étais le dernier des sots ?

Pour me laisser tuer comme un veau

Regarde maintenant mon sang dans tes mains

Regarde mon œil qui te regarde en témoin

Oui ta démagogie marque l’innocence

Ton autorité campe dans la désobéissance

Le pays en désaccord perd la conscience

Bientôt tu risques de ne pas diriger cette jeunesse

Paisible citoyen, fervent militant d’une cause

La vie n’est plus celle du berceau avec des roses

Penses-tu éponger les larmes de mes enfants ?

Pourras-tu consoler la douleur pénible de mes parents ?

Pourras-tu freiner l’élan impétueux de mes militants ?

Mon crime est une logique illogique des impénitents

Honte et cruelle est ma mort à la face du monde

Des vagues de contestation montent et inondent

Père de la nation à l’éthique actuellement dérapante

Ma mort n’arrêtera jamais la parole écumante

Percuter par les balles assassines, je n’ai pas crié

Je n’ai pas souffert non plus comme un supplicié

Je vais en paix, reste en paix, en veillant à la paix

Sinon tu seras dérangé par l’absence de paix.

Bernard NKOUNKOU

Décrispation politique en Côte d’Ivoire : Les comptes de 79 pro-Gbagbo dégelés

janvier 25, 2013
 
2 ans après la fin de la grave crise postélectorale en Côte d’Ivoire, la paix revient peu à peu sur les bords de la lagune Ebrié. Cela à la grande joie de l’opinion nationale et internationale.
 
Face, en effet, à la décrispation politique en Côte d’Ivoire, le Conseil fédéral suisse, qui avait décidé de geler les avoirs des personnalités ivoiriennes proches de l’ancien régime de Laurent Gbagbo, au plus fort de la crise, est revenu à de meilleurs sentiments.
 
En effet, les comptes de 79 pro-Gbagbo ont été dégelés le samedi dernier par la modification de l’ordonnance de blocage. Selon le département fédéral des Affaires étrangères de la Suisse, les noms de 79 personnalités proches de l’ancien président Laurent Gbagbo qui avaient vu leurs avoirs gelés après le déclenchement de la crise postélectorale, ont été supprimés, dans l’annexe de l’ordonnance. Le service des affaires étrangères suisse a justifié sa décision, en évoquant un retour au calme, une situation plus apaisée en Côte d’Ivoire.

Et le montant des ces avoirs bloqués est passé de 70 millions à 21 millions de francs suisse, soit plus de 11,095 milliards de FCFA. Car, huit personnalités sont toujours astreintes à un gel des avoirs et à des restrictions de voyage. C`est-à-dire que s huit personnes seulement ont 59 millions de francs suisse, soit plus de 31,173 milliards de FCFA. La Suisse avait agi officiellement en son temps pour exprimer son refus de « servir de coffre fort pour les fonds potentiellement acquis de manière illégale par ces personnes ». On le voit, la situation en Côte d’Ivoire est suivie de près par la communauté internationale qui est prête à lever le pied sur certaines décisions si les uns et les autres s’engagent sincèrement dans la dynamique de paix et de réconciliation nationale prônée par le président de la République, Alassane Ouattara, depuis son accession au pouvoir d’Etat.

 
La réconciliation est en marche et la Côte d’Ivoire est sur le bon chemin pour sa reconstruction et surtout une croissance économique qui doit impulser le développement et la prospérité tant rêvés par les Ivoiriens.

Le Patriote.ci par Lacina Ouattara

RDC: début des pourparlers à Kampala

décembre 9, 2012
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du mouvement M23 ont entamé des discussions ce dimanche à Kampala afin de ramener la paix dans l’Est de la RDC, théâtre de nouveaux combats ces derniers mois, a constaté l’AFP. « Cette journée marque le début du dialogue entre le gouvernement de la RD Congo et le M23 », a déclaré le ministre ougandais de la Défense Crispus Kiyonga au début de la réunion, qui avait été plusieurs fois reportée.
Lefigaro.fr avec AFP

Mali : Ansar Eddine met en garde la Cedeao contre un embrasement de la région en cas d’intervention

novembre 7, 2012
Des membres du groupe islamiste Ansar Dine, lors d'une réunion à Ouagadougou, le 6 novembre 2012. Des membres du groupe islamiste Ansar Dine, lors d’une réunion à Ouagadougou, le 6 novembre 2012. © Yempabou Ahmed Ouoba/AFP

Selon le groupe islamiste et touareg Ansar Eddine, qui occupe le nord du Mali avec d’autres groupes armés, une intervention africaine dans le pays serait la cause d’un « embrasement » de la sous-région. Le mouvement de Iyad Ag Ghali semble par ailleurs mettre au second plan l’application de la charia, qu’il défendait pourtant avec vigueur jusque là.

Pas facile de négocier avec Ansar Eddine, l’unique groupe jihadiste occupant le Nord-Mali à être jugé « récupérable » par le médiateur burkinabè et la diplomatie algérienne. Après avoir indiqué, mercredi 6 novembre, qu’il « rejetait le terrorisme » et appelait au dialogue, le mouvement de Iyad Ag Ghali a tenu des propos beaucoup moins rassurant ce jeudi.

« Une intervention étrangère, ce n’est pas seulement le Mali qui va en pâtir, c’est toute la sous-région qui va s’embraser. Tout le monde doit s’y mettre pour qu’il y ait la paix », a affirmé Mohamed Ag Aharid, porte-parole de la délégation de Ansar Eddine présente au Burkina Faso.

« Nous condamnons le règlement du problème par la force, mais si on est obligés d’aller à la guerre, on fera la guerre, (…) on se battra jusqu’au dernier sacrifice », a-t-il poursuivi, prétendant que son groupe représentait l’ensemble de la population touarègue. Car, selon lui, en cas de recours à la force, « l’histoire retiendra que c’est une coalition internationale contre le peuple touareg ».

Le Mali, terre de jihad international

C’est le genre d’informations à prendre avec précaution, tant elles sont susceptibles de manipulations diverses de la part des services de renseignement. Mais selon une source sécuritaire malienne, citée par l’AFP, « quelques dizaines de jeunes Européens dont des Français ou jeunes Africains vivant en Europe sont de plus en plus tentés par le jihad dans le Nord du Mali. Certains sont déjà dans le Nord, d’autres veulent partir, ont été arrêtés ou refoulés. »

« Outre trois ressortissants français qui sont actuellement au sein d’Aqmi dans le nord du Mali, il y a désormais un ressortissant britannique à Tombouctou qui a épousé la cause des jihadistes », a poursuivi cette source, dont les informations sont appuyées par d’autres responsables sécuritaires de la région. « Nous refoulons de notre frontière terrestre de nombreux Africains qui cherchent à regagner le nord du Mali par le Niger, mais des Européens également. Récemment, nous avons refoulé le titulaire d’un passeport français. Nous avons bien sûr alerté les autorités françaises », a notamment affirmé une source nigérienne.

Fin octobre, des témoins et des sources sécuritaires avaient affirmé que des centaines de jihadistes venus du Soudan et du Sahara occidental, étaient arrivés dans le nord du Mali pour se battre dans la perspective de l’envoi dans la région d’une force armée étrangère.

Frères ennemis

De fait Ansar Eddine est un mouvement surtout composé de Touaregs maliens, comme son chef Iyad Ag Ghali. Mais c’est avec l’aide d’autres jihadistes comme ceux d’Al-Qaïda qu’il a réussi à mettre sur la touche ses frères ennemis – touaregs eux aussi – du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), évincé de la plupart des villes du Nord-Mali.

Par ailleurs, s’il a pris ses distances verbalement avec la nébuleuse d’Al-Qaïda – qu’il n’a pas évoquée mercredi – Ansar Eddine n’a pas explicité les conséquences de sa position, énoncée après une rencontre avec le président burkinabè et médiateur Blaise Compaoré. Et si l’intervention en cours de préparation pourrait ne pas cibler le mouvement, celui-ci semble vouloir ménager la chèvre et le chou.

« Aqmi est partout »

« Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est partout. Sa force c’est la mobilité, on ne peut pas dire qu’on va s’attaquer à lui dans telle ou telle zone, il est dans tout le territoire malien, voire saharien », a fait valoir Mohamed Ag Aharid, qui élude la question de la charia, pourtant une revendication centrale d’Ansar Eddine jusqu’à présent.

« Nous n’avons pas évoqué [dans la déclaration publiée mardi, NDLR] le problème de la charia parce que ce sont des détails qui ne doivent pas nous bloquer », a-t-il déclaré. « Ce n’est pas ici qu’il faut évoquer la charia, c’est peut-être plus tard quand on aura trouvé des compromis pour nous permettre de travailler ensemble, de ramener la paix dans le pays ».

Jeuneafrique.com avec AFP

DSK: «Qu’on me laisse tranquille!»

octobre 11, 2012

L’interview confession de l’ancien patron du FMI

DSK: «Qu’on me laisse tranquille!»
  • Dominique Strauss-Kahn a accordé au Point un entretien, le premier depuis son passage sur le JT de Claire Chazal en septembre 2011. Il a accepté de commenter le tourbillon médiatique dont il se dit victime et réclame le droit à la paix.

Dominique Strauss-Kahn le déclare d’emblée au journaliste du Point qui l’interviewe: il refuse de livrer le moindre «commentaire sur la situation politique française et le gouvernement actuel». S’il a accepté de se confier au newsmag c’est pour exprimer son ras-le-bol d’être la cible des médias et de l’atteinte permanente à sa vie privée.

«Ce qui est essentiel, c’est que ce qui s’est passé dans cette chambre ne tombe pas sous le coup de la loi. Dès lors, le reste ne regarde personne» annonce DSK. Et s’il continue de taire ce qui a bien pu se passer dans la célèbre chambre 2806 du Sofitel de New York, c’est parce que des procédures sont en cours. «Les contraintes du procès civil m’empêchent de dire ma vérité» explique-t-il avant de préciser à tous ceux qui pourraient dire que ce silence l’arrange bien: «Ne vous y trompez pas: je suis le premier à en être frustré».

Aujourd’hui, la seule chose que demande Dominique Strauss-Kahn, c’est un peu de calme et de sérénité. «Je n’ai plus de responsabilités publiques, je ne suis plus candidat à rien. Je n’ai jamais été condamné, ni dans ce pays ni dans aucun autre. Par conséquent, rien ne justifie que je sois devenu l’objet d’une traque médiatique qui, certains jours, ressemble à une chasse à l’homme. (…) Je ne supporte plus qu’on s’arroge le droit d’abuser de ma situation et des enquêtes judiciaires qui me visent -à tort- pour bafouer ma vie privée et en livrer aux quatre vents des lambeaux, réels ou inventés, sous prétexte de je ne sais quelle transparence moralisatrice. Qu’on me laisse tranquille!» lance Dominique Strauss-Kahn.

Celui qui vit désormais séparé de son épouse Anne Sinclair ne nie pas les conséquences désastreuses que ces différentes affaires, New York et Carlton de Lille, ont eu sur sa vie et sa carrière. Il en parle même assez librement. «J’ai longtemps pensé que je pouvais mener ma vie personnelle comme je l’entendais, sans incidence sur l’exercice de mes responsabilités. Y compris des comportements libres entre adultes consentantsil existe de nombreuses soirées à Paris pour cela, vous seriez surpris d’y rencontrer certaines personnes… J’ai été naïf, pour ne pas dire plus. Ce qui est peut-être valable pour un chef d’entreprise, un sportif ou un artiste ne l’est pas pour un politique. J’étais trop en décalage avec la société française sur ce point pour un responsable politique. Je me suis trompé». 

Quant au livre que Raphaëlle Bacqué et Arianne Chemin lui ont consacré, Les Strauss-Kahn (Albin Michel), DSK est sans concession: « Les auteurs ont ramassé tous les ragots qui circulent sur mon compte depuis des années – faux pour la plupart. Elles ont inventé des scènes, additionné des pseudo-confidences, repris la chronique des vieilles affaires dans lesquelles j’ai été soupçonné ou poursuivi mais sans insister sur le fait que j’ai toujours été innocenté. Certains font du commerce avec ce type de reconstitutions et d’affabulations. J’entends bien des discours moraux à mon sujet, mais ces comportements-là sont-honorables?».

Gala.fr par Jean-Christian Hay

Côte d’Ivoire/ Amos Béonaho est rentré d’exil : Il a été reçu par le ministre Hamed Bakayoko

août 27, 2012
 
Fin
© Ministères par DR
Fin d`exil pour Amos Béonaho: l`ancien président des journalistes a été reçu par le Ministre Hamed Bakayoko
Lundi 27 août 2012. Abidjan. Cabinet du ministre d`Etat, ministre de l`intérieur. Hamed Bakayoko reçoit l`ancien président de l`UNJCI, Amos Béonaho, de retour au pays depuis la veille. Il était en exil au Maroc depuis l`arrestation de l`ancien Président Laurent Gbagbo.

Amos Béonaho, est rentré dans la nuit du dimanche à lundi 26 août 2012 aux environs de 1 heure du matin. A son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, il a été accueilli par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Traoré Moussa, accompagné de quelques membres de son bureau sans oublier, le médiateur Blaise Sahiri et César Etou, pour ce qui concerne la délégation des journalistes. Son petit frère Ambroise Béonaho et son épouse ont représenté la famille à cette heure tardive. Le colonel Gaoudi Oulata a également fait le déplacement en tant qu’élu du département dont Amos Béonaho est originaire.

Hier lundi 27 août, l’ancien président de l’Unjci a été reçu par le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Au sortir de l’audience, M. Béonaho a dit sa joie de retrouver son pays ainsi que les seins après plusieurs mois d’absence.  »C’est toujours un plaisir de retrouver son pays », a-t-il déclaré. Avant dire sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux qui ont favorisé son retour. A savoir, le président de l’UNJCI, Traoré Moussa et toutes les autorités ivoiriennes, avec à la tête le Président de la République, Alassane Ouattara, le Premier ministre Ahoussou Kouadio et le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko. Il a terminé par un appel à la réconciliation et à la paix.  »On a qu’un seul pays qui est la Côte d’Ivoire qui mérite de connaître la paix après plusieurs années de tribulations. Comme le dit les Saintes écritures, il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix et la réconciliation. Je pense que le temps de la réconciliation a sonné », a exhorté M. Béonaho. Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko qui partage sa joie a salué sa décision de rentrer au pays maintenant et a réitéré que le Président de la République a toujours tendu la main aux exilés.

Le ministre a , à cet effet rassuré que tous ceux qui sont rentrés dans un esprit de paix, de réconciliation ont été bien accueillis et bénéficient d’un traitement particulier.  »Je demande à ceux qui hésitent, à ceux qui œuvrent à la déstabilisation du pays de surseoir à ces projets malsains et se mettre au service de la nation pour apporter leur pierre à la construction du pays. »

L’Inter par Marcelle AKA

code photo : voir Barbara
légende : Le ministre Hamed Bakayoko, encadré de Amos Béonaho à gauche, et Traoré Moussa, au sortir de l’audience. (photo DR)

Le Mali du Nord menace l’Afrique aux yeux de l’U.A

juillet 14, 2012

ADDIS-ABEBA (Reuters) – L’Afrique est confrontée à une sérieuse menace émanant d’Al Qaïda et de ses alliés qui tentent d’établir un sanctuaire dans le nord du Mali, ont déclaré samedi les dirigeants africains réunis en sommet à Addis-Abeba afin de réfléchir à des stratégies politiques et militaires pour réunir les Etats divisés de l’Ouest africain.

Les chefs d’Etat présents au sommet de l’Union africaine (UA) dans la capitale éthiopienne tentent d’apporter des solutions aux conséquences désastreuses des coups d’Etat qui ont eu lieu cette année au Mali et en Guinée-Bissau et ont porté une ombre à la crédibilité démocratique du continent après les avances réalisées ces dernières années en termes de stabilité et de gouvernance.

La réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de samedi a surtout porté sur le Mali, les chefs d’Etat s’efforçant d’étoffer un plan de sortie de crise pour ce pays où les islamistes d’Ansar Dine et des djihadistes étrangers, liés à Al Qaïda, ont pris le contrôle d’une grande partie du désert du nord après avoir détourné une rébellion engagée plus tôt cette année par des séparatistes touaregs laïques.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, qui dirige le Conseil de sécurité, a condamné ce qu’il a qualifié d' »intention des groupes terroristes de créer un sanctuaire dans le nord du Mali ».

Dénonçant les liens supposément entretenus entre Al Qaïda dans le Sahel et d’autres groupes islamistes radicaux violents, tels que Boko Haram au Nigeria ou la milice des Chabaab en Somalie, il a souligné que ce mélange constituait « une menace sérieuse pour la sécurité de la région ».

Les dirigeants africains ont demandé au Conseil de sécurité des Nations unies son soutien pour une intervention militaire afin de mettre un terme à la rébellion dans le nord du Mali et réunir l’Etat du Sahel, divisé après un coup d’état militaire survenu le 22 mars dans la capitale, Bamako.

HOLLANDE: « AUX AFRICAINS DE DÉCIDER »

Le Conseil de sécurité a appuyé les efforts de l’Afrique de l’Ouest pour stopper les troubles au Mali mais n’est pas allé jusqu’à soutenir une intervention militaire, exigeant que les dirigeants africains déterminent au préalable clairement leurs objectifs et les moyens de les atteindre.

« Pour le moment, rien n’est prêt », a commenté un diplomate européen qui suit de près la situation de la région.

« C’est aux Africains de décider ce qu’ils ont à faire », a déclaré samedi François Hollande, rappelant que le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté début juillet une résolution exprimant « son plein soutien aux efforts que déploient la Cédéao et l’Union africaine au Mali. »

Pressant l’Union africaine d’élaborer de toute urgence une stratégie claire pour le Mali, le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, voit dans la situation malienne « l’une des plus graves crises qu’affronte le continent ».

Ramtane Lamamra, membre du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, a annoncé vendredi que l’organisation africaine recherchait en priorité une issue politique pacifique à la crise malienne, mais se préparait à une intervention militaire « en dernier recours ».

Les négociations se sont concentrées sur la remise totale du pouvoir aux mains d’un gouvernement civil dans le sud du Mali, bien qu’Alassane Ouattara ait indiqué qu’un tel transfert était toujours « perturbé » par les mêmes éléments militaires qui ont mené le coup d’état du 22 mars.

Il a répété la position de l’Union africaine selon laquelle il n’y aurait aucune négociation avec des « groupes terroristes » dans le nord du Mali, quoique des contacts aient eu lieu avec les séparatistes touareg et les dirigeants d’Ansar Dine.

Reuters