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Brésil: Un explosif artisanal détruit à Aparecida avant la visite du pape

juillet 22, 2013

L’armée brésilienne a annoncé lundi 22 juillet avoir détruit dimanche un engin explosif artisanal dans les toilettes du parking du sanctuaire marial d’Aparecida, dans l’Etat de Sao Paulo, où doit se rendre mercredi le pape François. Un porte-parole a précisé que l’objet constitué d’un tuyau en plastique enveloppé dans du ruban adhésif était « de faible puissance, presque insignifiante ». Le Groupe d’actions tactiques (GATE) de la police militaire de l’Etat de Sao Paulo a pu sans danger le faire exploser.

Cinq mille militaires et policiers ont été déployés pour veiller à la sécurité du pape et des fidèles lors de son déplacement au Sanctuaire national de Notre-Dame d’Aparecida, le plus grand sanctuaire marial au monde. Le pape, qui voue une dévotion particulière à la vierge Marie, avait décidé d’inclure ce déplacement à un programme conçu initialement pour son prédécesseur Benoît XVI.

François, pour son premier voyage à l’étranger, va présider les 28e Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui se tiendront jusqu’à dimanche à Rio de Janeiro.

Le Monde.fr

Eglise catholique au Congo : Mgr Bienvenu Manamika, évêque du nouveau diocèse de Dolisie

mai 28, 2013

 

Mgr Bienvenu Manamika et son évêque d’antan, Mgr Portella.

L’Eglise catholique au Congo s’est enrichie, avec l’érection du diocèse de Dolisie, et la nomination de Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou comme premier évêque dudit diocèse. La nouvelle a été annoncée officiellement, vendredi 24 mai 2013, jour où l’Eglise catholique célèbre la Mémoire liturgique de la Vierge Marie Auxiliatrice. A Kinkala, c’est Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque du lieu et président de la Conférence épiscopale du Congo qui a publié la nouvelle, en la cathédrale Sainte-Monique, à 11h.

A la même heure à Dolisie, Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, a lui aussi publié la nouvelle en l’église Saint-Paul Apôtre, comme ce fut également le cas au Vatican, à 12h, heure de Rome. Avec l’érection du diocèse de Dolisie et la nomination de Mgr Manamika, jusqu’ici vicaire général de Kinkala, le nombre des diocèses du Congo passe à 9, ainsi que le nombre des membres de la Conférence épiscopale du Congo.

Longtemps attendue, l’érection du diocèse de Dolisie a été accueillie comme un signe de consolation, par l’ensemble des chrétiens du Congo, et par ceux de Dolisie, en particulier. Tout le monde a éprouvé une immense joie, et a manifesté sa gratitude vis-à-vis de Sa Sainteté le Pape François, pour cette décision qui honore l’Eglise du Congo et le département du Niari, qui héberge le nouveau diocèse.

Ayant appris la nouvelle, Mgr Daniel Mizonzo a aussitôt fait le déplacement de Dolisie, où il a annoncé cette importante décision du pape, en présence des membres de l’équipe presbytérale de la paroisse Saint-Paul Apôtre et d’autres prêtres venus des paroisses riveraines, ainsi que quelques fidèles laïcs réunis dans cette église qui canoniquement, devient la cathédrale du nouveau diocèse.  

Le nouveau diocèse de Dolisie est issu du démembrement de celui de Nkayi, comprenant jusqu’ici les départements du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou. Géographiquement, il correspond au département administratif du Niari. Suffragant de l’arcidiocèse de Brazzaville, il s’étend sur une superficie de 25.930 km2. Il fait frontière au nord avec la République gabonaise, à l’est avec le diocèse de Nkayi dont il est issu, au sud avec la République Démocratique du Congo et à l’ouest avec le diocèse de Pointe-Noire. Sa population est estimée à 90.000 âmes, pour 71.000 catholqiues, disséminés sur 11 paroisses dont 5 quasi-paroisses. Le diocèse compte 30 prêtres séculliers et deux prêtres réguliers (religieux), 6 diacres, 6 religieuses et 25 séminaristes (statistiques à vérifier).
Dans le communiqué de la Nonciature apostolique annonçant l’érection du diocèse et la nomination de Mgr Manamika, on lit: «Ces dispositions du Pape François sont une nouvelle manifestation de la sollicitude pastorale à l’égard de la communauté catholique en République du Congo et du peuple congolais. Avec celles du Pape Benoît XVI, du 22 février dernier, elles complètent la restructuration administrative de l’Eglise au Congo, pour son meilleur service auprès du peuple de Dieu et de l’évangile».

Rappelons que Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou est le troisième évêque congolais nommé en cette année de la foi, après NNSS. Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma et Miguel Angel Olaverri Arroniz, évêque de Pointe-Noire, nommés le 22 février 2013, en la fête de la Chaire de Saint-Pierre Apôtre. Depuis l’annonce de sa nomination, les chrétiens de Dolisie se disent impatients de recevoir leur nouvel évêque. Une nomination qui disons-le, tout de même, apaise les esprits et élague tant de soupçons qui pesaient longtemps sur l’érection de ce nouveau diocèse dont Mgr Ernest Kombo, Sj., alors évêque de Nkayi, avait d’ores et déjà acquis le site devant abriter l’évêché.

Bon vent et fructueux ministère au nouvel évêque! (Ci-contre, le Cv du nouvel évêque).

Lasemaineafricaine.com par Aristide Ghislain NGOUMA

Côte d’Ivoire : au village de Simone Gbagbo, une statue de la Vierge Marie pleure des larmes de sang

août 22, 2012

La Vierge de la paroisse Notre-Dame de Padoue. La Vierge de la paroisse Notre-Dame de Padoue. © DR

Plusieurs témoins affirment avoir vu une statue de la Vierge Marie pleurer des larmes de sang, dans la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue à Moossou, le village natal de Simone Gbagbo, dans la commune de Grand Bassam. Mais l’Église catholique de Côte d’Ivoire reste sceptique.

Moossou, le village natal de l’ex-première dame Simone Gbagbo, incarcérée dans le Nord, a été récemment le théâtre d’un événement insolite. Selon les témoignages de plusieurs fidèles catholiques, la statue de la Vierge Marie, érigée dans l’enceinte de la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue aurait pleuré « des larmes de sang », après la célébration de la messe dominicale, le 19 août. Le phénomène a été observé simultanément par plusieurs paroissiens, qui se sont empressés de relayer la nouvelle. Entraînant du même coup une affluence inhabituelle de plusieurs centaines de fidèles vers le site de cette commune de Grand Bassam, près d’Abidjan.

La Vierge aux larmes de sang : un phénomène classique

Sang, huile, ou vraies larmes : beaucoup de statues de la Vierge Marie ont déjà pleuré à travers le monde. Miracles ou supercheries non élucidées, les cas ne sont pas rares. En voici deux parmi les plus célèbres.

– Le 2 Février 1995, une petite statue de la Madone commence à verser des larmes de sang dans le jardin d’une famille de la paroisse Saint-Augustin, à Civitavecchia, un quartier de Rome. Du 2 février au 15 mars, la Vierge pleura quatorze fois devant de nombreux témoins. Les dernières larmes furent versées alors que l’évêque du diocèse, Monseigneur Grillo, tenait la statue dans ses mains. La statuette fut examinée : il s’agissait bien de sang humain et aucun trucage ne fut constaté. Le phénomène surnaturel a été reconnu par l’Église et la « Madone de Civitavecchia » est depuis vénérée par des milliers de pèlerins.

– En janvier 1975, à Akita, au Japon, une religieuse constate que le sol est mouillé autour d’une statue de la Vierge Marie. Elle s’étonne et s’aperçoit rapidement que des larmes d’eau coulent le long de ses joues. En tout, Notre-Dame d’Akita aurait pleuré plus de 101 fois jusqu’en septembre 1985. Le phénomène a été constaté par de nombreux témoins. Ces effusions ont été reconnues par Monseigneur Shojiro Itô, qui, en 1984, a autorisé la vénération de Notre-Dame d’Akita. Benjamin Roger

Mais l’Église catholique de Côte d’Ivoire fait preuve d’une grande prudence, pour ne pas dire plus. «  Le Clergé est sceptique. Nous ne pouvons rien dire pour le moment. Des évènements ont été observés. Nous avons essuyé le visage de la Vierge Marie et le liquide recueilli est en cours d’analyse. Nous avons décidé de fermer l’église et avons posté des vigiles pour surveiller la statue de la Vierge Marie afin d’observer une éventuelle répétition du phénomène », confie à Jeune Afrique un haut membre du Clergé ivoirien.

Sacré-Coeur en sauce

Ce n’est pas la première fois que ce genre d’évènement « miraculeux » survient en Côte d’Ivoire, notamment en période de tensions politiques comme aujourd’hui. En mars 2011, pendant la crise postélectorale, dans un restaurant proche de la caserne de gendarmerie d’Agban, une histoire rocambolesque d’apparition d’une image du Sacré-Cœur de Jésus Christ dans la sauce d’un plat défraye la chronique. Nombre d’abidjanais accourent, mais l’affaire fait long feu – même si elle fait momentanément les comptes de la cuisinière.

Autre exemple parmi d’autres : pendant les combats au cœur du ministère de la défense ivoirienne, en avril 2011, des soldats pro-Gbagbo croient apercevoir un nuage protecteur qui descend du ciel. Un signe rassurant parmi tant d’autres, dont la prolifération en Côte d’Ivoire montre avant tout le grand désespoir des populations après une décennie de troubles.

Jeuneafrique.com par Baudelaire Mieu, à Abidjan