Posts Tagged ‘l’armée’

Libye: un père et son fils tués dans un attentat suicide contre l’armée

février 6, 2015

Libye: un père et son fils tués dans un attentat suicide contre l'armée
Libye: un père et son fils tués dans un attentat suicide contre l’armée © AFP

Un père et son fils ont été tués vendredi dans un attentat suicide à Benghazi contre une position de l’armée qui tente de reconquérir cette ville de l’est libyen contrôlée par les milices islamistes, selon un porte-parole militaire.

L’attentat a fait une vingtaine de blessés notamment parmi les soldats, a ajouté le porte-parole des forces spéciales de l’armée Miloud al-Zwei.

Selon le colonel al-Zwei, le kamikaze a tenté de faire exploser sa voiture contre une position de l’armée dans le quartier d’al-Lithi, au centre de Benghazi, fief de groupes radicaux et théâtre de violents combats depuis plusieurs jours.

L’armée a attaqué le kamikaze avant qu’il n’atteigne sa cible, le contraignant à faire exploser son véhicule plus tôt que prévu, a-t-il ajouté.

Benghazi est l’une des zones les plus instables de la Libye, un pays plongé dans le chaos, dirigé par deux gouvernements et parlements rivaux, et livré aux milices depuis le renversement de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de soulèvement en 2011.

A la mi-octobre, le général controversé Khalifa Haftar a lancé une opération militaire à Benghazi pour tenter de reprendre le contrôle de la ville, tombée cet été aux mains des milices islamistes.

Appuyé par l’armée et par le gouvernement et le Parlement reconnus par la communauté internationale, il a réussi à reprendre plusieurs quartiers et des bases de l’armée.

Jeudi, les forces loyales à Khalifa Haftar ont pris le contrôle du port de Benghazi, un des derniers bastions des groupes islamistes dans la ville, a rapporté un commandant de l’armée.

Selon cette source, les groupes « terroristes » recevaient des munitions et des armes via ce port. « Ils (les islamistes) sont maintenant assiégés dans la région de Soug al-Hout (marché du poisson) », a-t-il ajouté.

Une milice islamiste, « katibat Rafallah al-Sahati », a démenti sur sa page Facebook toute avancée de l’armée.

Jeuneafrique.com avec AFP

Burkina: les concertations reprennent pour former un régime de transition

novembre 3, 2014

 

Burkina: les concertations reprennent pour former un régime de transition
Burkina: les concertations reprennent pour former un régime de transition © AFP

Le nouvel homme fort du Burkina Faso devait poursuivre lundi ses consultations avec les forces politiques et la communauté internationale à Ouagadougou, où la situation était calme après l’intervention musclée de l’armée la veille contre les manifestants.

Après la chute vendredi du président Blaise Compaoré, poussé à la démission par une insurrection populaire après 27 ans au pouvoir, la haute hiérarchie militaire a placé à la tête du pays le lieutenant-colonel Isaac Zida, numéro 2 de la garde présidentielle, mais l’opposition, la société civile et la population réclament un pouvoir civil.

La journée de dimanche a été marquée par la mort d’un jeune homme qui manifestait devant la télévision nationale, tué par une balle perdue, selon l’armée, lorsque les soldats ont dispersé l’attroupement.

M. Zida doit rencontrer à 10H00 (locales et GMT) des représentants du corps diplomatique au ministère des Affaires étrangères, tandis que les chefs de l’opposition doivent se concerter en milieu de journée au siège du parti de leur chef de file, Zéphirin Diabré.

Le chef du régime de transition s’est entretenu dimanche soir avec les ambassadeurs de France, des Etats-Unis et de l’Union européenne, mais rien n’a filtré sur leurs discussions, les diplomates se refusant à toute déclaration.

M. Zida a aussi discuté avec Jean-Baptiste Ouedraogo, président du pays entre 1982 et 1983 avant d’être renversé par un pustch. Ce dernier n’a pas fait de commentaire.

Le Burkina Faso, petit pays sahélien de 17 millions d’habitants, sera aussi le thème d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, à 12H00 GMT à Addis Abeba.

Dans les rues de Ouagadougou, la circulation avait repris normalement lundi matin, avec l’habituel ballet de mobylettes.

Le grand marché, centre névralgique du commerce fermé depuis six jours en raison des événements, a rouvert, ainsi que les banques, a constaté un journaliste de l’AFP.

La capitale a vécu dimanche une journée mouvementée.

A coup de gaz lacrymogène et de tirs de sommation, l’armée a chassé les milliers de manifestants qui contestaient sa prise de pouvoir sur la place de la Nation, devenue le lieu emblématique du mouvement de contestation populaire.

Les militaires ont aussi dispersé plusieurs centaines de personnes devant la radio-télévision nationale, où un général et ex-ministre de la Défense de Compaore, Kouamé Lougué, et une dirigeante d’un petit parti politique, Saran Sérémé, ont tenté vainement de se proclamer chef de l’Etat devant les caméras.

Malgré ce coup de force militaire, le lieutenant-colonel Zida a réitéré dimanche soir son engagement à conduire un processus de transition en concertation avec toutes les composantes de la société burkinabè.

« Le pouvoir ne nous intéresse pas, seul l’intérêt supérieur de la Nation prime », a-t-il affirmé au nom de l’armée dans un communiqué. « Un organe de transition sera mis en place avec toutes les composantes qui seront arrêtées par un large consensus, et dont la durée sera précisée ».

– Condamnations internationales –

La communauté internationale a vivement réprouvé la prise de pouvoir de facto par les militaires.

Les Etats-Unis, alliés de poids, ont condamné « la tentative de l’armée burkinabè d’imposer sa volonté au peuple », appelant « l’armée à transmettre immédiatement le pouvoir aux autorités civiles ».

La médiation internationale tripartite au Burkina, conduite par l’ONU, l’Union africaine (UA) et la Cédéao, l’organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest, a évoqué la menace de « sanctions » si l’ordre constitutionnel, qui prévoit un intérim du président du Parlement, n’était pas respecté.

L’Union européenne a demandé à l’armée burkinabè à respecter les droits fondamentaux de la population, y compris celui de manifester pacifiquement, tandis que le président ghanéen John Dramani Mahama, qui dirige la Cédéao, a appelé « au dialogue » et à la retenue pour éviter que « la situation déjà précaire » ne dégénère.

La France, ancienne puissance coloniale et premier bailleur de fonds du Burkina Faso, ne s’est pas encore exprimée sur les derniers événements qu’elle suit de très près, comme plusieurs pays africains dont les chefs d’Etat envisageaient, comme M. Compaoré, de modifier leur Constitution pour se maintenir au pouvoir.

Loin de cette confusion, l’ex-président Compaoré jouit d’un refuge doré à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire voisine dirigée par son ami Alassane Ouattara, où il est logé depuis vendredi dans une luxueuse résidence d’Etat.

Jeuneafrique.com avec AFP

L’armée prend le pouvoir au Burkina: gouvernement et Assemblée dissous, couvre-feu national

octobre 30, 2014

Ouagadougou – L’armée burkinabè a annoncé jeudi la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée, l’instauration d’un couvre-feu et la mise en place d’un organe de transition, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une journée d’émeute contre le président Blaise Compaoré.

Les pouvoirs exécutifs et législatifs seront assumés par un organe de transition, qui sera mis en place en concertation avec toutes les forces vives de la nation et dont l’objectif est un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai de douze mois, selon un communiqué du chef d’état-major des armées Nabéré Honoré Traoré, lu par un officier lors d’une conférence de presse.

Un couvre-feu est par ailleurs imposé sur l’ensemble du territoire de 19h à 6h pour préserver la sécurité des personnes et des biens, d’après ce texte.

Le président burkinabè Blaise Compaoré, dont la dernière interview date de samedi, ne s’est pas exprimé de la journée. Il devrait le faire à 20H00 locales et GMT sur deux radios de Ouagadougou, selon des journalistes de ces stations, dont l’AFP n’a pu joindre les directions.

La prise de pouvoir de l’armée est pour l’instant assez mal acceptée par les manifestants, a constaté un journaliste de l’AFP. Quelques centaines d’entre eux ont appelé à des sit-in dans la capitale pour éviter ce coup d’Etat.

Les responsables de l’opposition n’ont pour l’instant pu être joints par l’AFP.

Blaise Compaoré a participé à trois putschs, dont le dernier lui a permis d’arriver au pouvoir en 1987. Malgré deux septennats (1992-2005) puis deux quinquennats (2005-2015) et 27 ans de règne, il souhaitait se maintenir aux affaires après 2015, ce que ne lui permettait pas la Constitution.

Les manifestations de jeudi ont été causées par sa volonté de faire réviser pour la troisième fois – après 1997 et 2000 – l’article 37 la Loi fondamentale, qui fixait à deux le nombre maximum de quinquennats présidentiels.

Romandie.com avec(©AFP / 30 octobre 2014 20h54)

Liban: troisième journée d’affrontements entre l’armée et des islamistes à Tripoli

octobre 26, 2014

Tripoli (Liban) – L’armée libanaise bombardait dimanche un quartier de Tripoli où sont retranchés des islamistes, troisième journée de violences dans la grande ville du nord du Liban où un soldat a été enlevé tandis que quatre militaires ont été tués dans les environs.

La deuxième ville du Liban, déjà minée par les répercussions du conflit syrien depuis plus de trois ans, connaît régulièrement des heurts sanglants entre des sunnites partisans de la rébellion et des alaouites sympathisants du régime de Bachar al-Assad.

Des islamistes sunnites armés s’en prennent également à l’armée libanaise qu’ils accusent de coopérer avec les combattants du Hezbollah chiite, formation libanaise alliée de Damas.

Ces derniers affrontements ont éclaté vendredi soir dans le coeur de Tripoli entre militaires et hommes armés, finalement chassés du centre-ville samedi.

Ces hommes armés, soupçonnés de liens avec le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, se sont alors retranchés samedi soir dans le secteur de Bab al-Tebbané.

Des combats les opposaient dimanche à l’armée, qui bombarde le quartier au mortier, a constaté un journaliste de l’AFP.

Nous mènerons cette opération jusqu’au bout, a déclaré une source militaire.

Les combats ont tué cinq civils depuis vendredi, dont trois pour la seule journée de dimanche, selon un responsable des services de sécurité.

Les bombardements de l’armée ont provoqué des incendies dans des dizaines de maisons, ont indiqué à l’AFP des habitants de Bab al-Tebbané, où vivent 100.000 personnes, dont 15.000 dans le secteur où se déroulent les combats les plus violents.

Des leaders religieux sont parvenus dimanche soir à un accord de trêve pour permettre l’évacuation de dizaines de familles du quartier. Mais les combats se poursuivaient, dans une rue ironiquement nommée Syria street.

Ailleurs dans Tripoli, les rues étaient vides, les habitants claquemurés chez eux, a constaté le journaliste de l’AFP, et les écoles et universités seront fermées lundi, ont annoncé les autorités.

Par ailleurs, quatre soldats ont été tués dimanche après-midi dans une embuscade alors qu’ils effectuaient une patrouille au nord de Tripoli, a annoncé l’armée, accusant un groupe terroriste.

Et plus tôt dans la journée, un soldat libanais a été enlevé à Bab al-Tebbané. L’adjudant Fayez al-Ammouri est le deuxième militaire enlevé depuis le début des combats à Tripoli, un soldat ayant été kidnappé sur une autoroute du nord samedi soir.

Le Front Al-Nosra a menacé d’exécuter dimanche des soldats libanais qu’il retient comme otages si l’armée libanaise ne cessait pas ses combats.

Nous l’appelons à lever le siège (des combattants) et à entamer une solution pacifique, sinon, nous serons amenés dans les prochaines heures à en finir avec le dossier des soldats otages chez nous, vu qu’ils sont des prisonniers de guerre, a indiqué le groupe dans un communiqué diffusé sur internet.

La première exécution des otages se fera ce dimanche à 10H00 (08H00 GMT), avait menacé le groupe, avant de repousser l’heure butoir à 12H00 GMT. Le groupe n’avait pas mis sa menace à exécution dimanche soir.

Romandie.com avec(©AFP / 26 octobre 2014 19h22)

L’armée ukrainienne se prépare à reculer ses canons, la trêve globalement respectée

septembre 22, 2014

Kiev – L’armée ukrainienne se préparait à reculer ses canons de la ligne de front, nouvelle étape dans la démilitarisation après l’instauration d’une trêve globalement respectée lundi et avant d’aborder les difficiles négociations sur le statut des régions russophones de l’Est.

L’arrêt des combats n’est certes pas total, deux soldats ukrainiens ayant été tués ces dernières 24 heures, mais la situation sur le terrain s’est nettement améliorée et le nombre des civils tués dans des bombardements a diminué ces derniers jours.

Signe de l’accalmie, des convois d’aide russe et ukrainien ont pu parvenir pendant le week-end à Donetsk et à Lougansk. Et pour la première fois depuis le 26 juillet, un train en provenance de Kiev a atteint Lougansk lundi.

Après la signature samedi à Minsk d’un plan de paix en neuf points gelant la ligne de front et décrétant la mise en oeuvre d’une zone tampon de 30 km de large le long de celle-ci, les belligérants multiplient les déclarations apaisantes.

Le président ukrainien Petro Porochenko s’est d’abord félicité dimanche soir d’une désescalade. Il a également souligné que le règlement du conflit ne passait pas uniquement par une solution militaire, rappelant que plus il y aurait de groupes tactiques ou de bataillons de l’armée ukrainienne (dans les régions séparatistes), plus il y aurait de troupes russes sur place.

Il a toutefois prévenu les séparatistes et la Russie que son pays serait prêt à se défendre militairement si le processus de paix échouait.

Côté séparatiste, un des dirigeants de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), Andreï Pourguine, a jugé réelles les chances que soit appliqué le plan de paix.

Les accords vont être réalisés, mais avec grande difficulté, a dit au téléphone à l’AFP le vice-Premier ministre de la DNR.

Montrez-moi un conflit qui a pris fin juste avec la signature d’un document. Cela n’existe pas. Mais le mouvement est lancé, il se poursuit et il va se poursuivre, a souligné M. Pourguine.

– Aucun tir en provenance de Russie –

Pour sa part, l’armée ukrainienne a annoncé commencer la mise en œuvre des dispositions du plan de paix qui, outre la zone tampon, prévoit une interdiction du survol des régions séparatistes et le recul des pièces d’artillerie des deux camps.

Nous nous préparons à reculer l’armement lourd à 15 km de la ligne de front, a assuré le porte-parole de l’armée, Andriï Lyssenko.

Au cours des dernières 24 heures, nous n’avons pas constaté de violations de la frontière ukrainienne ni de notre espace aérien par la Russie, s’est par ailleurs félicité M. Lyssenko.

De même, il n’y a pas eu de tirs en provenance du territoire russe, ce qui illustre la mise en oeuvre pratique (par la Russie) des points du plan de paix adopté à l’initiative du président ukrainien, a-t-il dit.

Mais après cinq mois d’un conflit qui a fait près de 2.900 morts et a mené à une crispation sans précédent depuis la fin de la Guerre froide entre Russes et Occidentaux, le règlement de la crise déclenchée en novembre 2013 par un mouvement de protestation pro-européen à Kiev ayant conduit à la chute du président Viktor Ianoukovitch, puis à une annexion de facto de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie et au réveil des séparatismes prorusses dans l’Est ne semble pas aisé.

– Ni indépendance de l’Est, ni fédéralisme –

Après le volet militaire, restera le problème du statut des régions séparatistes qui devait être négocié à Minsk, mais n’a pas été évoqué.

Les rebelles ont pour l’instant ignoré les propositions de Kiev en vue d’une plus grande autonomie pendant trois ans dans les zones sous leur contrôle, de l’organisation d’élections locales le 7 décembre et d’une amnistie sous conditions pour les combattants.

Le dirigeant de la République autoproclamée de Lougansk, Igor Plotnitskiï, a estimé lundi que les autorités de Kiev reconnaissaient de facto l’indépendance de sa république.

Qu’elles (les autorités de Kiev) appellent cela un statut spécial si elles le veulent, mais si les lois ukrainiennes ne s’appliquent pas dans une région, c’est de facto une reconnaissance de notre indépendance, simplement avec d’autres mots, a-t-il ajouté. Pour sa part, Kiev rappelle son rejet de toute indépendance et de tout fédéralisme.

Romandie.com avec(©AFP / 22 septembre 2014 15h52)

Des opposants au gouvernement pakistanais attaquent la télévision

septembre 1, 2014

 

Des centaines de manifestants antigouvernementaux pakistanais ont fait irruption lundi dans les locaux de la télévision d’Etat. Ils ont interrompu la diffusion de la chaîne, avant d’être refoulés par l’armée. La crise politique s’aggrave.

« Des manifestants sont entrés dans les bureaux de PTV (Pakistan TV), ils ont débranché les fils, nous sommes en état de siège, ils sont en train de pirater notre diffusion », a pu déclarer un présentateur sur PTV, peu avant que la chaîne cesse d’émettre.

Les manifestants, munis de gourdins, ont aussi détruit des installations de la chaîne et décroché des affiches du Premier ministre Nawaz Sharif.

Une demi-heure plus tard, l’armée et des paramilitaires évacuaient sans heurts les locaux de la télévision d’Etat, qui a pu reprendre sa programmation. Les manifestants ont plus de respect pour l’armée que pour la police, qu’ils affrontent depuis samedi.

Démission exigée

La capitale Islamabad vit depuis mi-août au rythme des manifestations des opposants se déclarant d’Imran Khan, ancienne vedette de cricket reconverti en homme politique nationaliste, et de Tahir ul-Qadri, chef religieux établi au Canada. Les deux exigent la démission de Nawaz Sharif.

Ils accusent le Premier ministre d’avoir bénéficié de fraudes massives lors des élections législatives de mai 2013. Le scrutin avait porté au pouvoir sa Ligue Musulmane (PML-N) à la tête d’un gouvernement majoritaire. Il avait été jugé crédible malgré des irrégularités constatées par les observateurs internationaux.

Heurts à Islamabad
Les manifestations étaient restées pacifiques jusqu’à samedi soir. Les deux opposants avaient alors appelé leurs partisans à se rendre devant la résidence du Premier ministre, sur l’avenue de la Constitution, près de l’enclave où sont établies les principales ambassades.

Devant l’afflux de milliers de manifestants, la police pakistanaise avait eu recours au gaz lacrymogène et à des balles en caoutchouc, pour la première fois depuis le début de la crise.

Ces affrontements entre policiers et manifestants se poursuivaient lundi dans le centre-ville d’Islamabad.

Romandie.com

Ukraine: Kiev accuse des blindés russes d’avoir détruit un village

août 30, 2014

Une nouvelle intervention présumée de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine fait bondir Kiev. Des blindés russes ont attaqué la ville de Novosvitlivka, près du bastion séparatiste de Lougansk, et « détruit pratiquement toutes les habitations », a affirmé samedi le porte-parole de l’armée ukrainienne.

Les troupes ukrainiennes se sont retirées de certains secteurs à l’est de Lougansk sous la pression des séparatistes pro-russes. « L’agression militaire directe contre l’est de l’Ukraine se poursuit », a dit de son côté le Conseil de défense et de sécurité ukrainien.

Depuis Bruxelles, où il rencontrait les dirigeants européens, le président ukrainien Petro Porochenko a condamné cette nouvelle intervention de l’armée russe sur le territoire de son pays. Il a affirmé que des milliers de soldats étrangers et des centaines de blindés étrangers se trouvent sur le territoire ukrainien.

A l’issue de sa rencontre avec M. Porochenko, José Manuel Barroso a mis en garde contre un « point de non-retour » dans le conflit ukrainien. « Nous sommes dans une situation très dramatique », a déclaré le président sortant de la Commission européenne. « Nous pourrions nous retrouver dans une situation où nous arriverions à un point de non-retour si l’escalade se poursuit », a-t-il ajouté.

Prêts à prendre de mesures

« Nous voulons la paix, pas la guerre », a de son côté assuré M. Porochenko, qui doit informer dans l’après-midi les chefs d’État et de gouvernement de la situation sur le terrain dans l’est de l’Ukraine. Mais « nous sommes trop près de la frontière où il n’y aurait pas de retour », a-t-il lui aussi souligné.

Interrogé sur d’éventuelles sanctions supplémentaires de l’UE contre la Russie, M. Barroso a indiqué que la Commission avait « déjà préparé des options au cas où les États membres décideraient de renforcer les sanctions ».

« La Russie ne doit pas sous-estimer la volonté et la détermination de l’UE à défendre ses principes et ses valeurs », a-t-il dit. « Nous sommes prêts à prendre des mesures très fermes et claires, mais nous maintenons la porte ouverte à une solution politique », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Romandie.com

Ouganda: plus de 65 morts dans des affrontements

juillet 6, 2014
Ouganda: l'armée tue 41 assaillants d'une caserne

l’armée tue 41 assaillants d’une caserne

Des affrontements entre des soldats des troupes ougandaises et des hommes armés a fait 65 morts, dont 54 assaillants armés, dans l’ouest du pays, ont annoncé dimanche les autorités. Les violences, dont on ignore encore la cause, ont débuté samedi.

Le drame est survenu près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). La région a été récemment le théâtre d’affrontements entre chrétiens et musulmans. C’est également une zone où un groupe rebelle islamiste ougandais, les Forces démocratiques alliées (ADF), est actif.

Cependant, la région a été récemment le théâtre d’affrontements entre chrétiens et musulmans. C’est également une zone où un groupe rebelle islamiste ougandais, les Forces démocratiques alliées (ADF), est actif.

« Il y a eu une attaque menée par des hommes armés contre notre caserne à Bundibugyo et nous les avons repoussés, tuant au moins 41 des attaquants. L’opération est en cours », a dit à l’AFP le porte-parole Paddy Ankunda. « La situation est mauvaise, mais nous la contrôlons », a-t-il affirmé.

Trois soldats et trois membres d’une même famille ont également été tués dans cette attaque, survenue samedi, au cours de laquelle les assaillants ont volé à l’armée 12 fusils et des lance-grenades, a-t-il précisé.

Opérations de représailles

Le porte-parole de la police ougandaise, Fred Enanga, a déclaré de son côté qu’un officier a été tué dans le district de Kasese dans la journée de samedi lorsque des hommes armés ont attaqué un poste-contrôle de la police.

Selon le journal ougandais New Vision, le bilan global des violences de samedi dépasse les 50 morts et des forces de sécurité supplémentaires ont été déployées en renfort dans la région.

Ces affrontements ont eu lieu quelques heures après que l’armée eut annoncé avoir tué une personne suspectée d’avoir participé à une attaque menée par des musulmans contre une église dans une région frontalière il y a deux semaines. Au cours de cette attaque une femme avait été décapitée et sa tête avait été placée sur l’autel de l’église.

Cette attaque avait conduit des chrétiens à lancer des opérations de représailles contre les musulmans, selon les médias ougandais.

Démenti de l’armée

L’armée, tout comme la police, ont démenti que ces attaques soient liées à un quelconque groupe rebelle, accusant des tribus locales et pointant des tensions communautaires. « Les attaques à Kasese et à Bundibugyo sont liées à des différends tribaux, pas à l’ADF, a affirmé M. Ankunda.

« Nous avons capturé trois des assaillants et nous les interrogeons. Nous saurons qui est derrière » cette attaque, a ajouté le porte-parole de l’armée.

Romandie.com avec Jeuneafrique.com

L’armée irakienne a repris le village natal de Saddam Hussein

juillet 4, 2014

Les forces gouvernementales irakiennes ont réussi à chasser les insurgés sunnites du village natal de l’ancien dictateur Saddam Hussein près de Tikrit, rapportent les médias officiels et des habitants.

L’armée irakienne, appuyée par des miliciens chiites et des hélicoptères, a repris le village d’Al Aouja, à 13 km au sud de Tikrit. Les combats ont duré une heure et ont fait trois morts dans les rangs des insurgés, a précisé un policier du village.

L’armée, qui tente de reprendre un peu du territoire perdu le mois dernier lors de l’offensive des djihadistes de l’État islamique (ex-EIIL, État islamique en Irak et au Levant) et de leurs alliés sunnites, assure désormais contrôler totalement la route entre Tikrit et Samarra.

Les habitants majoritairement sunnites des villages de la région sont favorables aux insurgés.

L’armée « nettoie » le village

À Al Aouja, où Saddam Hussein a été inhumé après avoir été exécuté par pendaison en 2006, la maison d’un des principaux chefs de la tribu de l’ancien dictateur a été incendiée, a déclaré un témoin à Reuters. Il n’a pas précisé qui était responsable de cet incendie.

Selon Kassim Atta, porte-parole militaire du Premier ministre chiite Nouri al Maliki, cité par la télévision d’État, 30 insurgés sunnites ont été tués pendant le « nettoyage » du village par l’armée. Ce chiffre n’a cependant pas été confirmé.

Le village était en grande partie contrôlé depuis le mois dernier par l' »Armée de Naqshbandi », constituée d’ex-officiers de l’armée irakienne et d’anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein dont l’alliance avec les djihadistes commence à se craqueler.

En revanche les combattants de l’État islamique et leurs alliés tenaient toujours la ville de Tikrit, après l’échec d’une opération de reconquête des forces gouvernementales la semaine dernière.

Romandie.com

Le chef de l’armée suisse conseille de stocker eau et conserves

avril 13, 2014

Au vu de la situation de sécurité plus incertaine ces dernières années, le chef de l’armée André Blattmann s’est remis aux réserves de guerre. Il stocke chez lui de l’eau minérale, des conserves et du bois de cheminée. Dans une interview au « Schweiz am Sonntag », il a dévoilé ses réserves privées.

« Je suis sensible aux nouvelles menaces depuis deux ou trois ans », a indiqué le chef de l’armée. Le responsable, interrogé sur des questions de sécurité et l’achat du Gripen, rappelle l’importance des réserves de guerre.

L’important, c’est l’eau. L’eau non gazéifiée. Il en a 30 ou 40 six packs de bouteilles en plus d’une citerne à eau. Une personne a besoin d’au minimum huit litres d’eau par jour pour boire, cuire et laver. « Imaginez ce dont a besoin une famille pour tenir quelques jours », dit-il.

André Blattmann aimerait bien que son exemple serve aux citoyens: « Peut-être n’est-il pas inutile de dire aux gens qu’il est bon d’avoir quelques réserves pour un cas d’urgence à la maison ».

Romandie.com