Vile et servile
Ta mission dans la ville
Auprès des paisibles civils
Loin de la joie de leur île
Enfant du pays cultive le bonheur
Ne sème pas à volonté le malheur
Pour la gratuité de ta sale colère
Sur tes frères qui sont dans la misère
Car la femme qui jour et nuit pleure
Peut être ta sœur ou ta mère
Pour ton comportement de Caïn sur son frère
A ton tour tu as donné gratuitement la mort amer
Ô toi qui a grandi dans une maison
Cadre de l’éducation à foison
Ne ressemble pas à de folles herbes sans raison
Qui poussent dans la nature sauvage
Malgré leur âge ne deviendront jamais sages.
Bernard NKOUNKOU