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40 personnes interpelés à Ouagadougou suite au saccage de véhicules de l’Etat par des étudiants

août 3, 2013

Les forces de l’ordre burkinabè ont interpelé 40 personnes suite à l’incendie et au saccage d’une quarantaine de véhicule de l’Etat, lors des manifestations d’étudiants mercredi et jeudi à Ouagadougou, a-t-on appris au cours d’un point de presse animé par les premiers responsables de la police et de la gendarmerie nationales.

Les forces de l’ordre ont indiqué qu’au total 16 véhicules ont été incendiés, 16 autres endommagés, de même qu’une quinzaine de motocyclettes brûlées et saccagées, tous appartenant à l’Etat.

« Nous avons enregistré deux blessés dans les rangs de la police et nous avons pu mettre la main sur 40 personnes soupçonnées d’être les instigateurs de la manifestation», a dit le commissaire de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), Patrice Yéyé.

Selon lui, toutes les personnes interpelées ont été entendues et seront présentées au procureur du Faso pour participation à une manifestation non autorisée.

Il a précisé que parmi les personnes arrêtées, six ne sont pas étudiants.

Les heurts de mercredi et jeudi ont causé des dégâts matériels considérables à Ouagadougou, selon les responsables des forces de sécurité qui ont, à l’occasion, démenti l’information faisant état de la mort d’un manifestant.

La décision de fermeture des cités et restaurants par les responsables du Centre national des œuvres universitaire (CENOU), pour la période des vacances, soit du 1er août au 30 septembre prochain, n’aurait été portée à la connaissance des étudiants que dans la soirée du 29 juillet.

Les étudiants qui ne disposaient que de moins de 48 heures pour faire leurs bagages, ont manifesté leur désapprobation face à la mesure, en s’emparant notamment de véhicules de l’État.

Le clou de la manifestation a eu lieu le jeudi lorsque la police est venue pour déloger les étudiants de force.

Selon le commandant de gendarmerie Hubert Yaméogo et le commissaire de police Patrice Yéyé, les forces de l’ordre ont tenté de dialoguer avec les étudiants avant de passer à l’action.

« Nous avons tenté de dialoguer avec eux, les inviter à quitter pacifiquement les lieux, chose qu’ils ont refusée », soulignent les responsables des forces de l’ordre.

A la cité de Kossodo (périphérie nord de Ouagadougou) où logeaient environ 1000 (mille) étudiants, l’on évoque une action surprise alors que les délégués estudiantins étaient en pourparlers avec les autorités universitaires.

APA-Ouagadougou (Burkina)

Un avion de chasse F16 israélien s’écrase en mer, l’équipage sain et sauf

juillet 7, 2013

JERUSALEM – Un avion de chasse F16 israélien s’est écrasé en mer Méditerranée dimanche en raison d’une défaillance technique, mais les deux membres de l’équipage ont été récupérés sains et saufs, a indiqué un porte-parole de l’armée.

Un avion de combat F16 s’est écrasé aujourd’hui en mer après une avarie moteur, a déclaré ce porte-parole à l’AFP.

Selon des médias israéliens, il s’est écrasé au large de la bande de Gaza.

Le pilote et le co-pilote se sont éjectés et ils ont été transportés à l’hôpital, a précisé le porte-parole militaire.

A la suite de cet incident, le commandant de l’aviation israélienne, le général Amir Eshel, a ordonné que tous les avions F15 et F16 restent au sol jusqu’à plus ample information.

En novembre 2010, deux soldats de l’armée de l’air israélienne avaient été tués quand leur F16 s’étaient écrasé lors d’une mission d’entraînement dans le sud du pays.

Romandie.com avec (©AFP / 07 juillet 2013 17h45)

juin 26, 2013

Le corps sans vie d’un ancien commandant de la marine guinéenne a été retrouvé en état de putréfaction à Dubréka, ville située à 50 kilomètres de Conakry, a-t-on appris mercredi.

Selon des témoins, le corps a été retrouvé précisément au quartier Kagbelen Village situé dans la commune urbaine de Dubréka, gisant au bord d’une petite rivière que coupe la route nationale Boffa- Conakry.

Interrogée, l’épouse de Léno Bernard Niouma a déclaré que ce dernier avait quitté le domicile vendredi vers midi avec en poche 30 mille francs CFA et n’était plus revenu à la maison.

Pour sa part, l’inspecteur principal de la police locale, qui a constaté le drame, a indiqué que la victime avait sur elle des traces d’arme blanche, laissant présager une attaque criminelle.

Le commandant Leno Bernard Gnouma, soixante ans environ, était à la retraite, polygame et père de 7 enfants. Il était domicilié à Katoko village dans la commune de Dubréka.

APA-Conakry (Guinée)

Les radicaux pro-Gbagbo déterminés à renverser par les armes Alassane Ouattara (Rapport ONU)

avril 28, 2013
 
CPI
© AFP par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.

Des groupes radicaux pro-Gbagbo en exil, sont déterminés à renverser par les armes l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara, révèle le dernier rapport des experts des Nations Unies chargés de vérifier l’embargo sur les armes et les diamants en Côte d’Ivoire.

Ce rapport de 300 pages précise que le ‘’potentiel déstabilisateur » a baissé mais que la menace ‘’perdure », car explique-t-on, les pro-Gbagbo se seraient réorganisés en octobre dernier en cinq factions pour combattre les nouvelles autorités ivoiriennes.

Le groupe d’experts de l’ONU cite au nombre des meneurs de ces actions le colonel Alphonse Gouanou, Damana Pickas l’un des représentants du camp Gbagbo au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) au moment de la présidentielle d’octobre et de novembre 2010.

Amara Touré le dernier ministre du commerce de Laurent Gbagbo ainsi que le Commandant Jean Noeël Abehi arrêté au Ghana et extradé à Abidjan, figurent également sur cette liste.

Les experts onusiens avaient déjà publié il y a six mois, un rapport faisant état de ce que des pro-Gbagbo exilés étaient rentrés en contact avec des groupes islamistes du Nord Mali, notamment, Ansar Dine.

Le rapport met également en relief des informations ‘’fiables » sur des contacts établis en août 2012 entre des chefs militaires pro-Gbagbo au Ghana et Guillaume Kigbafori Soro, le président de l’Assemblée nationale, au moment de l’attaque du camp d’Akouédo d’Abidjan.

M. Soro était monté en première ligne pour ‘’étouffer » ces velléités de déstabilisation du nouveau régime ivoirien.

Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) avaient été régulièrement attaquées à partir du mois d’août 2012, à Abidjan et dans certaines localités de l’intérieur du pays par des ‘’assaillants ». Ces attaques ont fait une vingtaine de morts.

Enfin, le rapport dénonce des ‘’trafics juteux’’ auxquels se livrent des hauts gradés de l’armée ivoirienne, notamment des ex-Chefs de guerre de l’ancienne rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles.

 
 

Agence de Presse Africaine
 

 
 
 

Guinée: le gouverneur de Conakry inculpé d’actes « de tortures » commis en 2010

février 16, 2013
Guinée: le gouverneur de Conakry inculpé d'actes 'de tortures' commis en 2010 Guinée: le gouverneur de Conakry inculpé d’actes « de tortures » commis en 2010 © AFP

Le gouverneur de Conakry, le commandant Sékou Resco Camara, a été inculpé « d’actes de tortures » commis en octobre 2010 dans la capitale guinéenne, a appris samedi l’AFP de source judiciaire.

Le commandant Camara a été longuement entendu et inculpé jeudi par un juge du tribunal de première instance de Dixinn (banlieue de Conakry) à la suite d’une plainte conjointe des deux organisations de défense des droits de l’homme et de 17 personnes qui s’étaient portées partie civile, selon cette source.

A la suite de cette plainte du 18 mai 2012, le procureur de la République près le tribunal de Dixinn avait ouvert une enquête pour « arrestation illégale, séquestration, coups et blessures volontaires, abus d’autorité, crimes et délits commis dans l’exercice de ses fonctions » par le commandant Camara.

Ce dernier et le général Nouhou Thiam, chef d’état-major général des armées à l’époque des faits, en 2010, ainsi que le commandant Aboubacar Sidiki Camara, dit « De Gaulle », chef de la garde présidentielle au même mmoment, ont été accusés d’avoir arrêté et détenu arbitrairement plusieurs personnes soumises « à des actes de tortures » en leur présence, indique-t-on de source judicaire.

La Guinée, pays à l’histoire marquée par les violences politiques et militaires, était dirigée en 2010 par un régime de transition présidé par le général Sékouba Konaté, qui s’est retiré après l’élection en novembre de la même année d’Alpha Condé, premier président démocratiquement élu du pays.

« De mémoire de défenseur des droits de l’homme en Guinée, jamais une procédure pour des faits si graves impliquant de hauts responsables militaires n’avait été instruite si rapidement », s’est réjoui Thierno Maâdjou Sow, président de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH).

« C’est une très bonne nouvelle, porteuse d’un message fort: nul n’est au-dessus de la loi, pas même les forces de l’ordre », a-t-il ajouté.

« Avec l’inculpation du gouverneur de Conakry pour des faits d’une très grande gravité, la justice guinéenne envoie un signal important dans la lutte contre l’impunité », a de son côté déclaré Souhayr Belhassen, président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

Toutefois, les deux organisations à l’origine de la plainte, rappellent dans un communiqué commun que le gouverneur de Conakry a déjà été condamné en 2011 pour « empiétement de l’autorité administrative sur l’autorité judiciaire » et se disent « préoccupées par le risque d’interférence avec la procédure judiciaire ».

« En conséquence, nous appelons le gouvernement guinéen à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon exercice et la sérénité de la justice, assurer la sécurité de ses acteurs et en particulier du magistrat instructeur en charge de l’enquête », affirment-elles.

La Guinée, pays à l’histoire marquée par les violences politiques et militaires, était dirigée en 2010 par un régime de transition présidé par le général Sékouba Konaté, qui s’est retiré après l’élection en novembre de la même année d’Alpha Condé, premier président démocratiquement élu du pays.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côted’Ivoire/Cdt Jean-Noël Abéhi, à propos de la tuerie des femmes d’Abobo : « Je n’ai pas donné l’ordre de tirer »

février 7, 2013
 
Le
© Le Patriote
Le commandant Jean-Noël Abéhi

Face aux officiers de la police judicaire, l’ex- commandant de l’escadron blindé d’Agban, Jean-Noël Abéhi a accusé les généraux Mangou et Kassaraté d’être les commanditaires des crimes qu’on lui impute.

Il parle et accuse ses anciens patrons. Le commandant Jean-Noël Abéhi a été auditionné à deux reprises par les officiers de la police judicaire à la Direction de la surveillance du territoire (Dst).

Selon des sources proches de l’enquête, l’interrogatoire a porté entre autres sur les questions du massacre des femmes d’Abobo et des militants du Rhdp au moment de l’installation de Brou Aka Pascal à la Rti.

Les confidences que nous avions pu obtenir, révèlent que l’officier à nié en bloc les accusations formulées contre lui.

Lors des différents interrogatoires serrés auxquels il a été soumis, l’officier supérieur de gendarmerie a soutenu qu’il s’est rendu «une seule fois» à Abobo au plus fort de la crise postélectorale. Ce serait le 25 février 2011, alors que le char Rg12 du Groupe d’escadron blindé (Geb) a été mis en déroute par les combattants d’Abobo.

Le commandant Jean-Noël Abéhi a confié aux enquêteurs chargés de l’entendre qu’il s’est rendu à Abobo pour voir l’état de l’engin détruit.

A la question des policiers de savoir quel rôle il a joué exactement lors de l’opération de maintien d’ordre à Abobo, rapporte nos interlocuteurs, l’ex-patron du Geb a indiqué qu’il n’était pas le chef des opérations d’Abobo. Et que cette question devait être posée au généraux Philippe Mangou et Edouard Tiapé Kassaraté qui dirigeaient, selon lui, l’armée et la gendarmerie au moment des faits. «Je ne me reconnais pas dans la tuerie des femmes d’Abobo. Il est vrai que mes éléments (du Geb, ndlr) allaient à Abobo pour le maintien d’ordre. Mais, je n’ai pas donné d’ordre pour tirer sur les femmes. Il faudra demander aux généraux Mangou et Kassaraté ce qu’il s’est passé ce jour-là », a répété l’ancien fugitif, selon notre source. Il a poursuivi pour dire que ce ne sont pas ses éléments qui ont massacré les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) en décembre 2010, lors de la cérémonie d’installation de Pascal Brou Aka, nouvellement nommé directeur général de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti) à cette époque. Ce sont donc là, l’essentiel des questions auxquelles l’officier a été soumis par les limiers.

Pour des raisons de sécurité, il est gardé dans un lieu tenu secret, à Abidjan. On se souvient qu’en juillet 2011, le colonel Ange Kessi, commissaire du gouvernement, devait auditionner l’officier dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes et liées aux évènements de la crise postélectorale. Jean-Noël Abéhi aurait demandé aux enquêteurs de se rendre à Agban pour l’entendre, dans la mesure où, disait-il, sa sécurité n’était pas garantie en se déplaçant à la tour A, 17ème étage, siège du tribunal militaire. En guise de réponse, le procureur militaire a menacé d’aller le prendre de force à la caserne pour le mettre sous mandat de dépôt. Mais, avant que l’audition n’ait lieu, l’ex-commandant de l’escadron blindé d’Agban avait pris la fuite, le 5 juillet 2011, à l’aube. Cette fois, l’officier de gendarmerie appréhendé au Ghana devra se préparer à un procès très rude.

Nord-Sud par Bahi K.

Côte d`Ivoire: un ex-chef militaire pro-Gbagbo arrrêté au Ghana (sécurité)

février 5, 2013
Convoqué
© Le Patriote par DR
Convoqué par le tribunal militaire : Le commandant d’escadron blindé d’Agban, Abéhi Jean Noël, en fuite
L`ancien patron des blindés d`Agban a préféré prendre la poudre d`escampette plutôt que de répondre à l`autorité qui souhaite l`entendre sur les exactions commises par les hommes sous son commandement pendant la période post-électorale

ABIDJAN – Le commandant Jean-Noël Abéhi, un pilier de l`appareil sécuritaire ivoirien sous l`ex-président Laurent Gbagbo, a été arrêté au Ghana et extradé en Côte d`Ivoire, a-t-on appris mardi de source sécuritaire ivoirienne.

Le commandant Abéhi, ainsi que Jean-Yves Dibopieu, ancien chef d`un syndicat étudiant pro-Gbagbo, « ont été arrêtés lundi au Ghana », a indiqué à l`AFP un haut responsable de la sécurité. « Ils ont été récupérés à la frontière ce (mardi) matin, ils sont en Côte d`Ivoire », a confirmé une source proche du ministère de l`Intérieur.

Chef de l`escadron blindé d`Agban, le plus grand camp de gendarmerie du pays, basé à Abidjan, Jean-Noël Abéhi avait pris la fuite après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts et s`est conclue par la chute de Laurent Gbagbo.

Le commandant Abéhi est considéré par ses détracteurs et des ONG internationales comme l`un des principaux responsables d`exactions sous le régime Gbagbo, notamment durant la dernière crise.

Ancien chef de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (Fesci), le redouté syndicat étudiant pro-Gbagbo, Jean-Yves Dibopieu est un proche de Charles Blé Goudé, ex-leader des « jeunes patriotes » favorables à l`ancien président.

M. Blé Goudé a été arrêté le 17 janvier au Ghana et extradé le lendemain à Abidjan. Jadis surnommé « général de la rue » en raison de sa capacité de mobilisation, et visé par des sanctions de l`ONU depuis 2006, il a été inculpé par la justice ivoirienne de « crimes de guerre ».

AFP

Pro-Gbagbo : Le Commandant Jean-Noël Abehi et Jean Yves Dibopieu arrêtés au Ghana et extradés à Abidjan

février 5, 2013
Le commandant Jean-Noël Abéhi, ex patron de l`escadron Blindé d`Agban, le plus grand camp de gendarmerie de la Côte d`Ivoire, situé à Abidjan et Jean Yves Dibopieu, ex secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ont été arrêtés au Ghana et extradés mardi matin vers Abidjan, a appris APA de source policière.

Selon cette source basée à la frontière ivoiro-ghanéenne de Noé, ‘`c`est hier qu`ils ont été arrêtés par l`équivalent de la direction de la surveillance du territoire (DST) du Ghana« .

‘`Ils sont arrivés ce matin vers 5h00 GMT à la frontière, menottés« , ajoute la même source précisant que le ‘`commandant Jean-Noël Abéhi et Jean Yves Dipopieu ont été remis au commissaire principal, Kouyaté Youssoussf, directeur des unités d`intervention« , chargé de les conduire à Abidjan.

Le Commandant Abéhi, l`un des piliers de l`appareil sécuritaire du régime de Laurent Gbagbo est présenté comme ‘`une menace constante«  pour la sureté nationale de la Côte d`Ivoire.

Ces arrestations font suite à celle de Charles Blé Goudé, ex ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo intervenue le 17 janvier à Téma au Ghana et extradé le lendemain à Abidjan.

M. Blé Goudé, surnommé le ‘`général de la rue« , inculpé notamment de ‘`crime de guerre«  et placé en résidence ‘`protégée« , a été déjà entendu deux fois par le juge d`instruction.

Agence de Presse Africaine

Côte d’Ivoire : Séka Séka, le bras armé de Simone Gbagbo, inculpé d’assassinat

septembre 14, 2012
Séka Séka, le 15 octobre 2011 lors de son arrestation. Séka Séka, le 15 octobre 2011 lors de son arrestation. © Capture d’écran Youtube/Abidjan.tv

Le commandant Anselme Séka, garde du corps de l’ancienne Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a été inculpé jeudi 13 septembre d’assassinat, selon des sources judiciaires. Les faits qui lui sont reprochés, ont été commis pendant la crise postélectorale de 2010-2011.

Selon le procureur militaire Ange Kessi, un juge d’instruction militaire a entendu Anselme Séka le 13 septembre. Le garde du corps de l’ancienne Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a été inculpé d’assassinat, de détournement et d’appartenance à une bande de malfaiteurs. Des crimes commis pendant la crise postélectorale de 2010-2011 qui a ensanglanté le pays.

Connu sous le nom de Séka Séka, Anselme Séka était au moment des faits officier de gendarmerie et responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo, épouse de l’ex-chef d’État Laurent Gbagbo.

Suspect n°1

Une enquête a par ailleurs été ouverte sur la mort du  général Robert Gueï dans laquelle Séka Séka apparaît comme le principal suspect.

« Nous ouvrons une enquête sur la mort du général Gueï après avoir reçu une plainte des ayants droit et de la famille (…). Nous avons demandé le transfert du principal suspect, le commandant Séka Anselme », a déclaré Ange Kessi le 13 septembre à la Radio télévision ivoirienne (RTI). Il a cependant précisé que l’ancien garde du corps n’avait pas été inculpé dans cette enquête.

Ancien chef de la junte militaire installée en Côte d’Ivoire après le coup d’État du 24 décembre 1999 contre le président Henri Konan Bédié, Robert Gueï, qu’on surnommait le père Noël en treillis, avait été vaincu par Laurent Gbagbo à la présidentielle d’octobre 2000 puis chassé du pouvoir par la rue alors qu’il tentait de s’y maintenir.

Deux ans plus tard, le 19 septembre 2002, il a été assassiné à l’âge de 61 ans avec son épouse dans des circonstances obscures,  le jour du coup d’État manqué contre Laurent Gbagbo, ayant entraîné la prise de contrôle du Nord et de l’Ouest du pays par la rébellion des Forces nouvelles. L’ex-putschiste était accusé par le camp Gbagbo d’être à l’origine des troubles, mais à toujours nié être responsable de sa mort. 

Affaire Kieffer

En cavale depuis la chute du régime de Gbagbo, Anselme Séka a été arrêté le 15 octobre 2011, à l’aéroport d’Abidjan. Alors qu’il était en transit et voyageait sous une fausse identité, un passager l’avait reconnu et alerté les autorités ivoiriennes, donnant lieu à une arrestation spectaculaire.

Détenu  depuis cette date par la justice ivoirienne, Anselme Séka fait partie des figures du régime Gbagbo visées depuis 2010 par des sanctions de l’Union européenne. Il a été notamment interrogé dans le cadre de l’enquête sur la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, en 2004 à Abidja, et est aussi accusé d’être lié aux escadrons de la mort, des groupes accusés d’exécutions extrajudiciaires.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire/Crimes postélectoraux : Dogbo Blé jugé le 18 septembre

septembre 5, 2012
 
Crise
© Getty Images par DR
Crise post-électorale: arrestation du général Dogbo Blé Brunot, ex-commandant de la Garde républicaine
Dogbo Blé Brunot (Centre), un général fidèle à l`ancien Président Laurent Gbagbo qui avait refusé de se rendre, a été arrêté par des soldats de la FRCI à Abidjan, le 15 avril 2011. A gauche sur la photo, le Commandant Touré Hervé « Vetcho »

Le procès d’une quarantaine de militaires pro-Gbagbo dont le général Dogbo Blé commence le 18 septembre.

Le tribunal militaire reprend du service. Selon une information de l’Afp qui cite le procureur militaire, Ange Kessi, le procès d’une quarantaine de militaires pro-Gbagbo, va débuter dans environ deux semaines. « L’audience commence le mardi 18 septembre par le procès du général Bruno Dogbo Blé », ex-commandant de la Garde républicaine, a affirmé Ange Kessi, précisant que le procès concerne «une quarantaine de militaires pro-Gbagbo». Les militaires ont été inculpés pour des crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011. Le général Dogbo Blé, un pilier de l’appareil sécuritaire de l’ancien régime, avait été arrêté le 15 avril 2011, quatre jours après Laurent Gbagbo. Il avait été inculpé en juillet de génocide. Les autres, incarcérés à Abidjan et Korhogo, sont notamment accusés de séquestration suivie de meurtre, recel de cadavre, viol, vol, détention arbitraire, détournement de fonds, formation de miliciens, selon le procureur. L’audience aura-t-elle lieu à Abidjan ? Joint hier, Ange Kessi s’est gardé de donner des détails « pour des raisons sécuritaires, nous ne pouvons pas donner ces détails. Les avocats eux-mêmes ne les ont pas encore. Ce sera fait peut être deux jours avant, pour ne pas prendre de risque sur le plan de la sécurité», a-t-il répondu. Le procès de 19 militaires détenus et inculpés notamment pour «attentat contre la sûreté de l’Etat» à la suite des attaques menées en août contre les forces de sécurité doit débuter ce jeudi pour se poursuivre dans la foulée des audiences du 18 septembre, a souligné le procureur militaire, selon l’agence de presse. Le commissaire du gouvernement a informé que vendredi des officiers prêteront serment au tribunal militaire. Cette cérémonie sera suivie d’une conférence de presse relative aux différentes affaires en cours.

Nord-Sud par Bamba K. Inza