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Présidence de la République: Félix Tshisekedi, un leadership positif à la tête de la RDC

janvier 24, 2023

En accédant au pouvoir le 24 janvier 2019, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait des défis majeurs à relever car le pays présentait un visage très sombre et il fallait quasi commencer, ou mieux recommencer à zéro. 

 Le social, les infrastructures, les soins de santé, le niveau de vie, la sécurité à l’est du pays, le combat contre les inégalités, l’enracinement de la démocratie, le retour du pays dans le concert des nations, etc., autant d’équations qui requéraient des solutions urgentes. Après la passation pacifique du pouvoir selon les règles constitutionnelles au terme de plusieurs années de crise politique et les ratés de deux cycles électoraux précédents (2006 et 2011), il fallait prendre le risque d’acculer le pouvoir en place à l’époque. La finalité était d’aboutir à des élections relativement acceptables, censées mettre un terme à un pouvoir aux abois.

Prioriser l’État de droit, libérer les prisonniers politiques, faire revenir les Congolais contraints à l’exil, alléger les conditions d’accès au territoire par les Congolais ayant changé de nationalité…, bref, travailler pour la réconciliation nationale. Telles étaient les quelques actions phares autour desquelles le projet de société dont était porteur Félix Tshisekedi fut mis en branle à l’aube de son quinquennat. Du côté social, le président nouvellement élu a lancé un programme ambitieux pour la transformation positive de la République démocratique du Congo (RDC), programme dit de 100 jours. Les ponts, les routes, les écoles, les hôpitaux et autres infrastructures de base furent arrangés à défaut d’être reconstruits.

Dès l’entame de son quinquennat, le président Félix Tshisekedi a fait appliquer la disposition pertinente de l’article 43 de la Constitution qui consacre la gratuité de l’enseignement de base. Une approche qui a permis de ramener plus de six millions d’enfants supplémentaires à l’école avec pour conséquence positive l’amélioration du traitement des enseignants. À côté de cela, il y a eu la loi de la Programmation militaire pour l’amélioration des conditions sociales des hommes en armes. Le budget de l’État fut augmenté avec un impact positif sur ceux de l’armée, de la santé, de l’éducation et de plusieurs autres secteurs. Grâce aux efforts du gouvernement Sama Lukonde exécutant le programme du chef de l’État, le budget annuel de l’exercice 2022-2023 a quadruplé jusqu’à atteindre le chiffre record de 16 milliards de dollars.

Retour de la RDC à l’international

Sur le plan international, le cinquième président de la RDC se devait de sillonner le monde pour redorer le blason longtemps terni de son pays. Il fallait vendre son image positive pour qu’il soit à nouveau respecté tout en présentant son atout majeur, celui de « pays solution » dans la crise climatique mondiale. Durant les quatre premières années de ce quinquennat, la RDC, par le biais de son chef de l’État, a occupé la présidence tournante de l’Union africaine pendant l’exercice 2021-2022. Félix Tshisekedi préside présentement la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et la prestigieuse Communauté de développement des États de l’Afrique australe. Ce n’est pas tout puisqu’il a fait adhérer la RDC à l’East african community, une organisation régionale des pays de l’Afrique de l’Est. L’implication de celle-ci dans la stabilisation sécuritaire de la partie est de la RDC en proie aux groupes terroristes et rebelles a considérablement modifié les données sur le terrain. Dans la foulée, la RDC a été admise à l’organisation américaine chargée de l’éligibilité des pays sûrs pour les investissements (AGOA).

Autant dire qu’avec la volonté, la détermination et l’amour du pays qui le caractérise, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rendu la RDC fréquentable. En témoigne la visite dans quelques jours du pape François. Ajouter à cela les Jeux de la francophonie prévus pour août prochain. Pour l’heure, le chef de l’Etat travaille davantage pour la restauration de la paix à l’est du pays mais aussi pour le progrès social à travers le programme de développement à la base de 145 territoires.

Avec Adiac-Congo par Alain Diasso

FPI – Le leadership de Koulibaly constesté ?

juin 15, 2011

La bonne entente qui semblait régner entre la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi) conduite par Mamadou Koulibaly et les cadres ‘’frontistes’’ encore en liberté, commence à prendre du plomb dans l’aile.

Il y a également de l’eau dans le gaz du Front populaire ivoirien (Fpi). En cause, la gestion du parti par Mamadou Koulibaly. De source proche du parti à la rose, ce sont les pro-Gbagbo, les pro-Affi et les pro-Simone Ehivet qui accusent le président intérimaire, d’accabler Laurent Gbagbo et ses compagnons d’infortune, en résidence surveillée à la Pergola, à Korhogo, à Bouna, etc. La grogne, d’abord sourde, portait entre autres sur l’option radicale prise par la nouvelle direction, face au régime d’Alassane Ouattara et qui s’est soldée par l’absence du Fpi du gouvernement Ouattara. Mais, les récriminations ont commencé à se faire assourdissantes lorsque, dans ses sorties intempestives dans les médias, Mamadou Koulibaly a donné l’impression de liquider ses anciens compagnons.

Et, pour riposter à ce qui s’apparente à une trahison ou un ‘’lâchage’’ de ‘’Mahadou’’, selon plusieurs cadres frontistes, les journaux bleus ont été mobilisés. Comme s’ils avaient planifié la contre-offensive, ils ont titré, hier, « Front populaire ivoirien : la base parle à Koulibaly », pour Notre voie, « Lmp : ce que les militants attendent de Koulibaly », pour Le Temps et « Opposition politique à Ouattara : où va Koulibaly », pour Le Nouveau courrier.

Loin d’être de simples autocritiques, ce sont bien à des diatribes contre le président intérimaire du Fpi que se sont livrés les confrères bleus. « Alors que sa qualité de président par intérim du Fpi le place en défenseur des militants emprisonnés, brimés, en exil ou en résidence surveillée, le Pr. Mamadou Koulibaly les charge et inquiète par ses déclarations dans les médias. Il doit se ressaisir en cherchant plutôt à les sauver. On peut aussi se demander pourquoi il n’est pas inquiété comme ses camarades en résidence surveillée. (Car) les déclarations du président Mamadou Koulibaly semblent être celles de quelqu’un qui a peur pour sa propre vie, plus que pour celle de ceux qu’il prétend protéger.

Mamadou Koulibaly devrait s’inspirer de l’expérience politique de Laurent Dona Fologo. Qui, en 2000, a assuré l’intérim du Pdci décapité après le coup d’Etat du 24 décembre 1999. A sa sortie de prison, discrètement et efficacement, avec Jean Konan Banny, Fologo a ressuscité le Pdci sans tambour ni trompette », critique sans fioriture le journal de Nady Bamba, laissant le soin à Notre voie d’achever le riposte. « Pour le premier responsable de notre parti, vos affirmations sont très graves. Vous donnez plutôt à nos adversaires, des bâtons pour nous fouetter », répond à M. Koulibaly, B.T., un supposé militant du Fpi, quand A.G. un autre supposé disciple de Laurent Gbagbo ramène au président de l’Assemblée nationale, ses patates chaudes. « Je pense que c’est un mauvais procès qui est fait à Gbagbo. Je me demande, au cas où ces critiques répétées sur le manque de vision ne concerneraient pas seulement la gestion politique de la crise, pourquoi Mamadou Koulibaly s’en est accommodé pendant toutes ces années en suivant un homme dont il estime aujourd’hui qu’il ne savait pas où il conduisait le bateau ivoire ? », achève-t-il sa réplique à Mamadou Koulibaly. Et, l’indice qui finit de convaincre sur la bataille rangée désormais engagée par les (vrais) disciples de Laurent Gbagbo contre le déviationniste Mamadou Koulibaly, c’est la coordination qui sous-tend la réplique dans les médias bleus. Au-delà des confrères, il y sans doute des cadres du Fpi, soucieux de ne pas laisser mourir la ligne gbagboïste dans le parti, qui tirent les ficelles.

A cette allure, il ne faudrait pas s’étonner, dans les prochains jours, d’entendre ces autres faucons, rappeler à Koulibaly qu’il est un ‘’bohirodjan (un étranger en malinké. La tourmente du Fpi est loin d’être terminée. Car, Koulibaly doit s’aligner ou s’incliner.

Nord-Sud Marc Dossa