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Grace Mugabe, Simone Gbagbo, Leila Trabelsi…Ces femmes jugées fatales à la carrière politique de leur mari

novembre 23, 2017

Robert Mugabe avec son épouse lors du 37e anniversaire de l’indépendance du pays, le 18 avril 2017. © Jekesai NJIKIZANA/AFP

De Grace Mugabe à Wassila Ben Ammar en passant par Leïla Trabelsi, Agathe Habyarimana ou encore Simone Gbagbo, beaucoup de femmes sont considérées, à tort ou à raison, comme étant à l’origine de la chute politique de leur mari.

Dès les premières heures de la prise de pouvoir par l’armée, le 14 novembre, les plus folles rumeurs ont circulé sur Grace Mugabe. Était-elle en fuite ou détenue par les militaires ? Tout le monde cherchait celle dont l’irrésistible ascension a précipité la chute de son vieux mari. Ses indécentes virées shopping, sac de luxe au bras, auraient pu faire tomber la femme la plus honnie du pays.

C’est finalement son goût immodéré du pouvoir qui a causé la révolte de la vieille garde de la guerre de libération, inquiète de voir ses privilèges confisqués par l’ancienne secrétaire devenue première dame. Comme « Gucci Grace », nombreuses sont les femmes considérées, à tort ou à raison, comme ayant été fatales à la carrière politique de leur président de mari.

Rôle et influence

Dépeintes en Lady Macbeth, machiavéliques et toutes-puissantes. En Tunisie, la « présidente » a longtemps été Wassila Ben Ammar, la deuxième épouse de Habib Bourguiba. Très influente au palais de Carthage, elle faisait et défaisait les carrières ministérielles. On lui prête la décision d’augmenter le prix du pain, source d’émeutes en 1983.

La femme de son successeur sera encore moins aimée des Tunisiens : Leïla Trabelsi espérait prendre la relève de Zine el-Abidine Ben Ali. Elle finira par incarner les dérives du régime. Contrainte à l’exil avec son mari par le soulèvement populaire de 2011, elle laisse derrière elle des centaines de liasses de billets et de chaussures.

La Rwandaise Agathe Habyarimana est soupçonnée d’avoir été l’un des piliers des ultras du pouvoir hutu

L’Égyptienne Suzanne Moubarak a, elle, tenté d’installer son fils pour accomplir son rêve dynastique. Depuis la chute de Hosni Moubarak, on lui attribuait des envies de complot. Plus discrète, mais bien plus gravement mise en cause, la Rwandaise Agathe Habyarimana est soupçonnée d’avoir été l’un des piliers des ultras du pouvoir hutu. Elle est accusée d’avoir été l’une des planificatrices du génocide de 1994, ce qu’elle nie.

Enfin, en Côte d’Ivoire, beaucoup ont vu la main de Simone Gbagbo derrière le refus de son mari, Laurent, de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle de 2010. L’ex-première dame est soupçonnée d’avoir été à la tête d’escadrons de la mort. Condamnée à vingt ans de prison, elle n’a rien perdu de ses ambitions. Ses proches assurent qu’elle pourrait se relancer en politique si elle était un jour libérée.

Jeuneafrique.com par

Mystère sur le transfert des lingots de Ben Ali

février 18, 2013
Un lingot d'or d'un kilo peut valoir jusqu'à 45.000 €. (Image d'illustration)
Un lingot d’or d’un kilo peut valoir jusqu’à 45.000 €. (Image d’illustration) Crédits photo : PAUL J. RICHARDS/AFP
 

Selon Nice-Matin, quelque 1800 lingots ont été transférés depuis la Tunisie vers la France, via les aéroports de Nice, Marseille, Orly et Roissy. «Il n’y a rien d’illégal si l’or a été déclaré», commente-t-on aux douanes.

Un colossal stock d’or amassé par la famille de l’ex-dictateur tunisien Zine el-Abidine Ben Ali aurait fait l’objet d’un trafic afin d’être transféré en toute discrétion vers la France, via des passeurs. Selon Nice-Matin , plus de 1800 lingots d’or seraient sortis «illégalement» de Tunisie avant de transiter par les aéroports de Nice, Marseille, Orly et Roissy.Le trafic, amorcé il y a un an et demi et qui aurait duré jusqu’en à avril dernier, porterait sur une montagne de métal précieux dont la valeur marchande est estimée à 72 millions d’euros. Au total, 1,5 tonne d’or aurait été détournée des réserves de la banque centrale tunisienne par Leila Trabelsi, la «reine de Carthage» et épouse du président déchu.

Selon un douanier cité par Nice-Matin sous couvert d’anonymat, «la troisième fois qu’un Tunisien est venu spontanément nous dire qu’il était porteur de 10, 20 voire 40 kilos en lingots, on s’est dit qu’il devait y avoir un petit problème. Quand on a su que c’était pareil à Marseille et Paris, on a fait remonter l’info. Il ne nous a jamais été demandé d’intervenir.»

«Au sein de l’UE, le transfert d’or n’est pas illégal»

Interrogée par Le Figaro, la direction générale des douanes rappelle que «le transfert d’or au sein de l’Union européenne n’a rien d’illégal, à partir du moment où cela fait l’objet d’une déclaration». En fait, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme ou encore la fraude fiscale, tout transfert d’argent d’un montant supérieur ou égal à 10.000 euros doit faire l’objet d’une déclaration quand il s’agit de transport de billets de banque, de pièces de monnaie, de chèques au porteur ou encore de chèques de voyage.

En revanche, comme le prévoit une modification du règlement communautaire remontant à 2005 et mise en application depuis juin 2007, «les transferts de lingots d’or, pièces d’or et d’argent cotés sur un marché officiel ne font plus l’objet de déclaration au titre de cette réglementation…» L’argent détourné, selon Nice-Matin, aurait ensuite disparu au Moyen-Orient.

Lefigaro.fr par Christophe Cornevin

Tunisie: mandat d’arrêt international contre la veuve de Yasser Araf

octobre 31, 2011

La justice tunisienne a émis un mandat d’arrêt international contre Souha Arafat, la veuve du dirigeant palestinien Yasser Arafat, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Justice.

Le tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat d’arrêt contre Mme Arafat, a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de la Justice Kadhem Zine El Abidine, sans préciser les motivations de cette décision.

Selon des sites d’informations tunisiens, la veuve du dirigeant palestinien est poursuivie pour corruption dans l’affaire de « l’Ecole internationale de Carthage » qu’elle avait fondée en 2006 avec Leïla Trabelsi, l’ex-première dame de Tunisie.

Les deux femmes s’étaient ensuite disputées et, le 14 août 2007, le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali avait déchu Mme Arafat de sa nationalité tunisienne et l’avait expulsée du pays. Souha Arafat s’est alors installée à Malte.

Mme Arafat, Palestinienne de naissance, était la secrétaire du chef de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) Yasser Arafat pendant son exil en Tunisie, de 1982 à 1994. Elle l’avait épousé en 1990.

Après la mort du dirigeant palestinien en 2004, elle était revenue s’installer à Tunis et avait obtenu la nationalité tunisienne.

Liberation.fr avec AFP

Tunisie: l’ex-chef de la sécurité acquitté, prison pour proches de Ben Ali

août 12, 2011

Ali Seriati, l’ancien chef de la sécurité du président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, a été acquitté vendredi par la justice qui le jugeait pour complicité et falsification de passeport aidant à la fuite de Ben Ali et de sa proche famille.

Le tribunal a prononcé des peines de prison allant de quatre mois à six ans contre 25 membres de la famille Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi, dont 22 étaient présents à ce procès pour tentative de fuite et possession illégale de devises.

Homme clé de la sécurité sous l’ancien régime, le général Sériati fait l’objet par ailleurs de poursuites pour des chefs d’inculpation beaucoup plus graves tels que complot contre la sécurité intérieure de l’Etat, incitation à commettre des crimes et provocation au désordre, pour lesquels il sera jugé ultérieurement.

Un neveu de Leïla Trabelsi, Moez, a été condamné par contumace à six ans de prison, deux de ses soeurs, Jalila et Samira, ont été condamnées respectivement à dix-huit et quatre mois d’emprisonnement.

Imed, le neveu préféré de l’ex-première dame, déjà condamné à quatre ans de prison pour détention de drogue, a écopé de deux ans de prison. Sa mère Najia Jridi a été condamnée à huit mois de prison.

Un des frères de Leila, Moncef, a été condamné à 18 mois de prison.

Outre le général Sériati, six inculpés ont bénéficié d’un acquittement, dont la veuve de Moncef Ben Ali, frère aîné de l’ex-président condamné en France en 1992 pour trafic de drogue dans l’affaire dite « couscous connection ».

Durant le procès ouvert le 26 juillet, les prévenus ont nié les faits qui leur étaient reprochés. Le procureur avait demandé l’application de la « peine maximum », allant de six mois à cinq ans de prison.

Jeuneafrique.com avec AFP