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Canada: Au revoir les camionneurs, bonjour l’Europe

mars 6, 2022

Justin Trudeau entame dimanche un voyage de six jours au Royaume-Uni, en Lettonie, en Allemagne et en Pologne. Au cœur des discussions, bien sûr, la guerre en Ukraine — un conflit qui, malgré toutes ses horreurs, a permis au premier ministre canadien de tourner la page sur une crise domestique qui lui collait à la peau.

Justin Trudeau.

Le gouvernement Trudeau a multiplié les sanctions depuis l’invasion russe en Ukraine. Photo: La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

À 16 h 40, le mercredi 23 février, Justin Trudeau terminait un dernier point de presse sur la controversée Loi sur les mesures d’urgenceIl venait d’annoncer qu’il mettait fin à cette législation extraordinaire qui avait permis, disait-il, de chasser les camionneurs du centre-ville d’Ottawa.

L’invocation de la loi a encouragé certaines personnes à quitter [les lieux] et a permis aux forces de l’ordre de pouvoir en finir avec ces occupations, expliquait alors le premier ministre.

Cinq heures plus tard, une autre occupation débutait, celle-là beaucoup plus sanglante : Vladimir Poutine lançait ses troupes à l’assaut de l’Ukraine. La guerre était de retour en Europe.

En coulisses, plusieurs libéraux pensent que l’invasion russe et, surtout, la réponse canadienne coordonnée avec celle des alliés ont permis à Justin Trudeau de retrouver sa stature d’homme d’État.

L’enjeu des camionneurs, c’est complètement disparu des écrans radars, confie une source libérale, qui croit que pour beaucoup de gens, la guerre en Ukraine a mis les choses en perspective, entre autres sur ce que ça voulait dire, défendre la liberté.

Un sondage réalisé par la firme Research Co. à la fin de février montre que 52 % des Canadiens interrogés approuvent la réponse du premier ministre dans le dossier ukrainien.Trudeau entouré des ministres Mélanie Joly, Anita Anand  et Chrystia Freeland.

Justin Trudeau, entouré des ministres Mélanie Joly, Anita Anand et Chrystia Freeland, lors d’une annonce sur de nouvelles sanctions imposées à la Russie. Photo: The Canadian Press/Adrian Wyld

Même des personnes généralement critiques quant à la politique étrangère de Justin Trudeau reconnaissent que son gouvernement a bien agi jusqu’à maintenant.

Je pense que le gouvernement canadien a été à la hauteur de ce qui était demandé par les alliés, lance Jocelyn Coulon, au bout du fil. L’ancien conseiller de l’ex-ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion avait publié en 2018 Un selfie avec Justin Trudeau, un ouvrage dans lequel il reprochait au premier ministre son manque d’ambition sur le front diplomatique.

M. Coulon complimente aussi la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, qui a eu le ton juste dans les dernières semaines : On voit qu’elle a pris de l’assurance dans les dossiers de politique étrangère.

Le travail de la vice-première ministre a également été remarqué. Une source gouvernementale confirme d’ailleurs que Chrystia Freeland a joué un rôle clé dans les discussions auprès des alliés occidentaux, qui ont permis d’aboutir à l’imposition de sanctions contre la Banque centrale russe.

Dialoguer avec ses adversaires

Toutefois, si le Canada a commis un sans faute jusqu’à maintenant, sa réponse n’est pas pour autant suffisante, croit Jocelyn Coulon. Comme il le faisait déjà dans son livre, l’ex-conseiller reproche au gouvernement Trudeau de ne pas avoir entamé de dialogue direct avec la Russie.Vladimir Poutine.

Le président russe Vladimir Poutine reste intransigeant dans sa volonté de continuer la guerre en Ukraine. Photo : Getty Images/MikhaiI Klimentyev

Il n’y a eu, par exemple, aucune rencontre bilatérale entre Vladimir Poutine et Justin Trudeau depuis l’élection de celui-ci, en 2015. Or, dans les dernières années, tous les autres leaders du G7 se sont entretenus avec le président russe, souvent à plusieurs reprises, malgré leur désapprobation de l’invasion de la Crimée en 2014.

Il faut toujours parler non seulement à nos amis, mais aussi à nos adversaires, ajoute Jocelyn Coulon. C’est là que la diplomatie prend son sens.

Le professeur Justin Massie, expert en sécurité internationale à l’Université du Québec à Montréal, abonde dans le même sens : C’est important de dialoguer même avec ses ennemis, même quand on est en conflit. Il cite en exemple la démarche de la France dans les derniers jours, qui s’est démarquée par sa diplomatie pour tenter d’organiser un corridor humanitaire afin de sortir les personnes de Kiev.

Bien sûr, reconnaît M. Massie, la diplomatie a ses limites. Vladimir Poutine, malgré toutes les pressions des alliés, n’a montré aucun signe de retrait et poursuit sans vergogne ses bombardements contre les villes ukrainiennes. Il est cependant nécessaire, d’après le politologue, de garder le dialogue ouvert, ne serait-ce que pour tenter d’alléger la situation pour les populations civiles.Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec le président russe Vladimir Poutine.

Le président français Emmanuel Macron a eu plusieurs entretiens avec le président russe Vladimir Poutine. Photo : Getty Images/Michel Euler

Or, au Canada, ajoute-t-il, on n’aime pas beaucoup avoir l’air de discuter avec [nos] rivaux parce qu’on se fait accuser de complaisance par nos adversaires politiques, qui utilisent la politique étrangère à des fins partisanes. Et c’est malheureux.

Justin Massie déplore entre autres le fait que les conservateurs aient demandé d’expulser l’ambassadeur russe qui se trouve à Ottawa — une très mauvaise idée, selon lui : Même les États-Unis ont des relations directes et privilégiées avec la Russie pour éviter des interprétations ou des mauvais calculs qui pourraient, peut-être, mener à une escalade militaire.

La présence d’une large communauté ukrainienne au Canada – la troisième au monde – et ce que Jocelyn Coulon appelle l’influence très importante du lobby ukrainien au sein du gouvernement Trudeau ont aussi contribué, d’après l’ex-conseiller, à une absence de communication avec le géant russe.Le contrôle de l’Arctique constitue un enjeu sur lequel la Russie et le Canada devront inévitablement dialoguer dans les années à venir, selon Jocelyn Coulon.

La mainmise sur l’Arctique constitue un enjeu à propos duquel la Russie et le Canada, qui contrôlent environ 75 % du territoire, devront inévitablement dialoguer dans les années à venir. Or, Jocelyn Coulon estime qu’en « ayant une relation très mauvaise avec les Russes », le Canada « se positionne mal pour défendre ses intérêts dans l’Arctique ». Photo: East2West

Peu de succès en affaires étrangères

Même si Justin Trudeau ne va rencontrer que des alliés au cours de ce voyage en Europe, Justin Massie reconnaît que le gouvernement fédéral a bien géré jusqu’à maintenant le dossier ukrainien, surtout par comparaison avec certains ratés commis en matière de politique étrangère.

Le politologue cite en exemple le voyage en Inde, mais aussi les 200 Casques bleus que le Canada n’a jamais déployés comme prévu, le retrait de ses troupes du Mali avant la date demandée par l’Organisation des Nations uniesONU, ou encore l’échec du gouvernement libéral à obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations unies.

La politique étrangère de Justin Trudeau n’a pas eu beaucoup de succès, mis à part la négociation de l’Accord de libre-échange nord-américainALENA 2.0, le nouvel accord commercial avec les États-Unis signé sous Donald Trump, affirme M. Massie.

Les attentes dans ce conflit étaient donc assez basses d’après l’expert en sécurité internationale, encore plus après la crise des camionneurs qui a paralysé le centre-ville d’Ottawa, où on a vu un premier ministre plutôt absent dans les premières semaines du conflit.

Là, conclut-il, on sent que Justin Trudeau est plus présent et que son gouvernement multiplie les annonces. L’image d’inaction qui colle parfois à la peau du premier ministre semble donc plus difficile, jusqu’à maintenant, à apposer à sa réponse au conflit ukrainien.

Avec Radio-Canada par Laurence Martin

Canada: un avion militaire fait demi-tour pour cause de coronavirus

juillet 5, 2020

 

Un avion militaire canadien, qui volait jeudi vers la Lettonie dans le cadre d’une mission de l’OTAN, a été forcé de faire demi-tour par crainte que les troupes à bord aient été exposées au Covid-19. La décision a été prise lorsque les forces armées canadiennes ont appris qu’un individu à la base militaire de Trenton (Ontario), d’où avait décollé l’avion, avait été testé positif au coronavirus, a expliqué dimanche 5 juillet Jessica Lamirande, une porte-parole du ministère de la Défense. L’individu en question aurait pu entrer en contact avec les 70 passagers et membres d’équipages qui se trouvaient à bord de l’avion, a-t-elle souligné.

«La santé et le bien-être de nos membres, et de nos alliés et partenaires en Lettonie, sont une priorité», a écrit Jessica Lamirande dans un e-mail envoyé à l’AFP. «La décision a été prise de faire demi-tour plutôt qu’atterrir en Lettonie pour éviter le risque de propager la maladie.» Les soldats vont devoir passer 14 jours en isolement à Trenton avant de pouvoir être à nouveau déployés, a-t-elle dit, précisant que l’incident n’aurait pas d’effet majeur sur la mission canadienne en Lettonie. Le Canada a environ 540 soldats déployés en Lettonie où ils dirigent, depuis 2017, un groupement tactique de l’OTAN.

Par Le Figaro avec AFP

Le pape en Lettonie, une visite sous le signe de l’œcuménisme

septembre 24, 2018

Le pape François dit une messe à Aglona, en Lettonie, le 24 septembre 2018 / © AFP / Vincenzo PINTO

Petite nation balte à dominante protestante, la Lettonie a accueilli lundi le pape François en espérant que cette visite sous le signe de l’œcuménisme aiderait à mieux placer leur pays sur la carte du monde et à renforcer l’unité nationale.

Ketija Strazda, jeune juriste lettone, est luthérienne, mais elle est venue à la rencontre du pape, lundi matin à Riga, avec curiosité, voire avec émotion: « Il est chef d’une grande religion, il fera connaître mon pays à l’étranger ».

Cherchant à assurer au pape la plus grande audience dans ce pays de 1,9 million d’habitants, le gouvernement a décrété ce lundi jour férié.

Sa visite « devrait renforcer l’unité nationale », pense la jeune femme, qui s’est jointe avec son compagnon à quelques centaines de personnes venues applaudir le chef de l’Eglise catholique, malgré un ciel froid et pluvieux, devant le monument de la liberté dans le centre de Riga, une immense statue de femme aux bras levés.

Le pape visite la Lettonie – comme la Lituanie samedi et dimanche derniers, et l’Estonie mardi – dans l’année du centenaire de leur indépendance.

Occupée d’abord par les Allemands, puis par l’URSS pendant près d’un demi-siècle, la Lettonie est encore en train de construire sa relativement jeune identité nationale, maintenant fermement installée dans l’Union européenne et dans l’Otan.

Le pape François apparaît sur un écran pendant la célébration d’une messe le 24 septembre 2018 en la cathédrale de Riga / © AFP / Vincenzo PINTO

– Amitié entre les Eglises –

Mû apparemment par le même sentiment de gratitude, le président Raimonds Vejonis, chef de l’Etat laïc letton, est allé jusqu’à affirmer que « la foi rapproche les pays au-delà de leurs différences nationales ».

Les protestants sont majoritaires (25%) en Lettonie et les orthodoxes sont à peu près 11%, moins nombreux que les catholiques (21%, selon le Vatican).

L’oecuménisme – qui s’inscrit bien dans la recherche de l’unité nationale – est donc l’un des thèmes dominants de la visite. Le pape a rencontré dix chefs de confessions chrétiennes, luthériens, orthodoxes russes, baptistes, méthodistes et épiscopaliens, lundi en la cathédrale luthérienne de Riga.

Celle-ci, immense temple de briques rouges, est la plus grande cathédrale médiévale des pays baltes et abrite l’un des plus grands orgues du monde.

Des Lettons assistent à une rencontre avec le pape François le 24 septembre 2018 en la cathédrale de Riga / © AFP / Janek SKARZYNSKI

Elle avait été fermée en 1959 par les autorités soviétiques pour devenir une salle de concert, avant d’être restituée aux luthériens en 1989.

C’est dans ce cadre majestueux que le pape a loué « l’amitié entre les diverses Eglises chrétiennes, qui ont réussi à créer de l’unité en gardant la richesse et la singularité propres à chacune », se réjouissant d’un « oecuménisme vivant » caractéristique de la Lettonie.

Tabita et Helga, deux jeunes filles portant les T-shirts rouges des volontaires mobilisés pour organiser la visite du pape, distribuent aux passants des petits drapeaux aux couleurs du Vatican. Elles sont catholiques.

« Grâce à la visite du pape, plus de gens trouveront peut-être le chemin qui conduit vers Dieu », espèrent-elles, rappelant indirectement que la pratique religieuse des Lettons est notablement plus faible que chez leurs voisins lituaniens.

Romandie.com avec(©AFP / (24 septembre 2018 15h16)

Un ex-député de Lettonie arrêté en Russie et expulsé pour espionnage

novembre 16, 2014

Moscou – L’ancien député de Lettonie Alexeï Kholostov a été arrêté en Russie puis expulsé du pays sur la base d’accusations d’espionnage, a rapporté dimanche la chaîne de télévision russe NTV.

Le citoyen de Lettonie, ancien député du Parlement et agent des services secrets lettons Alexeï Kholostov est sur le point d’être interrogé par les employés du FSB (Service fédéral de sécurité, ndlr), a indiqué NTV, sans donner plus de précisions.

Selon la télévision russe, qui a montré des images de M. Kholostov avouant être un agent des services secrets lettons, l’ancien député a été militant pour les droits des russophones en Lettonie, pays d’ex-URSS qui en compte une forte minorité.

Selon l’agence russe Interfax, l’homme a été arrêté alors qu’il préparait le terrain pour un éventuel futur recrutement d’agents du FSB au service du renseignement letton. Les autorités russes ont ensuite procédé à son expulsion du territoire.

M. Kholostov a indiqué pour sa part à l’agence de presse lettone LETA être surpris par les accusations dont il fait l’objet, mais n’a pas souhaité faire davantage de commentaires, indiquant ne pas être au courant de l’affaire d’espionnage.

NTV a diffusé des images apparemment obtenus par caméra cachée, dans lesquelles M. Kholostov déclare avoir été recruté il y a sept ou huit ans par les services lettons et qu’il a été forcé par des menaces et du chantage à espionner des responsables russes, dont des députés.

Le porte-parole du ministère letton des Affaires étrangères, Karlis Eihenbaums, a pour sa part affirmé à la radio nationale que l’incident était examiné par les autorités de Lettonie, mais que l’expulsion de M. Kholostov par la Russie n’aidait pas l’enquête.

Pour le moment, nous pouvons dire qu’un tel comportement est extrêmement regrettable. Nous voyons malheureusement que cela arrive de plus en plus souvent, a-t-il déclaré.

Alexeï Kholostov a été membre du Parlement letton de 2006 à 2011 en tant que membre du parti Harmonie, proche de la minorité russophone, mais a quitté son parti l’année dernière. Il travaille désormais dans l’immobilier.

La crise en Ukraine préoccupe beaucoup la Lettonie, pays balte qui a rejoint l’Union européenne en 2004 et la zone euro en 2014, puisqu’elle abrite une importante minorité russophone et est fortement dépendante des livraisons de gaz russe.

Romandie.com avec(©AFP / 16 novembre 2014 17h07)

Mme Laimdota Straujuma sera la première femme à diriger le gouvernement en Lettonie

janvier 22, 2014

RIGA – Mme Laimdota Straujuma, 62 ans, sera la première femme à diriger le gouvernement en Lettonie, après le feu vert donné mercredi par le Parlement à ce nouveau cabinet de centre droit.

L’investiture de son gouvernement a été approuvée par 64 députés, contre 27 et moins deux abstentions.

Mme Straujuma a promis au Parlement de poursuivre la politique économique d’austérité de son prédécesseur Valdis Dombrovskis pendant les neuf mois qui restent jusqu’aux élections législatives d’octobre.

Le gouvernement sera professionnel et plein d’enthousiasme. Nous sommes prêts à travailler dur et sérieusement, a-t-elle déclaré.

Les médias comparent volontiers Mme Straujuma à la chancelière allemande Angela Merkel, à cause d’une certaine ressemblance physique, d’un âge comparable et d’une même expérience de jeunesse derrière le Rideau de fer.

Mme Straujuma se dit profondément flattée par la comparaison avec l’une des femmes les plus puissantes au monde.

Connue pour son rire spontané et sa coiffure peu soignée, elle s’est laissée convaincre depuis sa nomination à se donner un nouveau look.

Cependant, elle aura besoin de toutes les compétences de négociation comparables à celles de Mme Merkel pour conduire son gouvernement dans les mois à venir.

Son principal atout est d’être compétente, très estimée par ceux qui ont travaillé avec elle auparavant, et qu’elle s’entend bien avec les gens. Sa principale faiblesse, c’est qu’elle n’est pas un politicien et peut être perdue lorsque les intérêts des partis politiques entrent en jeu, estime l’analyste politique Iveta Kazoka.

Elle devra diriger une large coalition composée par quatre des cinq partis présents au Parlement et disposant d’une majorité confortable de 66 sièges sur 100, dont six députés indépendants.

Ministre de l’Agriculture sans étiquette depuis 2011, elle est devenue début janvier la candidate officielle du parti Unité du Premier ministre sortant Valdis Dombrovskis. La coalition comprend en outre le parti de la Réforme et l’Alliance nationale, et un nouveau venu, le petit parti des Verts et des Fermiers (ZSS).

Les députés de l’opposition estiment que le nouveau gouvernrment est voué à l’échec. La pousuite de la politique du cabinet précédent est un chemin (..) qui va tuer l’économie, a déclaré Igors Pimenovs, député du Centre de l’Harmonie, parti pro-russe de gauche.

Pays européen le plus durement frappé par la récession en 2008-2009, la Lettonie — 2 millions d’habitants — a réussi, à coup de mesures draconiennes, à sortir son économie de la crise pour devenir le 18e membre de la zone euro au 1er janvier, une réussite saluée par le FMI.

Dune croissance zéro en 2010, la Lettonie arrive en tête des 28, avec une hausse de son PIB de 5% en 2011, comme en 2012, et une croissance attendue de plus de de 4% en 2013.

Parmi les problèmes à résoudre, restent la réduction du déficit public, la baisse du chômage et l’amélioration de la compétitivité.

Le pays respecte néanmoins tous les critères de Maastricht, affichant une inflation annuelle moyenne de zéro en 2013. Le déficit des finances publiques attendu l’an dernier devrait se chiffrer à 1,5% et la dette publique à 42% du PIB.

Romandie.com avec(©AFP / 22 janvier 2014 13h42)