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Ligue arabe : l’Algérie refuse de laisser l’absence de Mohammed VI gâcher « son » sommet

octobre 31, 2022

Le 1er novembre s’ouvre le 31e sommet de la Ligue arabe, sans le souverain marocain qui a finalement renoncé à y participer. En retrait depuis plusieurs années, Alger compte malgré tout faire son grand retour sur le devant de la scène diplomatique régionale.

Les drapeaux des pays de la Ligue arabe au CIC qui accueille le sommet des chefs d’État de la Ligue à Alger, le 1er novembre 2022. © Fethi Belaid / AFP

La dernière fois que l’Algérie a accueilli un sommet des chefs d’État arabes est si lointaine que peu d’Algériens s’en souviennent. C’était en mars 2005. À l’époque, le président Abdelaziz Bouteflika était au sommet de sa puissance – et en bonne santé – et l’Algérie tournait la page de la décennie noire. La Syrie de Bachar al-Assad était un pays stable et fréquentable, le colonel Kadhafi régnait en maître absolu de la Libye et, en Égypte et en Tunisie, Hosni Moubarak et Zine el-Abidine Ben Ali paraissaient promis à des règnes à perpétuité. Dix-sept ans après ce conclave durant lequel Bouteflika avait fait miroiter au roi Mohammed VI la possibilité de rouvrir leur frontière commune fermée depuis août 1994 avant de tourner casaque, l’Algérie accueille à nouveau, les 1er et 2 novembre, un sommet de la Ligue arabe dans un contexte national, régional et international totalement bouleversé.

Date particulière

À Alger, Abdelmadjid Tebboune a succédé au vieux président Bouteflika, chassé du pouvoir par le Hirak en 2019. Les printemps arabes ont emporté avec eux Moubarak, Ben Ali et Kadhafi, et aboli les présidences à vie. En guerre depuis dix ans, la Syrie est tombée dans les bras de la Russie et reste bannie de la Ligue arabe, tandis que la Libye peine à sortir du chaos dans lequel l’a plongée la chute du fantasque guide. L’ennemi juré, Israël, a normalisé des relations avec les monarchies du Golfe ainsi qu’avec le Maroc, dont les relations avec l’Algérie sont rompues depuis août 2021.

C’est dans ce contexte chamboulé que chefs d’État et monarques arabes se retrouvent ce 1er novembre à Alger, au somptueux Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, situé dans la station balnéaire du Club des Pins. Que ce 31e sommet s’ouvre le jour où l’Algérie célèbre le 68e anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance de 1954 contribue à conférer à cet événement un caractère très particulier.

Retour de la diplomatie algérienne

Au-delà de l’ordre du jour, le premier enjeu de ce sommet est la participation des chefs d’État. Depuis des mois, les Algériens n’ont pas ménagé leurs efforts pour convaincre les dirigeants arabes de venir à Alger. Jamais depuis son retour à la tête de la diplomatie en juin 2020, Ramtane Lamamra n’a autant voyagé à travers le monde pour obtenir des accords de participation. « La présence de tous est indispensable afin de prendre des décisions nécessaires pour relancer la coopération entre les pays arabes », confiait le ministre à deux semaines de l’ouverture du sommet.

CERTAINES ABSENCES NE DOIVENT PAS OCCULTER LA FORTE PARTICIPATION

En dépit de l’absence du roi du Maroc, Mohammed VI, et de certains monarques du Golfe, comme celle de l’émir du Koweït ou encore du prince héritier saoudien Mohammad Ben Salman qui s’est excusé pour sa défection auprès du président Tebboune en invoquant des raisons de santé, les Algériens insistent sur le nombre de participants. « L’absence du prince saoudien n’est pas diplomatique, insiste un diplomate algérien. Elle a été comprise à Alger. De plus, l’émir du Qatar sera bien présent. Certaines absences ne doivent pas occulter la forte participation. »

Ce 31e sommet de la Ligue arabe marque sans conteste le retour de la diplomatie algérienne sur la scène internationale. C’est d’autant plus vrai que Bouteflika avait brillé par son absence à tous les sommets arabes et africains depuis qu’un AVC l’avait cloué sur un fauteuil roulant, en 2013. Une situation qui avait provoqué la paralysie – voire le délitement – de l’appareil diplomatique algérien. « L’ancien président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui représentait l’Algérie dans les grands rendez-vous internationaux pour pallier l’absence de Bouteflika, évitait même de rencontrer ses homologues étrangers, se rappelle un ancien ambassadeur. C’est dire combien l’effacement de notre diplomatie a réduit l’influence de l’Algérie sur la scène internationale. »

Premier grand rendez-vous

Si ce 31e sommet reste celui de la Ligue arabe, il n’en demeure pas moins qu’il est le sommet algérien du monde arabe, se plaisent à dire les Algériens. Il est d’abord le premier grand rendez-vous international auquel participe Abdelmadjid Tebboune. C’est que, depuis son élection en décembre 2019, le chef de l’État algérien a peu voyagé, aussi bien à l’étranger que dans le pays. « L’enjeu de ce sommet est aussi de reprendre la place laissée vide par la maladie, et l’éclipse de son prédécesseur », avance notre diplomate.

Ce 1er novembre, le président algérien pourra aussi mesurer le chemin parcouru depuis son accession au pouvoir. Le 1er novembre 2020, Tebboune était hospitalisé dans une clinique en Allemagne, où il avait été admis dans un état grave après avoir été contaminé au Covid-19. De son propre aveu, il doit la vie aux médecins allemands, auxquels il n’a pas manqué de manifester ses remerciements et sa gratitude. Une chose est sûre : ce 31e sommet de la Ligue arabe ne ressemblera pas aux autres.

Avec Jeune Afrique par Farid Alilat – Envoyé spécial à Alger 

Jérusalem/ambassade américaine: réunion de la Ligue arabe mercredi

mai 14, 2018

Le Caire – La Ligue arabe tiendra une réunion d’urgence mercredi pour discuter du transfert par les Etats-Unis de leur ambassade à Jérusalem, qualifié par le secrétaire général de l’organisation panarabe de « violation claire du droit international ».

Cette réunion aura lieu « à la demande de l’Etat de Palestine » pour discuter « des moyens de faire face à la décision illégale des Etats-Unis », a annoncé lundi à la presse Saïd Abou Ali, secrétaire général adjoint pour les Affaires palestinienne de la Ligue arabe.

L’ambassade a ouvert lundi après-midi ses portes dans les murs du consulat américain à Jérusalem, tandis qu’à Gaza au moins 37 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens lors de manifestations à la frontière contre le transfert de l’ambassade.

Peu après l’annonce de cette réunion, le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a qualifié la décision américaine de « violation claire et sérieuse du droit international et des résolutions du conseil de sécurité ».

Il est « honteux de voir des pays participer avec les Etats-Unis et Israël aux célébrations pour le transfert de l’ambassade » américaine, a-t-il jugé.

Le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem avait été annoncé le 6 décembre par le président Donald Trump, au grand dam d’une large partie de la communauté internationale et des Palestiniens.

Romandie.com avec(©AFP / 14 mai 2018 14h02)                                                        

Mondial 2022 : la Ligue arabe dénonce une « campagne haineuse » contre le Qatar

juin 21, 2015

Rénovation du stade Khalifa à Doha en prévision du Mondial de foot 2022, le 13 novembre 2014. © AFP

Rénovation du stade Khalifa à Doha en prévision du Mondial de foot 2022, le 13 novembre 2014. © AFP

La Ligue arabe a dénoncé dimanche une « campagne haineuse » contre le Qatar, qui doit accueillir le Mondial-2022 de football, alors qu’un scandale de corruption à l’échelle planétaire éclabousse la Fifa et les conditions d’attribution de la compétition sportive.

L’organisation pan-arabe basée au Caire a réaffirmé dans un communiqué son « soutien » au Qatar, qui doit devenir « le premier pays arabe à organiser un tel évènement mondial », et qui a récemment bénéficié d’un soutien similaire de la part du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

Le secrétariat général de la Ligue a ainsi dénoncé une « campagne haineuse (…) qui tente de remettre en question le droit du Qatar à accueillir le Mondial-2022 de football ».

Le scandale de corruption qui agite actuellement la Fifa a remis sur la table les accusations de corruption qui ont accompagné l’attribution du Mondial-2022 au Qatar.

La justice américaine affirme que 14 responsables, anciens ou actuels, de la Fifa ou de sociétés de marketing sportifs liées à l’organisme suprême du football mondial, ont été mêlés à des affaires de corruption, pour un montant total de 150 millions de dollars au cours des 20 dernières années.

Dans un communiqué publié jeudi à Jeddah, l’Organisation de la coopération islamique s’était « inquiétée » des « campagnes tendancieuses des médias occidentaux ciblant » le Qatar et a réaffirmé son « soutien total » au « droit » de l’émirat d’organiser le Mondial-2022 de football.

Déjà, le 11 juin, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient exprimé leur « solidarité » avec le Qatar et dénoncé une « campagne haineuse » contre ce petit émirat gazier.

Jeuneafrique.com

Israël bombarde Gaza et tue le chef militaire du Hamas

novembre 14, 2012
Israël a lancé mercredi une vaste offensive aérienne contre des activistes palestiniens de la bande de Gaza, tuant notamment le chef militaire du Hamas et a menacé d’envoyer ses troupes au sol dans le territoire côtier, sur le point de basculer dans un nouvelle guerre.

Cette soudaine campagne de raids aériens, qui a fait au moins neuf morts selon les Palestiniens, a été déclenchée au lendemain d’une trêve conclue sous médiation égyptienne après cinq jours de violences, marqués par des tirs de roquettes palestiniennes et des bombardements israéliens.

Le Premier ministre du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a dénoncé une « campagne barbare » et invité les pays arabes, au premier rang desquels l’Egypte, à intervenir pour y mettre fin.

Le Hamas est une émanation des Frères musulmans égyptiens, qui sont parvenus au pouvoir au Caire dans le sillage du renversement d’Hosni Moubarak en 2011.

L’Egypte a rappelé son ambassadeur en Israël et le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a convoqué le représentant israélien au Caire pour protester contre ces bombardements. Il a en outre réclamé une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu.

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Hamad ben Djassem al Thani, a pour sa part jugé que « ce crime atroce ne doit pas rester impuni ».

Conformément à une demande du président palestinien Mahmoud Abbas, la Ligue arabe va se réunir en urgence jeudi ou samedi, a dit un diplomate arabe.

L’opération « Pilier de défense » a débuté par une frappe ciblée sur le véhicule dans lequel circulait Ahmed al Djaabari, chef des brigades Ezzedine al Kassam, la branche armée du Hamas.

Quelques instants plus tard, de puissantes explosions retentissaient dans Gaza, projetant dans le ciel voler des débris et des nuages de fumée. L’aviation israélienne venait de bombarder plusieurs cibles juste avant le coucher du soleil, semant la panique parmi la population.

Le bilan a rapidement grimpé: neuf morts, dont trois enfants, selon le ministère de la Santé.

Des chars israéliens ont en outre bombardé des secteurs frontaliers de Gaza et la marine a tiré sur une position du Hamas.

« MESSAGE CLAIR AU HAMAS », DIT NETANYAHU

Le mouvement islamiste a tiré en représailles au moins quatre missiles Grad sur la ville israélienne de Beersheva, ce qu’il a qualifié de riposte initiale. Les autorités israéliennes ont fait état de dégâts mais pas de victimes.

Cette journée a ravivé le souvenir de l’opération « Plomb durci », quand, fin 2008 et début 2009, Tsahal a d’abord bombardé la bande de Gaza pendant une semaine avant de lancer une offensive terrestre accompagnée d’un blocus maritime. Les affrontements avaient fait 1.400 morts du côté palestinien, 13 du côté israélien.

Le Hamas a déclaré qu’Ahmed Djaabari et un autre homme, un photographe, avaient été tués par un tir de missile israélien sur leur véhicule, réduit à l’état de carcasse en flammes.

Israël a confirmé avoir mené cette attaque, en prévenant qu’elle en annonçait d’autres.

Selon des journalistes de Reuters sur place, des avions israéliens ont détruit des postes de police et des bâtiments des services de sécurité du Hamas.

« Aujourd’hui, nous avons envoyé un message clair au Hamas et autres organisations terroristes », a dit le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. « Et si cela est nécessaire, (les forces israéliennes de défense) sont prêtes à élargir l’opération. Nous continuerons de tout faire pour protéger nos citoyens. »

La radio du Hamas a aussitôt lancé des appels à la vengeance.

« L’occupant a ouvert les portes de l’enfer », a réagi la branche armée du mouvement islamiste.

D’autres groupes palestiniens ont promis des représailles. « Israël a déclaré la guerre à Gaza et va devoir en subir les conséquences », a notamment déclaré le Djihad islamique.

L’armée israélienne a dit s’attendre à une telle réaction.

« De mon point de vue, les jours à venir dans le sud (du pays) seront longs », a dit le général Yoav Mordechai, principal porte-parole de Tsahal. « Il va falloir faire preuve de résistance à l’arrière. »

ÉLECTIONS

Les communautés du sud d’Israël ont été placées en état d’alerte et les écoles ont reçu l’ordre de rester fermées jeudi. Environ un million d’Israéliens vivent à portée des roquettes relativement rudimentaires des activistes de Gaza, qui se sont toutefois récemment dotés de projectiles plus précis et capables de frapper à une plus longue distance.

Le général Yoav Mordechai a déclaré sur la deuxième chaîne de télévision qu’Israël souhaitait à la fois riposter aux tirs de roquettes palestiniennes des derniers jours mais aussi empêcher le Hamas et les autres mouvements palestiniens de reconstituer leurs arsenaux.

Les bombardements aériens de mercredi ont notamment visé des caches souterraines du Hamas abritant des roquettes de plus longue portée, a-t-il ajouté.

Prié de dire si Israël pourrait envoyer des troupes au sol dans la bande de Gaza, il a répondu : « Des préparatifs sont en cours, et si c’est nécessaire, l’option d’une entrée par voie terrestre est à notre disposition. »

Selon son cabinet, le président israélien Shimon Peres a informé son homologue américain Barack Obama au sujet de cette opération. Il a qualifié Ahmed Djaabari de « meurtrier de masse » et a présenté sa mort comme la riposte d’Israël aux tirs de roquettes en provenance de Gaza.

« Israël ne souhaite pas souffler sur les braises mais au cours des cinq jours derniers jours, il y a eu constamment des tirs de roquettes sur Israël et les mères et les enfants ne peuvent pas dormir tranquillement », a dit le président israélien en visitant auparavant la ville de Sderot.

Le Shin Bet, les services de renseignement israéliens, a souligné qu’Ahmed Djaabari était responsable de la prise totale de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas en 2007, quand le mouvement islamiste a exclu par la force les combattants du Fatah du président Mahmoud Abbas.

Ce coup de force, un an après la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes, a entraîné une partition institutionnelle de fait entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, toujours tenue par le Fatah.

Toujours selon le Shin Bet, Ahmed Djaabari est aussi le « cerveau » du raid ayant abouti en 2006 à la capture du militaire israélien Gilad Shalit, libéré cinq ans plus tard dans le cadre d’un échange de prisonniers.

Des élections législatives sont prévues le 22 janvier en Israël Benjamin Netanyahu a promis de réprimer sévèrement toute initiative du Hamas contre l’Etat hébreu.

Reuters par Nidal al-Mughrabi

Accord entre la Ligue arabe et la Syrie sur la crise

novembre 1, 2011

BEYROUTH (Reuters) – La Syrie a indiqué mardi avoir conclu un accord avec la Ligue arabe pour mettre un terme à sept mois de révoltes et entamer un dialogue entre le président Bachar al Assad et ses opposants.

Des médias officiels ont fait état de l’accord, sans donner plus de précisions, indiquant seulement que son annonce sera faite mercredi au siège de la Ligue arabe au Caire.

Dimanche, des émissaires de la Ligue arabe ont rencontré des responsables syriens au Qatar pour déterminer comment arrêter le bain de sang en Syrie, où le gouvernement du président Bachar al Assad s’emploie depuis sept mois à écraser un mouvement de contestation populaire.

Selon des diplomates arabes, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci et ses homologues de la Ligue ont proposé que la Syrie libère sans délai les personnes emprisonnées depuis février, retire des rues les forces de sécurité, autorise le déploiement d’observateurs arabes et ouvre un dialogue avec l’opposition.

Le Premier ministre qatari Hamad ben Djassim al Sani, dont le pays préside le comité ministériel de la Ligue, a également dit que Bachar Al Assad devait engager des réformes sérieuses si Damas espérait éviter de nouvelles violences.

WASHINGTON ET MOSCOU SALUENT LE PROJET ARABE

Les Etats-Unis, qui ont imposé des sanctions au secteur pétrolier syrien ainsi qu’à diverses grandes entreprises publiques, ont estimé qu’il serait « vraiment bienvenu » que la Syrie accepte et mette en oeuvre le plan proposé par la Ligue arabe.

« Nous avons déjà entendu de nombreuses promesses de réforme, et les seules actions du régime d’Assad ont été des actions violentes. Attendons de voir si nous avons vraiment un accord, et s’il sera appliqué », a déclaré une porte-parole du département d’Etat.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pour sa part jugé que l’offre de la Ligue arabe offrait aux deux camps syriens une chance de « décider de leur avenir par le dialogue et la réconciliation nationales, de façon pacifique et sans recours à la violence ».

Lavrov, qui s’exprimait d’Abou Dhabi, a également souligné que Moscou n’approuverait pas en Syrie une opération de l’Otan similaire à celle, achevée lundi soir, qui a permis de renverser le régime de Mouammar Kadhafi.

Mardi soir, le n°2 de la Ligue arabe, Ahmed ben Helli, a confié aux journalistes que l’organisation panarabe attendait toujours la réponse de Damas à ses propositions. « Nous attendons toujours leur réponse et d’après ce que je sais, la partie syrienne la fera connaître demain (mercredi) ».

Un responsable libanais proche du gouvernement syrien a confié que la Syrie avait fait part de ses demandes à la Ligue.

« Les autorités syriennes veulent que l’opposition dépose les armes, que les pays arabes cessent de financer les armes et que l’opposition arrête sa campagne dans les médias contre la Syrie », a-t-il dit à Reuters.

On ne sait pas si ces demandes figurent ou non dans l’accord final.

Omar Idlibi, membre de la Commission de coordination locale et membre du Conseil national, souhaite l’opposition syrienne connaisse précisément les termes de l’accord et affiche son scepticisme.

« Nous craignons que l’accord soit une autre tentative pour donner au régime une nouvelle chance d’écraser la révolution et de tuer encore plus de Syriens », dit-il.

Selon les estimations des Nations unies, la répression gouvernementale menée en Syrie depuis mars a causé plus de 3.000 morts parmi les opposants qui réclament des réformes politiques. Le gouvernement fait état de 1.100 membres des forces de sécurité tués par des groupes armés.

Reuters