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Chars Leopard en Ukraine : l’Allemagne prendra une décision « très bientôt »

janvier 24, 2023
Deux chars d'assaut de type Leopard 2

L’acquisition de chars de type Leopard 2 représenterait pour Kiev un gain significatif susceptible de l’aider dans sa guerre contre l’envahisseur russe. (Photo d’archives) Photo: Reuters/Ints Kalnins

Varsovie a officiellement demandé à Berlin la permission d’envoyer 14 chars Leopard 2 à Kiev, une manœuvre qui, selon Moscou, n’augure « rien de bon » pour la suite.

Le dépôt de la requête a été confirmé mardi par le ministre polonais de la Défense. L’Allemagne a déjà reçu notre demande d’accepter le transfert de chars Leopard 2 à l’Ukraine, a indiqué Mariusz Blaszczak sur Twitter, invitant du même coup Berlin à se joindre à la coalition de pays prêts à livrer de tels blindés au gouvernement Zelensky.

La Pologne espère maintenant une réponse rapide, a-t-il ajouté, dans un point de presse subséquent.

Une compensation financière sera demandée à l’Union européenne. Il s’agira là d’un autre test de bonne volonté, a déclaré pour sa part le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

Mariusz Blaszczak sous la neige.

Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, apparaît résolu dans sa volonté de livrer à Kiev des chars d’assaut construits en Allemagne, avec ou sans l’assentiment de Berlin. Photo: AP/Michael Probst

Berlin a de son côté confirmé la réception de la demande de Varsovie. Celle-ci sera étudiée avec l’urgence requise, conformément à la procédure prévue, a déclaré un porte-parole du gouvernement.

Le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a également assuré que la décision arriverait très bientôt.

En attendant, les pays alliés qui possèdent des chars Leopard peuvent déjà commencer à former des militaires ukrainiens en vue de leur utilisation, a-t-il indiqué mardi lors d’une conférence de presse aux côtés du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

D’autres pays attendent la décision de Berlin

Officiellement, les accords conclus sur la vente de chars allemands interdisent l’exportation de ceux-ci vers un pays tiers. Varsovie assure toutefois être en pourparlers avec une quinzaine de pays pour décréter l’abandon unilatéral de cette clause.

En tout, une vingtaine de pays utilisent ces blindés tant convoités, dont l’Australie, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark, la Finlande et la Norvège.

Le Canada, pour sa part, possède 82 chars Leopard 2, entreposés à Edmonton, Montréal et Gagetown. Justin Trudeau a déjà fait savoir que certains d’entre eux pourraient être envoyés en Ukraine.

Sa ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a également confirmé lundi avoir eu plusieurs conversations [sur ce sujet] avec des représentants du gouvernement allemand.

C’est très important que l’on s’entende entre alliés, et c’est pour cela que les conversations vont continuer, a-t-elle déclaré en point de presse, soulignant que le Canada avait déjà envoyé 200 véhicules blindés en Ukraine en plus d’acquérir pour elle un nouveau système de défense antiaérien.

Mélanie Joly en point de presse.

L’Allemagne doit-elle autoriser l’envoi de chars Leopard 2 en Ukraine? La question fait ces jours-ci l’objet de tractations diplomatiques, confirme la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly. Photo: Radio-Canada/Nick Iwanyshyn

En entrevue à D’abord l’info, sur ICI RDI, le colonel à la retraite Pierre St-Cyr a toutefois expliqué qu’il serait plus logique pour Ottawa de se concentrer sur sa mission de formation Unifier que d’envoyer en Ukraine des engins pouvant peser jusqu’à 60 tonnes chacun, ce qui représenterait selon lui un véritable casse-tête logistique.

Ce serait plus avantageux de prendre des chars qui sont déjà en Europe, comme [ceux] des Polonais, des Finlandais, et éventuellement, si l’Allemagne se décide, des chars allemands, a-t-il soutenu, mardi.

Berlin a en sa possession quelque 320 blindés de type Leopard 2, a confirmé mardi un porte-parole du ministère de la Défense au réseau CNN.

Le gouvernement Scholz divisé

La pression monte pour Berlin, alors que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mardi que la livraison de chars Leopard 2 à Kiev laisserait une trace indélébile et n’apporterait rien de bon à la relation [russo-allemande].

La Pologne, de son côté, a prévenu lundi qu’elle serait prête à se passer de l’aval de l’Allemagne si celle-ci continuait à souffler le chaud et le froid – une « indécision » décriée par l’Ukraine. Kiev réclame 300 chars de combat de la part de ses alliés occidentaux.

Pressé de toute part, le gouvernement de coalition au pouvoir à Berlin apparaît divisé sur cette question.

Dimanche, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock (écologiste), a indiqué que son pays ne s’opposerait pas à la requête polonaise, alors que le chancelier Olaf Scholz (social-démocrate) ne s’est pas encore prononcé.

Jeudi dernier, le ministre de la Défense, Boris Pistorius, avait également déclaré que la décision serait prise « dans les prochaines heures  ». Cinq jours plus tard, rien n’a bougé.

Boris Pistorius en point de presse.

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a accédé à ses nouvelles fonctions jeudi dernier. Il rencontrait mardi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Photo: Reuters/Annegret Hilse

Selon des analystes, Berlin s’entête à bloquer l’envoi des blindés de combat réclamés par Kiev par crainte d’une escalade militaire avec Moscou.

Cette hésitation au sujet du Leopard 2 n’a toutefois pas empêché les pays alliés d’annoncer vendredi de nouvelles livraisons d’armes substantielles à l’Ukraine.

Des médias comme le Wall Street Journal et l’agence Reuters rapportaient en outre mardi que Washington pourrait autoriser l’envoi de chars Abrams à Kiev, ce qui ne manquerait pas d’accentuer la pression sur Berlin.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse, Reuters et CNN

Guerre en Ukraine : Londres va livrer des chars d’assaut Challenger 2 à Kiev

janvier 14, 2023

Downing Street a annoncé que le Royaume-Uni allait fournir des chars d’assaut lourds à l’Ukraine, une première depuis le début du conflit.

Plusieurs Challenger 2, chars lourds de l'armee britannique, devraient etre livres aux forces ukrainiennes.
Plusieurs Challenger 2, chars lourds de l’armée britannique, devraient être livrés aux forces ukrainiennes. © ADRIAN DENNIS / AFP

Le Royaume-Uni est devenu ce samedi le premier pays à envoyer des chars lourds de facture occidentale pour aider Kiev face à l’invasion russe après avoir annoncé dans un communiqué qu’il allait fournir des chars Challenger 2 à l’Ukraine. Lors d’un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souligné « la volonté du Royaume-Uni d’intensifier son soutien à l’Ukraine, notamment en fournissant des chars Challenger 2 et des systèmes d’artillerie supplémentaires », a précisé Downing Street.

Londres ne précise pas combien de chars il compte envoyer à Kiev, ni quand ni comment il compte assurer la formation à l’utilisation et la maintenance des Challenger 2. Mais les deux dirigeants britannique et ukrainien sont d’accord sur la « nécessité de profiter » des récentes victoires ukrainiennes qui ont « repoussé les troupes russes ». Volodymyr Zelensky a remercié le Royaume-Uni sur Twitter pour avoir pris des décisions qui « non seulement [les] renforceront sur le champ de bataille, mais enverront également le bon signal aux autres partenaires ».

Always strong support of the UK is now impenetrable and ready for challenges. In a conversation with the Prime Minister, @RishiSunak, I thanked for the decisions that will not only strengthen us on the battlefield, but also send the right signal to other partners.— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) January 14, 2023

La diplomatie russe a assuré samedi que l’envoi à l’Ukraine de chars lourds britanniques allait seulement « intensifier » les combats et avait peu chances de renverser la situation sur le front. « L’envoi de chars ne va en rien accélérer la fin des hostilités militaires, mais va seulement les intensifier en provoquant de nouvelles victimes », a indiqué l’ambassade de Russie à Londres dans un communiqué, ajoutant qu’il était « peu probable » que ces chars aident l’armée ukrainienne à « renverser la situation sur le champ de bataille ».

Premiers chars lourds occidentaux

Depuis le début de l’invasion russe, il y a près d’un an, les alliés européens de Kiev ont déjà livré près de 300 chars soviétiques modernisés, mais jamais encore de chars lourds de facture occidentale, malgré les demandes répétées de l’Ukraine. L’annonce britannique intervient après que la Pologne s’est dite prête, mercredi, à livrer 14 chars lourds Leopard 2, un modèle allemand de char d’assaut considéré comme l’un des plus performants au monde.

La semaine passée, France, Allemagne et États-Unis ont promis l’envoi de véhicules blindés transportant de l’infanterie ou de chars de reconnaissance – 40 Marder allemands, 50 Bradley américains et des AMX-10 RC français. De nouvelles annonces pourraient intervenir le 20 janvier, lors de la prochaine réunion des alliés de l’Ukraine à Ramstein (Allemagne).

Par Le Point avec AFP

L’Allemagne brise un tabou en livrant des armes à l’Ukraine

février 26, 2022

Dos au mur face aux critiques, l’Allemagne a durci samedi sa position face à la Russie en acceptant de livrer des armes à l’Ukraine en guerre, et d’exclure partiellement Moscou de la plateforme interbancaire Swift.

La décision sur les armes constitue un revirement politique de taille pour ce pays, dont la position officielle, depuis la Deuxième Guerre mondiale, est de ne pas livrer des armes « létales » dans les zones de conflit. Il y a eu néanmoins des exceptions, génératrices de polémiques.

Berlin a autorisé la livraison à Kiev de 1.000 lance-roquettes antichar, de 500 missiles sol-air Stinger et de « plusieurs » obusiers, a annoncé le gouvernement.

« L’agression russe contre l’Ukraine marque un changement d’époque, elle menace l’ordre établi depuis l’après-guerre », a justifié le chancelier Olaf Scholz dans un communiqué.

« Dans cette situation il est de notre devoir d’aider l’Ukraine autant que nous pouvons à se défendre contre l’armée d’invasion de Vladimir Poutine« .

Concrètement, ces livraisons de lance-roquettes vont être effectuées par les Pays-Bas, et les obusiers par l’Estonie. Ces deux pays avaient à l’origine acquis ces équipements auprès de l’Allemagne et avaient besoin d’un feu vert de Berlin pour pouvoir les réexporter vers Kiev.

Les obusiers sont anciens, ils appartenaient jadis à l’armée de l’ancienne Allemagne de l’Est communiste.

Critiques

Berlin répond ainsi aux critiques véhémentes dont il a fait l’objet depuis plusieurs semaines pour son refus d’exporter de telles armes, venant à la fois des les autorités ukrainiennes mais aussi de partenaires de l’UE comme les Etats baltes ou la Pologne.

La politique restrictive suivie par la première économie européenne depuis l’après-guerre en matière d’exportations d’armes prend sa source dans les horreurs du nazisme qui ont donné le jour à un pacifisme profondément ancré dans l’opinion.

Cette position était toutefois de moins en moins tenable sur le plan politique depuis le déclenchement de l’invasion du pays par l’armée russe.

En parallèle, le gouvernement allemand a annoncé l’envoi à l’Ukraine de 14 véhicules blindés ainsi que de 10.000 tonnes de carburant « via la Pologne ». « D’autres mesures de soutien sont actuellement à l’étude », a souligné la source gouvernementale.

« Après l’attaque honteuse de la Russie, l’Ukraine doit se défendre », a indiqué à ce sujet la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Autre tabou brisé samedi: le gouvernement a commencé à céder sur Swift, après avoir longtemps refusé d’envisager une exclusion de Moscou de ce rouage clé de la finance mondiale, par crainte d’être pénalisée en retour pour ses livraisons de gaz, pétrole et charbon russes.

Limitation ciblée

Annalena Baerbock et son homologue de l’Economie, Robert Habeck, ont indiqué dans un communiqué commun travailler à « une limitation ciblée et fonctionnelle » de Swift pour les établissements financiers russes.

« Nous travaillons à la manière de limiter les dommages collatéraux d’une déconnexion de Swift », ont-ils ajouté.

Dans le détail, l’idée est d’exclure de cette plateforme électronique, par laquelle passent un très grand nombre de transactions internationales, les banques russes déjà visées par des sanctions de l’Union européennes.

Ces dernières représentent 70 % du marché bancaire russe, selon le Conseil de l’Europe.

Samedi, avant l’annonce, le Premier ministre Polonais Mateusz Morawiecki, en visite à Berlin, avait qualifié « d’égoïsme en béton » l’attitude de l’Allemagne concernant Swift.

En pleine bataille pour la prise de contrôle de Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui aussi exhorté samedi Berlin à avoir le « courage » de bloquer l’accès de la Russie à Swift.

Swift permet les règlements interbancaires entre les établissements du monde entier et évite par exemple à l’Allemagne d’avoir à payer son gaz russe en liquide.

Une exclusion est considérée comme une « arme atomique », en matière financière. Car débrancher un Etat de Swift, c’est aussi empêcher ses propres banques de faire des transactions avec les banques du pays puni.

Plusieurs autres pays européens réticents sur le sujet, comme l’Autriche, l’Italie et la Hongrie, ont eux aussi fait savoir qu’ils étaient désormais prêts à accepter la « sanction » Swift, isolant du coup Berlin.

Par Le Point avec AFP

Mali-Russie : la livraison d’hélicoptères qui ravive la polémique Wagner

octobre 5, 2021
Damien Glez © Damien Glez

Officiellement, elle n’a pas de lien avec les négociations présumées du Mali avec le groupe Wagner en vue du déploiement de mercenaires dans le pays. Mais la livraison par Moscou de quatre hélicoptères à Bamako ne va pas apaiser les tensions avec Paris.

Tout pourrait paraître très limpide dans le plus simple des mondes diplomatiques. La France, officiellement présente militairement au Mali sur demande de l’État sahélien, est légitime à envisager l’interruption partielle ou complète de son intervention sans être accusée d’« abandon en plein vol ». De même, l’État malien, qui se présente aujourd’hui comme dégagé des sempiternels arrangements politiciens, est aussi légitime à indiquer poliment la sortie aux treillis français qu’à négocier une collaboration militaire accrue.

De même, la France, dont les chemins de traverse extra-hexagonaux sont soumis à la validation d’une représentation nationale issue des urnes, est légitime à exprimer une gêne à composer avec une junte, voire une incompatibilité d’exercice avec quelque mercenariat que ce soit. De même, le Mali souverain et assailli, quel que soit le caractère accidenté de son parcours démocratique actuel, est légitime à faire appel à des agents de sécurité privés…

Jeux de dupes

Dans ce jeu d’échecs aux règles officiellement définies, le positionnement des pièces de chacun devrait éclaircir l’issue courtoise de la partie. À condition d’être sûr de l’identité exacte des joueurs qui se font face. Or, la simplicité enfantine de ce schéma théorique est traversée par des intérêts de multiples natures, des messages diplomatiques en creux, des faux-semblants entre acteurs privés et publics, des jeux de dupes et un populisme qu’un XXIe siècle présumé rationnel ne cesse de porter aux nues.

Alors que se prépare un sommet Afrique-France sans chef d’État africain et que, sur le continent, le Premier ministre centrafricain affirme qu’il n’existe « nulle part » un contrat entre son pays « et une société de sécurité privée russe », le ministre malien de la Défense a réceptionné, le 30 septembre dernier, quatre hélicoptères Mi-171 fournis par la Fédération de Russie, ainsi que des armes et des munitions. Antichambre d’un déploiement du groupe paramilitaire Wagner qui serait synonyme de mépris à l’égard des Européens occidentaux ? Rapprochement inopiné avec les autorités de Moscou ?

NUL DOUTE QUE LE SOMMET RUSSIE-AFRIQUE FERA, LUI, LA PART BELLE AUX CHEFS D’ÉTATS AFRICAINS, ÉLUS OU PAS…

Guerre froide en Afrique ?

Ni recours au privé, ni précipitation, répond le colonel Sadio Camara, qui précise que la livraison du nouveau matériel russe s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération militaire public-public signé en 2019. Les quatre hélicoptères neufs auraient été payés par « le budget national » malien et les armes et munitions seraient offertes par une Russie « fiable », « sérieuse » et « rapide ». Des livraisons qui, selon les observateurs spécialisés dans les questions sécuritaires, devraient permettre à des sociétés russes de bénéficier de contrats de mise en condition opérationnelle et de maintenance.

La fourniture de matériels comme prologue de services après-vente privés est une pratique partagée par de nombreux pays, parmi lesquels les détracteurs de Moscou. Mais plus que des deals « gagnants-gagnants » d’États VRP, les grognons pointent un risque de résurrection de la guerre froide sur le terrain africain. Un terrain où l’URSS de l’époque, qui n’y eut aucune colonie, appuya certains mouvements de libération.

Wagner, pas Wagner ? Barkhane, plus Barkhane ? Plus ou moins enlisées dans le sable sahélien, les pièces de l’échiquier malien devraient s’estomper ou émerger – c’est selon – à l’horizon 2022, sans doute plus vite que le calendrier électoral. Et nul doute que le prochain sommet Russie-Afrique fera, lui, la part belle aux chefs d’États du continent, élus ou pas…

Damien Glez

Avec Jeune Afrique par Damien Glez

Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

Canada-Québec: Tentative de livraison par drone interceptée à la prison de Trois-Rivières

septembre 29, 2021

Deux individus ont été interpellés par les forces de l’ordre alors qu’ils s’apprêtaient à faire entrer de la drogue dans la prison de Trois-Rivières au moyen d’un drone. C’est une opération de filature qui a mené à leur arrestation, peu avant qu’ils ne mettent leur plan à exécution, rapporte la Direction de la police de Trois-Rivières.

La police de Trois-Rivières a déjoué les plans de deux individus qui s’apprêtaient a faire entrer de la drogue dans la prison de Trois-Rivières au moyen d’un drone.

© André Dumont La police de Trois-Rivières a déjoué les plans de deux individus qui s’apprêtaient a faire entrer de la drogue dans la prison de Trois-Rivières au moyen d’un drone.

Les suspects, Guy Pellerin, 61 ans, et Samuel Dumont-Grenier, 29 ans, font face à des accusations en lien avec le trafic de stupéfiants et demeurent détenus jusqu’à leur enquête sur détention, annonce la Direction de la police de Trois-Rivières.

Les deux individus avaient été pris en filature par les enquêteurs de la police de Trois-Rivières. Ces derniers avaient été mis sur leur piste par un renseignement qui leur avait été transmis quant aux plans des deux suspects d’introduire des stupéfiants dans l’établissement de détention du boulevard Parent au moyen d’un drone, indique-t-on.

La livraison devait avoir lieu le vendredi 24 septembre dernier. Or, une équipe de surveillance physique de la Sûreté du Québec a interpellé les individus aux abords de la prison en début d’après-midi avant qu’ils ne commettent leur méfait.

Les suspects ont été arrêtés sur-le-champ. Les enquêteurs ont saisi le drone qui se trouvait dans le véhicule, 200 grammes de haschich, 25 grammes de cannabis, une dizaine de comprimés de métamphétamine, des timbres de nicotine, ainsi qu’un mini téléphone cellulaire, rapporte la Direction de la police de Trois-Rivières. On souligne que le plus jeune des deux suspects, Samuel Dumont-Grenier, était également recherché pour liberté illégale dans un autre dossier.

Avec Sébastien Houle – Le Nouvelliste

Covid-19 : les États-Unis vont livrer 1,5 million de doses du vaccin AstraZeneca au Canada

mars 26, 2021

Les États-Unis vont livrer la semaine prochaine au Canada 1,5 million de doses du vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19, a annoncé vendredi 26 mars Anita Anand, ministre canadienne des Services publics et de l’Approvisionnement.

Les États-Unis disposent de dizaines de millions de doses de ce vaccin qui n’a pas, à ce stade, reçu le feu vert des autorités sanitaires américaines. À l’inverse, le Canada a autorisé fin février ce vaccin, l’un des quatre approuvés par Ottawa avec ceux de Pfizer-BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson. «Je peux confirmer que les 1,5 million de doses d’AstraZeneca provenant des États-Unis arriveront au Canada mardi prochain par camion», a dit Anita Anand lors d’une conférence de presse. La Maison Blanche avait annoncé la semaine dernière envisager l’envoi de millions de doses de ce vaccin au Mexique et au Canada.

400 millions de doses commandées

Le Canada a commandé 20 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca, mais aucune date de livraison n’a encore été établie, selon le ministère canadien de la Santé. Au total, le Canada a commandé ou réservé plus de 400 millions de doses de divers vaccins. Le pays doit recevoir d’ici le 18 avril 6 millions de doses, soit l’équivalent du «nombre total de doses reçues au cours des 3 derniers mois», a précisé Anita Anand. À ce jour, 11% des 38 millions de Canadiens ont reçu au moins une dose de vaccin, selon Anita Anand.

Ottawa a aussi commandé deux millions de doses de la version du vaccin d’AstraZeneca produite en Inde par le Serum Institute, dont quelques centaines de milliers ont déjà été livrées. Le Canada doit aussi recevoir 1,9 million de doses du vaccin AstraZeneca d’ici la fin juin par le biais du dispositif onusien Covax, qui vise notamment à aider les pays pauvres à vacciner leurs populations contre le Covid, avait précédemment indiqué le premier ministre Justin Trudeau.

Par Le Figaro avec AFP

Congo/Covid-19 : le gouvernement réceptionne plus de 805 mille masques

mai 18, 2020

Les artisans congolais ont livré, le 18 mai, à la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Yvonne Adelaïde Mougany, un dernier lot de 805 mille 949 masques de fabrication locale.

 

La ministre Adélaïde Mougany après avoir reçu l’enveloppe des artisans/Photo Adiac

 

Les couturiers retenus ont tenu le pari en produisant la totalité de la demande du gouvernement. Ils ont livré au total un million cinq cents mille masques. En plus de la commande officielle, ces derniers ont confectionné quatre-vingt-trois mille masques supplémentaires. Ce qui porte le nombre total à un million cinq cent quatre-vingt-trois mille.

« Le gouvernement, par le bien du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, avait donné mission aux artisans de produire 1,5 million de masques. Je suis contente de ce que les artisans ont réussi à couvrir la commande en si peu de temps, avec un surplus de quatre-vingt mille masques », s’est réjouie Yvonne Adélaïde Mougany.

L’objectif du gouvernement est de permettre à chaque Congolais, surtout les plus démunis, de disposer d’un masque afin de se protéger contre la pandémie du coronavirus. La commande des masques fait partie des stratégies adoptées par le gouvernement pour renforcer la riposte à la pandémie et briser la chaîne de contamination.

En vue de contribuer à la riposte à la maladie, les artisans congolais ont collecté trois millions francs CFA et les ont remis à la ministre des Petites et moyennes entreprises qui a promis de transmettre la somme au gouvernement.

« Je vous dis merci pour avoir remis au gouvernement, ce matin, votre contribution d’un montant de trois millions francs CFA, pour soutenir le Fonds national de solidarité mis en place par le président de la République », a souligné la ministre des Petites et moyennes entreprises.

 

Avec Adiac-Congo par Firmin Oyé

Centrafrique : nouvelle livraison d’armes russes à Bangui

août 17, 2019

Munitions saisies à Bria (centre-est), Centrafrique, le 11 février 2015 © Nations unies / Flickr 

Un accord de défense a été signé entre les deux pays en août 2018. Quatorze livraisons supplémentaires sont prévues dans les semaines à venir.

Après une première livraison en janvier, une deuxième cargaison d’armes légères et de munitions russes destinées à l’équipement des forces armées centrafricaines (FACA) est arrivée mercredi à Bangui.
Après de longues négociations, la Russie a obtenu mi-décembre le droit de donner un stock d’armement conséquent aux forces centrafricaines malgré un embargo sur les armes imposées depuis 2013.

La cargaison débarquée mercredi à l’aéroport international de Bangui M’poko constitue la première tranche d’une livraison annoncée le 21 mai par la présidence russe.

En tout, 14 chargements doivent être acheminés « au cours des prochaines semaines », a déclaré Viktor Tokmakov, premier conseiller de l’ambassade de Russie en Centrafrique.

Des militaires centrafricains et des soldats de la force de paix de l’ONU en Centrafrique (Minusca) ont été déployés dans Bangui, la capitale centrafricaine, pour protéger les convois, a indiqué la Minusca.

Renforcer l’armée nationale

Les cargaisons acheminées comprennent des armes légères (pistolets, fusils d’assaut, de précision et mitrailleuses, mais également lance-roquettes RPGs et armes anti-aériennes) et des munitions.

Les matériels sont destinés à équiper huit bataillons (soit environ 2.700 hommes) des FACA, formés par des instructeurs russes au camp militaire de Bérengo, dans le sud-ouest du pays.

L’armée nationale doit à terme remplacer les soldats de la force de paix de l’ONU en Centrafrique (Minusca) dans un pays où des groupes armés continuent de s’affronter.

Une première livraison d’armes russes avait été effectuée entre janvier et février, en vertu d’un accord de défense signé entre la Russie et la Centrafrique en août 2018.

Washington, Paris et Londres avaient demandé à leur partenaire russe des mesures renforcées de stockage de ces armes et de les identifier précisément avec des numéros de série, selon des sources diplomatiques.

Par Jeune Afrique avec AFP

La Russie va livrer des systèmes antiaériens S-300 à l’armée syrienne sous deux semaines

septembre 24, 2018

Moscou – La Russie a annoncé lundi son intention de renforcer la défense antiaérienne de l’armée syrienne avec ses batteries S-300, à la suite de la destruction par erreur d’un avion russe après des frappes israéliennes, ainsi que de brouiller certaines communications sur la Méditerranée.

« Nous sommes convaincus que la réalisation de ces mesures va refroidir les têtes brûlées et empêchera les actes irréfléchis constituant une menace pour nos soldats », a déclaré le ministre de la Défense Sergueï Choïgou lors d’une déclaration diffusée à la télévision.

« Dans le cas contraire, nous réagirons de manière appropriée face à la situation », a-t-il averti.

Lundi dernier, la défense anti-aérienne syrienne a visé par erreur un Illiouchine-20 au-dessus de la Méditerranée, tuant les 15 militaires qui se trouvaient à bord. Au même moment, des missiles israéliens ciblaient des dépôts de munitions dans la province syrienne de Lattaquié (nord-ouest).

Moscou avait fait porter la responsabilité à l’armée israélienne et menacé de mesures de rétorsion, le président Vladimir Poutine expliquant qu’il s’agirait de renforcer les défenses de l’armée russe déployée en Syrie.

« Les forces armées syriennes seront fournies d’ici deux semaines en systèmes modernes S-300. Ils sont capables d’intercepter des appareils sur une distance de plus de 250 kilomètres et peuvent frapper en même temps plusieurs cibles dans les airs », a indiqué Sergueï Choïgou lundi.

La Russie et la Syrie ont signé en 2010 un accord pour la livraison de S-300, mais Damas n’a toujours pas pris possession de ce matériel en raison de l’opposition d’Israël, a expliqué M. Choïgou, ajoutant que « la situation a changé » vu les événements des derniers jours.

Actuellement, les S-300 opérés par les Russes sont déployés autour de la base navale russe de Tartous, des S-400 plus modernes étant déployés sur la base aérienne de Hmeinim (ouest).

Par ailleurs, « la navigation par satellite, les radars de bord et les systèmes de communication de l’aviation militaire attaquant des cibles sur le territoire syrien seront supprimées dans les zones adjacentes à la Syrie en mer Méditerranée », a indiqué Sergueï Choïgou.

Moscou accuse Israël d’être responsable de la destruction de son avion, affirmant que l’armée israélienne l’avait prévenue seulement une minute avant les frappes et que les avions israéliens s’étaient servi de l’Il-20 comme « boucliers » contre les missiles syriens.

L’armée israélienne a nié la version russe, répondant dimanche dans un communiqué que ses avions ne « s’étaient pas cachés derrière un quelconque appareil et que les appareils israéliens se trouvaient dans l’espace (aérien) israélien au moment où l’avion russe a été abattu ».

L’armée russe intervient en Syrie depuis septembre 2015 en soutien au régime de Bachar al-Assad, ce qui lui a permis de reprendre le contrôle d’une grande partie du territoire.

Romandie.com avec(©AFP / 24 septembre 2018 10h05)                                                        

Congo : Des stratégies de persécution du pouvoir pour un meilleur asservissement

janvier 4, 2017

 

Le 31 décembre 2016, le pouvoir de Brazzaville arrête une stratégie dans ses officines pour asservir les populations qui attendent des provisions leur permettant de fêter le Nouvel AN.

Après l’embargo fait sur les camions transportant le charbon de bois, en provenance du Pool, sous prétexte de moyens d’introduction des armes de guerre, l’interdiction est passée sur un autre mode opératoire, cette fois-ci sur les véhicules des marchandises périssables.

Dès lors pour asphyxier les populations en attente de provisions – à consommation rapide – près d’une quarantaine chargée de produits vivriers pour la vente a été immobilisée. Interdiction leur a été faite de traverser Nganga Lingolo pour atteindre les quartiers sud de Brazzaville, lieu de leur destination et de la livraison immédiate de leurs produits.

Les pauvres chauffeurs conduisant ces denrées alimentaires, fatigués et privés de poursuivre leur route, ont subi le martyr de la conscience allant du 31 décembre jusqu’au 3 janvier de l’année, devant leur volant, sans pour autant atteindre leur simple objectif de livraison saine pour répondre à l’attente des populations.

Pire encore, ils ont passé le réveillon à bord de leur véhicule sans leur famille, sentant la sueur de la transpiration, baillant comme des corbeaux en l’absence des corneilles. Ils étaient soumis à un traitement abject et inhumain pour leur seule appartenance à la région du Pool.

Or de nombreux produits ont commencé à pourrir dans les camions et ne pouvaient plus être vendus, hors délai, désormais bons pour la poubelle, à la satisfaction et la grande joie des décideurs se tournant le pouce.

C’est une sorte d’apartheid d’une autre couleur qui s’installe au Congo.

Quel sera dans les mois à venir les autres scénarios concoctés par le pouvoir de Brazzaville pour tenir en laisse cette partie de la population ?

Par LoeilduCongo