Sur le sable du désir
Je fumais un fin plaisir
Dans la tendresse du loisir
Loin du rêve d’en mourir
Nos visages collés face à l’océan
Goûtaient à la fraîcheur du moment
Quand soudain crépitèrent des balles
Assassines qui nous coupèrent des ailes
Maculés du sang innocent des touristes
La mer et le sable pleuraient leurs amis
Qui ont rendu brutalement l’âme si vite
Au cœur ou à la fin de la visite de la vie
Bernard NKOUNKOU