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Brazzaville refuse d’extrader vers Londres un congolais qui a arnaqué 2 millions dollars à une banque anglaise

mars 21, 2023

La police anglaise a émis un ordre d’extradition sur un sujet Congolais qui a trouvé refuge dans son pays d’origine. Il est accusé d’avoir arnaqué 2 millions de dollars à la banque Lloyds qui est le cinquième groupe bancaire opérant en Angleterre et Pays de Galles. Le Congolais GMT est détenteur aussi de la nationalité britannique et vivait à Londres depuis 20 ans. Brazzaville refuse de livrer son citoyen.

A Londres, on est persuadé que le fugitif GMT bénéficie d’une protection de certains membres influents du pouvoir congolais. Mais la partie congolaise met en avant la nouvelle constitution qui interdit l’extradition des citoyens congolais vers l’Europe.

GMT aurait selon la police anglaise arnaqué la somme de 2 millions de dollars à la banque Lloyds dans laquelle il travaillait. Le traçage de sa fuite indique qu’il a quitté Londres pour Dubaï avant de rejoindre Brazzaville.

A Londres, on reste confiant sur le professionnalisme de la police congolaise qui est obligée de se plier aux réquisitions d’Interpol.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Colonisation : le pasteur baptiste John Chilembwe statufié au cœur de Londres

octobre 6, 2022

Après une œuvre du Nigérian Yinka Shonibare, le quatrième socle de Trafalgar Square accueille aujourd’hui une sculpture de Samson Kambalu qui rend hommage à un opposant à la colonisation.

Samson Kambalu devant « Antelope », sa sculpture du prédicateur baptiste africain John Chilembwe, dévoilée le 28 septembre 2022 à Londres. © Daniel LEAL / AFP

Abattre des statues ou en ériger de nouvelles ? La mairie de Londres, dans un geste autocritique d’une rare élégance, a choisi la seconde option. Une sculpture réalisée par l’artiste originaire du Malawi Samson Kambalu a été installée mercredi 28 septembre, sur le quatrième socle de Trafalgar Square, qui accueille temporairement des œuvres d’art contemporaines depuis 1998. Cette fois, c’est le pasteur baptiste John Chilembwe, à l’origine d’un soulèvement contre la domination coloniale britannique en 1915, qui se dresse fièrement au cœur de la capitale anglaise pour deux ans. « Sans doute de nombreuses personnes ne connaissent-elles pas Chilembwe. Et c’est là tout l’intérêt ! » soutient Samson Kambalu, qui est aussi professeur d’art associé à l’université d’Oxford. Antelope, tel est le nom de l’œuvre.

Domestique devenu pasteur

Pour ceux qui l’ignorent, John Chilembwe est né en 1871 dans ce qui s’appelait alors le Nyassaland, protectorat britannique depuis 1907, où les colons s’approprièrent massivement les terres communautaires. Au début des années 1890, Chilembwe est un simple domestique aux ordres de John Booth, un missionnaire indépendant fondateur de la mission baptiste Zambezi Industrial Mission, non loin de Blantyre. Contrairement à la plupart des autres missionnaires venus du Royaume-Uni, John Booth prône l’égalité entre tous les fidèles dans les différentes missions qu’il fonde. En 1897, John Chilembwe, fortement influencé par son patron, le suit jusqu’en Amérique où il intègre un établissement baptiste, le Virginia Theological Seminary and College de Lynchburg.

À l’époque, l’établissement est dirigé par un militant de la cause africaine-américaine, Gregory W. Hayes, connu pour avoir offert son aide au pygmée Ota Benga, exhibé comme une bête sauvage aux États-Unis. Dans cette ville de Virginie où il est ordonné prêtre en 1899, Chilembwe découvre les idées des abolitionnistes John Brown (1800-1859) et Frederick Douglass (1818-1895), et surtout le combat de Booker T. Washington, défenseur des Africains-Américains et fondateur du Tuskegee Institute.

Un an plus tard, en 1900, John Chilembwe retourne au Nyassaland, financé en partie par la National Baptist Convention. Là, pendant une dizaine d’années, il met en pratique les idées réformistes de Booker T. Washington autour de la Providence Industrial Mission dans le district de Chiradzulu : il s’agit, si l’on résume, de susciter le respect par le travail, l’éducation, l’intégrité, le développement personnel. S’il critique la manière dont sont traités les Africains, c’est d’abord de manière feutrée, en développant des écoles qui accueilleront jusqu’à 1 800 personnes, enfants et adultes confondus. Cependant, vers 1912-1913, il amorce un tournant plus radical, se révoltant contre les droits fonciers imposés sur les hauts plateaux de la Shire et contre les conditions de travail indécentes en vigueur sur les domaines coloniaux – et en particulier dans la plantation Alexander Livingstone Bruce Estates (A.L. Bruce Estates).

Travail forcé

C’est dans cette immense propriété que sévit un certain William Jervis Livingstone, n’hésitant devant rien pour faire fructifier des terres sur lesquelles, depuis 1906, est cultivée une forme robuste de coton. Ayant besoin pour ses récoltes d’une force de travail très importante – environ 6 000 personnes pendant six mois de l’année –, William Jervis Livingstone pratique le « thangata ». À l’origine, ce mot de la langue chewa signifie « entraide » entre voisins, dans le domaine agricole et sur la base du consentement. Dans la langue de W.J. Livingstone et dans l’acception coloniale, il s’agit de tout autre chose : c’est tout simplement une forme de travail forcé exigé pour payer des loyers et des taxes imposées.

Pour Alexander Livingstone Bruce, l’émancipation que défend Chilembwe est évidemment gênante. Foyers d’agitation, ses églises et missions sont interdites sur le domaine, fermées quand elles existent, voire incendiées… Pour les occupants blancs, Chilembwe est ce fauteur de troubles qui ose se faire le porte-parole de ceux qui réclament le droit d’utiliser les terres – leurs terres – laissées en friche.

De plus en plus indigné par la violence des colons, criblé de dettes, rongé par la maladie et dévasté par la mort d’une de ses filles, John Chilembwe se radicalise peu à peu. Désormais, il ne s’agit plus de s’émanciper par l’éducation et le travail comme le professait Booker T. Washington, mais de délivrer tout un peuple. En 1914, 19 000 Nyassas vont grossir les rangs des King’s African Rifles et 20 000 autres sont réquisitionnés pour devenir porteurs dans la campagne militaire d’Afrique de l’Est contre les Allemands au Tanganiyka. Lors de la bataille de Karonga, en septembre 1914, sur les rives du lac Nyasa, Chilembwe s’emporte et écrit toute son indignation au Nysaland Times, protestant contre cette guerre qui conduit ses compatriotes à la mort pour « une cause qui n’est pas la leur ». La missive, évidemment, n’est pas publiée : le gouverneur envisage de faire déporter Chilembwe à Maurice.

Dernière photo connue de John Chilembwe (à gauche), prise en 1914. © Domaine public
Dernière photo connue de John Chilembwe (à gauche), prise en 1914. © Domaine public

De son côté, le pasteur commence à organiser la rébellion qui doit, à terme, permettre de chasser les Britanniques. Il rassemble autour de lui quelques fidèles des missions environnantes, issus des hauts plateaux et du district de Ncheu, et organise des réunions secrètes entre décembre 1914 et janvier 1915. L’idée est de lancer plusieurs attaques simultanées dans les nuits du 23 et 24 janviers 1915 contre les propriétaires blancs et les colons. Les forces de Chilembwe sont relativement réduites : quelque 200 personnes venues essentiellement de la Providence Industrial Mission, qui doivent faire jonction avec les forces de Ncheu et susciter un soulèvement plus général des Africains mécontents de leur sort…

Colon décapité

Le 23 janvier, l’attaque se porte essentiellement sur le domaine honni A. L. Bruce Estates, où le directeur William Jervis Livingstone est tué et décapité. Des slogans retentissent : « L’Afrique aux Africains ! », « Frapper puis mourir ! » Cinq autres hommes trouvent la mort, deux Blancs et trois Noirs. Une autre ferme est incendiée et son propriétaire blanc gravement blessé tandis qu’une fillette noire meurt dans les flammes. Le lendemain, 24 janvier, John Chilembwe dirige un service religieux dans l’église de sa mission, à l’extérieur de laquelle la tête de Livingstone est exhibée, empalée sur un poteau.

Mais le soulèvement populaire espéré n’a pas lieu, certains lieutenants font défection, les forces de Ncheu n’arrivent jamais et très peu d’armes sont récupérées. La loi martiale est instaurée et la répression, féroce, menée notamment par une milice de colons, la Nyasaland Volunteer Reserve, contraint Chilembwe à fuir vers ce qui est aujourd’hui le Mozambique. La plupart des rebelles sont exécutés sans procès et leur chef est abattu le 3 février 1915. La commission d’enquête mise en place peu après rendra évidemment Chilembwe responsable de la révolte, mais pointera aussi les conditions de travail inhumaines du domaine Livingstone.

LA PRÉSENCE DE JOHN CHILEMBWE LÀ OÙ AURAIT DÛ SE TENIR UNE STATUE DU ROI WILLIAM IV NE VA SANS DOUTE PAS PLAIRE À TOUT LE MONDE

Le Malawi n’obtiendra son indépendance qu’en 1964 et nombreux sont les historiens qui considèrent que Chilembwe lança sa révolte trop tôt, sans suffisamment de préparation. Il n’empêche, sa démarche aurait inspiré le penseur panafricain Marcus Garvey comme le fondateur du South African Native National Congress, devenu l’African National Congress (ANC) en 1923, John Langalibalele Dube… Mais aussi des combattants des indépendances, un peu moins de cinquante ans plus tard.

La présence de John Chilembwe sur le quatrième socle de Trafalgar Square, là où aurait dû se tenir une statue équestre du roi William IV, ne va sans doute pas plaire à tout le monde. Et ce, d’autant que Samson Kambalu a choisi de le représenter plus grand que nature, avec son large chapeau, à côté d’un colon blanc de bien plus petite taille. À l’époque, les Africains étaient censés se découvrir en présence d’un Blanc. « En augmentant sa taille, le sculpteur élève Chilembwe et son action, révélant les récits dissimulés des peuples sous-représentés dans l’histoire de l’empire colonial britannique et au-delà », peut-on lire sur le site web du maire de Londres. L’artiste Samson Kambalu espère que son œuvre « permettra de mettre en place un dialogue avec le Royaume-Uni, qui doit encore prendre conscience de son passé colonial ». Au Malawi, des rues portent le nom de John Chilembwe, son visage orne plusieurs billets de banque et sa mémoire est honorée par une fête nationale le 15 janvier.

Avec Jeune Afrique par Nicolas Michel

Justin Trudeau va rencontrer le premier ministre de l’Ukraine dimanche soir à Londres

septembre 18, 2022
Le premier ministre Justin Trudeau quittant une maison.

Justin Trudeau quitte le 10 Downing Street, à Londres. Photo : La Presse Canadienne/Nathan Denette

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau profite de son séjour à Londres pour rencontrer plusieurs dirigeants, dont son homologue ukrainien, Denys Chmyhal, dimanche soir.

« Mon message est constant pour l’Ukraine : nous serons là. Le Canada est ferme dans son soutien à l’Ukraine », a déclaré Justin Trudeau en point de presse dimanche matin. Cela implique d’envoyer davantage d’aide financière, humanitaire et militaire et de continuer ses sanctions contre la Russie, a-t-il ajouté.

Justin Trudeau a aussi affirmé que le Canada continuera d’aider les alliés proches, « comme le Royaume-Uni », pour s’assurer que les pays démocratiques restent fermes dans leur soutien pour l’Ukraine.

« Nous faisons tous face à des défis importants comme la hausse des prix des aliments et du gaz, mais nous devons comprendre que nous défendons nos démocraties », a-t-il dit.

Parmi ceux-ci, l’Allemagne, qui tente de se défaire de sa dépendance au gaz russe, travaille présentement à accumuler des réserves d’énergie qui pourront être utilisées pendant les mois les plus froids de l’année. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, et Justin Trudeau ont d’ailleurs signé un accord sur l’hydrogène en août dernier.

Une série de rencontres entre dirigeants

Justin Trudeau est à Londres depuis vendredi soir avec la délégation canadienne pour assister aux funérailles de la reine Élisabeth II, qui auront lieu lundi matin.

Samedi, il s’est d’abord recueilli devant le cercueil de la reine et a ensuite rencontré le roi Charles III.

Mais dimanche, les nombreux dirigeants présents à Londres en profitent pour se rencontrer. Justin Trudeau a affirmé qu’ils se réunissaient à l’occasion d’un moment de « réflexion et de condoléances », mais qu’ils avaient aussi des questions importantes à discuter. Il a d’abord rencontré la nouvelle première ministre du Royaume-Uni, Liz Truss, avant de s’entretenir avec le premier ministre australien, Anthony Albanese.

Puis dimanche soir, il se joindra au président des États-Unis, Joe Biden, et à d’autres dirigeants lors d’une réception organisée par le roi Charles III au palais de Buckingham.

C’est à la suite de cette réception qu’il pourra s’entretenir avec Denys Chmyhal, son homologue ukrainien.

Radio-Canada avec les informations de La Presse canadienne

Obsèques d’Elisabeth II: le chef de l’Etat congolais parmi les invités

septembre 17, 2022

Invité avec d’autres dirigeants du monde, le président Denis Sassou N’Guesso assistera, ce 19 septembre, à Londres, aux funérailles de la reine Elisabeth II décédée le 8 septembre dans sa résidence de Balmoral, en Ecosse, à l’âge de 96 ans. La capitale du Royaume-Uni accueille à l’occasion une centaine de monarques et chefs d’Etat pour ce qui apparaît, mis à part le contexte du deuil, comme un grand moment d’échanges de civilités entre les hommes et les femmes qui nous gouvernent.

Née le 8 avril 1926, Elisabeth Alexandra fut couronnée reine à 26 ans, le 8 février 1952. Son règne ayant duré 70 ans, autant dire qu’elle a vécu les grands bouleversements de l’entre deux siècles et marqué de son empreinte les relations internationales. Aussitôt l’annonce de la disparition de la souveraine, le chef de l’Etat congolais avait, dans une lettre de condoléances adressée à Charles III, nouveau roi, exprimé sa vive émotion notant que le décès d’Elisabeth II représentait une grande perte pour le peuple britannique tant la reine a « pendant 70 ans incarné l’unité de la nation ».

Avec Adiac-Congo par Les Dépêches de Brazzaville

Annulation du vol britannique de migrants vers le Rwanda : Londres et Kigali inflexibles

juin 15, 2022

Avec son projet controversé d’envoyer au Rwanda des demandeurs d’asile arrivés clandestinement au Royaume-Uni, Londres prétend freiner les traversées illégales de la Manche. Mais le premier vol n’a pas décollé.

Le Boeing 767 qui était censé emmener des migrants expulsés du Royaume-Uni vers le Rwanda, à la base militaire d’Amesbury, le 14 juin 2022. © AFP

C’est un revers majeur pour le pacte migratoire qui unit Londres à Kigali. Après l’annulation, en raison de recours judiciaires, du premier vol censé expulser mardi 14 juin des migrants du Royaume-Uni vers le Rwanda, le gouvernement rwandais a affirmé mercredi qu’il n’était « pas découragé » et qu’il restait « engagé » dans ce partenariat.

« Le Rwanda reste pleinement engagé à œuvrer pour que ce partenariat fonctionne, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Yolande Makolo. La situation actuelle, dans laquelle des personnes effectuent des voyages dangereux, ne peut plus durer car elle cause des souffrances indicibles à tant de personnes. Le Rwanda se tient prêt à accueillir les migrants lorsqu’ils arriveront et à leur offrir sécurité et opportunités dans notre pays. »

Politique « immorale »

Ce premier vol, qui devait décoller du Royaume-Uni à destination du Rwanda mardi soir, a été annulé à la suite d’une décision de dernière minute de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Avec son projet d’envoyer des demandeurs d’asile arrivés clandestinement au Royaume-Uni à plus de 6 000 km de Londres, le gouvernement entend freiner les traversées illégales de la Manche, qui ne cessent d’augmenter malgré ses promesses répétées de contrôler l’immigration depuis le Brexit.

Cette politique a été qualifiée d’« immorale » par les responsables de l’église anglicane et a suscité de fortes critiques de l’agence des Nations unies pour les réfugiés jusqu’au prince Charles, qui juge le projet « consternant », selon le Times.

« On ne nous découragera pas »

Face à ce revers cinglant, le gouvernement britannique s’est montré inflexible, envisageant même, selon le quotidien conservateur The Telegraph, de reconsidérer son adhésion à la Convention européenne des droits de l’homme. « On ne nous découragera pas de faire ce qu’il faut et de mettre en œuvre nos plans pour contrôler les frontières de notre pays », a déclaré la ministre de l’Intérieur, Priti Patel, ajoutant que l’équipe juridique du gouvernement « examine chaque décision prise sur ce vol ». « La préparation du prochain vol commence maintenant », a-t-elle ajouté.

En vertu de son accord avec Kigali, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de quelque 140 millions d’euros. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a déclaré qu’elle ne pouvait pas chiffrer le coût du vol charter – estimé à plus de 288 000 euros – mais a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un « bon rapport qualité-prix » pour réduire le coût à long terme de la migration irrégulière.

Par Jeune Afrique avec AFP

Le souverain de Dubaï condamné à payer une somme record à son ex-épouse

décembre 21, 2021
Le souverain de Dubai condamne a payer une somme record a son ex-epouse
Le souverain de Dubaï condamné à payer une somme record à son ex-épouse© AFP/Archives/Giuseppe CACACE

C’est une somme record pour la justice anglaise en matière de divorce: le souverain de Dubaï, Mohammed ben Rached al-Maktoum, a été condamné mardi à Londres à payer la somme de plus de 640 millions d’euros à son ex-épouse et à leurs enfants.

Ce jugement constitue le dernier épisode d’une série de batailles juridiques révélant enlèvements, fuite en bateau et piratages informatiques au sein de la famille de l’émir de la cité-Etat stratégique du Golfe.

Le dirigeant de 72 ans, chef du gouvernement des Emirats arabes unis, devra payer 251,5 millions de livres (environ 300 millions d’euros) à sa sixième épouse, la princesse Haya de Jordanie, 47 ans, qui s’était enfuie à Londres en 2019, emmenant leurs deux enfants.

Il devra aussi effectuer des paiements pour leurs enfants Al Jalila, 14 ans, et Zayed, neuf ans, qui pourraient atteindre au total 290 millions de livres (plus de 340 millions d’euros) pour couvrir la pension alimentaire et les frais liés à leur sécurité, selon un jugement du tribunal des affaires familiales.

Le montant total, qui comprend des dizaines de milliers de livres pour les vacances ou les frais liés à leurs animaux, pourrait varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment si les enfants se réconcilient avec leur père.

Ces compensations financières record dépassent celles accordées en 2016 par un tribunal anglais à l’ex-épouse du milliardaire russe Farkhad Akhmedov, Tatiana Akhmedova (453 millions de livres, soit 531 millions d’euros, en 2016).

Un porte-parole de Mohammed ben Rached al-Maktoum a déclaré que ce dernier « a toujours veillé à ce que ses enfants soient à l’abri du besoin ». « Le tribunal a maintenant rendu sa décision sur l’aspect financier et il n’a pas l’intention de commenter davantage ».

Rendant sa décision, le juge Moor a estimé, que « compte tenu de leur statut et des menaces générales de terrorisme et d’enlèvement auxquelles ils sont confrontés dans de telles circonstances, (les enfants du souverains) sont particulièrement vulnérables et ont besoin d’une sécurité renforcée pour assurer leur sûreté dans ce pays ».

Il a ajouté que « la principale menace à laquelle ils sont confrontés vient du (souverain) lui-même, et non de sources extérieures. »

Enlèvements

La Haute Cour avait jugé en octobre que Mohammed ben Rached al-Maktoum, qui entretient de longue date des relations diplomatiques avec Elizabeth II et partage avec la reine son amour des chevaux, avait autorisé le piratage du téléphone de son épouse et de ceux de ses avocats britanniques.

Le juge avait souligné que le souverain avait « harcelé et intimidé la mère avant son départ pour l’Angleterre et depuis ».

En mars 2020, le tribunal des affaires familiales avait déterminé que le souverain avait « commandité et orchestré » l’enlèvement de deux de ses filles qu’il a eues d’une autre épouse, la princesse Shamsha en 2000 à Cambridge, et sa soeur Latifa. Cette dernière, qui avait tenté en vain de fuir Dubaï en bateau en 2018, se disait un temps être retenue en « otage » par son père. En juin dernier, elle s’est dite « libre de voyager » via son cabinet d’avocats.

Cadeaux

Cavalière de niveau olympique, la princesse Haya, demi-soeur du roi de Jordanie Abdallah II, était devenue en 2004 la sixième épouse du souverain émirati.

Le jugement rendu mardi a mis en lumière un train de vie fastueux. Jusqu’à leur départ de Dubaï, Mohammed ben Rached al-Maktoum payait à son ex-femme et leurs enfants plus de 100 millions de livres par an (117 millions d’euros).

Cette dernière, qui vit dans le quartier cossu de Kensington à Londres, et dispose d’une propriété en périphérie de la capitale, a soumis à la cour des justificatifs montrant des dépenses annuelles de 14 millions de livres, comprenant l’achat de cinq voitures l’an dernier. Elles les a financées en vendant des bijoux ou des chevaux.

Selon le jugement, elle avait payé pendant son mariage plusieurs millions de livres pour soudoyer son service de sécurité et acheter leur silence sur une aventure avec un agent de protection.

La défense de son ex-mari lui a également reproché l’achat de trois voitures comme cadeau pour son jeune fils, ce à quoi elle a répliqué qu’il était « habitué » à de telles largesses.

Avec Le Point avec AFP

Confrontée à l’arrivé massive de migrants illégaux, Londres menace de les refouler en mer

septembre 9, 2021

 

Le gouvernement britannique, exaspéré par des arrivées record de migrants illégaux sur les plages de la Manche, menace de refouler les bateaux en mer, selon la presse britannique, si la France n’intensifie pas ses efforts pour neutraliser les réseaux de passeurs qui opèrent à partir de ses côtes.

Le 6 septembre 2020, neuf migrants dérivent dans la Manche après une panne de leur moteur hors-bord à Douvres, en Angleterre.

© Christopher Furlong/Getty Images Le 6 septembre 2020, neuf migrants dérivent dans la Manche après une panne de leur moteur hors-bord à Douvres, en Angleterre.

Selon les journaux britanniques, la police des frontières aurait déjà reçu l’ordre de s’entraîner en vue d’intercepter et de retourner en France les bateaux chargés de migrants illégaux qui tentent chaque jour de traverser la Manche.

D’après le Times, la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, a même demandé que soit réécrite l’interprétation par le Royaume-Uni du droit maritime international afin d’autoriser la Border Force à refouler ces bateaux, ce qui est contraire au droit maritime, proteste Paris.

Cette stratégie, qui a reçu l’assentiment du premier ministre Boris Johnson, ne serait utilisée que dans des circonstances très limitées» pour les plus gros bateaux et quand la situation est jugée sûre, rapporte pour sa part The Telegraph.

Le gouvernement britannique de Boris Johnson, qui a fait du durcissement de la lutte contre l’immigration une priorité depuis le Brexit, est confronté depuis des mois à une augmentation marquée du nombre de migrants illégaux qui échouent sur les plages du pays en provenance de la France.

En dépit des efforts concertés de Londres et de Paris pour endiguer ce flot migratoire illégal, plus de 14 000 migrants ont débarqué sur les côtés du sud de la Grande-Bretagne depuis le début de l’année. C’est près du double des arrivées de l’an dernier (8000), souligne l’agence de presse britannique PA.

Du chantage», selon Paris

Ces migrants tentant de traverser la Manche dans un canot gonflable ont été interceptés par une embarcation de l'association française Les Sauveteurs en mer le 4 août 2018, au nord de Calais.

© Pigiste/Getty Images Ces migrants tentant de traverser la Manche dans un canot gonflable ont été interceptés par une embarcation de l’association française Les Sauveteurs en mer le 4 août 2018, au nord de Calais.

Décidée à obtenir des résultats », la ministre Patel a menacé en début de semaine, selon la presse britannique, de ne pas verser plus de 60 millions d’euros promis par son gouvernement pour financer le renforcement de la présence des forces de l’ordre françaises sur les côtes.

À Paris, on dénonce ce chantage». La France n’acceptera aucune pratique contraire au droit de la mer ni aucun chantage financier», a réagi sur Twitter le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin.

Pour Paris, refouler ces embarcations est contraire au droit maritime international et dangereux pour les passagers de ses embarcations de fortune qui bravent une mer froide et capricieuse, parfois violente, pour tenter de gagner le sol britannique à partir des côtes françaises.

La Manche, qui sépare la France de la Grande-Bretagne, fait 41 kilomètres de largeur à son point le plus rapproché entre les deux côtes et jusqu’à 176 kilomètres dans sa partie la plus large.

Les passeurs raffinent leurs méthodes

Un migrant près de la clôture de 4 mètres à Calais, en France, payée par les Britanniques et érigée pour diminuer les tentatives d'intrusions massives de migrants.

© Pascal Rossignol/Reuters Un migrant près de la clôture de 4 mètres à Calais, en France, payée par les Britanniques et érigée pour diminuer les tentatives d’intrusions massives de migrants.

Selon Paris, l’augmentation du nombre de migrants qui gagnent les côtes anglaises n’est pas due au manque de vigilance des autorités françaises, mais surtout au recours à des bateaux de plus grande capacité par les passeurs. Les bateaux utilisés aujourd’hui peuvent accueillir une soixantaine de personnes contre une quinzaine environ auparavant, souligne Paris.

Les passeurs ont aussi recours à des bateaux appâts » qui servent à attirer et saturer les forces frontalières françaises de façon à laisser le champ libre aux bateaux chargés de migrants. La circulation maritime très dense sur ce bras de mer complique également le travail des autorités frontalières.

En août, il y a eu jusqu’à 828 traversées en une seule journée, un record, affirme Londres.

À la mi-août, le naufrage d’une embarcation a provoqué la mort d’un migrant érythréen. L’an dernier, quatre membres d’une famille kurde iranienne étaient morts et leur enfant d’un an avait disparu avant d’être retrouvé, selon des médias britanniques, plusieurs mois plus tard sur les côtes norvégiennes.

Cette arrivée importante de migrants illégaux ne passe pas non plus inaperçue sur les plages britanniques où la population voit défiler chaque jour des dizaines de personnes courir à toutes jambes après avoir débarqué de canots pneumatiques sur les plages.

C’est un peu intimidant», avoue Alan Purchase, un antiquaire de 66 ans qui habite près des plages de galets de Dungeness, à une quarantaine de kilomètres de Douvres.

Avec le Brexit, on était censé avoir des frontières plus dures : c’est ce pour quoi la plupart des gens ont voté», rappelle Alan Purchase qui estime que son pays est une bonne poire» en matière d’immigration.

Ça empire, constate pour sa part Matt Briffit, un ouvrier du bâtiment de 27 ans. J’ai vu ça plusieurs fois récemment : des bateaux sur la plage, des gens prenant la fuite.»

Je pense que le gouvernement devrait faire quelque chose, mais ils ne font rien» pour empêcher les arrivées, juge-t-il, prônant la manière forte et le recours à l’armée s’il le faut.

À Londres, le premier ministre Boris Johnson a assuré mercredi que son gouvernement mettait tout en œuvre pour arrêter les traversées, ayant fait de la lutte contre l’immigration illégale une priorité depuis le Brexit

Avec CBC/Radio-Canada

Empoisonnement de Navalny: Londres et Washington sanctionnent des hauts responsables russes

août 20, 2021
Empoisonnement de Navalny: Londres et Washington sanctionnent des hauts responsables russes
Empoisonnement de Navalny: Londres et Washington sanctionnent des hauts responsables russes© Instagram account @navalny/AFP/Archives/Handout

Londres et Washington ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre des hauts responsables des services de sécurité russes pour leur rôle présumé dans l’empoisonnement de l’opposant au Kremlin Alexeï Navalny, survenu il y a exactement un an à bord d’un avion en Sibérie.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a ciblé sept personnes, identifiées comme étant membres des services de sécurité russes (FSB). Ces individus sont frappés par des interdictions de voyager et par le gel de leurs avoirs, des mesures « prises aux côtés de nos alliés américains », a-t-il précisé dans un communiqué.

Le Trésor américain a, lui, indiqué dans un communiqué distinct que neuf hauts responsables et deux laboratoires scientifiques étaient visées au total par cette troisième vague de sanctions américaines.

Le département d’État américain a désigné « deux laboratoires scientifiques du ministère russe de la Défense qui se sont engagés dans des activités visant à développer les capacités d’armes chimiques de la Russie« , a expliqué le Trésor.

Parallèlement, le secrétaire d’Etat américain a annoncé son intention de bloquer la propriété de deux navires russes et sanctionner deux autres ressortissants russes impliqués dans le projet de gazoduc Nord Stream 2.

« Avec l’action d’aujourd’hui, l’administration a désormais sanctionné 7 personnes et identifié 16 de leurs navires comme des biens bloqués », détaille-t-il.

M. Blinken rappelle l’opposition de principe des Etats-Unis au gazoduc Nord Stream 2.

Les gouvernements américain et allemand avaient annoncé le 21 juillet un accord pour clore leur dispute au sujet du gazoduc controversé. Le projet peut se poursuivre mais il n’empêche pas d’éventuelles sanctions contre la Russie si Moscou utilise ce projet pour « commettre des actes agressifs à l’égard de l’Ukraine« .

Les Etats-Unis déplorent que Nord Stream passe par la mer Baltique, mais pas par l’Ukraine, menaçant de priver ce pays d’une partie des revenus perçus sur le transit, mais aussi d’un moyen de pression sur Moscou.

Les sanctions annoncées vendredi par le Royaume-Uni dans l’affaire Navalny sont les secondes après celles annoncées en octobre 2020 contre six responsables, dont le patron du FSB Alexandre Bortnikov et l’un des responsables de l’administration présidentielle Sergueï Kirienko, en lien avec cet empoisonnement.

Les individus sanctionnés cette fois-ci « sont directement responsables de la préparation ou de l’exécution de l’attaque contre M. Navalny à Tomsk le 20 août 2020 ».

Parmi eux, trois agents présumés du FSB, Alexeï Alexandrov, Vladimir Panyaev et Ivan Vladimirovich Ossipov qui, selon Londres, étaient présents à Tomsk au moment de l’empoisonnement de Navalny. Quatre membres de haut rang du FSB dont un général et un colonel sont aussi visés.

Empoisonné par un agent neurotoxique du groupe Novitchok, une substance conçue par des spécialistes soviétiques à des fins militaires, Alexeï Navalny avait été deux jours dans le coma dans un hôpital sibérien avant d’être transféré à Berlin pour y être soigné.

L’opposant de 45 ans est emprisonné en Russie, où il est revenu en janvier 2021.

Dans une déclaration conjointe, Londres et Washington « appellent la Russie à se conformer pleinement à la Convention sur les armes chimiques (CAC), y compris à ses obligations de déclarer et de démanteler son programme d’armes chimiques. »

Les deux alliés « regrettent que les autorités russes n’aient pas mené d’enquête et n’aient pas expliqué de manière crédible l’utilisation d’une arme chimique contre M. Navalny sur le territoire russe ».

Par Le Point avec AFP

Angleterre: Pluies torrentielles et chaussées inondées à Londres

juillet 25, 2021
Pluies torrentielles et chaussees inondees a Londres
Pluies torrentielles et chaussées inondées à Londres© AFP/JUSTIN TALLIS

Des pluies torrentielles orageuses sur le sud-est de l’Angleterre ont entraîné dimanche en fin de journée des inondations jusque dans les rues de Londres.

Dans le sud de la capitale britannique, près de la station de Queens Town Road station, la police a bloqué la circulation sur une rue devenue impraticable, la chaussée étant inondée, particulièrement sous des ponts ferroviaires, a constaté une journaliste de l’AFP.

En pleine rue étaient bloqués trois bus à impériale rouge, dont un des chauffeurs a raconté à l’AFP que l’eau avait atteint le plancher de son véhicule. « C’est mouillé partout ! », a rapporté l’homme qui ne s’est présenté que par son prénom, Eric.

Les pompiers de Londres ont indiqué sur Twitter avoir reçu environ 300 appels signalant des inondations dans le sud-ouest de la capitale.

Le service britannique de météorologie Met Office a déclenché une alerte orange pour les orages à Londres et ses environs jusqu’à 19H00 locales (18H00 GMT), mais orages et pluies torrentielles sont attendus jusqu’à lundi dans le sud du pays. Certains endroits du Sud risquent même de voir s’abattre 100mm de pluie en quelques heures dimanche soir.

Par Le Point avec AFP

Pandémie: les taxis londoniens broient du noir

juin 6, 2021

« La pandémie a fait des ravages », confesse Barry Ivens, qui comme ses collègues chauffeurs des emblématiques taxis noirs londoniens a beaucoup souffert financièrement et psychologiques de l’année écoulée.

Le chauffeur Barry Ivens devant son taxi, le 27 mai 2021 à Londres

© Niklas HALLE’N Le chauffeur Barry Ivens devant son taxi, le 27 mai 2021 à Londres

Le chauffeur de 53 ans, qui parcourt les rues londoniennes depuis un quart de siècle, explique n’avoir jamais rien vécu de comparable. Avec les trois confinements qui ont frappé le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe par la pandémie avec près de 128.000 morts, les clients se sont faits extrêmement rares, explique-t-il en recherchant une course.

Le chauffeur Barry Ivens dans son taxi, le 27 mai 2021 à Londres

© Niklas HALLE’N Le chauffeur Barry Ivens dans son taxi, le 27 mai 2021 à Londres

L’homme a puisé dans tous les moyens possibles – demandant les aides du gouvernement, mettant sur pause les remboursements de ses prêts – pour s’en sortir financièrement. Mais la crise sanitaire a aussi durement affecté son moral. 

Lui qui fait partie d’un collectif de taxis proposant des visites de la capitale souffre du manque de contact social qu’il aimait tant dans son travail. « J’étais presque comme un guide de Londres, ça me manque tout le temps », soupire Barry Ivens.

 Le chauffeur Barry Ivens dans son taxi, le 27 mai 2021 à Londres

© Niklas HALLE’N Le chauffeur Barry Ivens dans son taxi, le 27 mai 2021 à Londres

« J’essaye de me concentrer sur le fait que je suis toujours là, que ma famille va bien et que je peux conduire mon taxi », essaye-t-il de relativiser, dressant un parallèle avec « l’attitude de (sa) grand-mère pendant la guerre ». 

– « Plein d’espoir » –

Alors que le Royaume-Uni sort progressivement de son dernier confinement, les clients reviennent peu à peu, donnant à des milliers de « cabs » londoniens l’espoir que le pire est derrière eux. 

Barry Ivens estime avoir récupéré deux tiers de ses courses, mais c’est à peine suffisant pour survivre. Le tiers restant constituait en effet sa « marge de profit », explique-t-il: « C’est ce tiers-là qui payait pour ma vie ». 

Le secteur est « plein d’espoir » et commence à voir « les premiers signes de relance », nuance Steve McNamara, de l’Association des Conducteurs de Taxis (LTDA). 

Mais il souligne que les chauffeurs ont malheureusement dû consommer toute leur épargne pour survivre à l’année écoulée.  « Toute marge de manœuvre a disparu », soupire-t-il.

Les dernières statistiques officielles montrent le lourd tribut que le secteur a payé à la pandémie: le nombre de licences officielles a diminué de 5.000 en un an, pour tomber à environ 13.700. 

« De nombreux chauffeurs ont mis leur véhicule à la casse, d’autres l’ont vendu ou ont rendu leur licence », explique M. McNamara, évoquant de « terribles histoires » de « véhicules saisis et d’huissiers qui frappent aux portes ».

C’est pourquoi M. McNamara craint une « pénurie massive de taxis, quand les choses commenceront véritablement à reprendre ». D’autres, au contraire, s’inquiètent que le télétravail se pérennise, leur confisquant une partie de leur clientèle. 

Les travailleurs « reviennent au compte-gouttes », observe Paul, 59 ans et 20 ans de métier. « Mais ce qui nous inquiète, c’est que les gens ne reviendront travailler que deux ou trois jours » par semaine.

– « Londres à cœur » –

Autre manque à gagner pour les taxis: les touristes étrangers, actuellement peu nombreux à se rendre au Royaume-Uni en raison de la quarantaine obligatoire en arrivant depuis la plupart des pays. 

Pour M. McNamara, le retour des touristes fera en effet « une énorme différence », même si en attendant « les choses continuent de s’améliorer ». 

Mais après des années difficiles face à la concurrence d’applications de chauffeurs moins chers, certains craignent que le futur des taxis londoniens ait été définitivement compromis par la pandémie malgré les efforts nécessaires. 

Les chauffeurs de ces emblématiques taxis bombés – conçus à l’origine pour accueillir des passagers dotés de chapeaux haut-de-forme – ont en effet dû passer un examen diaboliquement difficile. Testant leur mémoire des rues et itinéraires, il dote la capitale de conducteurs particulièrement qualifiés, mais nécessite des années d’études et pas mal d’argent. 

« Il faut faire perdurer ces professions -c’est là-dessus que Londres s’est construite », plaide M. Ivens.

Avec FAP par jj-cdu/gmo/uh