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Pour vivre plus longtemps, il faut dormir mieux

février 24, 2023

Selon une étude scientifique, il faudrait privilégier la qualité à la quantité du sommeil. Cela irait jusqu’à jouer sur notre espérance de vie.

Selon cette etude, les hommes sont avantages s'ils respectent les cinq criteres de bon sommeil. Ils gagneraient en effet 4,7 ans d'esperance de vie, contre 2,4 ans pour les femmes. Des chiffres encore inexpliques, d'autres recherches devront etre faites pour determiner les raisons de cet avantage masculin. (Image d'illustration)
Selon cette étude, les hommes sont avantagés s’ils respectent les cinq critères de bon sommeil. Ils gagneraient en effet 4,7 ans d’espérance de vie, contre 2,4 ans pour les femmes. Des chiffres encore inexpliqués, d’autres recherches devront être faites pour déterminer les raisons de cet avantage masculin. (Image d’illustration)© SCIENCE PHOTO LIBRARY / R3F / Science Photo Library via AFP

Pour bien vivre, il faut bien dormir. Jusqu’ici, rien d’étonnant, c’est une affirmation commune. Sauf que selon Frank Qian, clinicien au Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston, aux États-Unis, il faut aller plus loin. Selon ses études, il faut privilégier la qualité du sommeil à la quantité. Il a établi les cinq facteurs garantissant un bon sommeil, qu’il a expliqués au Guardian : « Il faut dormir entre sept et huit heures par nuit, ne pas être sujet à l’insomnie plus de deux fois par semaine, ne pas avoir du mal à s’endormir plus de deux fois par semaine, ne pas utiliser de somnifères et se sentir reposé après le réveil au moins cinq jours par semaine. »

Pour en arriver à de telles conclusions, le chercheur et son équipe ont analysé les données du sommeil de 172 321 personnes, d’une cinquantaine d’années en moyenne, pendant un peu plus de quatre ans. Durant cette période, 8 681 personnes de l’enquête sont mortes. L’étude, qui sera présentée en détail au début du mois de mars, est catégorique : les personnes rassemblant les cinq facteurs du sommeil de qualité « avaient 30 % de risque en moins de mourir toutes causes confondues, 21 % de risque en moins de succomber d’une maladie cardiovasculaire et 19 % en moins de mourir d’un cancer ».

« Je pense que ces résultats soulignent qu’il ne suffit pas d’avoir suffisamment d’heures de sommeil. Il faut vraiment avoir un sommeil réparateur et ne pas avoir trop de mal à s’endormir et à rester endormi. Si les gens ont tous ces comportements de sommeil idéaux, ils sont plus susceptibles de vivre plus longtemps. Donc, si nous pouvons améliorer le sommeil en général, et que l’identification des troubles du sommeil est particulièrement importante, nous pourrons peut-être prévenir une partie de mortalité prématurée », insiste Frank Qian.

Les hommes avantagés

Toujours selon cette étude, les hommes sont avantagés s’ils respectent les cinq critères de bon sommeil. Ils gagneraient en effet 4,7 ans d’espérance de vie, contre 2,4 ans pour les femmes. Des chiffres encore inexpliqués, d’autres recherches devront être faites pour déterminer les raisons de cet avantage masculin.

Si les personnes étudiées étaient pour la plupart quinquagénaires, les conclusions sont valables pour tout le monde, selon Frank Qian : « Même dès le plus jeune âge, si les gens peuvent développer ces bonnes habitudes de sommeil consistant à dormir suffisamment, à s’assurer qu’ils dorment sans trop de distractions et à avoir une bonne hygiène de sommeil dans l’ensemble, cela peut grandement bénéficier à leur santé globale à long terme. »

L’enquête scientifique contient cependant un bémol dans sa méthodologie : les habitudes de sommeil étaient autodéclarées par les personnes y participant, et non mesurées objectivement par les scientifiques.

Par Martin Pereira pour Le Point

GB: Elizabeth II a battu le record de longévité sur le trône

septembre 9, 2015

Reine Elisabeth II

Reine Elisabeth II

Elizabeth II est entrée dans l’Histoire mercredi à 18h30 en devenant la souveraine britannique au règne le plus long. Agée de 89 ans, elle a battu le record de sa trisaïeule, la reine Victoria, au pouvoir pendant 63 ans, 7 mois et 2 jours, entre 1837 et 1901.

Montée sur le trône le 6 février 1952 à l’âge de 25 ans, Elizabeth II a fêté l’événement avec sa retenue habituelle, en inaugurant une ligne de chemin de fer en Ecosse. Elle a déclaré n’avoir jamais aspiré à battre ce record.

« Beaucoup, dont vous la Première ministre (d’Écosse Nicola Sturgeon), ont donné une autre signification à cette journée, bien que ce ne soit pas une (signification) à laquelle j’ai aspiré », a déclaré la reine dans un bref discours à Tweedbank, à la frontière avec l’Angleterre.

« Inévitablement, une longue vie passe par de nombreuses étapes; la mienne n’y fait pas exception, mais je vous remercie tous ici et à l’étranger de vos messages touchants », a ajouté la souveraine. Elizabeth portait une robe et un manteau turquoise sur lequel elle arborait la broche en diamants qui a autrefois appartenu à sa trisaïeule.

Dîner à Balmoral
Auparavant, elle avait gratifié de son sourire et de son habituel petit geste de salut de la main la foule rassemblée sur le quai, avant de monter à bord d’un train à vapeur pour faire le trajet d’Edimbourg jusqu’au village de Tweedbank.

Elle devait ensuite dîner dans sa résidence d’été de Balmoral en compagnie de son petit-fils, le prince William, et de son épouse Kate. Pour célébrer son record de longévité, elle n’avait prévu aucune cérémonie publique officielle. « No fuss » (« pas de chichi »), a-t-elle décrété, selon son entourage.

Romandie.com

La nourriture pimentée serait associée à une plus grande longévité

août 4, 2015

La consommation très régulière de nourriture pimentée serait « associée » à une plus grande longévité, selon une étude chinoise publiée mardi. Elle induirait également un risque moindre de cancers, maladies coronariennes et respiratoires.

En pratique, sur un échantillon de près d’un demi-million de Chinois suivis sur plusieurs années, l’étude montre que « ceux qui consomment une nourriture épicée presque tous les jours ont 14% de chance en moins de décéder comparé à ceux qui mangent épicé moins d’une fois par semaine », soulignent les chercheurs dans un article publié par la revue britannique BMJ.

Cette association vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes et s’avère plus forte pour ceux qui mangent épicé et qui ne boivent pas d’alcool. Par ailleurs, la consommation fréquente de nourriture épicée est spécifiquement associée à un risque moindre de décès par cancer, maladie coronarienne et maladie respiratoire.

« Ces résultats vont dans le sens de précédents travaux montrant de potentiels effets protecteurs sur la santé humaine des aliments épicés », indique l’équipe internationale dirigée par des chercheurs de l’Académie chinoise des sciences médicales, qui signe l’article.

Le principal composant du piment – de très loin l’épice la plus consommée en Chine – est la capsaïcine. D’après les chercheurs, celle-ci pourrait avoir des effets anti-obésité, anti-inflammatoire, antioxydant et anti-cancer.

Nombreuses incertitudes
Mais cette étude ne relève que de « l’observation » et « il n’est pas possible de tirer une conclusion d’ordre causale » sur ce lien, reconnaissent les chercheurs. D’autant que malgré la taille importante de l’échantillon étudié, ce travail présente des points faibles, en particulier le manque d’informations détaillées sur la composition des repas ingérés par les participants.

« On ne sait pas si les corrélations observées sont le résultat direct de la consommation de piment ou bien découlent simplement d’autres éléments positifs dans l’alimentation qui n’ont pas été mesurés », commente Dr Nita Forouhi, spécialiste de nutrition et d’épidémiologie à l’Université de Cambridge.

Cette experte, sans lien avec l’étude chinoise, s’interroge en outre, dans un commentaire publié par BMJ, sur une possible corrélation avec les boissons telles que l’eau et le thé, consommés en plus grande quantité par ceux qui mangent plus de piment.

« De nouvelles études sont nécessaires pour établir si la consommation d’aliments épicés peut améliorer la santé et réduire directement la mortalité ou bien si c’est la marque d’autres habitudes alimentaires et styles de vie » positifs pour la santé, explique-t-elle.

Romandie.com

Japon: le pays où les femmes vivent le plus longtemps

juillet 27, 2011

86,39 ans : telle est l’espérance de vie des Japonaises, pour l’année 2010, faisant du Japon le pays où les femmes vivent le plus longtemps, selon le gouvernement nippon.Cependant, après cinq années d’augmentation, ce chiffre est pour la première fois en baisse. En 2009, l’espérance de vie des femmes au Japon avait atteint 86,44 années.  » Les fortes températures estivales de l’an dernier ont probablement entraîné une augmentation du nombre de décès résultant d’un coup de chaleur et de problèmes cardiaques « , a expliqué un responsable du ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être. Si les Japonaises sont les championnes de longévité, Hong Kong arrive en 2e position, avec 85,9 ans d’espérance de vie, et la France ravit la 3e place : selon le classement, les femmes peuvent espérer vivre jusqu’à 84,8 ans.

Le secret ? Une alimentation saine

Beaucoup de poisson, peu de graisses saturées et de sucres rapides : l’alimentation saine constitue, entre autres, le secret des Japonaises pour vivre plus longtemps. Une recette miracle qui marche également pour les hommes, puisque le pays se situe au quatrième rang mondial pour leur espérance de vie : 79, 64 ans, contre 80 ans pour Hong Kong, 79,8 pour la Suisse et 79,7 pour Israël.

En revanche, combinée à un faible taux de natalité, cette longévité record pourrait provoquer une crise socio-démographique au Japon. Plus de 23 % de la population a déjà plus de 65 ans, et cette proportion devrait presque doublier d’ici à 2050.

Elle.fr