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Congo/Élections locales : Raymond Zéphirin Mboulou calme le jeu, mais une partie de l’opposition ne veut rien savoir

septembre 5, 2014

 

Raymond Zéphirin Mboulou.

Fixée au dimanche 28 septembre 2014, selon un décret présidentiel que l’opposition conteste, en raison des vices de forme qui l’entourent, les élections locales sont, déjà, au cœur d’une controverse entre le gouvernement, notamment le Ministère de l’intérieur et de la décentralisation, et une partie de l’opposition, particulièrement l’opposition républicaine qui, dans une déclaration rendue publique à Brazzaville, le mardi 2 septembre dernier, par son porte-parole, Jean Ngouabi Akondjot…

président du parti Lumière pour le Congo, parle de rupture de dialogue, contestant la manière dont la réforme de la loi électorale a été votée à l’assemblée nationale, en l’absence des députés de l’U.pa.d.s et l’organisation du scrutin par le gouvernement. Pour sa part, Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’intérieur et de la décentralisation, tente de calmer le jeu, en maintenant le dialogue avec la classe politique et en veillant à la bonne organisation du futur scrutin.

Mardi 2 septembre, le ministre Raymond Zéphirin Mboulou a réuni les représentants des partis et groupements politiques, toutes tendances confondues, et des organisations de la société civile, pour évoquer les dispositions pratiques, suivant la loi électorale révisée, qui a été promulguée par le président de la République. A cette occasion, il les a appelés à déposer, à son cabinet, les listes de leurs délégués dans les commissions locales d’organisation des élections. Il leur a conseillé de prendre des délégués qui vivent sur place, dans les localités où ils vont représenter leurs partis.
Par ailleurs, à la demande des partis, le ministre de l’intérieur a allongé la période de dépôt des listes de candidature aux élections locales, jusqu’au 10 septembre prochain, au lieu du 6 septembre, comme prévu. Un arrêté sera pris pour officialiser cette date.
Seulement, la réunion du ministre Mboulou a été boycottée par les partis de l’opposition républicaine, dont fait partie l’U.pa.d.s, l’unique parti de l’opposition qui a des élus dans les deux chambres du parlement. A la place, l’opposition républicaine a publié une déclaration co-signée par l’U.pa.d.s, la J.u.r. (Jeunesse unie pour la république), le M.n.l.c (Mouvement national de libération du Congo), le R.f.d (Rassemblement des forces démocratiques), Lumière du Congo, Convergence citoyenne et le Must. Ces partis critiquent la manière dont la réforme de la loi électorale a été adoptée par l’assemblée nationale et condamnent le manque de sincérité du gouvernement. «Au lendemain du dernier conseil des ministres, la classe politique constatait, avec stupéfaction, la non prise en compte par le gouvernement des conclusions des différentes concertations politiques ayant abouti à des aménagements substantiels de la loi électorale actuelle,  notamment en ses articles 15, 16 et 17», souligne la déclaration. «Ainsi, l’opposition républicaine constate la rupture délibérée du dialogue par le gouvernement et la fin du consensus national, avec comme corollaire, la multiplication des risques des conflits politiques et des drames qui s’en suivent», conclut la déclaration. Mais, si ces partis critiquent, ce n’est pas pour autant que tous vont choisir de boycotter les élections locales. Il y a des tractations au sein de l’U.pa.d.s où les cadres n’entendent pas rater cette occasion pour espérer gagner des sièges dans les conseils locaux.
D’autres groupements politiques de l’opposition, comme la C.p.r (Convention des partis républicains), que dirige Nicéphore Fylla Saint-Eudes, ont décidé de participer aux élections locales, considérant que depuis 2009, il y a des avancées dans l’amélioration du processus électoral national et que tout ne peut pas être obtenu au détour d’une négociation. Ainsi, Nicéphore Fylla Saint-Eudes, Bonaventure Mizidy, Dominique Basseyla et le C.n.r (Conseil national des républicains), parti de Frédéric Bintsamou, tout comme les partis du centre conduits par Jean-Michel Bokamba-Yangouma et, évidemment, ceux de la majorité présidentielle, dont le M.c.d.d.i, participent à ces élections locales marquées par un engouement des candidats indépendants.

Lasemaineafricaine.net par Joël NSONI

L’opposition nigérienne solidaire de Hama Amadou

août 31, 2014
Hama Amadou, pensif sur son avenir?

Hama Amadou, pensif sur son avenir?

L’Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la république (ARDR), forte d’une vingtaine de partis politiques de l’opposition, a rendu publique samedi soir une déclaration dans laquelle elle apporte son soutien au président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, qui a quitté clandestinement le Niger pour Ouagadougou, au Burkina Faso, après sa mise à la disposition de la justice par le bureau de l’Assemblée nationale.

L’ARDR, tout en condamnant les actes posés par le pouvoir, dit apporter son soutien au président Hama Amadou et à sa famille politique ‘’dans les épreuves iniques » qui, selon elle, leur sont injustement imposées par un régime aux abois, abusant du pouvoir d’Etat pour dissimuler son incapacité à gouverner.

Dans leur déclaration, les partis membres de l’opposition ont dénoncé ‘’le concassage des partis politiques de l’opposition par le régime en place » et ont tenu responsable de cette situation qu’ils ont qualifié de ‘’projet machiavélique » le Président de la République, Issoufou Mahamadou.

Les leaders de l’opposition ont aussi lancé appel à leurs militantes et militants, ainsi qu »’à tous les démocrates sincères, pour qu’ils restent vigilants afin de démasquer et de faire échec à toute action attentatoire à la cohésion sociale et à l’unité nationale ».

Depuis des semaines, la classe politique nigérienne est divisée par ‘’l’affaire des bébés importés » où sont impliquées de hautes personnalités dont le ministre de l’Etat en charge de l’Agriculture Abdou Labo et son épouse qui croupissent en prison ainsi que la deuxième épouse du président du président de l’Assemblée nationale.

Apanews.net

L’opposition parlementaire guinéenne veut enquêter sur la saisie d’une cargaison de devises à Dakar

août 29, 2014

L’opposition parlementaire guinéenne entend demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur l’interception à Dakar de vingt millions de dollars, a appris APA vendredi de sources concordantes à Conakry.

Le leader de l’Union des forces républicaines (UFR), Sidya Touré, peu convaincu des justifications fournies par les autorités de la banque centrale de Guinée, promet de demander l’ouverture d’une enquête, au nom de son groupe parlementaire, l’Alliance républicaine.

« Dès la prochaine rentrée parlementaire je suggèrerai la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur tous les détournements depuis les 700 millions de dollars de la société Rio Tinto jusqu’aux 10 millions de dollars saisis à l’aéroport de Dakar ».

Pour l’ancien premier ministre guinéen de 1996 à 1999, il est temps d’engager une enquête parlementaire pour éclairer la lanterne des guinéens et situer les responsabilités sur tous les scandales.

Dans le même sens, le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, et leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), en tournée en Amérique du Nord, soutient que l’opposition parlementaire va demander la mise en place d’une commission d’enquête.

Pour l’ex Premier ministre, une telle investigation permettrait de vérifier les conditions de recrutement de la société ayant transporté les fonds à Dakar d’un côté et de l’autre, mener les enquêtes auprès des deux institutions citées par le gouverneur de la banque centrale de Guinée.

Apanews.net

Ouagadougou: La marche de l’opposition burkinabè autorisée

août 22, 2014
Vers une marche de l'opposition Burkinabé

Prémisses d’une marche de l’opposition Burkinabè

L’opposition politique burkinabè a obtenu de la part de la mairie de Ouagadougou l’autorisation d’effectuer sur l’itinéraire voulu sa marche-meeting contre le référendum et la modification de l’article 37 limitant les mandats présidentiels au Burkina Faso, a-t-on appris auprès du Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré.

Dans une déclaration rendue publique et dont APA a reçu copie vendredi, le CFOP informe que ‘’suite à un accord conclu avec la mairie de Ouagadougou, la marche-meeting contre le référendum et la modification de l’article 37 aura bel et bien lieu le samedi 23 août 2014 ‘’.

Il a précisé que la seule modification, suite à la concertation avec le maire de Ouagadougou, reste le lieu de ralliement. En effet, les manifestants sont invités à se retrouver samedi matin à partir de 6 heures (GMT) au terrain vide de la SONATUR, à environ 100 mètres du Rond-point de la Patte-d’Oie (point de départ initialement prévu).

Le Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré salue, par ailleurs, le maire de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo et son équipe ‘’pour leur esprit de dialogue et de compréhension ».

Jeudi matin, au cours d’une brève rencontre avec la presse, le CFOP avait donné l’information selon laquelle la mairie de Ouagadougou lui avait refusé l’itinéraire choisi pour des raisons de sécurité.

L’opposition s’était dit surprise par cette décision au motif qu’il n’y a pas de zones rouges sur l’itinéraire proposé.

Pour Zéphirin Diabré, il s’agissait d’un ‘’déni de démocratie et une entrave à la liberté d’expression ».

Au final, tout est rentré dans l’ordre et l’opposition par la voix de son chef de file, exhorte les Ouagalais à sortir nombreux pour manifestation de samedi ‘’contre le référendum et la modification de l’article 37 ».

Apanews.net

Alassane Ouattara : « Les élections à venir en Côte d’Ivoire seront démocratiques »

août 7, 2014
 Alassane Ouattara a confirmé sa candidature à la présidentielle de 2015. © AFP


Alassane Ouattara a confirmé sa candidature à la présidentielle de 2015. © AFP

Pour la fête de l’indépendance ivoirienne, Alassane Ouattara s’est exprimé mercredi soir à la télévision publique. Une déclaration très politique visant à rassurer l’opinion sur l’intégrité des prochains rendez-vous électoraux, alors que les discussions sur la commission électorale se poursuivent avec l’opposition.

Opération confiance. Posé et calme, Alassane Ouattara a livré mercredi soir sur la télévision publique, à la veille de la fête de l’Indépendance, une déclaration visant à rassurer les Ivoiriens en général et son opposition en particulier, mais aussi la communauté internationale. « Les élections à venir seront démocratiques », a-t-il affirmé, en évoquant notamment la présidentielle d’octobre 2015 à laquelle la participation de l’opposition est pourtant encore loin d’être totalement acquise.

« J’ai bon espoir que dans les jours à venir l’opposition et le pouvoir vont siéger ensemble dans la Commission pour préparer les élections démocratiques », a-t-il souligné. « C’est important pour moi, c’est important pour la crédibilité de la Côte d’Ivoire. Cela va confirmer que nous sommes sortis définitivement de la crise », a-t-il ajouté.

« CEI consensuelle » ?

De fait, la Commission électorale (CEI) chargée de la présidentielle d’octobre 2015, dont la composition générale a été promulguée le 18 juin dernier, ne s’est toujours pas installée. La nouvelle CEI doit être composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l’administration – et donc suspectés d’être facilement influençables par le pouvoir en place -, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition. Elle sera en outre présidée par le représentant du chef de l’État.

Les discussions ont repris mercredi pour l’adoption d’une « CEI consensuelle ». L’opposition, dont le Front populaire ivoirien (le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo), refuse d’y participer arguant d’un « déséquilibre » en faveur du pouvoir, notamment en raison de la présence au sein de la CEI des institutions rattachées au gouvernement et à la présidence, ce qui selon elle « ne se justifie pas ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Russie : mort de l’ancienne dissidente soviétique Valeria Novodvorskaïa

juillet 12, 2014

Moscou – L’ancienne dissidente Valeria Novodvorskaïa, connue pour son opposition au régime soviétique et au Kremlin, est morte samedi à l’âge de 65 ans, après avoir été hospitalisée à Moscou.

Samedi, Valeria Novodvorskaïa a été hospitalisée dans l’un des hôpitaux de la ville, mais nous n’avons pas réussi à la sauver, elle est décédée, a indiqué une source hospitalière à l’agence de presse russe Interfax.

Les autorités moscovites ont plus tard confirmé la mort de la dissidente sur les ondes de la radio Ekho Moskvy.

Le président russe Vladimir Poutine, en tournée diplomatique en Amérique du Sud, a présenté samedi soir ses condoléances à la famille et aux proches de la dissidente.

Née en 1950 dans la république soviétique de Biélorussie (devenue le Bélarus à son indépendance), elle avait constitué un groupe clandestin d’étudiants, qui prônait l’insurrection armée pour renverser le régime communiste.

Jugée schizophrène, avec développement d’une personnalité paranoïaque par les autorités soviétiques, elle avait été placée de force à plusieurs reprises dans des hôpitaux psychiatriques.

De 1987 à 1991, elle avait de nombreuses fois été arrêtée pour avoir organisé une dizaine de rassemblements antisoviétiques. En 1992, après la chute de l’URSS, elle avait créé le parti de l’Union démocratique de la Russie, avant de devoir faire face jusqu’en 1995 à une série de procès, dénoncés par l’opposition comme étant politiques.

Auteur de plusieurs livres, Valeria Novodvorskaïa avait aussi mis sa plume au service de journaux de l’opposition.

Valeria, c’est une personne à la volonté inflexible, aux convictions fermes, avec une culture encyclopédique – c’est très dommage qu’elle nous ait quittés, a regretté sur Ekho Moskvy l’opposant russe Boris Nemtsov, tandis que se multipliaient les hommages à la dissidente sur les réseaux sociaux russes.

Romandie.com avec(©AFP / 12 juillet 2014 19h14)

C.p.o.c (Collectif des partis de l’opposition congolaise) : Reprendre le recensement administratif spécial et changer la Conel

juin 6, 2014

Les présidents des partis membres du C.p.o.c (Collectif des partis de l’opposition congolaise) étaient en conférence de presse, mercredi 4 juin 2014, au siège de l’A.r.d, sur l’avenue de l’Intendance, à Ouenzé (Brazzaville). Face aux chevaliers de la plume et du microphone venus nombreux, il y avait Mathias Dzon, le président du collectif, Guy-Romain Kinfoussia, Jean Itadi et Dominique Foufoundou, le porte-parole qui a donné lecture du propos liminaire en huit points.

Puis, à tour de rôle, ils ont répondu aux questions des journalistes sur l’opération de police «Mbata ya bakolo», les élections locales et les résultats du recensement administratif spécial. Pour le C.p.o.c, il faut reprendre le recensement administratif spécial et changer la Conel (Commission nationale d’organisation des élections), avant l’organisation des élections locales.

Concernant l’opération «Mbata ya bakolo», le C.p.o.c déplore le non-respect des droits des personnes refoulées. Pour lui, il fallait donner un préavis aux étrangers en situation irrégulière, pour qu’ils régularisent leur situation ou quittent le territoire national. «Si la souveraineté des Etats et la sécurité publique sont importantes, il en est de même de la vie et de la dignité des êtres humains, qu’ils soient nationaux ou étrangers», ont-ils précisé, dans le propos liminaire.

Concernant le processus électoral, les partis du C.p.o.c ont annoncé qu’ils ne vont pas participer aux élections locales, telles qu’annoncées à la date du 20 juillet prochain. «Ils vont tout faire pour que ces élections n’aient pas lieu le 20 juillet, car il faut tout remettre à plat: reprendre le recensement administratif spécial et changer la Conel, la Commission nationale d’organisation des élections». C’est pourquoi le C.p.o.c demande le report de ces élections.

Concernant la situation nationale, ils ont dénoncé le renforcement des milices, à l’image des anciens cocoyes, les atteintes aux droits et libertés publiques «matérialisées par les obstructions aux réunions des partis politiques de l’opposition et les mesures liberticides à l’encontre des médias privés; l’appropriation privative de l’Etat qui s’exprime à travers l’utilisation de la force publique et des médias d’Etat; l’instrumentalisation des compatriotes débaptisés «sages» et l’exploitation de leur naïveté, de leur misère et de leur ignorance pour le soutien au coup d’Etat constitutionnel; l’affectation des fonds publics à des cadres pour le lobbying et des basses besognes à l’intérieur du pays et à travers le monde, notamment auprès des organisations internationales et les autres pays occidentaux, pour tenter de se maintenir au pouvoir». Les dirigeants du C.p.o.c ont pris pour de «graves menaces» et «intimidation», à «l’endroit de toutes les forces patriotiques soucieuses du respect scrupuleux de l’ordre constitutionnel» la mise en garde faite par le président de la République, lors de la rencontre citoyenne de Sibiti.

La semaineafricaine.net par P.A.D.

Burkina Faso: un meeting de l’opposition dans le plus grand stade de Ouagadougou

mai 31, 2014

Le plus grand stade de Ouagadougou affiche complet samedi pour un meeting organisé par l’opposition burkinabè contre un éventuel référendum sur une modification de la Constitution, qui permettrait au président Compaoré de se maintenir au pouvoir, a constaté l’AFP.

Le stade du 4 août, d’une capacité de 35. 000 places, s’est progressivement rempli. De rares sièges libres demeurent. Des slogans tels que « non au référendum », ou encore « on est fatigué, le grand baobab doit tomber » résonnaient dans les travées.

« Je suis venu pour dire avec force non au référendum, qui n’a pour objectif que de satisfaire une soif de pouvoir à vie. Qu’il (Blaise Compaoré) nous évite toute crise qui peut naître de son entêtement », a vitupéré Issiaka Ouedraogo, 28 ans, à l’AFP.

Serge Tiendrébeogo, 25 ans, dit de son côté « non au coup d’État que trame le pouvoir à travers son référendum. Car changer une Constitution unilatéralement et à des fins personnelles n’est autre qu’un coup d’État.  »

Des chansons engagées de reggae-men burkinabé demandant le départ du président Compaoré, qui dirige le Burkina Faso depuis 1987, ont galvanisé la foule.

Ce rassemblement « doit marquer le début de la révolution pour un changement à la tête du pays », a lancé Sams’k le Jah, chanteur et pilier du collectif « le balai citoyen », fortement opposé au régime.

« Nous n’allons pas tolérer une seconde de plus cette forfaiture qui se prépare pour 2015. La lutte va continuer pendant les mois à venir jusqu’à cette date. Ensemble nous vaincrons car notre nombre est notre force », a déclaré Smockey, un autre chanteur.

Les présidents d’une trentaine de partis de l’opposition sont entrés dans le stade vers 10H00 GMT et ont effectué un tour d’honneur.

L’opposition est fortement mobilisée contre un éventuel référendum visant à modifier l’article 37 de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels et empêche pour l’instant Blaise Compaoré, d’être candidat en novembre 2015.

Le président burkinabè, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, qui termine son deuxième quinquennat après avoir effectué deux septennats, a évoqué une telle éventualité en décembre.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le président ukrainien et l’opposition ont signé un accord

février 21, 2014

L’opposition a accepté vendredi de signer un accord avec le président ukrainien Viktor Ianoukovitch pour parvenir à une issue politique à la crise en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré l’un de ses principaux leaders, Oleg Tiagnibok, cité par l’agence Interfax.

En milieu de journée, le président Ianoukovitch avait annoncé la tenue d’une élection présidentielle anticipée. Il s’est exprimé au terme de négociations avec les émissaires de l’Union européenne, les chefs de l’opposition et un représentante de la Russie. Il a ajouté que le processus de formation d’un gouvernement d’unité nationale allait débuter.

Le président ukrainien a en outre accepté un retour à la Constitution de 2004 qui réduit les pouvoirs présidentiels au profit du gouvernement et du Parlement. Il s’agit de concessions majeures après le bain de sang la veille dans le centre de Kiev et la réforme constitutionnelle promise par le président ukrainien est l’une des revendications majeures de l’opposition.

Malgré ces concessions, des échanges de tirs se poursuivaient dans les rues de Kiev, selon les autorités ukrainennes. La police affirme dans un communiqué que « des participants impliqués dans les troubles de masse ont ouvert le feu sur des agents de police et tenté une percée en direction de l’enceinte du Parlement ». Elle a précisé ensuite que les policiers avaient riposté.

La police ne dit pas si ces échanges de coups de feu ont fait des victimes. Quelque 75 personnes ont été tuées dans des affrontements dans la capitale depuis mardi, selon les autorités.

Romandie.com

L’opposition syrienne appelle Assad à remettre son pouvoir à un gouvernement de transition

janvier 22, 2014

MONTREUX (Suisse) – Le chef de la Coalition de l’opposition syrienne, Ahmad Jarba, a appelé mercredi le président syrien Bachar al-Assad à remettre son pouvoir à un gouvernement de transition, au cours de la session inaugurale de la conférence de Genève II à Montreux.

J’appelle (la délégation du régime) à signer immédiatement le document de Genève I (prévoyant) le transfert total des prérogatives d’Assad, y compris les prérogatives exécutives, celles de l’armée et de la sécurité, à un gouvernement de transition, a indiqué M. Jarba.

Ce gouvernement jettera les premiers fondements d’une nouvelle Syrie, a ajouté l’opposant syrien.

Nous voulons nous assurer que nous avons un partenaire syrien dans cette salle, a-t-il poursuivi.

Le chef de la Coalition syrienne, la principale instance de représentation de l’opposition en exil, a estimé que l’accord de Genève I, adopté en juin 2012 par les grandes puissances, était un préambule à la démission de Bachar al-Assad et son procès avec tous les criminels de son régime.

Qu’Assad reste au pouvoir sous n’importe quelle forme signifie que le processus de Genève II dévie de sa trajectoire, a-t-il dit.

Avant M. Jarba, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, qui préside la délégation du régime, avait accusé l’opposition d’être des traîtres et des agents à la solde des ennemis du peuple syrien.

Rmandie.com avec(©AFP / 22 janvier 2014 12h39)