Soyez belles pour la fête des mères
Dans la douceur du soleil sur la mer
Car de votre sourire jaillit la lumière
Joie maternelle de l’enfantement
Source de vie et bonheur du temps.
Bernard NKOUNKOU
Soyez belles pour la fête des mères
Dans la douceur du soleil sur la mer
Car de votre sourire jaillit la lumière
Joie maternelle de l’enfantement
Source de vie et bonheur du temps.
Bernard NKOUNKOU
Dans mon voyage d’adieu
Ton regard sans mes yeux
Annonce l’ultime séparation
De cette belle vie d’union
Dans la lourdeur inconsolable du deuil
Quand debout, tu te tiens sur le seuil
Au bord du trou béant du tombeau
Ma peau est une expression sans mots
Comme une lampe à la lumière éteinte
Le chagrin de ta belle langue vacillante
Sombre à l’ombre des tristes ténèbres
Au royaume des allongés sans timbre
Bernard NKOUNKOU
Chaleurs de frayeur et d’horreur
Aux couleurs de l’été caniculaire
Sèment des malheurs dans nos régions
Avec des températures de suffocation
Soleil rouge de colère amère
A la lumière brûlante de torchère
Alerte d’une météo préventive
Qui nécessite une attention vive
Vague de feu temporelle de l’atmosphère
Source d’énergie bienfaisante et mortifère
Ondes soufflées sur la terre gémissante
Au-delà des zones décrétées rougissantes
Bernard NKOUNKOU
Âme intrépide et avide de lumière
Faisant du chapelet son socle de prière
Où dans la sainte ivresse mariale
Il se délectait depuis son repli monacal
De toutes les substances de sa foi
Où le silence l’entourait de sa voix
Tapis dans la souffrance et pétris de pénitence
Il obtenait des grâces et de nobles réjouissances
Car sous son genou fléchi sur le dur bois
Il récoltait de nombreux fruits de la foi
Comme une batterie branchée sur la croix
Aux fils traversés par l’énergie du Saint-Esprit.
Bernard NKOUNKOU
Mes yeux baignaient dans l’océan du ciel azur,
consolaient et caressaient des vagues de nuages
qui pleuraient en larmes humides, mûres et sages
Dans la joie de ce beau voyage de la détente,
mon regard assis sur la cime verte des arbres,
nourrissait le destin du rossignol au cou glabre
Adossé contre la chaise, les pieds à l’orient
de mes orteils buvaient la lumière jaune du
soleil qui attérissait sur ma poitrine nue.
Bernard NKOUNKOU
Dans tes yeux bleus
j’ai vu la belle lumière
de mon âme étincellante
Sur le croissant de tes lèvres
j’ai parcouru avec ma langue
la distance parfumée du baiser
Sur la colonne vertébrale de ton nez
j’ai capté en douceur le souffle vital
de ton haleine assaisonnée d’idylle
Entre nos deux langues épicées
la saveur aromatisée du goût buccal
a transformé nos salives en aimant.
Bernard NKOUNKOU
Le soleil fait irruption
Avec ses rayons dentition
Dans mon appartement à l’étage
Quand je prends le repos du sage
Il réchauffe les murs de l’extérieur
Dorant ma chambre de l’intérieur
Jusqu’à se draper au creux du lit
Au moment où j’attends ma Julie
Le soleil danse sur le toit maison
Avec sa belle lumière de la toison
Quand l’automne souffle le froid
Qui me pénètre vite sous le toit
Sa lumière augmente le jour
Dans la fraîcheur du bonjour
Entre les pages de ma lecture
De mes yeux de douces fritures
Bernard NKOUNKOU
Quand ton sourire traverse l’océan
Dans la joie matinale de la vie
Ton visage lumière de l’océan
Est un beau soleil divin de la vie
Je lis dans l’écluse de tes lèvres
Le message de ton visage tendre
Derrière des tulipes rouges fleuries
Qui dégagent un parfum d’ambroisie
Tes yeux boules de lumière corporelle
Éclairent mon âme de ses frêles ailes
Entre jais d’envol de jeune papillon
Trouvant le repos sur le dos du sillon
Quand atterrissent à vif mes pieds
Sur la colline rasée de ton épaule
J’effleure la chair de ton amitié
Avec la mélodie de mes paroles.
Bernard NKOUNKOU
Tu marches à coté de moi
Sous mes pas
Je ne vois pas tes pas
Tu es parfois devant
Parfois derrière
Dans ta tenue habituelle
Cousue contre terre
Tu es le prolongement de mon corps
Latéral et horizontal
Diamétral et diagonal
Quand je cours, tu cours
Quand je m’arrête, tu t’arrêtes
Quand je suis à l’ombre
Tu t’effaces
Tu me rends petit, égal et plus grand
Dans le secret de tes heures
Sous le soleil diurne
Ou dans la lumière nocturne
Tu es présent, absent
Quand tu le veux
Je n’ai pas envie de comprendre
Tes origines, ton lieu de refuge
Je sais que tu es
Une projection de lumière sur mon corps.
Bernard NKOUNKOU
Belle feuille de couleur
A l’automne du bonheur
Mon regard de solitaire
Embrasse l’iris oculaire
De ta silhouette uniforme
Dans la joie multiforme
Je découvre ta lumière
De gentille primevère
Le souffle de ta chair
Détachement mortuaire
Du balancement à l’arbre
Est un mouvement de vertèbre
Une fois ta chute au sol
Quand tu as cessé l’envol
Tu retrouves ton amour
A l’instant de ton retour
Bernard NKOUNKOU