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Margaret Thatcher est décédée d’une attaque à l’âge de 87 ans

avril 8, 2013
L'ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, qui avait conduit les Tories à la victoire en mai 1979 et avait dirigé le pays jusqu'en 1990, est décédée à l'âge de 87 ans. /Photo d'archives/REUTERS/Andrew Winning
  • Reuters/Reuters – L’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, qui avait conduit les Tories à la victoire en mai 1979 et avait dirigé le pays jusqu’en 1990, est décédée à l’âge de 87 ans. /Photo d’archives/REUTERS/Andrew …plus  Winning  moins 

LONDRES (Reuters) – L’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, qui avait conduit les Tories à la victoire en mai 1979 et avait dirigé le pays jusqu’en 1990, est décédée lundi matin à l’âge de 87 ans, annonce lundi un porte-parole de la famille.

« C’est avec une grande tristesse que Mark et Carol Thatcher ont annoncé que leur mère, la baronne Thatcher, était décédée des suites d’une attaque ce matin », a déclaré Lord Tim Bell.

Fille d’épicier, celle qui s’était acquis le surnom de « Dame de fer » fut la première – et à ce jour la seule – femme britannique à accéder à la tête du gouvernement, où elle a établi un record de longévité.

L’actuel Premier ministre britannique David Cameron, lui aussi conservateur, a estimé qu’avec Margaret Thatcher disparaissait une « grande dirigeante », une « grande chef de gouvernement » et une « éminente Britannique ».

Reuters

RDC: le gouvernement refuse de négocier avec la rébellion, nouveaux tirs à Goma

novembre 19, 2012

Le mouvement rebelle du M23 a repris lundi après-midi ses tirs contre l’armée congolaise après que le gouvernement de Kinshasa eut refusé de négocier avec lui, bien qu’il ait défait l’armée et pris position aux portes de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Le mouvement rebelle du M23 a repris lundi après-midi ses tirs contre l’armée congolaise après que le gouvernement de Kinshasa eut refusé de négocier avec lui, bien qu’il ait défait l’armée et pris position aux portes de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Ces tirs ont visé l’aéroport et la camp militaire de Katindo, a-t-on appris de source militaire occidentale.

Ils ont provoqué une panique dans la ville, les habitants cherchant à fuir vers le sud ou vers la frontière rwandaise toute proche. Selon une source hospitalière, un obus aurait touché un hôtel et six blessés ont été amenés à l’hôpital Heal Africa.
Lundi matin le Mouvement du 23 mars (M23) a lancé un ultimatum au gouvernement, lui demandant d’ici 24 heures d’annoncer l’ouverture de négociations avec lui ainsi qu’avec l’opposition, la société civile et la diaspora congolaise.
Mais Kinshasa « ne négociera pas » avec les rebelles du M23, a affirmé le porte parole du gouvernement de RDC Lambert Mende, interrogé par l’AFP.
Selon lui, « ce sont des forces fictives mises en place par le Rwanda pour dissimuler ses activités criminelles en RDC ». « Nous préférons négocier avec le Rwanda, l’agresseur réel, au sein de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs », a-t-il ajouté.
Le M23, qui attribue au gouvernement la responsabilité des derniers affrontements qui se sont conclus dimanche par la défaite de l’armée aux portes de Goma, a annoncé que si ses exigences n’étaient pas satisfaites, il poursuivrait « sa résistance contre le gouvernement de Kinshasa jusqu’à sa chute ».
Le M23 a été créé début mai par des militaires, qui après avoir participé à une précédente rébellion, ont intégré l’armée en 2009, à la suite d’un accord de paix. Ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n’avait pas respecté ses engagements.
Ils réclament notamment le maintien de tous les officiers dans leurs grades et refusent « le brassage » (affectations dans d’autres unités et d’autres régions) que veut leur imposer Kinshasa, ce qui les éloignerait de leur zone d’influence dans l’est.
Cet ultimatum du mouvement rebelle fait suite à l’avancée du M23 jusqu’aux portes de Goma. Dimanche midi, après l’intervention d’hélicoptères de l’ONU pour protéger les abords de l’aéroport, le M23 s’est arrêté à Munigi, à 5 kilomètres du centre ville.
Depuis, les lignes des belligérants se sont stabilisées, à environ un kilomètre l’une de l’autre, selon un observateur militaire.
Faute de pouvoir atterrir à Goma, une délégation de sept ministres est arrivée de Kinshasa à Bukavu, la grande ville de la province voisine du Sud-Kivu, et devait se rendre par la route à Goma. Mais après les nouveaux tirs de lundi après-midi, leur venue a été annulée, a-t-on appris à Bukavu.
Le gouvernement congolais a toujours refusé d’engager des négociations avec le mouvement rebelle qu’il considère comme une émanation du Rwanda voisin. Des accusations reprises par les Nations unies, mais qui sont démenties par Kigali. Les officiers mutins qui ont créé ce mouvement ont rapidement pris une partie du territoire congolais adossé aux frontières ougandaise et rwandaise, et ont été exclus de l’armée.
Le M23 a également exigé « la démilitarisation de la ville et de l’aéroport de Goma » d’ici 24 heures et « la protection des populations par les forces de maintien de la paix de la Monusco (Mission des Nations unies pour le maintien de la paix au Congo) présentes dans la ville dans l’exercice de leur mission première ».
Dimanche le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a affirmé que les 6.700 Casques bleus basés dans le Nord-Kivu allaient y rester, le Conseil de sécurité ayant exigé samedi que « tout soutien extérieur et toute fourniture d’équipement au M23 cessent immédiatement ».
L’armée congolaise présente lundi dans les rues de Goma reste encore en situation de combattre, selon une source militaire occidentale. Des renforts sont arrivés de Bukavu lundi matin, a constaté l’AFP.
Si les combats devaient reprendre, Goma serait directement touchée. Cette ville déjà occupée à deux reprises en 1996 et 1998 par des rebellions, accueille environ 300.000 habitants et les réfugiés qui s’étaient massés au nord depuis l’offensive rebelle de juillet se sont déplacés vers le sud.

Nicolas Sarkozy va porter plainte contre Mediapart

avril 30, 2012

Le chef de l’État et son premier ministre jugent «calomnieuses» les informations publiées par le site d’information.

Ils n’ont pas de mots assez durs pour en parler. Tour à tour, Nicolas Sarkozy et François Fillon se sont insurgés dimanche contre les éléments livrés par le site d’information Mediapart, selon lesquels le régime de Mouammar Kadhafi aurait financé la campagne du candidat de l’UMP en 2007. Le président-candidat et le premier ministre ont accusé la gauche d’user de «boules puantes» pour déstabiliser le camp présidentiel avant le second tour de l’élection présidentielle. Lundi matin, Nicolas Sarkozy a annoncé sur France 2 qu’il allait porter plainte contre Mediapart «avant la fin de la campagne».

«50 millions d’euros»

Mediapart a publié samedi une note de 2006 présentée comme émanant des services secrets libyens, dans laquelle le régime de Kadhafi déclarerait avoir choisi d’appuyer la campagne de Nicolas Sarkozy pour un «montant de 50 millions d’euros». Toujours selon le site fondé par l’ancien directeur du Monde,Edwy Plenel, un accord sur le montant et les modes de versement aurait été validé par Brice Hortefeux, alors ministre délégué aux Collectivités locales, en présence de l’homme d’affaires Ziad Takieddine. Le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bachir Saleh, aurait été chargé de superviser les paiements, ajoute le site.

L’intéressé, par l’intermédiaire de son avocat, a exprimé «les plus expresses réserves sur l’authenticité de la note». Il affirme «n’avoir jamais été le destinataire d’un tel document» et «dément catégoriquement avoir participé à une réunion au cours de laquelle un accord aurait été conclu (…)».

Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye qui signe la note publiée par Mediapart, a lui aussi qualifié le document de faux. «Toutes ces histoires sont falsifiées», a-t-il déclaré. «Il est clair que tout ce qui se dit est sans fondement. La question ne mérite pas que l’on s’y arrête».

Le président-candidat a riposté dimanche, sur Canal +: «C’est une infamie. Quand je pense qu’il y a des journalistes qui osent donner du crédit au fils Kadhafi (…) C’est une honte de me poser une question pareille.» Dans un entretien au Parisien, publié le même jour, Sarkozy avait parlé d’une «tentative pour faire diversion après le retour en scène de M. Strauss-Kahn (lire page 6, NDLR), qui est tout sauf à l’avantage des socialistes».

François Fillon a enfoncé le clou dimanche. Invité du «Grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien Aujourd’hui en France et i-Télé», le premier ministre a défini le site Mediapart d’«officine financée par des riches amis de François Hollande» ;créé en 2008, Mediapart compte au nombre de ses soutiens financiers Xavier Niel, considéré par l’UMP comme proche de la gauche. Fillon estime que cette affaire n’est qu’une «calomnie» envers Nicolas Sarkozy.

«Boules puantes»

Le chef du gouvernement reproche notamment au site de sortir, «à sept jours des élections, un faux, un document faux, en tout cas impossible à authentifier, qui émane d’un proche d’un dictateur que la France a largement contribué à faire tomber». «Comme par hasard, c’est le moment où toutes ces boules puantes sortent d’une façon scandaleuse (…) Ça nous éloigne du seul sujet qui compte: entre les deux programmes, lequel est le mieux à même de redresser la France», a-t-il ajouté.

La gauche s’est emparée de l’affaire dès samedi. L’un des porte-parole de François Hollande, Bernard Cazeneuve, a demandé au chef de l’État de «s’expliquer devant les Français». Plus tard, un autre membre de l’équipe du candidat PS, Delphine Batho, a jugé que «l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge indépendant s’imposent». «C’est désormais à la justice de faire toute la vérité: soit établir les faits et engager des poursuites, ou bien au contraire apporter la démonstration qu’il s’agit d’allégations mensongères», a conclu la députée PS.

 


Villepin «seul» et «dans l’amertume», selon Fillon

François Fillon a balayé dimanche les critiques émises par Dominique de Villepin sur la stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy. «Ce n’est pas un sujet, il est seul, il est dans l’amertume», a jugé le premier ministre lors du «Grand Rendez-Vous Europe 1-iTélé-Le Parisien». «Il avait montré sa capacité à rassembler lors de son discours de l’ONU (le 14 février 2003). Pour le moment, il fait surtout preuve d’une capacité de nuisance qui n’a pas beaucoup de conséquences»,
a poursuivi François Fillon avant d’ironiser: «S’il avait des choses à dire, il n’avait
qu’à être candidat.»

Dominique de Villepin n’avait pas réussi à réunir les 500 parrainages nécessaires
à sa candidature à la présidentielle. Vendredi, il s’est dit «effrayé»par la campagne du président-candidat et l’a qualifiée d’«indigne», dénonçant «ses gages à l’extrémisme».

Même s’il n’a pas donné de consignes de vote, l’ex-premier ministre a laissé entendre sa préférence pour François Hollande le 6 mai. «Que chacun vote
en pensant à la France et à ce qu’elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d’humanisme parce que, en conscience, il faut bien choisir»,
a-t-il déclaré.

Leigaro.fr

Nouvelle crise diplomatique entre la France et le Rwanda

février 20, 2012

La France a décidé de rappeler pour consultations son  ambassadeur à Kigali après le refus des autorités rwandaises d’agréer son  successeur, témoignant de relations très loin d’être apaisées après une  réconciliation pourtant scellée début 2010.

« Les autorités rwandaises ont refusé de donner cet agrément » et « nous avons  rappelé notre ambassadeur (Laurent Contini) pour consultations afin d’étudier la  situation », a annoncé lundi lors d’un point-presse un porte-parole du ministère  français des Affaires étrangères, Vincent Floréani.

Le gouvernement rwandais a assuré pour sa part que cet incident ne remettait  pas en cause la normalisation de ses relations avec Paris.

« Le Rwanda ne mène pas une diplomatie personnalisée », a commenté la ministre  rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.  « Nous estimons que nos  relations avec la France sont au dessus des questions de personnes, et (sont  menées) dans l’intérêt mutuel de nos deux pays ».

« Il ne doit y avoir aucun doute quant à l’engagement permanent à bâtir des  liens diplomatiques, économiques et culturels forts entre les gouvernements et  les peuples du Rwanda et de la France », a poursuivi la ministre.

Proche de l’ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, Laurent  Contini est tombé fin 2011 en disgrâce auprès du ministre français des Affaires  étrangères, Alain Juppé, après des déclarations jugées trop favorables au Rwanda  dans la vieille querelle des responsabilités du génocide de 1994.

Sans procéder à son remplacement immédiat à l’époque, le ministre français  avait obtenu de la présidence française une nouvelle nomination en la personne  d’Hélène Le Gal, consul de France au Québec et spécialiste des affaires  africaines.

Ce choix n’avait pas été rendu public car il est d’usage en diplomatie  d’attendre que le pays d’accueil agrée le nouvel ambassadeur avant de  l’officialiser.

Lundi matin, l’hebdomadaire Jeune Afrique a révélé que Kigali avait à la  mi-février refusé la nomination d’Hélène Le Gal, « au motif qu’elle serait trop  proche du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, considéré depuis  toujours comme hostile au pouvoir en place à Kigali ».

Lors de son point-presse, Vincent Floréani n’a ni confirmé ni infirmé cet  élément.

« Les relations entre la France et le Rwanda n’ont cessé de se renforcer  depuis la visite du chef de l’Etat (Nicolas Sarkozy) à Kigali en février 2010,  qui a scellé au plus haut niveau la relance politique et économique entre nos  deux pays », a-t-il souligné.

« La bonne qualité de nos relations bilatérales est illustrée par les visites  récentes en France de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères,  en juillet 2011, et du président Paul Kagame en septembre » à Paris, a-t-il  ajouté.

Lors de ces deux visites, Alain Juppé n’avait pas reçu son homologue.  Lors  de la première, le ministre à la Coopération Henri de Raincourt s’en était  chargé et pour la deuxième, il était absent de France avec un long voyage  opportunément organisé à l’autre bout du monde (Nouvelle-Zélande, Chine. . . ).

Après sa prise de fonctions en mars 2011 au Quai d’Orsay, Alain Juppé avait  dit n’avoir aucune intention « ni de serrer la main » de Paul Kagame ni de se  rendre au Rwanda, tant qu’y circulerait un rapport accusant la France de  complicité avec les génocidaires, rapport que le ministre avait qualifié de  « tissu de mensonges et d’inventions ».

En septembre, le ministre avait souligné qu’il avait ses convictions à propos  du passé et qu’il « n’en changerait pas ».

Le document controversé de 2008, réalisé par une commission d’enquête  rwandaise, accuse la France d’avoir « participé » au génocide sous couvert de  l’opération militaro-humanitaire Turquoise, menée en juin 1994.  Le rapport vise  nommément Alain Juppé qui était alors ministre des Affaires étrangères sous le  gouvernement d’Edouard Balladur, ainsi que plusieurs personnalités françaises,  de droite comme de gauche et des responsables militaires.

Après une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009, liée à une  enquête judiciaire en France sur les événements qui ont marqué le début du  génocide, Paris et Kigali avaient scellé leur réconciliation avec une visite  début 2010 au Rwanda de Nicolas Sarkozy.

Jeuneafrique.com