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Covid-19 : le masque bientôt obligatoire à l’extérieur dans presque toute l’Ile-de-France et à Lyon

décembre 30, 2021

Après Paris hier soir, les autres départements de la région francilienne ont à leur tour décrété la mesure, qui s’appliquera à toutes les personnes âgées de plus de 11 ans.

Après Paris, en fin de journée mercredi, puis d’autres départements d’Ile-de-France, les préfectures de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône ont annoncé, jeudi 30 décembre, l’obligation du port du masque en extérieur à Lyon et Villeurbanne. Cette mesure s’applique désormais :

  • à Paris ;
  • dans le Val-d’Oise ;
  • dans les Hauts-de-Seine ;
  • en Seine-Saint-Denis ;
  • dans le Val-de-Marne ;
  • en Seine-et-Marne ;
  • dans les agglomérations de l’Essonne ;
  • dans les centres-villes des agglomérations des Yvelines ;
  • à Lyon et à Villeurbanne.

Mercredi soir, la Préfecture de police de la capitale avait précisé que le port du masque dans les rues concernerait toutes les personnes de 11 ans et plus, « à l’exception des personnes circulant à l’intérieur de véhicules, des cyclistes et des usagers des deux-roues » ou des « personnes pratiquant une activité sportive ». Le port du masque sera également exigé dans les lieux ouverts au public à Paris, « à l’exclusion des bois de Boulogne et de Vincennes, et sur les emprises des aéroports de Paris – Charles-de-Gaulle, du Bourget et de Paris-Orly »selon le communiqué.

Ces annonces surviennent alors que les taux d’incidence s’envolent en Ile-de-France pour toucher des niveaux jusque-là jamais atteints depuis le début de l’épidémie, en mars 2020. Le record est atteint à Paris, où on compte plus de 2 000 nouvelles contaminations pour 100 000 habitants en une semaine.

L’obligation du port du masque en extérieur, imposée progressivement sur tout le territoire à partir du mois d’août 2020, avait été levée le 17 juin 2021, trois jours avant la fin du couvre-feu. C’était un symbole fort du ralentissement de la dynamique épidémique à la faveur de l’été. Mais l’arrivée fulgurante du variant Omicron en cette fin d’année, qualifiée mercredi de « raz de marée » par le ministre de la santé, Olivier Véran, rebat les cartes.

« Vertu pédagogique »

Pour de nombreux épidémiologistes, ces mesures paraissent insuffisantes, compte tenu de la très forte circulation virale, mais aussi du caractère aéroporté du virus. « Il peut y avoir des contaminations en extérieur, surtout avec une incidence aussi élevée qu’elle l’est actuellement à Paris, donc c’est une mesure un peu utile, explique Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines. Mais les vrais lieux de contamination publics sont en intérieur, comme les restaurants et les bars. » C’est pourquoi, selon l’épidémiologiste, « on ne s’attaque pas aux vraies causes de la transmission, puisque c’est un virus qui contamine sous forme avant tout d’aérosol ». « Imposer le port du masque en extérieur, c’est surtout la mesure la plus simple à afficher et à mettre en place pour les autorités », ajoute-t-il.

Selon la plupart des études, la part des contaminations en extérieur est résiduelle par rapport à celles en intérieur. En février, des épidémiologistes de l’université de Californie ont compilé différentes études menées sur le sujet : cinq d’entre elles ont conclu que moins de 10 % des infections par le SARS-CoV-2 se produisaient à l’extérieur. « Les probabilités de transmission à l’intérieur étaient très élevées par rapport à l’extérieur (18,7 fois) », ajoutent les auteurs dans cette méta-analyse publiée dans The Journal of Infectious Diseases. En France, en mars, l’étude ComCor menée par l’équipe de l’Institut Pasteur révélait que les contacts à l’origine d’une infection avaient « lieu à l’intérieur fenêtres fermées dans 80 % des cas, à l’intérieur fenêtres ouvertes dans 15 % des cas, et à l’extérieur dans 5 % des cas ».

S’il ne s’agit donc pas d’une mesure majeure, « elle peut avoir son utilité, car il ne faut se priver d’aucun moyen de lutter contre la circulation du virus », concède de son côté Yves Buisson, président de la cellule Covid-19 de l’Académie nationale de médecine. « Cette mesure a une vertu pédagogique, car beaucoup de gens ont perdu la conscience de l’importance de porter le masque pour protéger les gens autour de soi », affirme-t-il.

Néanmoins, ces annonces ne s’accompagnent pas de recommandations claires sur le type de masque à privilégier. « La doctrine initiale précise bien que porter un masque chirurgical évite les projections et protège son entourage, mais le masque FFP2 protège mieux la personne qui le porte », rappelle M. Buisson. « Dans les zones avec contact prolongé, comme les transports, le virus est si transmissible qu’il faut se protéger avec un masque FFP2 ; il faudrait plus communiquer sur ce point », selon l’expert. Les masques FFP2 sont mieux ajustés sur le visage et laissent donc passer moins de particules virales. Si leur usage s’est répandu dans de nombreux pays, comme l’Allemagne et l’Italie, la France ne l’a jamais imposé.

Avec Le Monde par Delphine Roucaute

France-Abus sexuels dans l’Eglise: à Reims, la parole libérée des victimes

septembre 15, 2021
Abus sexuels dans l'Eglise: a Reims, la parole liberee des victimes
Abus sexuels dans l’Eglise: à Reims, la parole libérée des victimes© AFP/FRANCOIS NASCIMBENI

« Regarder en face » les cas d’abus sexuels, « accueillir la parole des victimes »: l’archevêque de Reims à ouvert mardi une série de quatre réunions publiques inédites dans le diocèse, avant un attendu rapport de la Commission indépendante mise en place par l’Église catholique au niveau national.

« On m’a volé mon corps d’enfant. J’ai 51 ans et mon âme à huit ans ». Sur la scène de la petite salle de spectacles de la maison diocésaine Saint-Sixte à Reims (Marne), Laurent Martinez joue son propre rôle devant une centaine de personnes.

Violé à huit ans par un prêtre d’une école catholique de la région lyonnaise, il en a conçu « Pardon », une pièce puissante et sensible jouée en préambule des échanges.

« C’est mon histoire ! J’avais dix ans. Et j’avais 64 ans quand j’en ai parlé pour la première fois à mon évêque » raconte Francis, la voix secouée de sanglots. « En mai-juin, j’ai eu l’occasion d’en parler avec mes enfants. Mon fils aîné m’a dit qu’il était content que je parle » et « qu’il s’en doutait parce que je ne parlais jamais de mon enfance », poursuit-il.

« Perdu la foi »

Quelques fauteuils plus loin, un autre retraité prend la parole. « J’ai été violé dans mon enfance par un prêtre de Reims. Cette expérience, je l’ai refoulée. Pour pouvoir parler, il faut être écouté. Je n’ai pas trouvé d’interlocuteur » confie-t-il d’une voix basse et tendue.

« Voilà comment j’ai perdu la foi », après « une éducation et une scolarité très catholiques », ajoute-t-il. « Je me suis arrangé pour que mes enfants ne soient pas baptisés, qu’ils n’aillent pas à l’Église ».

Pour lui, le problème reste que « l’Église pense que la loi de Dieu est supérieure à celle des hommes ». L’homme s’éclipse ensuite discrètement de la salle.

« L’enfant est une proie facile. J’avais été repéré comme le faible dans le troupeau. Un pédophile fait toujours comme ça », déplore devant le public Laurent Martinez, l’auteur de la pièce.

Face à lui, une responsable d’association, chargée d’accompagner les enfants victimes, témoigne: « vous avez bien décrit combien les victimes sont dévastées. La parole fait sortir du secret ». « Dans l’Église le silence a duré trop longtemps. C’est ce silence qui me faisait mal. Il faut en finir ! » lance aussi, nerveuse, une jeune membre d’une autre association catholique féminine.

Chiffres « effrayants »

« Enfin, il y a un débat dans ce diocèse qui bruissait de rumeurs de comportements inappropriés. Mais que de temps perdu ! », regrette un intervenant.

« Nous sommes au début du chemin », concède l’archevêque de Reims, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France depuis 2019. « Mais on sait maintenant ce que l’on ne voulait pas voir: la souffrance des victimes » poursuit-il, qualifiant les prises de parole de cette soirée de « première nécessité ».

Une enquête dans les archives du diocèse de Reims-Ardennes a révélé « qu’il y avait eu, depuis les années 50 jusqu’à aujourd’hui, 11 cas de prêtres coupables », dévoile Mgr de Moulins-Beaufort.

« Je crains que, le 5 octobre, le rapport de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église ne rende des chiffres considérables, effrayants » affirme-t-il.

Créée en 2018, après la révélation de plusieurs scandales, et commandée par l’épiscopat et les instituts religieux, la Ciase est chargée d’enquêter sur les agressions sexuelles sur mineurs dans l’Église depuis 70 ans.

Elle s’est appuyée sur de nombreuses archives de l’Église, de la presse ou de la justice, une enquête portant sur un échantillon représentatif de la population générale, ou encore un appel à témoignages effectué via une plateforme d’appels téléphoniques pendant près de 18 mois.

En mars, elle avait révélé un chiffre provisoire « d’au moins 10.000 » victimes depuis 1950.

« Il faut que les victimes sachent que si elles parlent, elles seront maintenant entendues » s’engage Mgr de Moulins-Beaufort.

Par Le Point avec AFP

Congo-Diaspora: Oraison funèbre en mémoire du résistant, le Lion de Makanda, par Nkounkou Baudry

juin 3, 2021

*HOMMAGE AU ROI LION DE MAKANDA*

*Le Lion n’est pas mort, il dort*

Un Grand Résistant légendaire au pouvoir de Brazzaville, un Défenseur infatigable de la paix et de la démocratie au Congo s’en est allé.

Aujourd’hui je perds un « un Grand frère », un « Ami » de lutte politique qui, aura servi la Résistance Congolaise et les Congolais avec passion toute sa vie.

Nous sommes réunis aujourd’hui pour rendre hommage à un homme dont le parcours rejoint
l’Histoire du Congo- Brazzaville, un parcours qui nous rappelle que l’Histoire est faite d’abord de cheminements individuels, de convictions pour lesquelles les hommes et les femmes se battent au prix, parfois, de leur propre vie.

Nous sommes réunis aujourd’hui pour rendre hommage à un homme qui a choisi tout au long de sa vie de mettre son génie au service du collectif, parce qu’il pensait que l’on ne progressait que comme cela.

C’est un honneur tout autant qu’une douleur d’être ici devant vous pour rendre hommage à une grande voix qui s’est éteinte dernier mais dont la République n’oubliera jamais ni le timbre, ni les messages visionnaires.

Comme beaucoup de celles et ceux qui ont vécu l’horreur de la dictature…
De l’oppression…De l’enfermement…De là Torture…De l’empoisonnement…De l’Élimination…

Notre Grand Frère Jean Pierre IBOUANGA, Alias  » LE LION DE MAKANDA » faisait montre de cette si émouvante pudeur, de cette manière de garder pour soi la souffrance personnelle, pour mieux en tirer la dimension historique et ramener l’expérience intime à l’Humain…
Il avait cette capacité de faire émerger de la mémoire des préceptes des Enseignements collectifs, au service, non de la certitude, Mais de ce qu’il appelait un horizon de vérité.
Le parcours du LION DE MAKANDA, c’est comme ouvrir un manuel de l’histoire, C’est replonger au cœur de ce qui était alors le CONGO-BRAZZA…Capitale de la France Libre…

Né en 1959… Dans le Petit  village POPO…De École Primaire de Popo,  près de  Mossendjo,
-En cm2 à l’école des fille à pointe noire…
-De la 6eme en terminale, au lycée Jean Victor Augagneur à Pointe Noire…
Un passage à la faculté de Brazzaville…
Suivra L’université Lyon 3, avec une spécialisation en Sociologie…
Un DEA en Anthropologie…les passions qui allaient forger sa vie, était accompagnée  par la musique…
Le Grand Lion de Makanda LUNDU, était un grand musicien or pair, c’est grâce à cette Passion, Que Nous nous sommes rencontrés, Moi, Sportif de Haut-niveau et lui le Sociologue…

C’est donc à Lyon que s’est manifesté tout son engagement politique. C’est là qu’il a gagné son surnom de « *Lion de Makanda* », pour sa crinière blanche aisément reconnaissable autour de sa bouche et de son menton, mais surtout pour sa ténacité lors des débats politiques.

Après le décès du Grand Marc MaPingou, la Résistance Congolaise perd encore l’une de ses grandes figures et l’une de ses rugissantes voix de notre lutte qui a occupé pendant plus de vingt ans une place centrale dans notre vie politique à Lyon, en France en Europe et au Congo.
Quand le Lion de Makanda rugissait, avec lui, les mots de Démocratie, de République, de Nation et d’Etat prenaient tout leur sens.
La Résistance Congolaise perd aujourd’hui un homme de convictions, un homme d’honneur, un homme d’une exceptionnelle intelligence qui se définissait lui même : l’intellectuel Ibouanga Loundou.
Le Lion de Makanda, avait la passion du Congo, une passion dévorante, tenace, qui le conduisait de son Non jusqu’au tribunal à Paris contre le pouvoir de Brazzaville.

Chacun d’entre nous qui le fréquentait, pressentait que dans son patriotisme obstiné il y avait en quelque sorte une part de notre Résistance nationale qui l’a conduit à animer un blog dénommé : « Demain Le Congo Brazzaville ».
Le Lion de Makanda était fier et inclassable parmi les « hommes politiques de la diaspora » achetables au Congo, fidèle aux valeurs de la démocratie et œuvrait ardemment à l’édification d’un Nouveau Congo réellement démocratique.
Un Grand légendaire Résistant ! Avec lui, la Résistance féroce au pouvoir de Brazzaville avait gardé quelque chose de vivant. Le sobriquet de Lion lui allait comme une évidence.

Cette disparition brutale est une déchirure avec peu d’années de complicité politique mais surtout personnelle avec Mon Grand! Le Lion de Makanda.
Un grand Résistant n’est plus, c’est vrai ! Le Congo et la Résistance Congolaise une fois encore sont orphelins, c’est vrai !
Le Congo est de nouveau privé d’une voix éclairée, turbulente c’est vrai !
La Résistance Congolaise vient encore d’être décapitée, c’est vrai !
Tout ceci est vrai et nous en souffrons au plus profond de notre être. Comment pourrait t-il en être autrement ?

Le Lion de Makanda va nous manquer. Il nous manque déjà terriblement. Il manquera encore plus cruellement à sa famille, sa femme, ses proches.  Aujourd’hui, en ces heures sombres, nous sommes tous de la famille de Ibouanga Loundou.
Aujourd’hui chaque Congolais épris de paix et de justice porte fièrement le nom du Lion  de Makanda. Parce que le combat de ce Grand Résistant que j’ai eu l’immense honneur de connaître c’était justement cela, la Paix et la justice pour son pays le Congo.

Mais si le Lion de Makanda n’est plus là physiquement parmi nous, son Esprit, lui, est là bien vivant. Sans doute plus fort et plus réel que jamais. Son amour pour le Congo, son engagement politique en faveur de la liberté, son intégrité, sa probité, ses convictions démocratiques, son combat pour la démocratie réelle, la justice, son respect pour tous les Congolais, quelque soit leur origine ethnique, régionale, leur croyance, leur choix politique, leur statut social….

Toutes ces valeurs qui ont façonné sa vie et rempli son âme, lui conférant sa stature d’un Grand Résistant éclairé, sont vivantes…
C’est cela l’héritage que nous lègue Ibouanga Loundou alias le Lion de Makanda.

Le vieux MBOUTA avait une inébranlable conviction: le peuple congolais a droit à la liberté, à la justice, au développement, à la démocratie, à la paix. Le rêve d’un avenir meilleur pour tous les congolais était son combat.
«  Il faut continuer à nous battre contre la dictature pour un Congo libre et démocratique…c’est de notre avenir et celui de nos enfants dont il s’agit …

La Vraie République du Congo réellement démocratique, était le fil de la vie du Lion de Makanda. La nuit du  20/05/2021 à 20h…ce fil s’est rompu et je pense avec grande émotion à sa famille.

Rassure-toi Mon Grand MBOUTA !
Rien n’est encore fini…
La mort n’est pas une fin, c’est le début d’un épisode, c’est la suite d’une expression, la confirmation de ton talent de Résistant !
Puisse Ton combat et ta tolérance continuer à inspirer les Congolais épris de Paix au quotidien.

Paix Profonde à Ton Âme Mon Grand !AUREVOIR GRAND-FRÈRE ET MERCI…Ton Petit-frère Baudry NKOUNKOU-MALANDA 

Avec Congo-liberty

France: Le stade de l’Olympique lyonnais transformé en vaccinodrome géant

avril 3, 2021

D’ici lundi, 9 000 personnes auront reçu une première dose de vaccin contre le Covid dans l’immense Groupama Stadium de Lyon.

Vaccination avec vue sur le Groupama Stadium.
Vaccination avec vue sur le Groupama Stadium.© Catherine Lagrange

À70 ans, Magda pénètre pour la première fois dans le Groupama Stadium, antre de l’Olympique lyonnais. L’herbe vert fluo, les gradins tricolores, l’immense arène sont pour elle un éblouissement et valent bien une petite photo souvenir. Si cette habitante de Saint-Symphorien-sur-Coise, à l’autre extrémité du département du Rhône, a pu entrer dans le stade fermé au public depuis plus d’un an, ce n’est pas en raison de la reprise des matchs, mais pour être vaccinée. Arrivée en voiture dans la matinée, Magda a dû patienter pendant une bonne heure en raison d’un bug informatique qui a perturbé un temps les opérations. La retraitée a ensuite suivi le parcours balisé par des sapeurs-pompiers pour remplir son dossier administratif. Et la voilà enfin qui prend place dans l’un des 38 box de vaccination aménagés pour l’occasion dans les salons VIP du Groupama Stadium, qui accueillent habituellement, les soirs de match, les personnalités invitées.

Stan, pompier volontaire de 20 ans, prend Magda en charge et lui demande de remonter la manche de sa veste. La septuagénaire a un petit mouvement de recul. « C’est vous qui allez me piquer ? » demande-t-elle, surprise par l’âge du jeune homme. Stan la rassure, lui explique qu’il a reçu une formation pour vacciner. Trois secondes plus tard, la dose de vaccin Moderna est administrée à la retraitée. « Je n’ai rien senti », sourit-elle, soulagée. Elle a déjà son rendez-vous pour sa deuxième injection. Ce sera le 2 mai. « Je n’ai eu aucun problème pour prendre rendez-vous, confie-t-elle. J’avais même le choix entre plusieurs dates. » Magda est ensuite invitée à prendre un quart d’heure de repos afin de prévenir d’éventuelles réactions. Puis la dernière étape de ce parcours la conduit à un nouvel arrêt administratif « pour entrer dans les données du ministère de la Santé », explique Serge Delaigue, contrôleur général des sapeurs-pompiers du Rhône qui supervise les opérations.closevolume_off

« Tout se passe pour le mieux »

Le docteur Naïma Baladi, médecin-chef des sapeurs-pompiers de Lyon, surveille le bon déroulement des opérations.© Catherine Lagrange

Dans son box avec vue imprenable sur ce stade flambant neuf de 60 000 places, Stan n’en est pas à son coup d’essai. « Nous sommes arrivés très tôt ce matin et nous avons suivi une formation de trois heures pour apprendre le protocole, pour apprendre à piquer et avoir le droit de vacciner », confie le jeune homme. Il a bien eu une petite appréhension lors de sa première injection sur un patient, mais maintenant son geste est assuré. Et, à l’entrée des box, le docteur Naïma Baladi, médecin-chef des sapeurs-pompiers de Lyon, surveille le bon déroulement de la campagne. « Tout se passe pour le mieux », se félicite-t-elle en expliquant que les seringues sont préparées par le personnel médical. Dans le box voisin, Marie, élève infirmière, vaccine elle aussi à la chaîne : « On a la chance de travailler dans un super équipement. Je pense que c’est la première fois, mais aussi la dernière, que je peux pénétrer dans les salons VIP du stade de l’OL. »

Il y a quelques jours, quand Jean-Michel Aulas a proposé à la préfecture du Rhône de mettre son stade et ses équipes au service de la campagne de vaccination, l’offre a été rapidement acceptée. Le président de l’OL confie que l’opération a suscité « un engouement incroyable » chez ses équipes. « À l’OL, notre raison d’être, c’est d’apporter du lien social. Aujourd’hui, il est rompu à cause de la crise sanitaire, mais on peut retrouver ce lien en mettant à disposition nos infrastructures et votre bonne volonté. »

C’est ainsi que 200 personnes du club se sont mobilisées de façon bénévole en ce week-end de Pâques pour encadrer l’opération. Cinq cents personnes au total avec les pompiers et l’agence régionale de santé (ARS). « Et tout cela, dans la bonne humeur, avec le sentiment de servir à quelque chose », explique Jean-Michel Aulas, amusé de voir les gens jouer aux touristes en prenant son grand stade en photo sous toutes les coutures. « À une époque où tout le monde souffre, ça fait du bien de voir des gens heureux de se faire vacciner. »

9 000 personnes vaccinées en trois jours

Ce samedi, ils sont 3 000 à avoir décroché un rendez-vous au Groupama transformé en plus grand vaccinodrome de France. À la fin de ce week-end de trois jours, 9 000 personnes y auront reçu leur première injection. « Il y a énormément d’inscriptions, mais il reste des places disponibles pour ce week-end et les week-ends prochains », assure Thierry Suquet, le préfet délégué pour la défense et la sécurité. « Les réservations sont toujours possibles sur Doctolib. »

Dernière étape de l’opération de vaccination, l’enregistrement des données pour le ministère de la Santé.  © Catherine Lagrange

Une opération coup de poing qui sera réitérée les 17 et 18 avril prochains, ainsi que pendant deux week-ends du mois de mai pour la deuxième injection. « C’est un véritable coup d’accélérateur », estime Jean-Yves Grall, directeur général de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, les yeux rivés sur la courbe montante des taux d’incidence du Rhône, espérant que « cette manifestation, sur deux week-ends, sera de nature à augmenter et accélérer une vaccination indispensable pour protéger ».

Une opération d’envergure montée avec le secteur privé, qui s’ajoute à celle organisée avec la ville de Lyon et les hospices civils de Lyon au stade de Gerland, transformé dans la nuit de mercredi à jeudi en super vaccinodrome. Là-bas, grâce au travail d’une centaine de personnes, le rythme d’injections quotidiennes est passé de 400 à 2 000, sept jours sur sept. « Et d’autres centres devraient encore ouvrir prochainement, dans la métropole lyonnaise comme dans la région », promet encore le docteur Grall

Avec Le Point par la correspondante à Lyon, Catherine Lagrange

France: Un homme en garde à vue a reconnu avoir tiré sur le prêtre orthodoxe de Lyon

novembre 7, 2020

Cet homme de 40 ans, de nationalité géorgienne, est «le mari d’une femme qui entretenait une liaison avec la victime».

Selon nos informations, l’auteur présumé de l’attaque contre le prêtre orthodoxe de Lyon survenue samedi 31 octobre a été interpellé vendredi 6 novembre au matin en compagnie de sa femme.

Georgi P. et sa conjointe sont actuellement en garde à vue à Lyon. Le Géorgien de 40 ans a reconnu les faits. Il devrait être prochainement présenté à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.

Selon une source proche du dossier, la compagne de Georgi P. était la maîtresse du prêtre attaqué. Il s’agit donc d’une affaire de droit commun et non d’une attaque terroriste, comme le contexte sécuritaire pouvait le laisser craindre. Cet homme «s’avère être le mari d’une femme qui entretenait une liaison avec la victime», a précisé dans un communiqué le procureur de la République Nicolas Jacquet. L’enquête menée par la police judiciaire.

État de santé mauvais

Le prêtre orthodoxe est «sorti du coma», a rapporté mercredi un responsable religieux de la communauté héllénique, précisant toutefois que le quinquagénaire n’est pas encore sorti d’affaire. Selon le prêtre de la paroisse Saint-Georges de Grenoble, Nikolaos Kakavelakis, 52 ans, «souffre beaucoup psychologiquement» et doit être à nouveau opéré prochainement pour «éviter l’infection». «Son état de santé est toujours mauvais. Ses proches n’ont pas encore pu le voir», a-t-il affirmé. Son audition par les enquêteurs a toutefois conduit à l’arrestation de son agresseur présumé, vendredi à son domicile lyonnais.

Kakavelakis, prêtre de l’église orthodoxe grecque du 7e arrondissement de Lyon arrivé «entre la fin 2009 et le début d’année 2010», avait déposé sa démission il y a un mois pour «raisons familiales» et s’était mis en quête «d’une autre mission à l’étranger». Samedi 31 octobre, il a été visé par un tir de fusil à canon scié à bout touchant, alors qu’il fermait la porte de l’église en tenue de civil, et a été gravement touché au thorax et à l’abdomen. Le suspect avait pris la fuite.

Cette agression, survenue deux jours après l’attentat dans la basilique de Nice, avait suscité un grand émoi mais l’absence de revendication et la personnalité de la victime avait conduit le parquet national antiterroriste à ne pas se saisir des faits.

Le suspect sera déféré dimanche au parquet dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire, selon le magistrat, pour qui «la piste terroriste est définitivement écartée». L’arme utilisée le jour des faits aurait été jetée dans la Saône.

Avec Jeune Afrique par Aude Bariéty

France/Lyon: un prêtre orthodoxe blessé par balles, enquête ouverte pour «tentative d’assassinat»

octobre 31, 2020

L’auteur des faits est actuellement en fuite.

Une enquête pour «tentative d’assassinat» a été ouverte ce samedi 31 octobre par le parquet de Lyon, quelques heures après qu’un prêtre orthodoxe a été blessé par balles dans le 7e arrondissement de la capitale des Gaules. L’auteur des faits est actuellement en fuite, indique une source policière au Figaro.

Les faits sont survenus à 16 heures, alors que le prêtre, Nicolas K., âgé de 52 ans et père de trois enfants, fermait l’église orthodoxe grecque de l’Annonciation, dans le 7e arrondissement de Lyon. «Il s’est fait agresser par un homme seul qui lui a tiré dessus à deux reprises», poursuit la source policière.

Nicolas K., de nationalité grecque, a été touché à l’abdomen. Il était conscient lors de l’arrivée des secours, mais son pronostic vital est engagé. Les lieux ont été bouclés par les forces de l’ordre, qui recherchaient activement l’auteur de l’agression ce samedi soir.

Cellule de crise à Beauvau

Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l’Intérieur, qui suit avec attention l’évolution de cette affaire. Le premier ministre Jean Castex, qui se trouvait à Rouen et Saint-Etienne du Rouvray, est rentré à Paris.

Les investigations sont menées par la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon. Le parquet de Lyon, en charge de l’affaire, reste en «étroit contact» avec le parquet national antiterroriste (PNAT), qui n’a pas été saisi. De son côté, le maire de Lyon, Grégory Doucet, a déclaré qu’«aucune piste n'[était] écartée, aucune piste n'[était] privilégiée».

Joint par Le Figaro, Mgr Emmanuel Adamakis, métropolite de l’Eglise orthodoxe de France et président de la conférence des évêques orthodoxes de France, assure avoir été prévenu par le ministère de l’Intérieur. Il explique que le prêtre blessé devait prochainement quitter l’église de l’Annonciation pour rentrer en Grèce et y prendre une nouvelle charge. Il occupait toujours son logement de fonction.

Par Lefigaro avec AFP

France: Le cardinal Barbarin dit au revoir aux Lyonnais avant de redevenir simple prêtre

juin 28, 2020

 

Après dix-sept années à la direction du diocèse de Lyon, l’archevêque émérite, relaxé en appel en janvier, a remercié les fidèles.

Dix-sept années durant, il dirigea le diocèse de Lyon: dimanche, Mgr Philippe Barbarin a dit «au revoir» à des fidèles émus, avant d’entamer une nouvelle vie comme simple aumônier après la tempête provoquée par ses silences face à la pédophilie.

«Je peux aujourd’hui, après quatre années difficiles, dire merci à beaucoup de monde» pour les «prières, attentions et délicatesses», a indiqué l’archevêque émérite, que la justice avait relaxé en appel en janvier.

Dès 10H30, quelque 400 personnes, majoritairement masquées, avaient pris place à l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean, située dans le quartier du Vieux Lyon et dont les places avaient été limitées en raison du contexte sanitaire. A l’heure du Covid, elles se sont prêtées au lavage obligatoire des mains avec du gel hydroalcoolique avant d’être invitées à s’asseoir sur des chaises en plastique, en lieu et place des bancs centenaires en bois. Un paiement sans contact était disponible pour la quête. Pour les autres fidèles, la messe d’action de grâce était retransmise en direct sur la plateforme de vidéos YouTube.

C’est l’administrateur apostolique diocésain, Mgr Michel Dubost, qui a accueilli le cardinal Barbarin, arrivé en grande pompe dans ses habits de prélat, avec mitre et crosse d’évêque. «Il m’a semblé impossible que tu quittes le diocèse sans qu’on te dise solennellement merci», a-t-il dit au prélat de 69 ans qui a renoncé au titre de primat des Gaules en mars et dont le successeur doit encore être annoncé.

La dernière messe à Lyon du cardinal Barbarin. JEFF PACHOUD / AFP

Quelques personnalités locales se sont associées à cet hommage, parmi lesquelles l’ancien garde des Sceaux centriste Michel Mercier, le vice-président de la région Etienne Blanc (LR), l’industriel Alain Mérieux ou encore le recteur de la Grande Mosquée de Lyon Kamel Kabtane.

«Avec ses tripes»

Avec le phrasé saccadé qui le caractérise, le cardinal Barbarin a remercié Mgr Dubost pour le choix de «cette si belle date» de la Saint-Irénée (le deuxième évêque de Lyon, ndlr) pour cet «au revoir». Dans son homélie, il est pudiquement revenu sur la période de son procès en 2019 pour ses silences sur les agissements pédophiles d’un ex-prêtre de son diocèse, Bernard Preynat, en évoquant «une longue épreuve». «Un grand drame était arrivé dans le diocèse de Lyon. Il fallait que je porte cette souffrance incontestablement et qu’on en rende raison devant la justice, et en même temps je savais que je n’étais pas seul», a souligné le cardinal.

A l’issue de la célébration, qui a duré près de deux heures, Philippe Barbarin a reçu tout sourire plusieurs cadeaux dont une croix pectorale et un livre de remerciements. Une cagnotte en ligne a été ouverte pour lui en offrir d’autres.

«Prions pour que la Parole de Dieu poursuive sa course», a conclu sous un tonnerre d’applaudissements l’homme d’Eglise, qui est attendu comme aumônier de la maison-mère des Petites Soeurs des pauvres à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine). «Ma vraie vocation, c’est d’être prêtre», avait déclaré jeudi à la radio RCF Lyon Mgr Barbarin, assurant accueillir «avec joie» un «retour au calme après la tempête». Il a également évoqué pour le futur de possibles missions à l’étranger, notamment au Proche-Orient.

«C’était une très belle messe et une magnifique homélie de Mgr Barbarin comme la plupart de ses homélies qui nous emportent, qui nous touchent et qui nous parlent au fond du coeur. A son image. On est tous très touché de le voir partir car c’est un homme exceptionnel», a déclaré «très émue» à l’AFP Cécile Fakhri, 50 ans, essuyant ses larmes sur le parvis de la cathédrale. Même écho pour sa voisine, Joëlle Ethevenaux, la soixantaine, pour qui Philippe Barbarin est «quelqu’un de bien», d’«humble» mais «qui parle avec ses tripes». «Je pense qu’il y a un temps pour tout mais je regrette qu’il parte aussi vite. Il aurait pu rester plus longtemps».

Par Le Figaro avec AFP

France/Lyon: enquête ouverte après un signalement du diocèse pour des «abus spirituels» d’un prêtre

novembre 27, 2019

Une enquête préliminaire a été ouverte après un signalement du diocèse de Lyon sur les «dérives» d’un prêtre, accusé d’«abus spirituel» par une fidèle, a appris l’AFP mercredi de sources concordantes après une information du site d’enquêtes Médiacités.

Le parquet de Lyon a précisé avoir reçu le 13 novembre un signalement concernant un prêtre pour des faits relevant possiblement de «l’abus de faiblesse et de l’emprise psychologique». L’enquête, confiée à la sûreté départementale du Rhône, a été ouverte en vue de l’audition de la victime, a ajouté la même source. L’administrateur apostolique du diocèse, Mgr Michel Dubost, avait demandé à la rentrée que le religieux incriminé fasse l’objet d’une enquête canonique, selon une source proche du diocèse.

Selon Médiacités, ce prêtre se serait mis en tête de faire entrer des jeunes dans les ordres après une «vision» au cours d’un pèlerinage. Les faits d’«abus spirituels, d’abus de pouvoir ou de harcèlement moral» auraient été dénoncés «depuis 2009» par la jeune femme, ainsi que par «plusieurs paroissiens ou salariés du diocèse», assure le site. La révélation de cette affaire intervient à la veille de l’ouverture du procès en appel de l’archevêque de Lyon Philippe Barbarin, poursuivi pour non dénonciation d’abus sexuels sur mineurs commis par un autre prêtre du diocèse, Bernard Preynat.

Par Le Figaro avec AFP

France: Trois hommes victimes d’une agression homophobe à Lyon

octobre 6, 2019

 

Trois jeunes hommes ont été victimes dans la nuit de samedi à dimanche d’une agression homophobe dans le 6e arrondissement de Lyon, a appris l’AFP ce dimanche de sources concordantes.

Au petit matin, un couple d’hommes et une troisième personne, sortant d’une discothèque, ont été suivis par trois individus, qui les ont frappé à coups de poing et de pied, tout en proférant des insultes homophobes, selon le parquet de Lyon. Les trois agresseurs ont ensuite pris la fuite.

Une enquête a été confiée à la police pour «violences en réunion aggravées» par le caractère homophobe de l’attaque. Le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes Pascal Mailhos a dans un tweet condamné «avec la plus grande fermeté l’agression homophobe survenue cette nuit à Lyon et adresse toute sa sympathie aux victimes», tout comme le maire de Lyon Gérard Collomb qui a également apporté «tout (s)on soutien» aux trois hommes agressés.

Le président de la métropole de Lyon David Kimelfeld a pour sa part dénoncé sur Twitter une «répétition infernale» après cette nouvelle agression homophobe. «Assez!», a-t-il lancé.

Un couple homosexuel avait déjà été agressé dans la nuit du 27 au 28 septembre quai de la pêcherie, dans le 2e arrondissement de Lyon, entraînant plusieurs réactions d’indignation d’élus locaux.

Un autre couple d’hommes avait également été victime d’insultes et de coups fin juillet à Villeurbanne, près de Lyon, où une vingtaine d’individus les avaient pris à partie.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Enquête ouverte après l’agression raciste d’une famille à Lyon

juillet 21, 2019

 

Une enquête a été ouverte après la plainte d’une famille pour une agression raciste vendredi soir à Lyon en marge des célébrations de la victoire de l’Algérie en finale de la CAN, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.

Vendredi vers 23h30, un couple et son enfant en bas âge, venus en voiture participer à la liesse dans les rues de Lyon, ont été agressés par un groupe d’individus cagoulés, vêtus de noir et armés de battes de base-ball, tandis qu’ils étaient arrêtés à un feu quai Fulchiron, dans le 5e arrondissement, a précisé le parquet, confirmant une information du Progrès.

Les victimes, qui ont déposé plainte, ont indiqué aux enquêteurs que le groupe d’assaillants avait frappé le véhicule et brisé une vitre, occasionnant de légères blessures au père de famille. Ce dernier s’est vu reconnaître six jours d’ITT. Sa femme a été pour sa part choquée. La famille a également déclaré que leurs agresseurs avaient proféré des menaces et des insultes à caractère raciste.

Une enquête, confiée à la sûreté départementale du Rhône, a été ouverte pour «violence aggravée, dégradation aggravée et menaces de mort à caractère raciste», a ajouté le parquet, qui cherchait à déterminer si ce groupe avait pu commettre d’autres faits lors de cette soirée. «Des individus vêtus de noir, cagoulés, munis de battes, venant du vieux Lyon et criant ‘sales bougnoules’. Comment ne pas voir là la marque nauséabonde de l’ultra droite ? Il est temps que ces groupuscules violents soient mis hors d’état de nuire !», a réagi sur Twitter le président de la métropole de Lyon, David Kimelfeld, après la révélation de cette agression. Des groupuscules d’extrême droite sont implantés de longue date dans le Vieux Lyon, comme les mouvements Génération identitaire ou le Bastion social.

Par Le Figaro.fr avec AFP