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Madagascar-Ramandehamanana Richard : Gouverneur, pasteur de secte pervers

août 29, 2022

Ramandehamanana Richard, gouverneur de la région Alaotra Mangoro, vient de s’ajouter à la liste des membres du régime de notre Champion à faire un scandale. Une lettre du département français Ille et Vilaine lui a été parvenue le 1er août dernier, mentionnant clairement l’arrêt de la collaboration entre ce département et la région Alaotra Mangoro à cause du harcèlement sexuel que ce gouverneur a perpétré sur les coopérantes qui représentent ce département. Un gouverneur qui s’autoproclame pasteur pour se défendre.

Ramandehamanana Richard aurait fait des remarques sur le physique de ces jeunes filles. Il a également fait des attouchements et tenté d’embrasser l’une d’elle sans son consentement. Un pur harcèlement sexuel ternissant l’image déjà mauvaise du régime actuel.

Après la disparition des 36 kilos d’or dans le coffre du ministère des mines malgaches, voilà que le gouverneur de l’Alaora Mangoro compromet la relation entre Madagascar et la France. Les membres de ce régime enchaînent scandale sur scandale, même à l’aube des élections présidentielles.

Ce comportement du gouverneur n’affecte pas uniquement sa petite personne, mais toute la population malgache. Rappelons que ces jeunes filles étaient dans la région pour appuyer l’écotourisme et la filière lait, deux secteurs clés dans la région considérée comme un grenier à riz de Madagascar, donc stratégique pour l’économie de l’île. Un gouverneur louche qui a détourné les fonds de la région, fait que nous avons relayé dans notre numéro du 3 mai dernier. En gros, cette région cumule plus de 6.595.000.000ar de dettes suite à diverses offres de marché non payées, une affaire toujours non résolue. Pour se défendre, il se cache derrière son statut évangélique de secte. Ce gros pervers s’autoproclame pasteur. Un statut que les pasteurs et autres révérends utilisent juste pour abuser de la population à Madagascar.  Ramandehamanana Richard est un pion de Lalatiana Mama Sosy et Fidèle Razara Pierre, donc ces deux individus devront avoir des comptes à rendre à ce sujet.

Cette nouvelle affaire s’ajoute encore une fois aux multiples scandales des membres de l’équipe du Champion impliquant soit l’argent, soit le pouvoir, soit le cul.

Avec La Gazette de la Grande île

Vente de rêve : La clé de la réussite à Madagascar

août 25, 2022

Publié le 25 août 2022

Madagascar ambitionne depuis fort longtemps d’aller dans le sens du développement.

Hélas, il peine à atteindre cet objectif. On ne perçoit aucun signe de développement au bout de 60 ans d’indépendance.

Les seuls qui affichent des signes de réussite sont les vendeurs de rêve qui ne sont autres que les politiciens, ceux qui œuvrent dans le domaine de la croyance et les imposteurs en tous genres. 

La pauvreté des Malgaches est tellement accablante qu’ils ne peuvent faire autrement que rêver d’une vie meilleure et essayer autant que possible de survivre. Les politiciens et les soi-disant élus de Dieu en tous genres, notamment les pasteurs des sectes, profitent de cette situation de pauvreté accablante que vivent les Malgaches.

Les politiciens promettent monts et merveilles lors des périodes électorales rien que pour récolter le plus de votes possible. Une fois en place, la seule politique qu’ils adoptent, c’est la politique d’enrichissement personnel et le sort du peuple leur importe peu. Les pasteurs des sectes utilisent la même stratégie à la différence qu’ils ne promettent pas une vie meilleure sur terre, mais dans les cieux. Ils incitent les gens à faire des sacrifices sur terre pour bénéficier d’un ticket pour le paradis. Pourtant, ces derniers n’en font pas autant vu qu’ils circulent tous dans des véhicules hors de prix.

Autrement dit, ils vivent dans le luxe avec l’argent des pauvres qui se font avoir par leurs belles paroles. Si les sectes sont en pleine prolifération à l’heure actuelle à Madagascar, c’est que le business de la religion marche bien dans le pays. Il faut dire que la pauvreté rend les Malgaches naïfs au point de se laisser facilement embobiner.

Avec La Gazette de La Grande île par Jean Riana

Madagascar-Tinoka Roberto : 20 milliards de FMG détournés

juin 8, 2022
Tinoka Roberto

Pendant que les habitants de la capitale comme dans  nos  campagnes paniquent à cause d’une série de kidnappings pour lesquels les  responsables  officiels  n’arrivent pas encore à rassurer la population, certains membres du gouvernement, les malfaiteurs de tous bords se livrent à leurs activités mafieuses sans  crainte. L’occasion est  trop belle pour profiter de cette diversion qui tombe à pic et qui  sert  d’écran  de fumée à leurs activités  criminelles (détournements et dilapidations de deniers publics,  complicité de commercialisation au détail de cocaïne dans les rues  et parmi les jeunes). Il n’y a pas de quoi  s’étonner lorsque  depuis 2015 déjà «après une série d’enlèvements qui perdure depuis 1995, l’ambassade de France à Madagascar par le biais de son diplomate François Goldblatt veut renforcer le système déjà mis en place afin de mettre fin à ces activités criminelles(…) » Jusqu’à  ce jour, l’effort  consenti par la  coopération policière  française semble être restée lettre morte.

Pourtant selon les médias de l’époque, « des dossiers recueillis par l’ambassade, après cette série de rapts qui n’en finit plus, seront transmis à la présidence de la république de Madagascar, au Premier Ministre, ainsi qu’aux ministères en charge de la sécurité, a-t-il ajouté. Selon toujours le diplomate français, des noms et des fonctions de têtes présumées du rapt contre rançon, y figurent avec photographies à l’appui afin de mettre les enquêteurs sur les pistes des auteurs et des cerveaux des kidnappings ». Et  si  de  nos jours, le pays subit  de  nouveau le terrorisme ambiant de ces rapts qui frappent les  esprits,  c’est parce  que rien  ne  semble  avoir  été pour «prévenir et réprimer ces activités criminelles (…)» Les commanditaires et les hommes  de main d’antan sont  toujours là et peuvent reprendre du  service  quand ils  sont  sollicités, rien que pour troubler l’état  d’esprit  de la population et pour passer à l’arrière-plan les compromissions  de  quelques  dirigeants égarés  dans les pratiques illégales.

Des  sources  dignes  de foi proches  du Ministère  de la  Jeunesse et des  Sports révèlent les avantages scandaleux de  Tinoka  Roberto dans les utilisations affairistes  du  budget  de l’Etat. Il y a  aussi  ce  contrat  de  complaisance avec le cachet de rémunération de Nicolas  Dupuis,   Directeur  Technique  National  de FMF (Fédération  Malagasy  du  Football) évaluée à « dix mille cinq  cents (10.500) Euros net à payer» pendant la durée du  contrat plus les  avantages  en  nature  «  dont les  frais et coût seront  directement payés aux  fournisseurs en  sus  du  salaire et  des primes,  sans  que le  Directeur  Technique ne  soit  jamais inquiété ». Les  avantages  en  nature comprennent «un  véhicule  de fonction de  type 4×4 pris  en  charge par le PRM, indemnité de logement,  téléphone mobile, prise  en  charge des  déplacements Paris-Madagascar aller-retour» et  des  tas d’autres faveurs. Bref, tout est  aux  frais  de la princesse pour les piètres performances récoltées  jusqu’à  ce  jour. C’est de l’argent  jeté par la  fenêtre qui pue la  combine à plein nez surtout que le  signataire  du  contrat. Le représentant de la  Présidence de la  République  de Madagascar  est un  certain  Valérie, Secrétaire Général de la Présidence  de la  République  actuellement « limogé »… Quant à  Tinoka  Roberto, la population  de  Toleara se  demande toujours  si l’intéressé  s’est  soumis à l’obligation  de déclaration de patrimoine. Plusieurs immeubles  qu’il  aurait  acquis dans  des  conditions obscures (Hôtel Amazon) expliquent les diverses « Demandes d’Engagement » visées par les  services  financiers  de la Primature au profit  des  associations  fictives telles  que HIGH FIVE, KIASY et MIHARISOA…Pour des prévisions chiffrées chacune à  1 milliard FMG pièce, les  sommes utilisées  effectivement dépassent à peine 190 millions de  FMG, la différence est pratiquement  détournée par le ministre  Tinoka sans  que les  Directeurs  liquidateurs de la ligne budgétaire puisse  rouspéter. Et le tour de passe-passe  est  joué…Ces actes délictueux  sont prouvables sur les  documents  comptables concernés. Il suffit  que l’Inspection  Générale  de l’Etat  s’en  occupe.

Avec La Gazette de la Grande île par Noël Razafilahy

Madagascar-Risque d’explosion sociale : Mama sôsy amnésique?

décembre 13, 2021

Mama sôsy (La ministre de la communication et de la culture Lalatiana Rakotondrazafy) serait- elle amnésique ? Ce qui l’empêche de se souvenir de ses propres propos d’il y a cinq ans. A l’époque, Mama sôsy elle-même s’est permis  de donner des leçons sur la défense de la liberté d’expression, de la liberté de manifester, la démocratie ainsi que tous les droits civils et politiques reconnus à tous citoyens. Le 02 février 2017 lors de son apparition à la chaîne nationale, Mama sôsy demande à ce qu’on laisse librement la population  se manifester. La population devant être libre d’affirmer sans difficulté ses mécontentements concernant ses galères quotidiennes. Mais cinq ans après, Mama sôsy refuse catégoriquement ces droits à la population. La manifestation prévue se tenir le 10 décembre dernier à Analakely ayant été contrainte d’être dispersée par les autorités et les forces de l’ordre.

Pourtant, lorsqu’on fait la comparaison, le contexte social et économique de l’époque est comparable à la réalité actuelle. La crise sociale et économique étant telle qu’une explosion sociale est de nouveau à craindre à l’heure actuelle. Mais en dépit de telle situation, Mama sôsy continue de se contredire elle-même jusqu’à se ridiculiser aux yeux de l’opinion publique.

A préciser qu’en 2017, Mama sôsy invoque l’impossibilité pour la population de supporter l’inflation illustrée par la hausse des frais de transport, ajoutée à la hausse très prochainement du prix des carburants. Les produits de première nécessité, en particulier les riz ne cessent de grimper. Les coupures d’approvisionnement en eau et en électricité de la société Jirama s’intensifient. Face ces situations qui se présentent de nouveau à l’heure actuelle, il est certain que les conditions d’une explosion sociale telles qu’annoncées par Mama sôsy en 2017 ne sont plus à écarter.

Mais craignant d’être chassée du pouvoir, Mama sôsy préfère affirmer le contraire en ce moment. Et Mama sôsy a de sérieuses raisons de s’inquiéter. Elle sera certainement l’une des premières à recevoir de plein fouet la colère de la population en cas d’explosion sociale. Cette ministre désavouée par la population  crée une véritable déception au niveau de l’opinion en ce moment. Outre ses multiples scandales sexuels, elle est également pointée comme le principal blocage d’Andry Rajoelina l’empêchant de réaliser ses « Velirano » (Promesses présidentielles).

Avec La Gazette de la Grande Ile

Madagascar: « Mama sôsy » et Sayda : En escapade amoureuse à Paris

novembre 18, 2021

Le hasard fait bien les choses, dit-on. La ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy, alias « Mama sôsy », est dans la capitale de l’amour pour la 41ème session de la conférence générale des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui se tiendra à Paris jusqu’au 24 novembre. Sayda, son amant pour sa part, y est présent pour un concert. Mais tout porte à croire que leur présence à Paris soit aussi d’ordre privé. D’un,  le déplacement de « Mama sôsy » fut très discret alors que son ministère et elle-même partagent les moindres événements insignifiants en lien avec sa personne. Le 13 novembre, elle a été attendue à Mandray Mahatamana à Antsirabe, en tant que ministre coach de la région du Vakinankaratra, pour l’inauguration d’une école publique, mais finalement elle a été représentée par son directeur de cabinet, Haja Rasoanarivo. Soit dit en passant, ledit concert auquel Sayda a participé s’est tenu à la même date. De deux, ce n’est pas la première fois que « Mama sôsy », la vicieuse sexuelle suit son amant. Il y a quelques semaines de cela, on sait qu’elle l’a suivi à Ambatondrazaka quand Sayda  devait s’y produire à un cabaret.

Avec La Gazette de La Grande Ile

Madagascar-Mauvaise gestion et détournement de fonds : impunité des agents fautifs de l’Université !

octobre 26, 2021

La semaine dernière a été marquée par les violentes manifestions au sein des universités publiques. Outre les étudiants, les membres du personnel administratif et technique (PAT) de l’Université d’Antananarivo ont aussi réclamé leurs arriérés de salaires. Depuis des décennies, la mauvaise gestion et le détournement de fonds ont été soulevés comme principales causes des séries de revendications dans le monde de l’Enseignement supérieur. Mais jusqu’à présent, aucune solution efficace en vue de mettre fin à ces fléaux n’a été prise. Les autorités compétentes pour engager les procédures de poursuite semblent rester dans l’inertie totale à savoir l’inspection générale de l’Etat (IGE), du pôle anti-corruption (Pac)… et bien d’autres encore. Face à cette situation, le ministère de tutelle, celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres), a été souvent blâmé par les étudiants grévistes, pareil pour le ministère de l’Economie et des Finances. Or, le budget dédié aux universités est déjà prévu annuellement par la loi de finances, y compris les allocations de bourses et des salaires du PAT. Les agents étatiques responsables du retard ou du non-paiement de ces dépenses, devraient systématiquement faire l’objet d’enquête et de poursuite, ce qui n’est pas le cas.

On se demande pourquoi le régime, à travers son silence total, minore autant cette situation.

 Les différentes autorités administratives sont pourtant en parfaite connaissance de cette faille, c’est surtout le cas du Premier Ministre Ntsay Christian, lequel l’a évoqué maintenant pour la deuxième fois. Le corporatisme mal placé des employés des Universités en cas d’arrestation de leurs collègues impliqués dans ce problème persistant, constitue le fond du problème des dirigeants successifs. Leur grève entraîne automatiquement la suspension des activités pédagogiques, ce qui pousse à leur tour les étudiants à manifester, un véritable casse-tête pour les autorités étatiques car source de troubles.

C’est ainsi que l’impunité règne au niveau de ces universités publiques, et ce aux risques et périls des étudiants.

Avec La Gazette de la Grande Ile par Mampionona

Madagascar-Prédominance  homophile : Mais la compétence avant tout

octobre 18, 2021

Pour éviter de  s’attirer les  foudres de  certaines personnes susceptibles  voire même  bornées, mettons les  choses au  clair. Que des  scientifiques reconnus  déclarent avec conviction que «l’homosexualité fait partie de la sexualité humaine… » et n’hésitent pas  à  généraliser jusqu’à conclure que cette préférence «se retrouve dans tous les groupes ethniques», on  n’a rien à  dire là-dessus. Parce la  nature  est «humaine». Pour la  bonne  compréhension  de notre  démarche afin  d’éviter surtout  d’être  traité d’«homophobe» après les remous provoqués par le  saga  adultérin d’une épouse membre du  gouvernement  censée servir  de modèle pour la  culture aux yeux  de  tous, venons-en au  fait.

Au mépris de la  compétence  récemment, une dame fonctionnaire a  été  démise de ses  fonctions dans un département ministériel puis  remplacée par un collègue qui n’avait ni le  savoir-faire, ni l’expérience pour le  poste à pourvoir par la suite. Ce  qui est  scandaleux  dans la démarche c’est que : le ministre réputé éprouver «une attirance sexuelle plus ou moins exclusive pour les individus de son propre sexe», détenteur des pouvoirs  discrétionnaires, a osé préférer choisir à la place un homme réputé comme ayant «un comportement à prédominance homosexuel principalement masculin… ». Le mot est lâché. Devant  cette préférence non  dissimulée du premier  responsable  du département qui,  également  selon ses pairs et ses collègues du corps de fonctionnaires, ne possède  guère les connaissances utiles et  exigées pour  diriger  ledit ministère, c’est la panique dans les  services.

La personnalité  gouvernementale ainsi montrée du  doigt par  tout le personnel  que nous  évitons pour le moment de citer nommément, n’excelle que dans une branche précise de la profession. Sur le plan de la  gestion  de la  vocation nationale attendue, le ministre n’a  qu’une expérience très  déficitaire des  fonctionnements de l’administration dont il est pourtant le  chef pour  tout le  territoire de Madagascar. Pour l’encyclopédie libre du Net  Wikpédia  désormais  consacré  source  de référence (c’est  selon), dans l’Occident moderne s’est établie une nomenclature d’usage pour définir les orientations sexuelles : le terme « gay» est souvent utilisé pour définir les individus ayant un comportement à prédominance homosexuelle principalement masculins. (…) . En effet, qu’il soit conformiste ou marginal, le principe d’un groupe est qu’il se constitue à partir d’un partage de valeurs communes.. Ils  sont libres de  se  comporter comme ils  veulent. Mais  de là à imposer pour le moment, dans une  administration publique et qui  sait plus  tard à toute une  nation, le choix de quelques individus homophiles, c’est aller  un trop vite  en  besogne voire même pas  très constitutionnelle. On  se  calme !

Avec La Gazette de La Grande Ile par Noel Razafilahy

Madagascar-Limogeage de Vonjy : De ministre à DG, de DG à planton

octobre 18, 2021

Vonjy Andriamanga

Au cours du Conseil des ministres du 13 octobre 2021, il a été décidé sur proposition du Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, le limogeage de Vonjy Andriamanga par l’annulation   du décret n°2019-2261 du 18 décembre 2019 portant nomination du Directeur Général de la société JIRAMA.

Il convient donc de féliciter le Conseil des Ministres du 13 octobre 2021 pour la sage décision de limoger Vonjy Andriamanga de son poste de directeur général de la Jirama.

A été désigné par la même occasion, Radanielina Rivo, pour assurer les fonctions de Directeur Général à titre provisoire.  Qui aurait cru que le gouvernement se décide un jour à limoger le maître profiteur qui avait entraîné la société JIRAMA dans la pire situation qu’elle n’ait jamais connue depuis sa création ? A titre de rappel, il faut noter que ce séducteur, mari volage aux multiples concubines et maîtresses, s’est toujours vanté d’être « l’intouchable indéboulonnable », parce que protégé et soutenu par on ne sait quel parrain mafieux ou plutôt par des partenaires affairistes qui pillent sans vergogne les financements destinés par subventions à JIRAMA ?

Madagascar avait vécu des crises depuis la création de JIRAMA, mais jamais encore un cadre aussi vicieux ne s’est ainsi comporté en véritable voyou à la tête d’une société d’Etat. Mêlé à des combines qui puent l’arnaque et les utilisations abusives des deniers de l’Etat, Vonjy Andriamanga s’est permis des comportements que la morale réprouve, en plus de la gestion acrobatique et malsaine de la trésorerie de l’entreprise. L’intéressé a toujours largement payé Onja Rasamimanana et Angela Zasy à raison de 30.000.000 Ariary. Incroyable mais vrai et prouvable. Cette fois-ci, on peut dire que le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures Andry Ramaroson a eu le courage politique de prendre la bonne décision en se débarrassant d’un élément pourri.

Vonjy Andriamanga, qui était déjà sur sellette, est donc tombé de sa selle. La situation n’était plus tenable pour lui. Il aurait dû démissionner en raison de son manque de performance à la tête de la Jirama qui a fait de lui l’homme le plus haï de Madagascar. Ses actes de corruption passive ont aggravé son cas. Son insubordination mêlée d’arrogance n’a pas joué en sa faveur. Ses frasques sexuelles entachées de népotisme ont fait déborder le vase. Sur ce dernier point, en s’accrochant à Onja Rasamimanana, il a fini par tomber avec elle.

En nommant l’une de ses maîtresses à une haute fonction d’une entreprise publique, sans l’aval de son ministre de tutelle et du conseil d’administration, il a scié la branche sur laquelle il était assis.

Pour profiter des commissions exorbitantes qu’il a touché de la part de plusieurs compagnies du secteur de l’énergie, Vonjy Andriamanga va probablement partir à l’étranger. S’il reste ici, il sera considéré comme la seule personnalité ayant glissé du statut de ministre à celui de directeur général et de directeur général à planton à… Antanimora.

Avec La Gazette de La Grande Ile par Noël Razafilahy et Ranary

Madagascar-Sentinelle : Il est temps d’agir contre le racket en milieu scolaire …

octobre 13, 2021

Le racket existait déjà depuis fort longtemps dans le monde. Ces temps-ci, il est en train de prendre une propension grandissante dans le milieu scolaire. A l’instar des heures de gloire d’Al Capone du temps de la « Cosa Nostra », cette pratique mafieuse consistait à utiliser l’intimidation pour faire une extorsion de fonds d’une manière violente à un tiers. C’est aussi une réalité qui perdure depuis des générations dans le monde de l’éducation.

 Ces temps derniers, ce mode opératoire est maintenant courant dans le milieu scolaire dans toute l’île. Le pire est que cela ne se passe plus au niveau des universitaires, mais cela s’est répandu comme une maladie transmissible chez les élèves du secondaire, les enfants en primaire ainsi que chez les petits en préscolaire. C’est à croire que les gangsters miniatures, auteurs de ces méfaits, ont des gènes ou pulsions qui les incitent aux actes délictuels.

 Ce petit banditisme du préscolaire qui nous intéresse dans cette rubrique, se traduit par : des partages forcés ou carrément par des chapardages de goûters, et aussi  par un chantage affectif jusqu’aux dénonciations calomnieuses. Dans les écoles primaires s’ajoutent les menaces physiques en échange d’argent liquide, ou d’effets personnels que les autres élèves cibles possèdent. CE FAIT EXISTE bel et bien, et bon nombre de victimes cachent leur détresse non seulement aux responsables scolaires, mais aussi aux parents. Réveillons-nous car, nul n’est à l’abri de ce phénomène qui sévit déjà de par le monde, il s’est aussi implanté sur notre île sans que nous l’ayons pris au sérieux.

 Rappelez-vous de vos années scolaires qui sûrement ont fait apparaître des cas similaires que nous avons vite fait de classer aux oubliettes de nos mémoires. Comme le monde est un éternel recommencement, sans que vous le sachiez, il se peut qu’en ce moment votre enfant subisse les avanies d’un petit mafieux de son école. Mais le contraire est aussi valable, il se peut qu’il soit le parrain avéré de son petit entourage.

 Mais de quel côté que l’enfant soit, il est temps que cela cesse ! Il est temps qu’on interpelle les responsables de l’éducation au niveau du ministère de l’enseignement, et les responsables des établissements publics ou privés. La vigilance doit être de mise dès aujourd’hui pour essayer d’éradiquer ce phénomène qui sévit à tous les niveaux du cursus éducatifs.

 Effectivement pour peu qu’on s’intéresse aux enfants pendant leur période de classe, en les faisant parler, on peut découvrir chez eux des situations insoupçonnées qui ont trait à l’ambiance qu’ils vivent à l’école. Bon nombre d’étranges attitudes et comportements d’un enfant peuvent trouver leurs explications à travers leur environnement scolaire. A part les relations de l’enfant avec son enseignant, il y a surtout ses rapports avec les autres élèves qui expliquent des comportements comme :

– celui qui ne veut pas aller à l’école et rechigne à se lever le matin de peur de retrouver le petit mafieux qui a des vues sur lui, ou encore par le harcèlement certain qu’il va subir toute la journée.

– celui qui est pressé d’y aller en ne demandant ni argent, ni goûter, car il est sûr de pouvoir racketter un de ces petits nantis qui s’amènent toujours en classe avec leurs goûters succulents qui sortent de son ordinaire, ou simplement par goût prématuré de l’extorsion.

Quoi qu’il en soit, ces deux types d’adultes en miniature sont nos enfants… Il est donc de notre devoir à tous, d’œuvrer pour réduire autant que faire se peut, ces phénomènes qui leur sont nocifs, et qui peuvent perturber leur vie scolaire et déterminer leur avenir. Comme il s’agit de nos chérubins et de leur droit à la protection, on doit passer en priorité leur préoccupation journalière qui est de pouvoir étudier en toute quiétude. Alors, il nous faut remettre à jour la vision du système éducatif en vigueur à Madagascar.  Un proverbe français disait “La critique est aisée, mais l’art est difficile”. En effet, comme cela nous concerne tous, il est inutile de nous jeter la pierre car le mieux qu’on puisse faire et de collaborer pour le bien-être de nos enfants.

 Dans un premier temps, interpellons les autorités compétentes sur l’existence de ce phénomène mondialement connu, et qui fait désormais ses ravages dans le milieu scolaire public et privé. Les contrôles dans les établissements doivent être renforcés dans la mesure des moyens de chaque école, soit par l’ajout de  caméras de surveillance, soit par l’augmentation des surveillants.

 Dans un second temps, le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants est primordial. Les échanges nécessaires entre ces deux entités peuvent déterminer la nature de leurs progénitures, et permettent de mieux les diriger, de mieux les orienter dans leur avenir sans porter préjudice aux autres. Pour éduquer, il faut accepter le fait que : l’éducation est réversible. C’est-à-dire que l’enfant doit écouter les parents, mais que ces derniers aussi lui doivent une écoute attentive. C’est dans ces échanges mutuels collaboratifs, que l’EMPATHIE va prendre son importance. L’efficience de cette dernière est largement prouvée, et tellement citée depuis quelque temps dans le domaine éducatif.

 La qualité nommée ci-dessus exige de l’intérêt prononcé pour les enfants victimes de racket en milieu scolaire. En effet, pour que cela  soit, les parents doivent travailler sur eux-mêmes, sur leur capacité d’écoute en particulier en maîtrisant leur pulsion, avant d’émettre leur avis pris dans la sérénité la plus complète. Après le stade de communication familiale effective, la collaboration dans les échanges entre l’établissement scolaire et les parents sera souhaitée, et les actions de prévention qui s’ensuivent seront les garantes de l’épanouissement des enfants dans leur milieu scolaire.

 Avec La Gazette de La Grande Ile par Max Randriantefy

Madagascar-Deux poids de lourds dépravés : Démesure de la complaisance

octobre 5, 2021

A la question pertinente «pourquoi Madagascar est-il considéré comme un pays pauvre» par le concert des nations ? Certains  font valoir des raisons politiques comme les «7ans de règne durant lequel le président Marc Ravalomanana s’est pris pour le grand souverain indiscutable» et a «également monopolisé l’économie du pays. ». Ce disant, les observateurs font preuve d’un euphémisme certain. La plume acérée de notre collègue Riri précise qu’ayant remarqué la forme de dictature perpétrée par le régime Tiko, les gens en ont eu marre et l’obligent à abandonner le pouvoir pour s’exiler ensuite en Afrique du Sud.

Laissant ainsi son pays dans une paupérisation constante, il a essayé de revenir au pays pour sauver son parti, mais en vain (…) Il « n’est jamais arrivé à lui rendre son ancienne splendeur… » C’est pour vous dire que le peuple a la rancune tenace et ne pardonne pas les insultes faites au pays, par les écarts de conduites, les agissements immoraux touchant les intérêts supérieurs de la nation et la sexualité plus que dépravée en d’autres endroits discrets en trompant le mari ou l’épouse. Même si de l’avis des mauvaises langues, ces «supposées élites se contentent de faire l’amour obscurément, le samedi soir en position missionnaire, avec leur première épouse. » Suivez mon regard et souvenez-vous de la fameuse idylle qui a servi de fond au succès d’une chanteuse vedette pour laquelle le patron de l’empire Tiko, membre de la direction de l’Eglise FJKM a eu le béguin. Il n’y a que les fanatiques bornés et d’une cécité intellectuelle morale et intellectuelle pour croire qu’on reproche les dérives et abus financiers du fondateur du parti Tim.

Voilà qu’on fait réellement preuve d’une complaisance complice à l’endroit d’une histoire d’un mari trompé qui a très mal réagi en passant pour tuer son rival sans toutefois réussir. Le mal est fait… Au sein du gouvernement actuel, on ferme les yeux sur les frasques adultérines étalées sur la place publique d’une Mama SOSY, ministre décevante, censée être une modèle pour la jeunesse en matière de Culture avec un grand « C ». Les mères de famille ne sont pas scandalisées, mais surtout vexées que celle qui, il fut un temps, n’a jamais caché son mépris pour l’honorable Première Dame actuelle et se comporte aujourd’hui comme si de rien n’était. Or, pour moins que çà, on a largué et remercié les ministres Ahmad Ahmad (pour avoir demandé l’aide de la communauté internationale pour du matériel de protection supplémentaire ainsi que des respirateurs), Thérèse Volahaingo sous prétexte d’avoir mal géré les paniers garnis, alors que… Brice Randrianasolo, objet d’une cabale pseudo-judiciaire… Si en haut-lieu, on continue dans cette lancée, il y a de très fortes chances que le public change d’opinion à l’endroit d’un Premier ministre Christian Ntsay trop prompt à se tromper d’ennemi.

Avec La Gazette de La Grande Ile par Noël Razafilahy