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L’Iran en état de faillite prépare des mesures draconiennes

juin 12, 2013

PARIS – L’Iran se trouve dans un état de faillite et le régime a préparé des mesures draconiennes pour sauvegarder l’économie du pays, a affirmé mercredi à Paris le responsable d’un mouvement d’opposition en exil, en dévoilant des documents présentés comme émanant du pouvoir à Téhéran.

J’ai décidé de publier ces documents parce qu’ils concernent la vie de tous les Iraniens, témoignent de la situation catastrophique du pays et du complot préparé par le régime après les élections, a déclaré lors d’une conférence de presse à Paris Amir Hossein Jahanshahi, fondateur de la Vague verte, un mouvement d’opposition en exil au régime iranien.

L’un de ces documents, présenté comme un rapport du gouverneur de la Banque centrale iranienne, Mahmoud Bahmani, en date du 4 avril 2013, fait état d’une réelle menace d’effondrement économique du pays.

Le système bancaire est confronté à une double crise du crédit et des liquidités, des taux d’intérêt négatifs, et un manque de capital. Le ralentissement de l’économie déstabilise encore davantage le système et conduit les banques à être complètement dépendantes de la Banque centrale. Les carences budgétaires de la Banque centrale, qui l’empêchent de soutenir les banques, devraient conduire à la faillite de la plupart des banques, qui seront incapables de rembourser l’argent déposé sur les comptes, selon le rapport.

Celui-ci évoque le besoin d’une somme de 40 milliards de dollars nécessaires à la Banque centrale pour financer les banques iraniennes en 2013, dont elle ne dispose pas. Il fait aussi état d’un taux de chômage réel de 25,4%, qui monte à 38,8% chez les 15-29 ans.

Un autre document, daté du 10 avril et émanant du Conseil national de sécurité, préconise une série de mesures pour faire face au risque d’effondrement économique, dont une taxe de 20% sur les dépôts des clients dans les banques, la mise en place d’un système de rationnement alimentaire et le transfert de l’ensemble du système bancaire sous le contrôle des Gardiens de la révolution.

Le pays est en faillite, a résumé M. Jahanshahi. Et le régime demande que cette faillite soit payée par le peuple iranien. Alors que c’est le régime qui a provoqué cette situation, en finançant des mouvements terroristes et en tentant de construire la bombe atomique.

Les sanctions ont fait leur effet. Certes, le peuple en paye le prix mais le régime est aujourd’hui à genoux. Il est puissant par ses forces de sécurité, mais de plus en plus divisé et il suffirait d’une démonstration de force du peuple pour obtenir l’adhésion de l’ensemble des mécontentements dans le pays, a jugé M. Jahanshahi.

L’Iran a perdu 50% de ses revenus pétroliers en 2012 par rapport à 2011 en raison des sanctions internationales, selon le gouvernement. Celles-ci touchent les exportations pétrolières, de produits pétrochimiques et raffinés, la Banque centrale, les assurances ou encore le transport maritime.

Les grandes puissances soupçonnent l’Iran de vouloir fabriquer l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours démenti.

L’inflation dépasse officiellement les 30% et la valeur de la monnaie nationale s’est dépréciée de près de 80% en un an et demi.

Pendant la campagne pour l’élection présidentielle, j’attendais que les candidats disent la vérité sur la catastrophe économique qui attend le peuple iranien, mais le sujet a été occulté. C’est pour cela que j’ai décidé de publier ces documents, a aussi expliqué M. Jahanshahi.

La Vague verte est un mouvement d’opposition créé en mars 2010, qui prône une alliance des oppositions iraniennes pour le renversement du régime de Téhéran et a annoncé la défection de plusieurs diplomates et militaires iraniens.

Romandie.com avec (©AFP / 12 juin 2013 13h50)

Les rebelles syriens s’emparent d’une position militaire clé dans le Sud

mars 23, 2013

 

BEYROUTH – Les rebelles syriens se sont emparés samedi d’une importante base aérienne de la province de Deraa, dans le sud du pays, proche de la Jordanie, après deux semaines de combats contre les forces loyalistes, a annoncé une ONG.

Par ailleurs, toujours dans le Sud, 35 insurgés ont été tués dans des combats avec les forces gouvernementales près de la ligne de cessez-le-feu sur la partie du plateau du Golan non occupée par Israël.

Les combattants de l’opposition appartenant (au groupe jihadiste) du Front al-Nosra, à la Brigade Yarmouk (de l’Armée syrienne libre) et d’autres groupes se sont emparés de la base aérienne 38 près de la ville de Saïda, sur la route reliant Damas à Amman, a affirme l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Les rebelles l’ont emporté après 16 jours de combats, a expliqué cette organisation basée en Grande-Bretagne et qui dispose sur le terrain d’un large réseau d’informateurs, de militants et de médecins.

Au moins sept insurgés ont été tués durant l’assaut final, indique l’OSDH, qui fait également état d’au moins huit morts dans les rangs de l’armée.

Des dizaines de prisonniers détenus dans ce camp ont été libérés, précise l’Observatoire.

Une vidéo amateur, postée par l’OSDH, montre le corps ensanglanté et mutilé d’un officier identifié comme Mahmoud Darwich.

Les activistes ont distribué pour leur part une autre vidéo montrant des prisonniers libérés, la majorité d’entre eux portant une barbe.

La Commission générale de la révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants présents sur le terrain, a fait état de la capture d’un point de contrôle dans la ville de Sahem al-Golan, également dans la province de Deraa.

La vidéo montre deux chars et plusieurs véhicules militaires pris par les rebelles. Je jure devant Dieu, que nous allons t’avoir Bachar, clame un rebelle sur la vidéo.

Par ailleurs, à Qouneitra, dans la partie syrienne du Golan, au moins 35 rebelles ont été tués mercredi et jeudi par les troupes loyalistes, selon l’Observatoire.

Dans cette même province de Qouneitra, près de la ligne de cessez-le-feu avec Israël, quelque 20 autres combattants ont péri dans des affrontements dans des villages en majorité druze.

Plus tôt cette semaine, les rebelles se sont emparés d’un poste de gardes-frontières près de la frontière jordanienne, selon l’OSDH.

Une source au sein des services de sécurité à Damas avait affirmé la semaine dernière à l’AFP que la Jordanie laissait passer en Syrie des jihadistes et des armes croates achetées par l’Arabie saoudite.

Selon l’OSDH, au moins 128 personnes ont trouvé la mort dans la violence vendredi à travers la Syrie, dont 38 soldats, 53 insurgés et 37 civils.

Romandie.com avec (©AFP / 23 mars 2013 13h17)

Les autorités musulmanes de Bamako soutiennent la guerre

janvier 26, 2013
  • Le très influent imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCI), a dénoncé une «campagne de dénigrement contre l'intervention de la France» lancée depuis plusieurs jours dans le monde arabo-musulman.
    Le très influent imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCI), a dénoncé une «campagne de dénigrement contre l’intervention de la France» lancée depuis plusieurs jours dans le monde arabo-musulman. Crédits photo : © Stringer . / Reuters/REUTERS

    Pour le Haut Conseil islamique du Mali, l’intervention militaire ne serait pas une croisade anti-islam mais bien au contraire une guerre destinée à libérer un pays à plus de 90 % musulman.

    Depuis le début de l’intervention armée, le Haut Conseil islamique du Mali (HCI) avait gardé une étonnante discrétion. Cette semaine, cette institution extrêmement importante au Mali est finalement sortie de sa réserve pour proclamer son soutien sans réserve à l’intervention militaire, remercier la France pour son implication et demande aux fidèles de faire bloc derrière les autorités du pays et l’armée.Surtout, son président, le très influent imam Mahmoud Dicko, a dénoncé une «campagne de dénigrement» lancée depuis plusieurs jours dans le monde arabo-musulman. Depuis le début de l’intervention militaire française, des voix de journalistes ou de prédicateurs se sont élevées dans certains médias tunisiens, égyptiens ou encore mauritaniens, qui présentent l’intervention militaire française comme une agression contre les musulmans.

    «Nous ne sommes pas d’accord avec cette interprétation, s’insurge Mahmoud Dicko, nous pensons que c’est le contraire! C’est la France qui a volé au secours d’un peuple en détresse, qui avait été abandonné par tous ces pays musulmans à son propre sort. Nous parler aujourd’hui de croisade anti-islam, poursuit l’imam, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter en tant que responsables musulmans du Mali.»

    Pour le Haut Conseil islamique, l’intervention militaire ne serait pas une croisade anti-islam mais bien au contraire une guerre destinée à libérer un pays à plus de 90 % musulman. Aussi, dans les attaques dénoncées par le Haut Conseil, Mahmoud Dicko croit-il voir la main de nations étrangères pas toujours bien intentionnées. «Nous ne voulions pas y croire, mais vu cette campagne, nous sommes obligés de prendre très sérieusement la chose et de voir si certains pays ne sont pas derrière. Je pense au Qatar, parce que la personnalité du monde musulman la plus influente à avoir dénoncé cette intervention se trouve au Qatar.»

    Réconciliation nationale

    Une allusion aux propos du chef religieux Youssef al-Qaradaoui, qui dénonce une intervention «précipitée» de la France, «avant d’avoir épuisé tous les moyens de parvenir à une solution pacifique et à la réconciliation nationale».

    Le nord du Mali est occupé par les djihadistes depuis plus de neuf mois. Dans la foulée de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui appelait la semaine dernière à un «cessez-le-feu immédiat» et à un retour aux négociations avec les islamistes, le gouvernement du Qatar en appelle lui aussi au dialogue.

    Doha, déjà cité comme une possible source de financement des groupes islamistes armés qui opèrent au Mali, notamment du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), serait donc à l’œuvre pour exercer son influence et imposer la charia dans la région sahélienne. Le président du Haut Conseil conserve un conditionnel de rigueur… mais, déjà, il dénonce.

    Lefigaro.fr par David Baché

Égypte : démission du vice-président Mahmoud Mekki

décembre 22, 2012

Le vice-président égyptien Mahmoud Mekki a annoncé samedi sa démission, alors que les Egyptiens votaient sur un projet de Constitution controversé en pleine crise politique.

« J’ai réalisé depuis un moment que la nature du travail politique ne convient pas à ma formation professionnelle de juge », a-t-il indiqué dans un communiqué obtenu par l’AFP. L’annonce intervient alors que la moitié des Egyptiens sont appelés à voter pour le référendum sur la Constitution.

Jeuneafrique.com avec AFP

Egypte: Morsi prêt à reporter le référendum

décembre 7, 2012
Egypte: Morsi prêt à reporter le référendum Egypte: Morsi prêt à reporter le référendum © AFP

Le président égyptien Mohamed Morsi « pourrait accepter de reporter le référendum » sur le projet de Constitution qui divise le pays s’il a l’assurance que ce report ne rendra pas le texte caduc, a déclaré vendredi à l’AFP le vice-président Mahmoud Mekki.

M. Morsi est prêt à considérer un report du référendum si l’opposition garantit qu’elle ne remettra pas en cause la consultation à venir sur le motif que le scrutin doit se tenir, selon la loi, deux semaines après la présentation du texte au chef de l’Etat, a expliqué M. Mekki.

Dans une déclaration jeudi soir, le président a maintenu sa décision de tenir le référendum le 15 décembre, bien que l’opposition demande l’annulation pure et simple de cette consultation sur un texte qui offre selon elle peu de garanties pour les libertés d’expression et de religion.

L’opposition réclame également l’annulation du décret du 22 novembre par lequel le président a considérablement élargi ses pouvoirs.

Le pays est plongé depuis sa plus grave crise depuis l’élection de M. Morsi en juin. Elle a dégénéré cette semaine entre affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire qui ont fait, selon les autorités, sept morts et plus de 600 blessés autour du palais présidentiel.

Vendredi soir, plus de 10. 000 manifestants étaient réunis sur une place devant le palais présidentiel, scandant en particulier « Nous voulons la chute du régime », un slogan très populaire lors de la révolte qui a provoqué la chute du président Hosni Moubarak en février 2011.

Jeuneafrique.com avec AFP

Egypte: pro et anti-Morsi appellent à manifester devant la présidence

décembre 5, 2012
Egypte: pro et anti-Morsi appellent à manifester devant la présidence Egypte: pro et anti-Morsi appellent à manifester devant la présidence © AFP

Partisans et adversaires du président islamiste égyptien Mohamed Morsi ont appelé mercredi à des manifestations rivales au Caire devant le palais présidentiel, dans un climat de vives tensions entre les deux camps.

Les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, et « d’autres forces populaires » appellent à la mobilisation pour « défendre la légitimité » du chef de l’Etat face à ceux qui veulent « imposer leurs opinions par la force », a déclaré le porte-parole de la confrérie islamiste, Mahmoud Ghozlan, dans un communiqué.

Les opposants, qui avaient déjà mobilisé mardi des dizaines de milliers de personnes devant la présidence, dans le quartier d’Héliopolis, appellent une nouvelle fois à y manifester, a déclaré à l’AFP Mohamed Waked, porte-parole du Front national pour la justice et la démocratie, l’une des composantes de l’opposition.

« Il a été convenu, en coordination avec les forces révolutionnaires, de manifester devant le palais présidentiel. Si les Frères musulmans ne nous attaquent pas, tout se passera bien. Si ce n’est pas le cas, nous tiendrons M. Morsi pour responsable », a-t-il déclaré.

L’opposition, dénonçant une dérive autoritaire du pouvoir, demande le retrait d’un décret par lequel M. Morsi a considérablement élargi ses prérogatives et a mis ses décisions hors du contrôle du pouvoir judiciaire.

Elle proteste également contre un projet de Constitution qui doit être soumis à référendum le 15 décembre, estimant qu’il risque d’ouvrir la porte à une application plus stricte de la loi islamique et n’offre pas les garanties nécessaires en matière de droits fondamentaux.

Les islamistes en revanche mettent en avant que M. Morsi, premier président du pays à ne pas être issu de l’armée, bénéficie d’une légitimité acquise dans les urnes en juin dernier.

Ils soulignent que ces pouvoirs renforcés visent à accélérer la transition du pays vers la démocratie et doivent cesser avec l’adoption d’une Constitution qui sera soumise au verdict des électeurs.

Jeuneafrique.com avec AFP

Morsi révoque le procureur général

novembre 22, 2012
Le président égyptien Mohamed Morsi a limogé aujourd’hui le procureur général d’Egypte et ordonné la tenue d’un procès en appel de fonctionnaires de l’ancien régime impliqués dans la mort de manifestants lors de la « révolution du Nil » dont l’acquittement en première instance a soulevé un tollé le mois dernier. Le procureur Abdel Maguid Mahmoud, accusé d’avoir minimisé les charges lors de ce procès, s’était opposé en octobre à sa mutation comme ambassadeur auprès du Vatican, première tentative du président égyptien visant à l’écarter de ses fonctions. 

Il a été relevé de ses fonctions aujourd’hui et remplacé par Talat Abdallah, a précisé le porte-parole de Mohamed Morsi.  Le président, issu de la mouvance islamiste des Frères musulmans, a parallèlement ordonné un procès en appel pour la vingtaine de responsables du régime Moubarak qui étaient poursuivis pour avoir ordonné une charge de dromadaires contre les révolutionnaires de la place Tahrir, le 2 février 2011.  Il a également publié un décret empêchant la dissolution de l’assemblée constituante.

 
Lefigaro.fr avec AFP

Egypte: le procureur général démis de ses fonctions

octobre 11, 2012
Egypte: le procureur général démis de ses fonctions Egypte: le procureur général démis de ses fonctions © AFP

Le procureur général égyptien Abdel Meguid Mahmoud a été démis de ses fonctions par le président Mohamed Morsi, a rapporté la télévision officielle au lendemain de l’acquittement de figures du régime déchu soupçonnées d’implication dans la mort de manifestants durant la révolte.

Le chef de l’Etat, issu de la confrérie des Frères musulmans, a décidé de nommer M. Mahmoud ambassadeur d’Egypte au Vatican et a chargé l’un de ses adjoints d’assumer les fonctions de procureur général, a précisé la télévision.

M. Mahmoud occupait le poste de procureur depuis sept ans.

Il est accusé par plusieurs militants de la révolte de 2011 de continuer de soutenir le régime déchu de Hosni Moubarak et d’avoir été à l’origine de l’insuffisance des preuves présentées par le parquet dans les procès de responsables accusés d’implication dans la mort de manifestants.

Mercredi, 24 figures de l’ère Moubarak, accusées d’avoir envoyé des hommes de main à dos de chameau pour attaquer les manifestants place Tahrir au Caire le 2 février 2011, en plein soulèvement, ont été acquittées par la cour pénale.

La cour pénale du Caire a jugé « insuffisantes » les preuves contre les 24 accusés parmi lesquels deux piliers du régime déchu, Fathi Sorour et Safwat el-Chérif, de même que l’ancienne ministre de la Main d’oeuvre Aïcha Abdel Hadi et l’homme d’affaires Mohammed Aboul Einen.

Jeudi soir, des centaines d’Egyptiens ont manifesté au Caire contre cet acquittement, en accusant les juges de « complicité » avec les responsables du régime Moubarak. « Le peuple veut purifier la justice », criaient-ils.

Les Frères musulmans, la principale force politique du pays, ont appelé à manifester vendredi au Caire pour réclamer que les responsables de la mort de manifestants pendant la révolte soient rejugés.

« La confrérie a été choquée comme l’a été le peuple égyptien tout entier du verdict acquittant les accusés dans +la bataille des chameaux+ », a affirmé Mahmoud Hussein, le secrétaire général des Frères, sur le site internet de la confrérie.

Le mouvement des Jeunes du 6 avril, qui était à l’origine des premières manifestations contre Hosni Moubarak, a aussi appelé à manifester.

Le soulèvement de janvier-février 2011 a fait en 18 jours près de 850 morts et plus de 6. 000 blessés selon des chiffres officiels.

M. Moubarak a été condamné à la prison à vie pour son rôle dans la mort de manifestants pendant la révolte qui a provoqué sa chute, mais six hauts responsables de la sécurité jugés en même temps que lui ont été acquittés.

De nombreux policiers accusés de meurtre de manifestants ont eux aussi été acquittés, faisant craindre une impunité généralisée pour la police.

Jeuneafrique.com avec AFP

Libye: le technochrate Moustapha Abou Chagour élu Premier ministre

septembre 12, 2012
Libye: le technochrate Moustapha Abou Chagour élu Premier ministre Libye: le technochrate Moustapha Abou Chagour élu Premier ministre © AFP

Le vice-Premier ministre du gouvernement sortant, Moustapha Abou Chagour, a été élu mercredi par l’Assemblée nationale libyenne chef du nouveau gouvernement de transition, devançant de peu le libéral Mahmoud Jibril.

M. Abou Chagour a obtenu 96 voix, devançant de deux voix seulement le chef de l’alliance des libéraux. Au premier tour de scrutin, M. Jibril avait obtenu 68 voix, contre 55 pour M. Abou Chagour et 41 pour le candidat des islamistes, Awadh al-Baraassi.

Jeuneafrique.com avec AFP

Irak: une série d’attentats fait au moins 17 morts et 96 blessés

juillet 22, 2012
L'explosion de deux voitures piégées à deux endroits distincts ont tué une personne et en ont blessé une quarantaine d'autres en Irak dimanche, au moment où Al-Qaïda dans le pays a annoncé son intention de s'en prendre "aux juges et aux procureurs"

Une série d’attentats à la voiture piégée et d’attaques à la bombe a tué au moins 17 personnes et en a blessé 96 autres dimanche à travers l’Irak, a-t-on appris auprès de sources médicales et sécuritaires.

L’attentat le plus sanglant s’est produit à Mahmoudiya, au sud de Bagdad, où l’explosion quasi-simultanée de deux voitures piégées a fait au moins dix morts et 36 blessés, selon des sources médicales.

Des attaques ont également touché les villes de Najaf, Ramadi, Mossoul, et Madain.

A Madain, également au sud de Bagdad, l’explosion de plusieurs bombes placées le long d’une route a tué six personnes et en a blessé 13 autres, selon un responsable du ministère de l’Intérieur et une source médicale.

A Mossoul, à 350 km au nord de la capitale irakienne, un policier a été tué et 15 personnes blessées dans l’explosion d’une voiture piégée stationnée à proximité d’un commissariat, selon le lieutenant de police Mohammed Khalaf et le docteur Mahmoud Haddad de l’hôpital municipal.

A Ramadi, la capitale de la province occidentale d’Al-Anbar, neuf personnes ont été blessées, également lors d’attentats à la voiture piégée.

Tôt dimanche, 23 personnes avaient été blessées, dont quatre grièvement, dans une attaque à la voiture piégée dans le centre de la ville sainte chiite de Najaf, à 150 km au sud de Bagdad.

Par AFP |