Posts Tagged ‘mains’

L’instant de nos bouches à la douche

mars 2, 2016

 

 

Dans la douche, tu me touches

Avec ta fine bouche de sèche

Qui me glace mon corps maquillé

Avec une lotion de rose distillée

 

Devant le miroir de la chambre

Tes mains comme une ombre

Cernent mes seins qui soupirent

Dans l’irrésistible élan de l’émir

 

Quand nos bouches se croisent à l’endroit

Dans la fusion mordante de nos émois

Nos lèvres tremblent d‘un fin plaisir

Comme un fruit mûr que l’on désire

 

Bernard NKOUNKOU

 

Baisers chauds d’Afrique

août 28, 2013

Mes baisers chauds d’Afrique
chatouillent ton corps romantique
puis laissent pousser dans tes veines d’hiver
la douce sève de l’amour encore vert.

A la croisée de ta bouche
la queue de ma langue étanche
pénètre les cuisses de tes lèvres
dans la fraîcheur de tes vulves dentaires.

Quand tes doigts couronnent ma tête
et que mes mains ceinturent tes reins
le frottement de nos nombrils en coin
produit un feu de joie sauvage sans arrêt
au contact de nos folles herbes brutes
qui poussent jusqu’à la source du Nil bleu
dans l’entre-jambes du delta d’Isis et d’Osiris

Bernard NKOUNKOU

Mali : le capitaine Sanogo promu au grade de général

août 14, 2013

Le capitaine Amadou Sanogo, auteur du coup d’État du 22 mars 2012 qui avait déstabilisé le Mali, a été promu général, mercredi 14 août, en Conseil des ministres. Une promotion qui intervient trois jours après le second tour de l’élection présidentielle remportée par l’ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta.

Le Conseil des ministres « a validé la nomination du capitaine Amadou Sanogo, au grade de général de corps d’armée », a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère malien de la Défense, Diarran Koné, mercredi 14 août. Une belle promotion – et une formidable revanche – pour ce capitaine qui fut renvoyé du prytanée militaire de Kadiogo, au Burkina, puis de l’école militaire de Koulikoro, au Mali.

Sa promotion du grade de capitaine à celui de général intervient trois jours après le second tour de l’élection présidentielle remportée par l’ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta qui était resté très discret au moment du coup d’État, à l’inverse de son adversaire au scrutin, Soumaïla Cissé. M. Cissé, un ex-ministre des Finances, a été un farouche opposant au putsch.

Amadou Sanogo, 40 ans, dispose déjà, depuis le 20 mai 2012 par un accord conclu in extremis avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), du statut d’ancien chef d’État. Il avait justifié le coup d’État de mars 2012 ayant renversé le président élu Amadou Toumani Touré par « l’incapacité d’un État corrompu à lutter contre la montée des périls en tous genres dans le nord du Mali, groupes jihadistes et criminels, rébellion touarègue ».

Mais ce putsch avait précipité la chute de cette vaste région aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui l’ont occupée pendant neuf mois, avant d’en être chassés par une intervention militaire internationale initiée par la France.

Le capitaine Sanogo, qui gardait une capacité de nuisance à Bamako, avait été installé en février dernier à la tête d’une structure chargée de réformer l’armée malienne qui avait été laminée dans le Nord.

Jeuneafrique.com avec AFP

Sur le sol de tes pieds

août 9, 2013

Sur le sol arable de tes pieds
A poussé de rares arbres fruitiers
Prenant racines sur les os de tes ancêtres
Où ils germent dans la mémoire des êtres.

Sous le soleil brutal et noir de ta peau
Tes tatouages motivés n’ont pas des os
Et tes bras comme de longs ruisseaux
Sont terminés par des doigts sans anneaux

Pris dans la poussière indésirable du désert
Rampe encore insolent le démon de la misère
Au multiple cornes de la longue et triste guerre
D’une sécheresse plantant son drapeau de misère.

Bernard NKOUNKOU

Mot de remerciement de Bernard NKOUNKOU à l’occasion de la remise de chèque, par Centraide, aux 115 organismes communautaires de la région de la Mauricie

juin 15, 2013
Bernard NKOUNKOU, agenou, en blanc, chèque, à la main, dans la photo de famille

Bernard NKOUNKOU, agenou, en blanc, chèque à la main, dans la photo de famille

Chers Responsables de Centraide,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,

C’est avec un réel plaisir, le cœur empreint d’une grande joie et un sourire aux lèvres, que la Ressource F.A.I.R.E (Familles d’Appui et Intervention pour un Réseau d’Entraide), reçoit annuellement des mains de Centraide ce beau chèque, comme un trophée au vin délicieux et savoureux contenu dans la coupe des tulipes du printemps.

Fruit de votre élégante générosité et efficacité mais aussi de votre parfaite attention et de votre bienveillante compréhension, ce don financier et entier qui vient en appui de nos multiples services, s’inscrit dans l’univers de notre excellente coopération pour la promotion de nos communautés.

Centraide, ce joyau moteur de la dynamique communautaire de notre région, a toujours été alerte et sensible à notre demande au regard de ses valeurs de justice sociale, de solidarité, d’équité économique et d’engagement bénévole. Une demande qui nous permet, à la fois, de répondre, de résoudre et de satisfaire, aux besoins de notre chère clientèle des familles d’ici et d’ailleurs. Des familles souvent composées des personnes les plus démunies et les plus vulnérables ayant un brin de dignité et de respectabilité qui vivent dans la galaxie de Trois-Rivières, surtout dans le District de Marie-de-l’Incarnation. Ces familles représentent pour la Ressource F.A.I.R.E, une clientèle préoccupante et urgente, parfois alarmante, aux nombreuses sollicitations constantes et permanentes que nous recevons, à porte ouverte, sans distinction de culture, d’opinions, d’origine, de religion et de race dans la chaleur cordiale et exemplaire de notre disponibilité. Une clientèle qui, finalement, par les échos positifs, gravite autour de notre système communautaire que nous suivons à l’œil dont nous prêtons une oreille attentive de manière courtoise et exquise mais aussi diligente et avenante.

Chers Responsables de Centraide,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,

Nous vous réitérons, une fois de plus, pour l’insigne honneur du choix qui a été porté à la Ressource F.A.I.R.E de vous dire merci, de bien vouloir recevoir ici l’expression de notre profonde gratitude et de notre singulière reconnaissance.

Bernard NKOUNKOU
Vice-président du Conseil d’Administration
Ressource F.A.I.R.E

Chine : un malade mental enfermé dans une cage depuis onze ans par sa famille

mai 27, 2013

PEKIN – Un Chinois atteint de maladie mentale est enfermé dans une cage depuis 11 ans par sa propre famille après avoir battu à mort un adolescent, a rapporté lundi un journal chinois qui publie des photos de lui, le visage livide derrière des barreaux.

Agé de 42 ans, Wu Yuanhong est montré assis sur des couvertures, les pieds attachés par une lourde chaîne et en sous-vêtements.

L’homme avait été diagnostiqué schizophrène à l’âge de 15 ans, selon le quotidien Xinxi Ribao qui ajoute qu’il avait frappé à mort un enfant de 13 ans en 2001.

L’année suivante, les autorités de la province du Jiangxi (sud-est) l’avaient relâché, Wu n’ayant pas été considéré comme responsable de ses actes en raison de sa maladie, précise le journal.

Le malade a alors été menotté, mais comme il se promenait dans son village de Ruichang où il effrayait les habitants, sa mère lui construisit une première cage, de laquelle il parvint à s’échapper.

Sa famille bâtit alors une structure plus solide. Mon fils a beau être fou, et avoir battu quelqu’un à mort, le mettre de mes propres mains dans une cage a été très difficile pour moi, c’était comme recevoir des coups de couteau, a raconté sa mère, Wang Muxiang, citée par le journal.

Beaucoup de malades mentaux ne reçoivent pas de traitement adéquat en Chine en raison d’une absence de moyens et de personnel qualifié, en particulier dans les campagnes.

En 2010, ce pays de plus de 1,3 milliard d’habitants ne comptait qu’environ 20.000 psychiatres, selon un chiffre du ministère de la Santé cité par le quotidien China Daily.

Les autorités évaluent à plus de 16 millions le nombre des personnes atteintes de troubles mentaux graves en Chine.

Romandie.com avec (©AFP / 27 mai 2013 15h13)

Les otages français enlevés dans le nord du Niger sont vivants

mai 11, 2013

PARIS – Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé que les otages français enlevés en 2010 sur un site du groupe Areva dans le nord du Niger étaient toujours vivants, tout en reconnaissant ignorer le lieu de leur détention, dans un entretien à France 24 diffusé samedi.

Jusqu’ici les informations que nous avons permettent de dire qu’ils sont en vie, a déclaré M. Issoufou, qui a rencontré vendredi à Paris le président français François Hollande.

Mais où sont-ils ? Il est extrêmement difficile de le dire. Ils peuvent être au Mali, dans l’extrême nord, près de la frontière avec la Mauritanie. Ils peuvent être en Libye ou ailleurs mais on n’a pas d’informations précises sur le lieu où ils sont détenus, a-t-il ajouté.

On n’a pas eu d’information contraire au fait qu’ils seraient vivants. Ils sont vivants, a-t-il insisté.

Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Féret et Pierre Legrand, quatre Français enlevés le 16 septembre 2010 sur le site du groupe nucléaire français Areva à Arlit (nord du Niger) par Al-Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi) restent aux mains de leurs ravisseurs.

François Hollande a laissé entendre le 19 avril que la France n’avait pas de contacts avec leurs ravisseurs, pas plus qu’avec ceux de quatre autres otages français enlevés au Mali et au Nigeria et détenus au Sahel.

Nous cherchons (des contacts) depuis des semaines, que dis-je, des mois, a-t-il déclaré, alors que la France est engagée militairement au Mali contre les groupes islamistes armés.

Les familles des quatre otages ont demandé que les recherches entreprises dans le nord du Mali par les troupes françaises cessent car elles représentent un risque terrible pour les otages, dans un communiqué publié le 1er mai.

Nous attendons que l’État fasse preuve d’efficacité pour renouer les contacts et négocier avant qu’il ne soit trop tard, soulignaient les familles dans leur communiqué.

AREVA

Romandie.com avec (©AFP / 11 mai 2013 17h50)

Le gouvernement malien saisit Compaoré de la situation à Kidal

mai 10, 2013

 

OUAGADOUGOU – Le chef de la diplomatie malienne, Tiéman Coulibaly, a indiqué vendredi avoir saisi le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise au Mali, de la situation à Kidal (nord), ville aux mains de la rébellion touareg du MNLA.

Le ministre a été reçu à Ouagadougou par Blaise Compaoré, médiateur pour la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Nous avons parlé de Kidal et M. Compaoré s’est engagé à s’occuper de ce dossier, a dit M. Coulibaly devant la presse après l’entretien.

Ceux qui sont conscients de leur responsabilité face à l’Histoire, qui ont accepté l’intégrité territoriale du Mali, la laïcité de notre République, qui renoncent à tout extrémisme religieux et qui savent que l’unité nationale est consacrée, à mon avis l’écouteront et viendront au dialogue pour que nous puissions travailler à construire une paix durable au Mali, a-t-il poursuivi.

M. Coulibaly n’a pas cité le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), rébellion touareg laïque et autonomiste qui contrôle Kidal avec le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), groupe dissident des islamistes armés d’Ansar Dine. Le MNLA – dont des responsables sont basés à Ouagadougou – et le MIA refusent toute présence de l’armée et de l’Etat maliens dans la ville.

Selon des sources sécuritaires régionales, l’armée malienne n’exclut plus cependant d’intervenir dans cette ville où sont aussi présentes des troupes françaises. Les forces tchadiennes, auparavant présentes à Kidal, sont désormais à Tessalit, une autre ville du Nord, selon l’état-major tchadien.

Avant l’arrivée de la mission de stabilisation de l’ONU (devant remplacer la force africaine au Mali, ndlr), il est souhaitable que les choses deviennent normales à Kidal parce qu’il n’y aura pas de déploiement partiel. Le déploiement de cette mission se fera en même temps que l’administration malienne et l’armée malienne, a insisté le ministre malien des Affaires étrangères.

C’est une question de sécurité (…). Nous ne pouvons pas tolérer que cette situation d’incertitude et de relative confusion soit maintenue à Kidal, a-t-il martelé.

M. Coulibaly a par ailleurs affirmé que le gouvernement de transition travaille inlassablement à ce qu’une élection présidentielle puisse se tenir en juillet comme prévu, un délai que beaucoup jugent très difficilement tenable.

Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour tenir ce délai-là. C’est un engagement, a-t-il assuré, précisant avoir là aussi demandé l’appui du chef de l’Etat burkinabè.

Le ministre malien s’est également rendu vendredi à Abidjan, où il s’est entretenu avec le président ivoirien Alassane Ouattara, chef en exercice de la Cédéao.

Romandie.com avec (©AFP / 11 mai 2013 03h11)

Au bon Père Frédéric Janssoone

mai 8, 2013
Bienheureux Père Frédéric Janssoone

Bienheureux Père Frédéric Janssoone

Père Frédéric Janssoone

Étendu dans ton expression d’éternité

Où nos mains sur ton cercueil simplifié

Communient avec tes sentiments de bonté

Dans la meilleure attente de ta sainteté

Ô Bienheureux Père Frédéric Janssoone

Chaque fois que je regarde ton âme

Elle flamboie comme une belle flamme

Qui dégage des particules de lumière

Exhalant un bon parfum de prière

Qui arrose la ville de Trois-Rivières

Jusqu’au-delà de toutes ses frontières

Ainsi qu’aux habitants des cimetières

Ô doux Père Frédéric Janssoone

Dans ton  regard de Franciscain

Se dessine déjà la couronne des saints

Car chaque fois que je te vois

Je suis ému et je reste sans voix

Dans le royaume de la résurrection

Tu nous accordes ta bienveillante attention

Soutiens-nous dans les épreuves de l’existence

Afin de bien faire ton ultime connaissance

Prends-nous dans ta main de missionnaire purifiée

Comme au temps du Cap-de-la-Madeleine sanctuarisé

Où les échos de ton miracle résonnent dans nos cœurs

Comme des ondes angéliques de grand bonheur.

Bernard NKOUNKOU

La cupidité d’un État

mars 25, 2013

 

L’équateur crépite et pète le feu des armes

Quand la brise de la forêt prête son oreille

Sur le soldat étranger disparu sans âme

Dans ce pays ami lors du secours présidentiel

Car le prix de la coopération avide est la mort

Dans des contrats avec des politiciens retors

Pour soutirer à la pelle mécanique des minerais

Sans crier à porte-voix au voleur des marais

Qui patauge mains et pieds dans la gadoue étrangère

Pour dérober au grand silence le poisson de misère

D’un peuple souffrant encore de gestion calamiteuse

Qui refuse de s’exposer à la coopération infructueuse

Car l’intervention guerrière loin d’être profitable

Se solde parfois par une ration au relent détestable.

 

Bernard NKOUNKOU