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Congo: Des femmes congolaises organiseront une marche républicaine à Brazzaville

février 26, 2015

Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – Des femmes congolaises d’appartenances politique, religieuse et philosophique diverses, organisent le 1er mars prochain à Brazzaville, une marche républicaine pour la paix et le développement du Congo. Cette marche est initiée par l’association Actions innovatrices pour la paix et le développement culturel, que dirige Mme Inès Nefer Ingani,


Des femmes congolaises organiseront une marche républicaine à Brazzaville
La marche vise précisément, entre autres, à participer au maintien de la paix et favoriser l’unité nationale, au dialogue et à la cohésion sociale face aux enjeux socio-économique et politique qui prévalent actuellement au Congo ; à interpeller les politiques et la société civile sur d’éventuelles intentions de troubles publics et d’incitations externes à la haine et à la division ; à abolir les sentiments de sectarisme et d’appartenance tribale ; à rassurer la population sur ses droits fondamentaux, ainsi que de démontrer la volonté, la détermination et la capacité des femmes à œuvrer pour la paix et la prévention des conflits.

Dans les différents messages qui seront délivrés peu avant le coup d’envoi de la marche, les orateurs répertorieront les actions devant contribuer au maintien de la paix, de la stabilité au niveau de la sous-région d’Afrique centrale en général et au Congo en particulier. Les femmes mettront également à profit cette occasion pour demander l’amélioration de leur statut non mentionné dans la Constitution du 20 janvier 2002.

Elles remettront publiquement et officiellement au Préfet de Brazzaville, Benoit Moundelé Ngolo, devant les autres autorités compétentes, le cahier de leurs doléances. Cette marche qui débutera à 7 heures, se déroulera sur le parcours suivant : Boulevard Alfred Raoul-Rond point de la Patte d’Oie- Boulevard Denis Sassou N’Guesso-Maternité Blanche Gomez-Rond point Institut français du Congo-Palais de justice-Collège Nganga Edouard-Préfecture de Brazzaville.

Congo-site.com

Centrafrique : le Conseil de sécurité de l’ONU approuve le déploiement de Casques bleus

avril 10, 2014

L’ONU a autorisé jeudi l’envoi de 12 000 Casques bleus en Centrafrique d’ici au 15 septembre 2014.

Les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont adopté jeudi 10 avril à l’unanimité la résolution 2149 autorisant le déploiement d’une mission de maintien de la paix en Centrafrique.

Composée de 10 000 soldats dont 1 800 policier, cette force onusienne formera la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en RCA) et remplacera la Misca (force africaine). Le transfert d’autorité aura lieu le 15 septembre.

La Minusca aura plusieurs missions. Elle devra notamment participer au processus de DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion), aider à préparer les élections prévues en février 2015 et au redéploiement de l’administration.

Dieudonné Nzapalainga, l’archevêque de Bangui, a félicité « la décision prise par l’ONU ». « Mais le nettoyage ethnique se poursuit, et des milliers de personnes risquent encore de perdre la vie. Puisque la force onusienne ne sera déployée qu’en septembre, nous demandons un soutien immédiat à la Misca pour améliorer la sécurité dans les cinq prochains mois ».

« Il est impératif que le Conseil de Sécurité maintienne son soutien à notre pays et que la décision de l’ONU d’envoyer des Casques bleus fasse partie d’une stratégie de long terme pour apporter paix et sécurité à la République Centrafricaine », a déclaré l’Imam Omar Kobine Layama, président de la Communauté islamique centrafricaine.

>> Lire aussi l’interview de Abakar Sabone : « La guerre avec les anti-balaka commence »
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Jeuneafrique.com par Vincent DUHEM

Centrafrique: Ban Ki-moon recommande de déployer 12.000 Casques bleus

mars 3, 2014

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a recommandé lundi de déployer en République centrafricaine (RCA) 11. 820 Casques bleus, dont 10. 000 soldats et 1. 820 policiers, afin de rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays livré à l’anarchie.

Dans un rapport dont l’AFP a eu copie et qui a été transmis aux 15 pays membres du Conseil de sécurité, M. Ban précise que « la priorité de la mission des Nations unies, dans une phase initiale, doit être la protection des civils ».

Le mandat de cette future opération de maintien de la paix sera progressivement élargi pour couvrir « le soutien au processus politique » de transition, notamment la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout le pays et l’organisation d’élections, la protection de la livraison de l’aide humanitaire, le respect des droits de l’homme ou le retour des milliers de personnes déplacées par les violences.

« Il est envisagé que la taille de l’opération de maintien de la paix puisse aller jusqu’à 10. 000 soldats et 1. 820 policiers », y compris des capacités logistiques et de transport (comme des hélicoptères), explique le rapport.

Il prévoit une mise en oeuvre de cette opération par étapes. « Une première vague de personnels militaires devra assurer les besoins de sécurité immédiats », puis « la police sera déployée progressivement et remplacera la majeure partie du personnel militaire au fur et à mesure que la sécurité s’améliorera », d’abord dans la capitale Bangui puis dans les provinces.

S’ajoutera peu à peu aux soldats et aux policiers une importante composante civile, non chiffrée dans le rapport. Ces civils –administrateurs, ingénieurs, observateurs des droits de l’homme, juristes– seront chargés d’aider le gouvernement centrafricain à organiser les élections, à promouvoir la réconciliation nationale et à remettre sur pied une administration qui ne fonctionne plus depuis des mois et ne fournit plus les services essentiels à la population.

En tout état de cause, selon des diplomates et responsables de l’ONU, les premiers Casques bleus ne pourront se déployer que dans six mois au mieux, en septembre ou octobre, vu le temps nécessaire pour monter une telle opération.

-Coût de l’opération non chiffré-

La RCA est livrée depuis près d’un an à l’anarchie et au chaos, avec des violences entre communautés musulmane et chrétienne qui font craindre à l’ONU un génocide et un nettoyage ethnique menant à une partition du pays.

Une force panafricaine de près de 6. 000 hommes, la Misca, dépendant de l’Union africaine, est déjà présente sur le terrain, ainsi que les 2. 000 soldats français de l’opération Sangaris. Les Européens ont aussi été sollicités et se sont engagés à contribuer jusqu’à un millier d’hommes.

« Malgré l’efficacité de plus en plus grande de la Misca et de Sangaris, le déploiement de forces internationales n’est pas suffisant et il manque une composante civile », souligne M. Ban dans son rapport. « Compte tenu des menaces (. . ), il faut davantage de troupes en RCA (. . ) mais pour réagir à la situation actuelle de violence et d’impunité, une réponse militaire n’est pas suffisante, aussi énergique soit-elle ».

Le coût de cette opération n’est pas chiffré dans le rapport mais il est évalué par un responsable de l’ONU entre 500 et 800 millions de dollars par an.

Le Conseil va désormais pouvoir s’atteler à un projet de résolution pour donner le feu vert à cette opération, comme le lui demande M. Ban. La France espère soumettre à ses partenaires un texte avant fin mars.

Il faudra aussi que l’Union africaine, qui chapeaute la Misca, accepte de laisser les rênes de l’opération à l’ONU: il est prévu que la plupart des 6. 000 soldats de la Misca passent sous Casque bleu.

« Il n’y a pas de remède miracle en RCA, répondre à cette crise va demander du temps et des moyens car l’ampleur des besoins intimide », conclut M. Ban, qui rend hommage aux soldats africains et français dont le rôle « a été essentiel pour sauver des vies ».

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé lundi que la perspective du déploiement d’une opération de maintien de paix de l’ONU en Centrafrique « est aujourd’hui largement partagée et correspond à une attente exprimée par les autorités de transition ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Le président Zuma déploie un contingent pour renforcer la MONUSCO

août 24, 2013

Le président sud africain Jacob Zuma a annoncé au parlement son intention de mettre à la disposition de la mission onusienne de maintien de la paix en République démocratique du Congo, un contingent de 1.345 éléments des forces armées d’Afrique du sud (SANDF).

Ce déploiement, a fait observer la présidence sud africaine, permettra à Zuma d’honorer ses engagements prises devant la communauté internationale pour aider à mettre un terme à la violence qui sévit dans l’est de la RDC.

Ce contingent, selon la présidence sud africaine, va prendre part à la mission de stabilisation de la RDC (MONSUCO) dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité 2098 qui avait approuvé l’établissement d’une brigade d’intervention dans cette partie de l’Afrique pour assurer la protection des populations civiles.

Les troupes sud africaines devraient être déployées entre le 13 juin 2013 et le 31 mars 2014.

APA-Pretoria (Afrique du Sud)

Union africaine : 50 bougies soufflées pour l’organisation

mai 26, 2013

Ban Ki-moon et Nkosazana Dlamini-Zuma à Addis Abeba, le 25 mai. Ban Ki-moon et Nkosazana Dlamini-Zuma à Addis Abeba, le 25 mai. © AFP

L’Afrique a célébré avec faste, le 25 mai, le cinquantenaire de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancêtre de l’actuelle Union africaine (UA). L’occasion pour les dirigeants africains et plusieurs autres invités venus du monde entier de démontrer sur la tribune leur attachement au continent. Mais pas seulement.

Ils sont nombreux à s’être succédés à la tribune, ce samedi 25 mai à Addis-Abeba, pour célébrer en grande pompe les cinquante ans de l’Union africaine (UA). Mais l’intervention la plus remarquée a sans doute été celle de l’ancien Premier ministre jamaïcain, Percival James Petterson, monté sur l’estrade au rythme d’un entraînant morceau de reggae. « Notre ADN est africain, a-t-il lancé à l’assemblée médusée. Mes racines exigeaient que je commence avec cette musique. Le mot noir ne doit plus être un signe d’infériorité, comme dans mouton noir, liste noire… Il faut changer de vocabulaire. »

Un peu plus tôt, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, avait tenu à rendre hommage aux pères fondateurs de cette union baptisée, le 25 mai 1963, Organisation de l’unité africaine (OUA). Eux, a-t-il déclaré, étaient déjà convaincus « que nous partagions une histoire et une destinée communes ». Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’UA, avait ensuite insisté sur la nécessaire solidarité continentale (« Ce n’est qu’en nous montrant solidaires que nous pourrons faire taire les armes »). Elle a rendu hommage aux soldats africains de maintien de la paix et appelé les leaders africains à répondre aux attentes des jeunes générations. « La jeunesse est impatiente, a-t-elle déclaré. Elle est pressée. »

« Importants acquis »

Plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont pris la parole. Ils disposaient de trois minutes chacun, leur micro s’éteignant automatiquement au bout du temps qui leur était imparti. L’Algérie et le Lesotho ont profité de l’occasion pour apporter publiquement leur soutien à la République arabe saharaouie démocratique (RASD). Alpha Condé, le président guinéen, a pour sa part demandé à l’Érythrée et l’Éthiopie de se réconcilier. Quand à Macky Sall, il a insisté sur le fait que « l’Afrique [avait] fait de grands pas. » « Nous devons éviter l’autoflagellation, a-t-il lancé. Nous avons enregistré d’importants acquis. » Le chef de l’État sénégalais a toutefois insisté sur le fait que le continent devait disposer d’une « véritable force africaine, bien entraînée et bien équipée ». « Nous ne pouvons plus attendre la mise en place de la force en attente », a-t-il conclu.

 « Sommet pour la paix et la sécurité en Afrique »   Arrivé en début d’après-midi à Addis-Abeba, à l’invitation du Premier ministre éthiopien qui préside l’Union africaine (UA), François Hollande a annoncé la tenue, les 6 et 7 décembre à Paris, d’un « sommet pour la paix et la sécurité en Afrique ». Il sera donc aussi question « de lutte contre le terrorisme », a ajouté le président français. Toutefois, a-t-il tenu à préciser lors d’une conférence de presse, « nous ne voulons pas nous substituer aux Africains. […]. L’intervention au Mali et les événements au Niger n’ont pas changé notre ligne de conduite : les Africains sont maîtres de leur destin. » Ces mêmes événements, a-t-il poursuivi, ne remettent pas en cause le calendrier de retrait partiel des troupes françaises. « Mais une partie de nos forces qui ne seront plus au Mali seront déployées dans des pays proches. Ce n’est pas parce que nous nous retirons du Mali que nous nous retirons du Sahel », a affirmé François Hollande. Concernant l’élection présidentielle, il a insisté pour que la date du 7 juillet soit maintenue : « Le report de l’élection serait considéré soit comme une impossibilité, soit comme un renoncement. » A.K.-G.

Dans la salle, de nombreux leaders africains, mais aussi Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, Dilma Roussef, la présidente brésilienne, François Hollande, le président français, et John Kerry, le secrétaire d’État américain. Sept anciens présidents avaient également fait le déplacement à Addis-Abeba. Parmi eux, le Ghanéen Jerry Rawlings, le Nigérian Olusegun Obasanjo, le Sud-Africain Thabo Mbeki et surtout Kenneth Kaunda, ancien chef de l’État zambien et dernier des pères fondateurs de l’OUA encore en vie.

À signaler également la présence de quatre anciens présidents de la Commission de l’UA, dont le Gabonais Jean Ping, qu’une féroce bataille avait opposé, il y a un an, à Dlamini-Zuma. Décidément très discret depuis que le président Amadou Toumani Touré (ATT) a été renversé à Bamako, en mars 2012, Alpha Oumar Konaré a, en revanche, préféré ne pas répondre à l’invitation.

Les festivités se sont poursuivies dans l’après-midi au Millenium Hall : des chants, des danses, des concerts et de nouveaux discours… Le chorégraphe sud-africain Somizi Mhlongo, déjà organisateur des cérémonies d’ouverture et de clôture du Mondial de 2010 et de la Coupe d’Afrique des nations 2013 avait vu les choses en grand.

Les célébrations du cinquantenaire s’étaleront tout au long de l’année. Elles coûteront près de 3 millions de dollars, selon le vice-président de la Commission de l’UA, Erastus Mwencha.

Un peu de musique congolaise à Addis-Abeba   L’Éthiopie avait à cœur que les célébrations du cinquantenaire se passent bien. Routes bloquées, sécurité renforcée et même… un effort louable de pédagogie. « Depuis des semaines, raconte un homme d’affaires éthiopien, les médias diffusaient des messages exhortant les habitants d’Addis-Abeba à faire bon accueil aux délégations venues de l’étranger. Les radios et les télévisions ont diffusé des archives de 1963 [année de création de l’Organisation de l’unité africaine, OUA]. Et pour encourager le sentiment d’appartenance à l’Afrique, elles ont même joué de morceaux de musique congolaise ou camerounaise… Des airs que l’on entend peu habituellement en Éthiopie. » A.K.-G.

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Jeuneafrique.com par  Anne Kappès-Grangé, envoyée spéciale

Crash au Niger d’un avion militaire nigérian engagé au Mali, 2 morts

mai 6, 2013

NIAMEY – Un avion de chasse de l’armée nigériane engagé dans la force africaine au Mali s’est écrasé lundi dans l’ouest du Niger, tuant les deux pilotes, ont annoncé les armées du Nigeria et du Niger.

Un Alpha-jet de l’armée de l’air nigériane s’est écrasé aujourd’hui (lundi) près du village de Dargol (ouest du Niger) à environ 13H05 (12h05 GMT). Les deux pilotes sont morts, a déclaré l’état-major nigérian dans un communiqué.

L’avion n’était pas en mission de combat, et une enquête est en cours, selon le communiqué.

Un haut responsable de l’état-major nigérien à Niamey, qui avait annoncé en premier le crash, a évoqué problème technique. L’avion n’a pas été abattu, a-t-il ajouté.

L’appareil était un des quatre avions de la flotte militaire nigériane basés à Niamey dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), a précisé l’état-major nigérian.

C’est le premier accident du genre enregistré en territoire nigérien depuis le déploiement de troupes africaines au Mali qui a suivi l’opération française lancée en janvier, en soutien à l’armée malienne, pour chasser les groupes armés islamistes liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis 2012 le nord du pays, voisin du Niger.

Depuis le début des opérations au Mali, des avions militaires français, tchadiens et des drones américains ont utilisé l’aéroport de Niamey pour des missions au Mali.

Le Niger et le Nigeria ont envoyé des troupes au sein de la Misma, qui compte quelque 4.300 soldats de pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), auxquels s’ajoutent 2.000 soldats tchadiens.

La Misma doit être incorporée dans la force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus créée fin avril par une résolution de l’ONU.

Romandie.com avec (©AFP / 06 mai 2013 21h51)

Mali: 63 soldats maliens et environ 600 islamistes tués depuis janvier

mars 27, 2013

BAMAKO – Soixante-trois soldats maliens et environ 600 islamistes ont été tués depuis le 11 janvier, date du lancement de l’intervention franco-africaine pour reconquérir le nord du Mali qui était occupé par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, a annoncé mercredi l’armée malienne.

Depuis le début de l’offensive militaire lancée le 11 janvier 2013 contre les islamistes, le bilan humain est de 63 soldats maliens tués et nos adversaires ont perdu environ 600 combattants, a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, porte-parole de l’armée malienne.

Pour les morts dans les rangs islamistes, c’est une estimation, parce que généralement ils emportent leurs morts pour les enterrer, a-t-il précisé.

Le lieutenant-colonel Maïga a par ailleurs indiqué que deux soldats togolais et un burkinabè étaient morts accidentellement au Mali.

Fin février, le Tchad avait annoncé avoir perdu 26 soldats au combat au Mali, bilan qui n’a pas été actualisé depuis.

L’armée française a elle enregistré la mort de cinq soldats depuis le début de son intervention le 11 janvier pour empêcher une avancée vers le sud du Mali des groupes islamistes armés qui occupaient le nord de ce pays depuis neuf mois, y commettant de nombreuses exactions.

L’opération militaire lancée par la France, qui a envoyé 4.000 soldats en soutien à l’armée malienne, a permis la reprise des villes du nord du Mali, mais les jihadistes résistent encore dans le nord-est du pays, dans le massif des Ifoghas et dans la région de Gao, plus grande agglomération du Nord.

Une Mission internationale de soutien au Mali (Misma), composée de 6.300 soldats d’Afrique de l’Ouest et du Tchad, est également présente au Mali.

La transformation de la Misma en force des Nations unies est actuellement en préparation.

L’ONU envisage de déployer au Mali une mission de maintien de la paix forte de 11.200 hommes au maximum, accompagnée d’une force parallèle pour combattre les islamistes, selon un rapport du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon présenté mardi à New York.

Romandie.com avec (©AFP / 27 mars 2013 14h34)

Le premier tour de la présidentielle au Mali fixé au 7 juillet

février 14, 2013
Dans une rue de Bamako. Le premier tour de l'élection présidentielle au Mali aura lieu le 7 juillet et le second le 21, en même temps que les législatives. /Photo prise le 12 février 2013/REUTERS/Joe Penney
  • Reuters/Reuters – Dans une rue de Bamako. Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali aura lieu le 7 juillet et le second le 21, en même temps que les législatives. /Photo prise le 12 février 2013/REUTERS/Joe …plus  Penney  moins 

BAMAKO (Reuters) – Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali aura lieu le 7 juillet et le second le 21, en même temps que les législatives, a annoncé jeudi le gouvernement.

Les deux scrutins seront décisifs pour la stabilisation du pays, où l’armée française intervient depuis le 11 janvier contre les islamistes qui s’étaient emparés du Nord.

Après la reprise de Gao et de Tombouctou, le président par intérim Dioncounda Traoré avait souhaité que ces élections se déroulent avant le 31 juillet.

« Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le premier dimanche de juillet », a annoncé le ministre de l’Administration territoriale, Moussa Sinko Coulibaly, lors d’une conférence de presse à Bamako.

Dioncounda Traoré a été désigné chef de l’Etat par intérim en avril dernier, lorsque les auteurs du coup d’Etat militaire du 22 mars ont remis le pouvoir à une administration civile. Les membres de la junte n’ont toutefois pas renoncé à peser sur les affaires publiques, ce qui a amené la communauté internationale à insister sur la nécessité d’élections libres et équitables.

Les 4.000 militaires français et les 4.300 soldats africains déployés au Mali sont entrés dans une phase de « sécurisation » après avoir repris les principales villes du Nord. Paris souhaite retirer progressivement ses troupes à partir de mars et les voir remplacées par une force de maintien de la paix de l’Onu.

Reuters

Centrafrique: la rébellion menace à nouveau d’entrer dans Bangui

décembre 31, 2012

Le président centrafricain François Bozizé a promis dimanche un gouvernement d’union nationale et assuré qu’il ne se représenterait pas, acculé par les rebelles qui ont menacé pour la première fois d’entrer dans Bangui

La coalition rebelle centrafricaine du Séléka, désormais aux portes de Bangui, a menacé à nouveau lundi de rentrer dans la capitale, accusant le pouvoir d’exactions sur les populations civiles et les proches de la rébellion.

« Nous en appelons aux forces africaines de maintien de la paix pour qu’elles interviennent immédiatement dans la capitale pour faire cesser les exactions et assassinats de prisonniers, ou qu’elles ne nous empêchent pas de le faire », a déclaré dans un entretien téléphonique à l’AFP le porte-parole du Séléka Eric Massi.

Il faisait référence aux forces des Etats d’Afrique de l’Ouest présentes en Centrafrique pour jouer un role stabilisateur dans ce pays en proie à des troubles récurents.

Le Séléka accuse notamment le pouvoir de préparer une offensive « pour attaquer nos positions à revers à partir de Batangafo », ville du nord prise par le Séléka dès le début de son offensive, il y a trois semaines.

« Il ne fait plus aucun doute que la sincérité des promesses de François Bozizé faites à Yayi Boni n’est pas réelle », a-t-il ajouté.

Dimanche, le président de l’Union Africaine Thomas Boni Yayi s’est rendu à Bangui pour un entretien avec François Bozizé, à l’issue duquel le président centrafricain a promis des négociations sans délai à Libreville et la formation d’un gouvernement d’union nationale.

M. Massi a déclaré s’être entretenu dimanche soir avec le président en exercice de l’UA à qui il a demandé d’intervenir pour obtenir la fin des violences dont seraient victimes les sympathisants du Séléka à Bangui.

« J’ai eu un long entretien avec lui hier soir, (…) Je lui ai indiqué que nous avons pu constater le succès de sa mission puisque Bozizé a enfin tendu la main au peuple centrafricain en faisant des propositions politiques », a-t-il dit.

« Mais je devais l’informer de l?extrême gravité de la situation humanitaire à Bangui. Le matin même Bozizé a distribué machettes et kalachnikov neuves à ses milices d’auto défense », affirmant que les « exactions avaient recommencé avec une plus grande intensité » après le départ de M. Boni Yayi de Bangui.

Déployée à Damara, dernier point stratégique à 75 km de Bangui, la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) a annoncé vendredi le renforcement de son effectif « d’interposition ».

L’objectif avoué est d’amener la FOMAC « à s’interposer pour que Bangui et toutes les villes qui ne sont pas prises (par le Séléka) aujourd’hui ne puissent pas être visées par les rebelles », a souligné le ministre gabonais des Affaires étrangères Emmanuel Issoze Ngondet.

Il s’exprimait à l’issue d’une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) réunie à Libreville pour évoquer la crise centrafricaine.

Le Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre pour réclamer le « respect » d’accords de paix signés entre 2007 et 2011, a progressé de facon fulgurante en a peine quelques semaines, tout en se disant prête à négocier.

Réunis a N’Djamena le 22 décembre, les chefs d’Etats de la CEEAC avaient appelé à des négociations « sans délai » à Libreville pour renégocier ces accords. Le rébellion s’était dit « satisfaite » de la proposition, sans pour autant stopper son avancée.

Après avoir pris plusieurs villes du nord et les villes stratégiques de Bria et Bambari (centre), puis celles de Kaga Bandoro (nord), la rébellion a pris samedi la ville de Sibut, à 160 km de Bangui, s’approchant dangereusement de la capitale.

AFP par Sia Kambou

RDC: les rebelles veulent des négociations et la démilitarisation de Goma

novembre 19, 2012
RDC: les rebelles veulent des négociations et la démilitarisation de Goma RDC: les rebelles veulent des négociations et la démilitarisation de Goma © AFP

Le mouvement rebelle M23 dans l’est de la République démocratique du Congo a annoncé lundi qu’il « exigeait » du gouvernement dans un délai de 24 heures l’annonce de « l’ouverture de négociations politiques directes » et « la démilitarisation totale de la ville et de l’aéroport de Goma ».

Le M23, qui a mené une offensive jusqu’aux portes de Goma, la capitale du Nord-Kivu, exige « la déclaration officielle et publique à la radio et la télévision nationale par le gouvernement de Kinshasa dans un délai ne dépassant pas 24 h annonçant l’ouverture de négociations politiques directes avec le M23 élargies à l’opposition politique, à la société civile et à la diaspora congolaise ».

Le M23 exige également « la démilitarisation de la ville et de l’aéroport de Goma dans un délai ne dépassant pas 24 h et la protection des populations par les forces de maintien de la paix de la Monusco (Mission des Nations unies pour le maintien de la paix au Congo) présentes dans la ville dans l’exercice de leur mission première ».

Si ces exigences ne sont pas satisfaites, le M23 annonce dans un communiqué sa volonté de « poursuivre sa résistance contre le gouvernement de Kinshasa jusqu’à sa chute ».

Attribuant aux forces régulières la reprise des combats qui ont abouti à leur déroute, le président du M23, Jean Marie Runiga, reconnait que l’avancée sur Goma des troupes du M23, appelées Armée révolutionnaire congolaise ont « provoqué une série d’inquiétudes de la communauté internationale ».

« Pour permettre une issue pacifique à la situation actuelle » notre mouvement exige « la cessation immédiate de l’offensive militaire » menée par l’armée mais aussi par une coalition avec les FDLR (Forces démocratique de libération du Rwanda), des groupes armés et des groupes locaux Maï Maï, ajoute encore le communiqué.

Jeuneafrique.com avec AFP