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France: Le maire d’Orléans Serge Grouard claque la porte des Républicains

mars 12, 2023

Seul candidat à la présence des LR à souhaiter un « accord de gouvernement », il reproche au parti de n’avoir « plus aucune ligne politique ».

Le maire d’Orléans Serge Grouard a annoncé dimanche claquer la porte de son parti. « J’ai décidé de quitter Les Républicains, après plus de quarante ans d’adhésion à la famille politique gaulliste », écrit-il dans un communiqué. « Alors que la France va mal, les Républicains n’ont plus aucune ligne politique et pas davantage de projet pour notre pays », estime l’ancien député du Loiret.

« En cherchant à jouer au Parlement « le parti charnière », un coup avec la majorité, un coup dans l’opposition, ils se perdent dans de petits jeux politiques stériles, dignes des pires heures de la IVe République que le général de Gaulle a pourtant tellement combattue », explique l’élu.

Serge Grouard était candidat à la présidence de LR à l’occasion du Congrès qui s’est tenu en décembre, après la démission de Christian Jacob, qui a vu l’élection d’Eric Ciotti. En août 2022, il avait plaidé pour un « accord de gouvernement » avec la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron, dans un discours où il avait défendu sa candidature à la présidence des Républicains.

Parce qu’il estime que « l’heure est grave et parce que la crise politique couve », Serge Grouard a rappelé dimanche avoir « proposé lors des élections internes à LR, sans succès, un pacte de gouvernement clair et net avec le président de la République sur la base de quatre urgences pour la France : environnement et énergie, sécurité et immigration, santé et hôpital, dettes et réforme de l’État ».

« Je persiste : il faut d’urgence construire une nouvelle majorité pour éviter le pire. Plus tard, il sera trop tard », alerte Serge Grouard.

Avec Le Point par M.P AFP

Congo-Pointe-Noire : Evelyne Tchichelle élue maire de la ville

septembre 24, 2022

Première femme maire de la ville océane, Tchichelle née Evelyne Moe Poaty a été élue à 94 % présidente du nouveau bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, le 23 septembre au cours de la session inaugurale dudit Conseil. Le scrutin s’est déroulé sous le regard vigilant de Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, représentant l’Etat.

1-Evelyne Tchichelle lors de son intronisation par Jean Jacques Bouya/ Adiac

Louis Gabriel Missatou du club 2002 Pur, ancien premier secrétaire du Conseil, occupe maintenant le poste de premier vice-maire (94%) et Germain Bemba Batsimba du Mouvement  action et le renouveau conserve son poste de deuxième vice-maire (88%). Hugues Anicet Balou Macaya, du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social, élu premier secrétaire, et Geoffroy Michel Dibakala du Parti pour la concorde et l’action politique, deuxième secrétaire, ont fait leur entrée dans le bureau du Conseil.  Elue conseillère municipale pour le compte du Parti congolais du travail (PCT) lors des élections locales du 10 juillet dernier, Evelyne Tchichelle succède à Jean-François Kando, un autre candidat du PCT, devenant la première femme à occuper le poste de présidente du Conseil départemental et municipal, maire de la ville de Pointe-Noire.

Cette accession obtenue avec 79 voix sur les 84 votants (soit 94%) a été saluée par de nombreux citoyens qui ont pris d’assaut l’esplanade de la mairie centrale où a règné une ambiance de fête au terme de la cérémonie d’intronisation de la nouvelle maire. Celle-ci a reçu de Jean-Jacques Bouya l’écharpe, la clé ainsi que le maillet, symboles du commandement, en présence de Jean-Claude Etoumbakoundou, délégué du ministère de la Décentralisation, et d’Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire ainsi que du Premier ministre, Anatole collinet Makosso, et du ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Jean Marc Tchysthère Tchicaya, tous deux élus locaux de Pointe-Noire.

Le scrutin à bulletin secret, dirigé par un bureau d’âges de trois membres présidé par Pierre Albert Victor Bayonne, s’est déroulé d’une manière assez spéciale car la maire de la ville, comme les autres membres du bureau exécutif du Conseil,  n’a pas eu d’adversaires en face d’elle. En effet, les conseillers de la majorité présidentielle, les indépendants ainsi que ceux d’autres partis, constitués en collectif, ont porté leur choix et proposé les cinq candidats aux cinq postes à pouvoir. Ceux-ci ont tous été élus à la majorité absolue.

Bien avant d’être portée à la tête du Conseil, Evelyne Tchichelle, trentième maire de Pointe-Noire, a présenté son programme de développement de cette ville qui se décline en sept axes, notamment l’habitat, l’aménagement du territoire, le développement économique, la participation citoyenne, la coopération, la gouvernance et la communication.  «Mon ambition et mon engagement pour Pointe-Noire seront inscrits dans une trajectoire de consultation et d’implication permanentes des citoyens et acteurs de notre ville, auxquels nous daignerons  joindre les partenaires techniques et financiers. Ce sera à l’image du Projet développement urbain et restructuration des quartiers précaires (Durquap, fruit d’une coopération qui inclut ces partenaires, l’Etat, la ville et les citoyens », a-t-elle indiqué.

Secrétaire générale de la Chambre de commerce de Pointe-Noire, Evelyne Tchichelle, qui va dorénavant présider aux destinées de cette ville et du Conseil départemental et municipal (constitué de quatre-vingt-cinq conseillers) entend œuvrer «pour que cette ville soit un lieu d’habitat, de culture et de travail ».

2-Jean Jacques Bouya, au centre en veste bleu, avec les membres du bureau exécutif du Conseil/ Adiac

Avec Adiac-Congo par Lucie Prisca Condhet N’Zinga

France: Le maire de Metz renvoyé en correctionnelle pour « détournement de fonds » et « prise illégale d’intérêts »

août 31, 2021
Le maire de Metz renvoye en correctionnelle pour "detournement de fonds" et "prise illegale d'interets"
Le maire de Metz renvoyé en correctionnelle pour « détournement de fonds » et « prise illégale d’intérêts »© AFP/Archives/Jean-Christophe VERHAEGEN

Le maire de Metz François Grosdidier (LR) a été renvoyé mardi devant le tribunal correctionnel d’Epinal où il devra répondre de « prise illégale d’intérêts » et « détournement de fonds publics » par la chambre de l’instruction de Nancy, a annoncé son avocat à l’AFP.

« Nous contestons formellement ces incriminations et nous nous interrogeons sur l’opportunité d’un pourvoi en cassation », a ajouté Me Alain Behr.

« Sur le fond, je suis serein », a réagi M. Grosdidier, qui évoque une « vengeance » et un « règlement de comptes politique ».

« Le problème est qu’il a donné des sous à une association qu’il dirigeait, c’est une situation inacceptable », a estimé pour sa part Elise Van Beneden, présidente de l’association anti-corruption Anticor, partie civile.

L’affaire avait débuté en février 2013 par une plainte avec constitution de partie civile de Philippe Mousnier, ancien adversaire politique de l’édile. Selon ce dernier, M. Grosdidier, alors député, aurait utilisé à deux reprises en 2009 et en 2011 des fonds de sa réserve parlementaire pour subventionner l’association Valeur Écologie, dont il était le président.

Un juge d’instruction avait rendu une ordonnance de non-lieu en 2016, confirmée en appel, en juin 2017, par la chambre de l’instruction de Metz. Mais Anticor avait ensuite introduit un recours en cassation.

La Cour de cassation avait cassé le non-lieu en juin 2018 et renvoyé cette affaire devant la chambre de l’instruction de Nancy. François Grosdidier a ensuite été mis en examen en février 2021.

François Grosdidier a été élu maire de Metz en 2020. Il avait été auparavant maire de la ville voisine de Woippy, de 2001 à 2017, et député de la 1ère circonscription de Moselle, de 1993 à 2011.

Alors qu’il était sénateur-maire UMP de Woippy, M. Grosdidier a déjà été condamné en 2015 pour « détournements de biens publics » pour avoir utilisé un véhicule de fonction de sa mairie afin de se rendre fréquemment à Paris

Par Le Point avec AFP.

Canada-Québec: Régis Labeaume se retire de la vie politique

mai 6, 2021

Imprévisible jusqu’au bout, le maire Régis Labeaume aura causé la surprise jusqu’à l’annonce de sa retraite mercredi. Après 14 ans au pouvoir, il laissera derrière lui une ville à laquelle son nom était si collé qu’on peine à l’imaginer évoluer sans lui.

«Cette réflexion, elle est mûrie, elle est réfléchie», a affirmé Régis Labeaume en conférence de presse.

© Francis Vachon Le Devoir «Cette réflexion, elle est mûrie, elle est réfléchie», a affirmé Régis Labeaume en conférence de presse.

« Mon temps est fait et j’aspire à une autre vie », a déclaré M. Labeaume mercredi dans un discours qui semblait mûrement réfléchi. « J’ai le sentiment que je quitterai une maison en ordre », a-t-il ajouté en soulignant que les finances de la ville étaient « stabilisées » malgré la pandémie et que le projet de réseau structurant « était finalement en route ».

Serein, le maire a dit avoir vécu « professionnellement les plus belles années » de sa vie à la Ville. « Je n’ai pas vécu de la politique ; j’aurai plutôt vécu pour la politique : totalement, intensément, pendant 14 ans », a lancé ce sociologue de formation en citant Max Weber.

Régis Labeaume aura entretenu le suspense jusqu’à la fin sur son avenir politique. Alors que les autres candidats à la mairie entraient en campagne ces dernières semaines, son silence à ce sujet impatientait autant les médias que ses adversaires potentiels.

La décision, a-t-il dit, était prise « depuis plus de quatre ans ». Or, ces derniers mois, il avait laissé entendre qu’elle était liée au destin du projet de tramway qui vient à peine de démarrer officiellement avec le lancement des appels de propositions, vendredi.

Véritable bête médiatique, M. Labeaume aura ainsi jusqu’à la fin su garder le contrôle sur le scénario de la vie politique municipale dont il dirige la cadence depuis 14 ans à coups de déclarations choc, de revirements et de défis lancés à ses adversaires politiques.

Un phénomène populaire

La carrière de Régis Labeaume a débuté après le décès subit d’Andrée Boucher en 2007 après moins de deux ans au pouvoir. Nouveau venu en politique, ce millionnaire associé au milieu de l’entreprenariat était méconnu quand il est entré dans la course à la mairie. Au départ, on lui attribuait à peine 5 % des appuis populaires mais il a causé la surprise en se faisant élire avec 59 % des votes.

Ce n’était qu’un début : à l’élection suivante, il allait rafler pas moins de 80 % pour s’imposer comme l’un des politiciens les plus populaires de l’histoire récente du Québec, un véritable « phénomène » politique. « En quelques mois, le maire de Québec Régis Labeaume est devenu la superstar du monde municipal », écrivions-nous à l’époque dans Le Devoir.

Un phénomène en grande partie attribuable à son absence de langue de bois et son style fort en gueule qui lui ont valu beaucoup d’amour de la population, mais aussi certains écarts de conduite.

« La politique, c’est tough. Bon, ça excuse pas tout ce que j’ai fait », a-t-il répondu à un journaliste qui le questionnait mercredi sur son fameux style. « Mais faut jouer dur dans ce milieu-là si on veut avoir des résultats. » Et d’ajouter qu’il avait besoin de se sentir libre : « Pour être bien dans ma peau, avoir de l’énergie et avoir le goût de revenir le lendemain, fallait que je me sente libre. »

On n’a pas fini par ailleurs de disserter sur son legs à la ville de Québec. Mercredi, le principal intéressé à beaucoup insisté sur l’importance du tramway pour faire de la capitale « la ville la plus attrayante au pays ». « Je crois sincèrement qu’avec un mode de transport écologique et moderne, elle le deviendra. »

Ses premières années au pouvoir auront quant à elles été marquées par la relance du 400e qu’il a réalisée en recrutant Daniel Gélinas, du Festival d’été, lequel allait livrer le spectacle légendaire de Paul McCartney sur les Plaines.

Le hockey aura quant à lui fait la pluie et le beau temps de son deuxième mandat pendant lequel Régis Labeaume allait obtenir pas moins de 200 millions de dollars du gouvernement de Jean Charest pour financer l’amphithéâtre nécessaire à la venue d’une équipe qui ne viendra finalement pas.

À ce sujet, M, Labeaume semblait malgré tout paisible, mercredi, en rappelant que la venue d’une équipe était hors de « son contrôle ».

Enfin, on en parle peu désormais, mais son troisième mandat (2013-2017) a été axé sur les relations avec les syndicats, le maire ayant milité pour augmenter leur contribution aux régimes de retraite, débat qui allait essaimer bien au-delà de la capitale et secouer l’Assemblée nationale.

Des drames marquants

Régis Labeaume aura en outre été aux premières loges de deux horribles tragédies survenues en à peine cinq ans : l’attaque à la Mosquée de Québec qui a fait six morts (2017), et celle dans le Vieux-Québec qui en a fait deux, en octobre dernier.

C’est d’ailleurs ce qu’il dit avoir trouvé le plus « difficile » à la mairie. « La Mosquée, c’était terrible. C’était surnaturel. Le 31 octobre, c’était tellement violent », a-t-il déclaré. « C’est toujours la même inquiétude, tu te demandes comment les gens vont percevoir la ville après. » Certaines personnalités ont d’ailleurs vanté le tact du maire lors de ces épisodes particulièrement délicats.

De Québec à Ottawa en passant par tout le monde municipal, les éloges et messages amicaux fusaient de partout mercredi après l’annonce. « Il laisse un legs impressionnant à notre capitale nationale », a déclaré le premier ministre François Legault. « Ça fait bizarre d’imaginer Québec sans le maire Labeaume, tellement il a marqué sa ville. »

« Ton dévouement pour la ville depuis 14 ans est remarquable », a quant à lui fait remarquer son ancien compagnon au municipal Denis Coderre. « Tu peux certainement partir avec le sentiment du devoir accompli ! »

Et maintenant ? Régis Labeaume veut d’abord « se reposer » et « dormir, dormir, dormir, dormir… ». Seul regret affiché dans son discours : il part un peu tard pour entreprendre une deuxième carrière. « Lors de ma première élection à la mairie de Québec, mon espoir le plus fou était d’y demeurer dix ans […] et entreprendre par la suite une nouvelle carrière au tournant de la soixantaine, mais c’est raté », a déclaré le politicien de 65 ans. Chose certaine, on ne le reverra pas en politique à quelque niveau que ce soit, a-t-il insisté.

Reste à savoir quel rôle il jouera dans la campagne au terme de laquelle son successeur sera élu le 7 novembre prochain. M. Labeaume n’a pas indiqué ce qui allait advenir du parti qui porte son nom — Équipe Labeaume — ni des nombreux conseillers municipaux élus sous sa bannière. Ce sera pour une prochaine annonce, a-t-il lancé. Il n’a pas non plus voulu dire s’il allait prendre position lors de la campagne. « Vous verrez ! » a-t-il précisé avant de laisser échapper un rire.

Quatre candidats sont dans la course à sa succession : l’actuel chef de l’opposition Jean-François Gosselin (Québec 21), le conseiller Jean Rousseau (Démocratie Québec), Jackie Smith (Transition Québec) et Bruno Marchand, du nouveau parti Québec forte et fière.

Pour le reste, le maire sortant a prévenu qu’il n’était pas encore parti et comptait bien tirer le maximum des six mois à venir. « Je suis encore à l’ouvrage pour six mois. C’est pas fini ! »

Avec Le Devoir par Isabelle Porter 

France/Seine-Saint-Denis : altercation entre le maire du Bourget et la police qui porte plainte

avril 5, 2021

Sur Facebook, le syndicat de police Alliance 93 a dénoncé «un comportement inadmissible pour des élus de la République».

«Un comportement de voyou» : c’est en ces termes que deux syndicats de police sont montés au créneau vendredi 2 avril, dénonçant sur les réseaux sociaux l’attitude de plusieurs élus du Bourget (93) contre des agents de police lors d’une intervention vendredi 2 avril sur une résidence de la commune.

Aux alentours de 13h30, des agents de police du commissariat de La Courneuve interviennent à la demande du bailleur de la résidence du Gai Logis, au Bourget, pour procéder à l’enlèvement de véhicules ventouses sur le parking extérieur. « C’était une opération prévue, a rappellé David Goudenhooft, du syndicat Unité SGP Police 93 à nos confrères du Parisien. L’ambiance était un peu tendue avec les jeunes qui étaient là. Et elle a dégénéré lorsque nos collègues ont enlevé le troisième véhicule qui appartenait à un jeune de la cité. »

C’est à ce moment-là que Karima Miloudi, maire adjointe du Bourget, serait intervenue pour empêcher l’enlèvement du véhicule. « Elle est descendue d’un immeuble en disant aux policiers qu’ils n’avaient pas à prendre cette voiture, qu’elle était maire adjointe… Comme si sa fonction allait changer quelque chose, a rapporté au Parisien Stéphane Finance d’Alliance 93. La situation s’est très vite tendue, les policiers se sont fait insulter. »

«C’est moi qui donne les ordres ici !»

Des renforts policiers auraient par la suite été appelés tandis que Jean Baptiste Borsali, le maire DVD du Bourget, se rendait sur place. « La police a voulu procéder à l’arrestation d’un individu, mais le maire s’y est opposé. Il a saisi un collègue par le col, a invectivé un autre front contre front en disant «c’est moi qui donne les ordres ici !» Il y a eu un attroupement, tout le monde s’en est mêlé, les collègues ont dû utiliser du gaz lacrymogène », a poursuivi Stéphane Finance.

Selon une information du parquet de Créteil communiquée au Parisien, cinq individus ont été interpellés pour outrages sur personnes dépositaires de l’autorité publique, rébellion et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Et le secrétaire régionale d’Alliance 93 de préciser qu’« au moins deux collègues ont déposé une plainte contre l’édile pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique».

Sur Facebook, Alliance PN 93 a dénoncé «un comportement inadmissible pour des élus de la République. C’est un comportement de voyou». Dans le même temps, le maire du Bourget a réagi sur Facebook dans un communiqué, indiquant avoir saisi l’Inspection générale de la police nationale, la police des polices, «compte tenu des circonstances». L’édile a aussi assuré ne pas avoir touché un policier. « Je regrette d’ailleurs qu’en tant que premier magistrat de la ville la police ne m’ait pas prévenu directement pour me dire qu’il se passait quelque chose. Quand je suis arrivé, les voitures avaient déjà été enlevées, la situation était figée. J’ai voulu constater une interpellation, mais les forces de l’ordre m’ont dit que je n’avais rien à faire ici, alors que c’est justement mon rôle de venir constater ce qui se passe… », a-t-il indiqué au quotidien régional, espérant que l’enquête de l’IGPN « fera toute la lumière » sur cet incident.

«Les élus doivent agir dans le respect de la loi et ne pas entraver la Police qui agit dans le cadre de procédures. Ni tenter de bloquer un policier qui mène à bien sa mission ou le mettre en cause verbalement. Une enquête est nécessaire pour y voir clair», a pointé sur Twitter Vincent Capo-Canellas, sénateur (UDI) du Bourget et conseiller municipal d’opposition.

Avec Le Figaro

Congo/Communauté urbaine d’Ignié : Assitou Kamara Somi, nouveau maire

juin 6, 2020

 

La cérémonie de passation de services entre les administrateurs maires sortante, Jacqueline Kimbembé Malanda, et entrante, Assitou Kamara Somi, s’est déroulée le 5 juin à Ignié, dans le département du Pool, sous la direction du sous-préfet, Ahmed Dzanga.   

 

Assitou Kamara Somi, nouveau maire d’Ignié

Nommée le 8 mai dernier, Assitou Kamara Somi succède à Jacqueline Kimbembé Malanda qui a passé neuf ans à la tête de la communauté urbaine d’Ignié, à 45km au nord de Brazzaville.

« Ma mission est d’inscrire mon mandant sous le sceau de la continuité et de l’innovation républicaine. Des efforts doivent être fournis pour poursuivre les réalisations et les œuvres entamées jusqu’ici. Le défi est difficile, j’entends bien, mais je reste très optimiste qu’ensemble nous pourrons y arriver », a déclaré Assitou Kamara Somi.

Elle a également salué le travail abattu par son prédécesseur dans le cadre des missions régaliennes de son mandat. « Ainsi, vous pouvez être assurée que je ne manquerai pas de vous solliciter afin de m’abreuver de votre grande expérience pour garantir la continuité du travail déjà amorcé », a-t-elle poursuivi.

Assitou Kamara s’est déclarée heureuse de travailler avec le personnel de la mairie d’Ignié. « La mairie est le visage de la République dans une ville. C’est le lieu où flotte son drapeau et où s’inscrit sa devise : Unité*travail*progrès. Chacun d’entre nous est désormais le représentant de notre bien commun le plus précieux : cette République avec ses lois et ses valeurs fondamentales. Considérons donc cette responsabilité », a-t-elle renchéri.

Passant le témoin à son successeur, Jacqueline Kimbembé Malanda a remercié le président de la République pour les neuf ans passés à la tête de cette entité administrative. « Ignié vous souhaite la bienvenue et personnellement, je vous souhaite bon vent et plein succès dans vos fonctions », a-t-elle lancé.

Présidant la cérémonie, au nom du préfet du département du Pool, le sous-préfet d’Ignié a félicité la nouvelle promue. Selon Ahmed Dzanga, le meilleur travail est la sagesse qui n’est pas seulement l’apanage des vieux. « La sagesse n’attend pas, elle s’apprend. Pour être sage, il suffit de faire un effort pour comprendre les gens, travailler avec eux. C’est de cette manière que nous allons vous orienter. Nous vous souhaitons la bienvenue et serons à vos côtés pour qu’ensemble nous puissions faire marcher cette communauté urbaine », a-t-il promis.

Quant à l’administrateur-maire sortante, Ahmed Dzanga a reconnu les qualités de la première administrateur-maire de la communauté urbaine D’Ignié. « Nous avons travaillé dans de bonnes conditions quelles que soient les rumeurs persistantes que les gens n’ont cessé de raconter. Je la félicite et la remercie pour tous ses efforts. Nous la félicitons également pour sa bravoure parce qu’elle est membre du comité central du Parti congolais du travail (PCT) et membre du comité des sages du Pool. Première maire de la communauté urbaine d’Ignié, elle a essayé de faire rayonner notre communauté », a témoigné le sous-préfet.

 

Qui est le nouvel administrateur-maire d’Ignié ?

Administrateur des SAF au ministère des Finances et du budget, Assitou Kamara Somi, est un cadre du Trésor public. En effet, titulaire d’un baccalauréat D, obtenu en 2003 au lycée Dom/Helder Camara de Brazzaville, le nouvel administrateur-maire d’Ignié est détentrice d’un master 1 et 2 en management et stratégie d’entreprise, option marketing de l’Ecole de commerce ISEFAC Paris 10e

Elle est aussi titulaire d’une licence en commerce marketing de la même école et détentrice d’un BTS en action commerciale à l’Ecole ICS Begue Paris 10e. Bénéficiant de plusieurs stages dans les entreprises et administrations tant à Brazzaville qu’à Paris, Assitou Kamara Somi a fait du management et de l’organisation, ses domaines de prédilection. Il s’agit notamment du management marketing et communication ; management administratif ; management des ressources humaines ; prise de contact et amélioration des relations externes.

Membre du PCT, elle était présidente de la Commission locale d’organisation des élections (Colel) lors des législatives de 2017 à Gamboma, dans le département des Plateaux.

 

Avec Adiac-congo par Parfait Wilfried Douniama

France: Une femme transgenre élue maire d’un village du Nord

mai 23, 2020

Une femme transgenre a été élue samedi matin maire de Tilloy-lez-Marchiennes (Nord) par le conseil municipal de ce village de 550 habitants, composé uniquement de membres de sa liste, a-t-elle annoncé à l’AFP, confirmant une information de la Voix du Nord .

Marie Cau, 55 ans, «est à ma connaissance la première personne transgenre élue maire en France», a indiqué à l’AFP Stéphanie Nicot, co-fondatrice de l’Association nationale transgenre (ANT), précisant toutefois que «des personnes ont pu passer sous les radars, ne pas rendre cela public».

Ingénieur, titulaire d’un diplôme de technicien agricole, d’un BTS Horticole et passée par l’armée avant de se «reconvertir dans l’informatique», Marie Cau a été élue avec 14 voix et un vote nul. Lors du scrutin du 15 mars, les candidats de sa liste avaient obtenu entre 63,5 et 73,1% des suffrages, le taux de participation s’établissant à 67,9%.

Par Le Figaro avec AFP

France/Maire tué dans le Var : le conducteur de la camionnette mis en examen

août 7, 2019

Mai

Mairie de Signes Google map

Ce maçon de 23 ans a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. Il conduisait la camionnette qui a mortellement renversé le maire de Signes venu le verbaliser pour un dépôt de gravats dans une décharge sauvage.

Le conducteur de la camionnette qui a mortellement renversé le maire de Signes (Var) venu le verbaliser pour un dépôt de gravats dans une décharge sauvage a été mis en examen mercredi pour « homicide involontaire », a-t-on appris auprès du parquet de Toulon. Ce maçon de 23 ans a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

Le parquet de Toulon, qui avait ouvert une information judiciaire pour « homicide involontaire » mercredi matin, avait requis le placement en détention provisoire. Il peut encore faire appel de cette remise en liberté.

Maire de Signes depuis 1983, Jean-Mathieu Michel, 76 ans, est mort lundi après avoir été renversé par la camionnette dont il voulait verbaliser les occupants pour avoir jeté des gravats en bordure d’une route. Le chauffeur de la camionnette, un maçon de 23 ans, qui avait été placé en garde à vue lundi, doit être présenté à un juge d’instruction ce mercredi après-midi, en vue d’une mise en examen, a précisé le parquet qui a demandé son placement en détention provisoire. L’autre occupant de la camionnette, un apprenti de 20 ans, également placé en garde à vue lundi, avait été libéré mardi dans la soirée.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la mort de Jean-Mathieu Michel, qui a ému l’ensemble de la classe politique, serait accidentelle. Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron a «salué avec respect le dévouement inlassable» du maire de Signes et adressé une lettre de condoléances à sa famille.

La commission des lois du Sénat va consulter les maires

Ce décès a soulevé l’émotion de la classe politique et provoqué nombre de réactions d’élus locaux. Le mandat de maire est «extrêmement difficile et on doit davantage le soutenir», a abondé ce mercredi sur franceinfo la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, rappelant que le ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu prépare pour la rentrée un projet de loi «qui permette de mieux sécuriser les parcours des élus et des maires».

«Leur responsabilité parfois même pénale est engagée et vous avez assez peu de rémunération, de reconnaissance et de moyens, il faut bien le dire», a-t-elle souligné. Elle a aussi jugé «intéressante» la consultation des maires sur les violences auxquelles ils sont confrontés que le Sénat va lancer la semaine prochaine, en liaison avec l’Association des maires de France (AMF). Les réponses serviront à élaborer un «plan d’action» pour des conditions d’exercice de leurs mandats en «sécurité» et dans la «dignité». Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), a appelé sur Europe 1 à «très rapidement trouver des réponses», alertant sur la «dégradation au fil du temps» de l’image des maires.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Un ballon représentant le maire de Londres en bikini vole près du Parlement britannique

septembre 1, 2018

Des opposants au maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, ont fait voler samedi près du Parlement britannique un ballon géant le représentant en bikini, en réponse au « Bébé Trump » géant qui avait flotté au même endroit en juillet.

L’action a été initiée par Yanny Bruere, qui se revendique comme un « partisan de la liberté d’expression ».

Des opposants au président américain Donald Trump avaient déployé un ballon le caricaturant en bébé joufflu et colérique pendant sa visite officielle au Royaume-Uni, en juillet.

« Faisons un +bébé Khan+ et voyons si la LIBERTÉ D’EXPRESSION s’applique à tous », a écrit Yanny Bruere sur une page de crowdfunding (financement participatif), récoltant près de 60.000 livres sterling (67.000 euros) pour son projet.

Il y explique son désaccord avec la politique du maire de Londres et dénonce une hausse de la criminalité dans la capitale britannique.

Le maillot de bain fait référence à l’interdiction en 2016 d’une publicité pour des produits amincissants dans les transports londoniens. Jugée sexiste, la publicité représentait une mannequin au corps élancé et vêtue d’un bikini jaune demandant « Votre corps est-il prêt pour la plage? ».

La manifestation de samedi a été autorisée et le maire de Londres a déclaré à ITV London: « si les gens veulent passer leur samedi à me regarder en bikini jaune, ils ont tout à fait le droit de le faire -bien que je ne pense pas que le jaune soit ma couleur ».

Romandie.com avec(©AFP / (01 septembre 2018 13h26)                                                        

Sénégal: Khalifa Sall perd la mairie de Dakar sur décision du président

août 31, 2018

Une banderole demandant la libération du maire de Dakar, Khalifa Sall, brandie par ses partisans dans la capitale sénégalaise, le 31 juillet 2017. / © AFP/Archives / SEYLLOU

Le président sénégalais Macky Sall a révoqué vendredi par décret de ses fonctions le maire de Dakar, Khalifa Sall, au lendemain de sa condamnation en appel à cinq ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics, soulevant les protestations de ses avocats et de défenseurs des droits de l’homme.

« Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la Ville de Dakar », selon un décret signé par Macky Sall et par le Premier ministre, Mahammed Boune Abdallah Dionne.

La Cour d’appel de Dakar a confirmé jeudi la peine de cinq ans décidée en première instance à l’encontre du maire de Dakar, l’un des principaux opposants au chef de l’Etat et candidat déclaré à la présidentielle de février 2019.

Sa révocation a fait l’objet d’éditions spéciales à la télévision et à la radio.

« La condamnation du maire de Dakar par la Cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », d’après un rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, qui a la tutelle sur les villes, et sur lequel se fonde notamment le décret.

– « Persécution » –

La révocation du maire de Dakar a été immédiatement dénoncée comme « illégale, anti-démocratique et sans fondement » par un de ses avocats, Amadou Ali Kâne, joint par téléphone par l’AFP.

« Khalifa Sall n’est pas définitivement condamné. Nous sommes dans les délais de recours et en matière pénale ceux-ci sont suspensifs. Il avait six jours à partir » de la date de sa condamnation en appel « pour se pourvoir en cassation », a déclaré Me Kâne, évoquant les textes qui organisent la Cour suprême au Sénégal.

« Le harcèlement et la persécution (contre le maire de Dakar) semblent se confirmer. Cette décision est manifestement illégale », a également déclaré sur une radio Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) et avocat de Khalifa Sall.

« C’est catastrophique à ce stade de la procédure que le président Macky Sall prenne un décret pour révoquer Khalifa Sall. C’est admettre qu’il est (définitivement) fautif alors que les voies de recours ne sont pas encore terminées », a fait remarquer Babacar Ba, du Forum du justiciable, une organisation de défense des droits de l’homme.

« Khalifa Sall est toujours présumé être innocent. Où sont les conseillers et les juristes du président de la République », s’est demandé M. Ba.

Le maire de Dakar Khalifa Sall, le 6 décembre 2010, dans la capitale sénégalaise. / © AFP/Archives / Erick-Christian AHOUNOU

La défense du maire et son entourage avaient annoncé jeudi un recours devant la Cour suprême après sa condamnation en appel et confié son intention de se présenter à la présidentielle.

– Dissident –

Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Seydou Guèye, n’avait pas répondu vendredi en fin d’après-midi aux appels de l’AFP.

La cour d’appel a condamné Khalifa Sall à cinq ans de prison ferme et à verser « solidairement » avec trois de ses sept coaccusés la somme de 1,8 milliard de francs CFA (environ 2,75 millions d’euros) à l’Etat du Sénégal.

Khalifa Sall, en détention depuis mars 2017, avait été condamné en première instance pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture », pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 sur les caisses de la Ville de Dakar.

Maire depuis 2009, ce dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle affirme que les poursuites judiciaires à son encontre visent à l’empêcher de se présenter à la présidentielle, ce que démentent les responsables de la majorité.

Homme politique populaire de 62 ans, Khalifa Sall est considéré comme l’un des rares adversaires à pouvoir menacer dans les urnes le président sortant Macky Sall, qui devrait briguer un second mandat.

Jeudi, la Cour suprême du Sénégal avait par ailleurs rejeté jeudi le pourvoi d’un autre opposant, Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), contre sa radiation des listes électorales. Un décision qui constitue un revers judiciaire pour cet autre candidat déclaré à la présidentielle qui, selon son avocat, conserve néanmoins des chances de se présenter.

Romandie.com avec(©AFP / (31 août 2018 20h43)