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RDC/Sud-Kivu : Denis Mukwege octroie 207 maisons aux survivantes des violences sexuelles

mars 8, 2023

Le 7 mars restera une journée mémorable pour les habitants de Miti, dans le territoire de Kabare, province du Sud-Kivu. 207 maisons équipées que le Dr Denis Mukwege a fait consruire  sur fonds propres ont été remises aux familles vulnérables.

1- Le Dr Mukwege et les femmes vulnérables à la remise des maisons à Miti

Le Dr Denis Mukwege a offert 100 maisons aux bénéficiaires, complétant les 107 offertes auparavant à la population des territoires de Kabare, Kalehe, Uvira, Walungu, etc. Elles ont été remises devant la notabilité de Kabare mobilisée pour accueillir ce digne fils du pays. 

Dans son allocution devant des personnalités du Sud-Kuvu, les représentants de différentes confessions religieuses, le directeur de l’Aide internationale de la Croix-Rouge luxembourgeoise, et devant sa majesté le mwami Désiré Kabare, le Dr Denis Mukwege a dit sa joie de remettre officiellement, par le biais du pilier réinsertion socio-économique de la Fondation Panzi, les 100 maisons aux bénéficiaires. Il a de prime abord exprimé sa reconnaissance envers la Grande duchesse Maria Teresa du Luxembourg, responsable du financement de ce projet depuis leur première rencontre en 2018. Celle-ci continue du reste de soutenir la population du Sud-Kivu à travers le partenariat entre la Fondation Panzi et la Croix-Rouge luxembourgeoise dont elle est présidente.

2- Les femmes survivantes des violences sexuelles

« Ce projet a été exécuté dans le cadre du partenariat entre l’Hôpital et la Fondation Panzi que nous représentons et l’Aide Internationale de la Croix Rouge luxembourgeoise représentée ici par son directeur, le Dr Remi Fabbri. Ce partenaire collabore avec nous depuis 2020. Il soutient la réhabilitation de notre hôpital et nos actions en faveur des survivantes de violences sexuelles dans leur parcours d’intégration socio-économique et leur accompagnement juridique au Sud-Kivu », a déclaré le Dr Denis Mukwege.

« … ces 100 maisons destinées à nos bénéficiaires comptent trois chambres, un salon, une cuisine, une toilette avec douche. Elles viennent répondre à un besoin de restauration de la dignité des bénéficiaires car nombreuses d’entre elles logeaient dans des maisons en paille, souvent dégradées et parfois sans porte ni fenêtre…. 40 maisons ont été construites ici dans le territoire de Kabare, dont 20 à Miti et 20 autres à Birava, 25 maisons dans le territoire de Walungu dans le groupement de Mulamba, 25 autres dans le territoire de Kalehe, plus précisément à Minova, et 10 maisons à Bukavu. Avec le même partenaire, nous avions construit 42 maisons en 2020 dont 9 à Kavumu, 18 à Katana et 15 à Kalehe », a expliqué le Prix Nobel de la Paix 2018.

3- Une des maisons construites par la Fondation Panzi pour les survivantes des violences sexuelles

Denis Mukwege a fait savoir qu’en 2021, 65 maisons supplémentaires ont été construites, notamment 15 à Kavumu, 15 à Katana, 15 à Kalehe et 20 autres à Minova. Cela fait donc un total de 207 maisons construites par la Fondation Panzi en partenariat avec la Croix-Rouge luxembourgeoise. Outre les maisons octroyées à cette couche vulnérable de la population au Sud-Kivu, le Dr Denis Mukwege tient à rendre les bénéficiaires autonomes, les poussant à se prendre en charge. « En plus des maisons, à travers ce projet, nous avons renforcé les capacités de nos bénéficiaires en agriculture et en élevage. En guise de semence pastorale, nous leur avons distribué 117 porcs, 232 chèvres et 60 poules. Comme semence agricole, nous avons distribué plus de 3 365 Kg de haricots, 1485 Kg de maïs, 130 Kg de soja, 435KG de maïs et 120Kg de riz », a-t-il indiqué.

Et il a conclu son allocution par ces mots : « Dans le but de renforcer nos interventions d’assistance juridique à nos bénéficiaires, deux cliniques juridiques ont été construites dont la réhabilitation de notre clinique d’ici à Kavumu, dans le village Mululu, et la construction d’une clinique juridique à Bunyakiri, dans le territoire de Kalehe. Ces deux cliniques sont mises à la disposition de toute la population et constituent un cadre de soutien et de promotion de la justice pour tous qui fait partie de l’action de la Fondation Panzi ».

Le Dr Denis Mukwege a donc pris résolument à cœur la situation des victimes des violences sexuelles. Il veille sur leur santé physique, leur réintégration sociale, leur logement? engagé sur le plan international contre l’impunité des auteurs des crimes. Une pile d’actions en faveur de la population vulnérable et marginalisée qui a emmené un collectif d’intellectuels à soutenir sa candidature à la présidentielle de 2023. Mais le prix Nobel de la Paix ne s’est pas encore prononcé publiquement à ce sujet.

Avec Adiac-Congo par Martin Enyimo

France : 12 ans ensemble, il apprend par des tiers que sa femme a construit deux maisons à Brazzaville

septembre 2, 2022
 France : 12 ans ensemble, il apprend par des tiers que sa femme a construit deux maisons à Brazzaville

C’est ce qu’on appelle un mariage de convenance et qui a pris de l’ampleur dans la diaspora congolaise de France. Les gens se mettent ensemble sans vraiment se faire confiance et chacun veille à ses propres intérêts et ceux de sa famille restée au pays. On comprend pourquoi les enfants issus de ce genre de couples finissent toujours dans les petits-boulots et ne vont pas loin dans les études. Après 12 ans de vie commune, un congolais a appris par la cousine de son épouse que cette dernière serait propriétaire de deux villas à Brazzaville alors que lui-même n’a rien au pays.

G A est dans tous ses états et ne comprend pas comment son épouse peut-elle être méchante à ce point! Lui qui se sacrifie tous les jours pour le bien-être de ses deux enfants et de son foyer se sent comme un idiot. L’une des cousines de son épouse lui a confirmé que cette dernière a bel et bien construit deux villas à Brazzaville mises en location.

En France, le couple joue les apparences dans les fêtes des congolais alors qu’au fond c’est la méfiance qui règne entre les deux. Dormir et se réveiller ensemble n’est plus synonyme de complicité et confiance, mais de convenance. Flore B, mère de deux enfants que GA a fait venir du Congo via le Maroc a montré ses griffes.

Quand GA a décidé de faire venir sa femme du pays, il s’attendait à autre chose que celle qu’il vient d’apprendre. Un autre déçu de la phrase « qui trouve une femme trouve le bonheur». Le congolais s’est toujours sacrifié pour son foyer et ne se faisait aucun soucis quand son épouse à un moment ne voulait même plus parler de son salaire. Surtout que Flore est une amoureuse de la Bible qu’elle ne cesse de lire chaque nuit et au réveil.

Encouragée par ses parents restés au pays, elle a d’abord acheté deux parcelles avant de se lancer dans les travaux sans en parler à son époux. Le couple prévoyait acheter un terrain commun pour y construire des appartements à louer.

Le Congolais a aussi appris avoir contribué indirectement à la construction de ses deux villas avec de l’argent qu’il envoyait à sa belle-famille croyant payer les frais sanitaires de sa belle mère toujours donnée malade. GA a fait asseoir ses deux enfants pour leurs expliquer les raisons de se demande de divorce avec leur maman. Pour lui, il n’était plus utile de vivre avec son propre ennemi.

Par Le Congolais.fr

À 31 ans, cet homme a déjà acheté 20 propriétés

mars 12, 2022
Un homme effectue des travaux de rénovation dans une salle de bains.

James Fernandez est devenu un redoutable homme d’affaires. Photo : (James Fernandez/Instagram)

Le modèle d’affaires de James Fernandez n’a rien de secret. En deux ans, ce résident de London a acheté plus de 20 maisons en utilisant ce que les gens du secteur appellent « le modèle BRRRR », qui signifie buy, renovate, rent, refinance, repeat (« acheter, rénover, louer, refinancer, recommencer »).

Il existe de nombreuses façons de procéder et il y a des milliers de vidéos YouTube sur la façon d’acheter des propriétés avec une faible mise de fonds ou sans mise de fonds, déclare James Fernandez.

M. Fernandez vivait dans le sous-sol de ses parents en 2016 lorsqu’il a acheté une maison pour lui-même avec une mise de fonds de 12 500 $.

Quatre ans plus tard, il a acheté sa première propriété à revenus dans l’est de la ville et, depuis, il achète des propriétés délabrées à un rythme impressionnant.

Par exemple, en octobre dernier, il a acheté une maison qui avait grand besoin de réparations dans l’est de London pour 220 000 $ et a dépensé 150 000 $ pour la rénover, ce qu’il a fait avec des cartes de crédit et des marges de crédit.

Il a ensuite demandé à la banque de réévaluer la maison.

La valeur ajoutée était nettement plus élevée que cela, ce qui m’a permis de rembourser cette dette, explique-t-il.

« Vous entrez et vous vomissez presque tout de suite. C’est aussi grave que ça. Et des gens y vivent. Ce n’est pas du tout humain. »— Une citation de  James Fernandez, résident de London

Lorsque James Fernandez a acheté la maison, les personnes qui y vivaient ne payaient pas de loyer au propriétaire précédent, affirme-t-il, ajoutant qu’avant de faire des améliorations, il a trouvé des logements pour les locataires dans un meilleur environnement.

Je n’expulse à peu près personne. Je ne fais pas ça, indique-t-il.

Dans la plupart des cas, il trouve un logement provisoire pour les locataires ou leur apporte un soutien d’une autre manière, dit-il.

J’essaie de les écouter et de résoudre leur problème. Il suffit d’écouter et de trouver une solution à partir de là, indique-t-il.

Un rêve hors de portée pour certains

Selon M. Fernandez, les voisins semblent aimer la façon dont il a réussi à transformer une maison quasi invivable en une propriété louable. Certains s’arrêtent pour jeter un coup d’œil. D’autres livrent même de la nourriture, dit-il.

Cela a toujours été mon objectif : fournir des logements sûrs et habitables, affirme-t-il.

Les défenseurs du droit au logement craignent pourtant que le manque de surveillance gouvernementale qui permet à ce modèle d’affaires de fonctionner n’écarte de nombreux Canadiens du marché.

Je suis de plus en plus préoccupée par ce type d’activité où un individu […] commence à acheter plusieurs propriétés, déclare Leilani Farha, ancienne rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit au logement et directrice mondiale de l’organisation de lutte pour l’accès au logement The Shift.

Mme Farha souhaite que davantage de Canadiens à faible revenu puissent s’acheter une maison, mais elle pense que cela devient de moins en moins possible, surtout quand des gens utilisent des stratégies comme celle de James Fernandez.

Si nous refusons [l’accès à la propriété] aux familles à faible revenu, ce que nous refusons, c’est la possibilité, pour beaucoup de personnes racisées – par exemple les nouveaux arrivants au pays –, d’avoir accès à cette richesse intergénérationnelle, parce qu’il n’y a pas beaucoup de façons de créer de la richesse intergénérationnelle de nos jours, explique-t-elle.

« L’utilisation de son portefeuille pour refinancer et pour acheter d’autres propriétés le place dans une meilleure position qu’une famille à faible revenu qui essaie d’accéder à la propriété. »— Une citation de  Leilani Farha, ancienne rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit au logement

Surveillance accrue?

Ce type ne fait rien d’illégal, reconnaît Mme Farha en parlant de James Fernandez. Il utilise un système et utilise des taux d’intérêt bas et du financement qui sont à sa disposition.

L’activité de M. Fernandez se situe cependant dans un domaine qui relève des droits de la personne, poursuit-elle.

Le Canada a reconnu le logement comme un droit de la personne. Lorsque le logement est un droit de la personne, cela signifie que les gouvernements doivent prendre des mesures concrètes pour assurer l’accès à un logement abordable et adéquat pour les personnes à faible revenu. Or, à l’heure actuelle, dans ce pays, ce n’est pas accessible, précise-t-elle.

Si Mme Farha ne pense pas que les investisseurs immobiliers devraient être tenus de fournir des logements abordables, elle estime qu’il ne devrait pas être aussi facile pour certains individus de s’approprier plusieurs propriétés.

L’argent est trop bon marché dans le secteur du logement. La façon dont les prêts peuvent être structurés, la façon dont l’argent peut être mis à profit, tout ça doit changer, explique-t-elle.Une femme de profil parle dans un micro.

Leilani Farha n’approuve pas les procédés de James Fernandez. Photo : Reuters/Amir Abdallah Dalsh

Leilani Farha ne croit pas non plus que l’ajout d’un plus grand nombre de logements locatifs correspondant à la valeur du marché entraînera une baisse globale des loyers. Il n’y a aucune preuve de cela, dit-elle.

Nous savons que ce n’est pas vrai, parce que […] nous sommes au milieu d’une crise du logement assez grave dans ce pays, et voici ce qui se passe si nous permettons tout simplement aux acteurs de faire ce qu’ils veulent avec le logement, ajoute-t-elle.

Mme Farha cite Singapour comme exemple de lieu qui a imposé des taxes élevées sur les achats de propriétés secondaires, de même que la Nouvelle-Zélande, où le gouvernement a demandé à sa banque centrale de prendre en compte le prix du logement dans ses décisions.

Nous devons voir plus de créativité et une activité plus soutenue de la part des gouvernements, explique-t-elle.

Avec Radio-Canada

La colère du dieu Outaouais

septembre 23, 2018

 

Du haut de la colline du Parlement

Sur le majestueux firmament

A soufflé un triste vent violent

D’une colère sans précédent

 

Épais était son beau manteau

Dessinant les muscles de sa peau

Quand soudain au soir d’Ottawa

La peur provoquait le branle-bas

 

Voyant à côté les ombres de l’atmosphère

Gatineau tremblait dans toute sa chair

Quand de sa bouche et de sa langue acérée

Il vomissait des vents inouïs et forcenés

 

De son passage d’une rare violence

Il arrachait les toitures des maisons

Emportant des objets des balcons

Qui volaient dans les airs sans grâce

 

L’hébétude était à son comble

Comme une scène de guerre

Dont la désolation décapait la ville

Semant un désastre de grande frayeur

 

Personne ne pouvait lui résister

Le Dieu d’Outaouais déchainé

Qui demande respect et considération

À ses enfants de premières nations

 

Bernard NKOUNKOU

Égypte: l’armée intensifie les démolitions de maisons dans le Sinaï

mai 22, 2018

Beyrouth – L’armée égyptienne a intensifié les démolitions d’habitations, locaux commerciaux et fermes dans la région du Sinaï depuis le lancement en février d’une vaste campagne militaire contre des jihadistes armés, a affirmé mardi Human Rights Watch (HRW).

L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme indique dans un communiqué que les destructions concernent des « centaines d’hectares de terres agricoles et au moins 3.000 immeubles résidentiels et commerciaux, ainsi que 600 bâtiments détruits en janvier ».

Mardi soir, un porte-parole de l’armée a réfuté les affirmations de l’ONG affirmant qu’elle se fondait sur des sources « non-documentées ».

Ces dernières destructions sont « les plus importantes depuis que l’armée a officiellement débuté sa politique d’expulsion en 2014 », assure l’organisation qui a mené une enquête en interrogeant des témoins à distance et en analysant « une série chronologique d’images satellite ».

HRW dénonce des démolitions « illégales » qui selon elle ont parfois eu lieu « dans le cadre de représailles contre des individus suspectés de terrorisme, ainsi que des dissidents politiques et leurs proches ».

Selon Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’ONG, citée par le communiqué, « l’armée égyptienne prétend protéger les gens contre les militants, mais il est absurde de penser que la démolition de logements et le déplacement des populations établies ici depuis toujours garantiraient leur sécurité ».

HRW précise qu’elle a adressé ce mois-ci des lettres au ministère égyptien de la Défense, au gouverneur du Nord-Sinaï et aux services de renseignement pour « enquêter sur les démolitions en cours ».

Selon HRW les premières destructions ont eu lieu en 2013, mais « en 2014, le gouvernement a annoncé un plan d’expulsion des habitants d’une zone tampon sécuritaire de 79 km2, comprenant toute la ville de Rafah », située à la frontière avec l’enclave palestinienne de Gaza contrôlée par le Hamas.

« A ce jour l’armée a presque entièrement démoli la ville », affirme l’ONG en soulignant qu’une nouvelle zone tampon est établie autour de l’aéroport d’Al-Arich, principale localité du Nord-Sinaï, et se traduit par des destructions de logements et fermes.

Les autorités ont pris cette décision après une attaque revendiquée par la branche locale du groupe Etat islamique (EI) visant les ministres de la Défense et de l’Intérieur dans la région. Ces derniers n’avaient pas été touchés.

Depuis la destitution par l’armée du président élu, l’islamiste Mohamed Morsi en 2013, l’Egypte est confrontée à des attaques de groupes extrémistes, tout particulièrement l’EI dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Des centaines de soldats, de policiers et de civils sont morts dans ces attaques.

Romandie.com avec (©AFP / 22 mai 2018 17h17)                                                        

Italie/Sardaigne: des maisons en vente à 1 euro pour repeupler un petit village

février 2, 2018
Ollolai se trouve dans la province sarde de Nuoro, qui abrite de nombreux bâtiments médiévaux et de belles vallées.
© ElfQrin/Wikimedia Commons Ollolai se trouve dans la province sarde de Nuoro, qui abrite de nombreux bâtiments médiévaux et de belles vallées.
 

SOLDES – Avec cette offre, le maire d’Ollolai veut lutter contre le dépeuplement de sa commune…

Depuis 50 ans, la population d’Ollolai, un petit village au centre de la Sardaigne, est passée de 2.250 à 1.300 âmes.

Pour tenter d’enrayer ce dépeuplement, le maire de la commune, Efisio Arbau, a décidé mettre en vente 200 maisons anciennes au prix imbattable d’un euro, relate CNN.

Une tradition en Italie

En 2014, le bourg médiéval italien de Gangi, en Sicile, avait fait de même. Face au dépeuplement et à la ruine, la commune avait réussi à attirer de nouveaux habitants en vendant les bâtiments pour 1 euro. Aujourd’hui, certaines sont devenues des gîtes, d’autres ont été achetées comme résidences principales ou secondaires par des familles.

Ces dernières années, d’autres villes siciliennes ont à leur tour sauté le pas pour renaître : Nissena, Mussomeli, Aquaviva Platani… Le procédé a été une réussite à chaque fois, et le maire d’Ollolai a décidé de faire de même.

S’engager à rénover

« Nous avons des origines préhistoriques, explique-t-il. Le but de ma croisade est de sauver nos traditions avant qu’elles ne tombent dans l’oubli. La fierté de notre passé est notre force. Nous avons toujours été des gens durs et ne permettrons pas à notre ville de mourir ».

En échange de ce prix d’achat très attractif, les futurs propriétaires doivent toutefois s’engager à remettre le bâtiment à neuf dans les trois ans suivant l’achat. Le coût des travaux est généralement estimé à 30.000 euros mais les pouvoirs publics locaux peuvent aider les propriétaires à hauteur de 60 %. L’opération est, d’après le maire, un franc succès, qui s’est vu obligé de poser une date butoir à la réception des candidatures : le 7 février 2018.

20 Minutes avec agence

La crue de Paris

janvier 29, 2018

 

Du haut de la Tour Effel au ciel

Tombe une sale pluie torrentielle

Qui sonne l’alerte dans tous les esprits

Accrochant l’œil sur la monture du toit

 

Dans la furie innervée des gouttes folles

Tous les espoirs d’accalmie s’envolent

Quand gémit et soupire la nappe phréatique

Les Parisiens devant le pic paniquent

 

Face à la colère de la crue parisienne

De cette vague de pluies diluviennes

La Seine qui reçoit la Marne dans sa veine

Assiste impuissante les habitants en peine

 

Rues inondées, maisons cernées

Par-ci et par-là flottent des déchets

Qui trainent leurs pas dans les inondations

Avant de gagner la pauvre mer en action

 

Bernard NKOUNKOU

RDC: au moins un mort et des centaines de maisons détruites dans un séisme

août 7, 2015

BUKAVU (RDCongo) – Un séisme d’une magnitude d’au moins 5,6 degrés sur l’échelle de Richter a frappé l’est de la République démocratique du Congo dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant au moins un mort, a-t-on appris de sources officielle et locale.

Un policier est mort dans l’écroulement d’un mur à Kabare, un groupement de localités proche de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (est), a déclaré à l’AFP Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.

La mort de ce policier a été confirmée par une source locale.

Auparavant, le gouvernement avait fait état de la mort de deux enfants dans l’écroulement d’une maison près de l’aéroport de Bukavu. Mais selon une source locale, les enfants auraient péri dans un incendie qui s’est déclaré peu avant le séisme avant de s’étendre à plusieurs boutiques.

Cette deuxième version a été confirmée par une source médicale locale, qui a tenu à l’anonymat: Les deux enfants sont morts calcinés après un incendie qui s’est déclaré quelques temps avant le séisme.

Un bureau de coordination de la protection civile au Sud-Kivu a de son côté confirmé à l’AFP que le bilan provisoire du séisme était de un policier tué et plusieurs blessés. Il a ajouté que des centaines de maisons ont été détruites, surtout dans les territoires de Kalehe et de Kabare.

S’appuyant sur des informations de l’Observatoire volcanologique de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, M. Mende avait indiqué que le séisme était d’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter. Elle serait montée jusqu’à 5,9 selon le professeur Dieudonné Wafula Mifundu, chercheur au département de géophysique du Centre de recherche en sciences naturelles (CRSN), au Sud-Kivu.

Trois secousses, dont la première a été la plus forte, ont été ressenties entre 03h15 et 03H50 à Bukavu, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. Plusieurs constructions ont été fissurées par le tremblement de terre et un mur s’est écroulé dans un parcelle.

J’ai eu peur! On est dans un maison à étage, et quand des secousses ont commencé, on est sorti à l’extérieur. Il y a eu beaucoup de monde dehors parce que dans notre quartier il y a beaucoup de maisons à étages, a expliqué à l’AFP Jérémie, qui habite Bukavu.

Le séisme a par ailleurs été ressenti à Goma, à Walungu, à 70 km au nord-ouest de Bukavu, et à Uvira, à quelque 125 km au sud de la capitale provinciale.

Certains habitants craignent que le séisme ne réveille l’activité du volcan Nyiragongo, dont la dernière éruption, en 2002, avait détruit la moitié de Goma.

Cependant, vendredi après-midi, lors d’une conférence de presse, M. Mende a souligné que l’Observatoire volcanologique de Goma (…) a laissé entendre qu’aucune alerte n’a été lancée jusqu’à présent concernant d’éventuelles conséquences sur le Nyiragongo.

Un conseil des ministres du Sud-Kivu a été convoqué pour faire le point de la situation, à indiqué à l’AFP le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Jean Julien Miruho.

Kinshasa fait part de toute sa compassion à l’égard des victimes, a indiqué M. Mende. Martin Kobler, chef de la Mission de l’ONU (Monusco), a pour sa part exprimé en anglais sur Twitter sa profonde compassion à tous ceux affectés par le séisme d’aujourd’hui dans les Nord et Sud Kivu, ainsi que dans la région.

Le 3 février 2008, un tremblement de terre dans l’est de la RDC avait fait 45 morts – sept au Sud-Kivu et 38 au Rwanda, pays voisin. Des centaines de personnes avaient été blessées dans les deux pays, où le séisme avait surpris les fidèles dans les églises, en pleine prière dominicale.

Romandie.com avec (©AFP / 07 août 2015 21h26)

Haïti : pourquoi la Croix-Rouge américaine n’a construit que 6 maisons avec les 488 millions de dollars collectés

juin 5, 2015

Vue d'un quartier d'Haïti

Vue d’un quartier d’Haïti

Après le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, les autorités haïtiennes ont dénombré 300.000 morts (chiffres contestés depuis par l’USAID dont l’estimation, de 46.000 à 85.000 personnes, reste néanmoins considérable) et 1,5 million de sans-abri (880.000 selon USAID). (Crédits : Reuters)
Cinq ans après le séisme qui a dévasté l’île, provoquant la mort de dizaines de milliers d’Haïtiens et laissant des centaines de milliers de personnes sans soin ni abri, le « Guardian » évoque 60.000 Haïtiens qui vivent encore dans des tentes. Les sites d’investigation ProPublica et NPR révèlent les responsabilités et défaillances de la Croix-Rouge américaine sur le terrain.

Après le séisme dévastateur de 2010, la Croix-Rouge américaine a recueilli près d’un demi-milliard de dollars pour porter secours en Haïti. Mais, selon une enquête publiée par les sites de journalisme d’investigation ProPublica et NPR, « l’organisation a enchaîné les échecs sur le terrain« , et a grossièrement exagéré les montants alloués à la reconstruction du pays. Ainsi, bien que l’organisation ait affirmé avoir fourni un logement à plus de 130.000 personnes, seulement 6 maisons permanentes auraient été véritablement construites.

Pour mémoire, après le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, les autorités haïtiennes ont dénombré 300.000 morts (chiffres contestés depuis par l’USAID dont l’estimation, de 46.000 à 85.000 personnes, reste néanmoins considérable) et 1,5 million (880.000 selon USAID) de sans-abri. Selon le Guardian, 60.000 personnes vivraient toujours dans des tentes...

« Les organisations humanitaires du monde entier ont rencontré des difficultés pour aider Haïti, mais la Croix-Rouge est directement responsable de la majorité de ses échecs. », assure le journal.

Difficile de se laver les mains « lorsqu’il n’y a ni eau ni savon »

Fin 2011, un grand projet de revitalisation avait été lancé dans le quartier de Campêche, au coeur de Port-au-Prince, la capitale. « Une meilleure vie dans mon quartier », tel était l’intitulé de ce programme prévoyant la construction de plusieurs centaines de maisons permanentes. Pourtant, « aucune n’est encore sortie de terre à ce jour. De nombreux résidents vivent dans des cabanes de tôle rouillée, sans accès à l’eau potable, à l’électricité ou à des installations sanitaires de base. », affirme ProPublica.

Une grande partie de leur échec tient sur l’expertise des projets de construction, et sur l’absence d’améliorations concrètes des conditions de vie. Par exemple, la Croix-Rouge a préféré mettre en place des campagnes de sensibilisation pour l’hygiène des mains, mais en interne, ces mesures ont finalement été jugées « inefficaces lorsque les gens ne disposaient ni d’eau ni de savon ».

« Ils ont collecté près d’un demi-milliard de dollars, rapporte un parlementaire ayant pris part à la supervision des opérations en Haïti. Mais ils avaient un problème. Et ce problème, c’était leur absence totale d’expertise. »

Des difficultés socio-économiques qui n’expliquent pas tout

La Croix-Rouge affirme que toutes les ONG présentes en Haïti ont été confrontées à des difficultés, notamment en raison d’un système de propriété foncière dysfonctionnel.

« Comme beaucoup d’organisations humanitaires ayant apporté leur soutien en Haïti, la Croix-Rouge américaine a rencontré certaines complications liées entres autres à des retards de coordination gouvernementale, à des conflits d’intérêts fonciers, à la lenteur des douanes haïtiennes, à la forte demande en personnels qualifiés et à l’explosion de l’épidémie de choléra », s’est défendu le groupe.

L’enquête signée par ProRepuplica et NPR confirme que d’autres organisations ont rencontré le même type de difficultés, et particulièrement sur le plan foncier, mais « le fait qu’Haïti soit un environnement de travail complexe n’explique pas tout« , puisque les autres organisations, qui ont levé beaucoup moins de fonds, auraient tout de même réussi à bâtir 9.000 logements.

« L’image du groupe », un paramètre primordial pour la Croix-Rouge

D’après Lee Malany, responsable du programme d’hébergement d’urgence en 2010, « ils s’intéressaient davantage aux projets qui leur fourniraient de la publicité qu’à ceux permettant de bâtir un grand nombre de maisons ».

Par exemple, quand elle affirme avoir fourni des maisons à plus de 130.000 personnes, cela inclut en fait des milliers de particuliers qui ont simplement été « formés aux techniques de construction ».

Et si la Croix-Rouge américaine n’a toujours pas réagi à propos de cette enquête, face aux résultats officiels des projets, Jean-Max Bellerive, l’ancien Premier ministre, déclare, quant à lui, avoir du mal à comprendre où est passé l’argent des donateurs.

LaTribune.com par Arezki Amarouche

Les enfants de la folie meurtrière

février 22, 2013

 

Les enfants du pays éclaté

Loin des maisons bombardées

Jouent à l’air libre sous le froid

Parce qu’ils n’ont plus de toit

 

Victimes de la folie meurtrière

Des dirigeants de la termitière

Qui ont perdu le ton de la raison

Comme des fous sans pantalons

 

Seraient-ils devenus véritablement fous?

Dans le port de leurs galons encore debout

Qui tombent sans coups férir déjà un à un

Comme des feuilles mortes sans destin.

 

Bernard NKOUNKOU