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Afrique du Sud: les jeunes de l’ANC pour un départ de Jacob Zuma

octobre 3, 2012
Afrique du Sud: les jeunes de l'ANC pour un départ de Jacob Zuma Afrique du Sud: les jeunes de l’ANC pour un départ de Jacob Zuma © AFP

L’influente Ligue des jeunes de l’ANC a indiqué mercredi soutenir un départ du président sud-africain Jacob Zuma, appelant à son remplacement par le vice-président Kgalema Motlanthe.

En amont de l’assemblée de l’ANC en décembre, qui désignera le nouveau chef du parti au pouvoir — et de fait, le prochain président d’Afrique du Sud — la Ligue de la jeunesse a jugé qu’un « changement radical et urgent » était nécessaire.

Le mouvement de jeunes de l’ANC (Congrès national africain) est en conflit ouvert avec Jacob Zuma depuis le renvoi de son ancien chef Julius Malema, exclu du parti pour avoir semé des divisions internes et pour indiscipline.

M. Malema, qui est par ailleurs inculpé dans une affaire de corruption, a demandé la démission du président Zuma après le massacre de 34 mineurs grévistes en août par la police.

La Ligue des jeunes a souvent été un courant puissant au sein de l’ANC, lançant les carrières politiques de Nelson Mandela, Walter Sisulu et Olivier Tambo.

Mais bien qu’il puisse être une épine dans le pied de Jacob Zuma, le mouvement aura cependant du mal à faire pencher la balance dans la bataille pour la direction du parti.

La Ligue des jeunes ne représente officiellement que 45 des 4. 500 délégués qui nommeront le prochain chef du parti.

Jeuneafrique.com avec AFP

Afrique du Sud: l’avocate de Malema n’a toujours pas reçu son mandat d’arrêt

septembre 24, 2012

Afrique du Sud: l'avocate de Malema n'a toujours pas reçu son mandat d'arrêt Afrique du Sud: l’avocate de Malema n’a toujours pas reçu son mandat d’arrêt © AFP

Les défenseurs du jeune tribun populiste sud-africain Julius Malema attendaient toujours lundi de prendre connaissance du mandat d’arrêt émis vendredi contre leur client, a indiqué son avocate Nicqui Galaktiou.

« Nous n’avons pas encore reçu le mandat » d’arrêt, a indiqué Me Galaktiou à l’AFP, précisant qu’elle n’a donc pas pu prendre connaissance des chefs d’accusation retenus contre Malema, un farouche opposant au président Jacob Zuma.

Selon la presse dominicale, Malema est accusé de blanchiment d’argent, corruption et fraude aux côtés de cinq autres personnes physiques et de quatre sociétés.

Le procès de cette « mafia du Limpopo » devrait s’ouvrir mercredi à Polokwane, capitale de cette province du nord du pays dont Malema est originaire, selon plusieurs médias sud-africains.

« Je devrais connaître la date et le lieu demain matin » (mardi), a noté l’avocate.

Le parquet et la police se sont refusés à tout commentaire, alors que l’Afrique du Sud faisait le pont, lundi étant férié.

La police et la direction des impôts s’intéressent depuis plusieurs mois à l’origine des revenus de Malema, qui mène grand train même s’il dit défendre les plus pauvres.

Son argent viendrait de l’obscur fonds familial Ratanang et d’On-Point Engineering, une compagnie dans laquelle il a des intérêts qui a gagné des appels d’offres suspects dans la province, dirigée par ses amis politiques. Malema est aussi soupçonné d’avoir monnayé son soutien pour l’attribution de contrats des autorités provinciales.

Selon l’hebdomadaire Sunday Times, l’affaire porte sur des pots-de-vin se montant à 100 millions de rands (9,3 millions d’euros).

City Press, autre journal dominical, a parallèlement affirmé que le médiateur sud-africain Thuli Madonsela avait trouvé qu’un contrat de 52 millions de rands gagné par On-Point Engineering pour les routes du Limpopo était entaché de graves irrégularités.

Le fisc a en outre obtenu un jugement obligeant Malema à lui verser 16 millions de rands (1,5 million d’euros) d’arriérés d’impôts et menace de saisir tous ses biens.

L’émission du mandat d’arrêt contre Julius Malema survient au moment où le pouvoir a repris la main dans la sanglante crise minière qui secoue le pays depuis plusieurs semaines, en envoyant notamment la police rétablir l’ordre dans la « ceinture de platine » de Rustenburg (nord).

Malema avait entrepris une tournée des mines, jurant de les rendre « ingouvernables » et appelant les travailleurs à la révolution. La police l’a empêché lundi 17 septembre de prendre la parole devant les grévistes de Marikana (nord), où s’achevait un long conflit social émaillé de violences qui ont fait 46 morts.

Le syndicat Solidarity a porté plainte contre lui pour incitation à la violence.

Exclu en avril de l’ANC, le jeune tribun, âgé de 31 ans, est parti en campagne contre le président Jacob Zuma, dont il veut empêcher la reconduction à la tête du parti au pouvoir lors de son prochain congrès, en décembre.

« Juju » a toujours clamé son innocence, et crie au complot.

Il n’a pas réagi directement depuis l’émission du mandat d’arrêt contre lui, mais ses amis, et notamment les dirigeants de la Ligue de jeunesse de l’ANC dont il était le président, ont dénoncé une manoeuvre politique.

Jeuneafrique.com  avec AFP

Afrique du Sud : neuf accusés aux côtés de Julius Malema

septembre 23, 2012
Julius Malema, lors d'une conférence à Johannesburg, le 18 septembre 2012. Julius Malema, lors d’une conférence à Johannesburg, le 18 septembre 2012. © Cynthia R. Matonhodze/AFP

Neuf personnes sont accusées de blanchiment d’argent, corruption et fraude aux côtés du jeune tribun populiste Julius Malema, contre qui un mandat d’arrêt à été émis vendredi, affirme dimanche l’hebdomadaire sud-africain « Sunday Times ».

Malema, un farouche opposant au président Jacob Zuma, sera l' »accusé numéro 10″, aux côtés de cinq autres personnes et de quatre compagnies, dans un procès qui doit être, selon le journal, celui de la « mafia du Limpopo », la province du nord du pays dont Malema est originaire.

La police et la direction des impôts s’intéressent depuis plusieurs mois à l’origine des revenus de Malema, qui mène grand train même s’il dit défendre les plus pauvres.

Son argent viendrait de l’obscur fonds familial Ratanang et de On-Point Engineering, une compagnie dans laquelle il a des intérêts qui a gagné des appels d’offres suspects dans la province, dirigée par ses amis politiques. Malema est aussi soupçonné d’avoir monnayé son soutien pour l’attribution de contrats des autorités provinciales.

L’affaire pourrait être évoquée mercredi à Polokwane, capitale du Limpopo, selon plusieurs médias sud-africains.
Parmi les co-accusés de Malema, on trouve son associé Lesiba Gwangwa et On-Point Engineering, affirme le Sunday Times.
Selon l’hebdomadaire, l’affaire porte sur des pots de vins se montant à 100 millions de rands (9,3 millions d’euros).

« Je fais des affaires, et ça marche bien », avait indiqué l’intéressé mercredi à la radio 702, se défendant d’avoir jamais enfreint la loi, et expliquant travailler « partout dans le pays ».

Menace de saisie

Le Sunday Independent écrit parallèlement que le fisc réclame 16 millions de rands (1,5 million d’euros) à Malema, et menace de saisir tous ses biens.

Fisc, Parquet et police se sont refusés à tout commentaire, alors que l’Afrique du Sud fait le pont, lundi étant férié. L’avocate de Malema, Nicqui Galaktiou, n’a pas répondu aux demandes de confirmation de l’AFP.

L’émission du mandat d’arrêt contre Julius Malema survient au moment où le pouvoir a repris la main dans la sanglante crise minière qui secoue le pays depuis plusieurs semaines, en envoyant notamment la police rétablir l’ordre dans la « ceinture de platine » de Rustenburg (nord).

Malema avait entrepris une tournée des mines, jurant de les rendre « ingouvernables » et appelant les travailleurs à la révolution. La police l’a empêché lundi 17 septembre de prendre la parole devant les grévistes de Marikana (nord), où s’achevait un long conflit social émaillé de violences qui ont fait 46 morts.

Manoeuvre politique ?

Exclu en avril de l’ANC, le jeune tribun, âgé de 31 ans, est parti en campagne contre le président Jacob Zuma, dont il veut empêcher la reconduction à la tête du parti au pouvoir lors de son prochain congrès, en décembre.

Si « Juju » lui-même n’a pas réagi depuis l’émission du mandat d’arrêt contre lui, ses amis, et notamment les dirigeants de la Ligue de jeunesse de l’ANC dont il était le président, ont dénoncé une manoeuvre politique.

« Ces accusations ne sont pas fondées, elles servent à livrer des batailles politiques à l’intérieur de l’ANC », a par exemple déclaré l’ancien secrétaire général de La Ligne –suspendu pour un an–, Sindiso Magaqa, à la chaîne d’informations eNews Channel Africa.
La jeunesse et les mineurs vont se révolter si Malema est arrêté, a-t-il averti.

Jeuneafrique.com avec AFP

Afrique du Sud: la police expulse Julius Malema d’un meeting de mineurs

septembre 17, 2012

 Afrique du Sud: la police expulse Julius Malema d'un meeting de mineurs Afrique du Sud: la police expulse Julius Malema d’un meeting de mineurs © AFP

Le jeune tribun sud-africain Julius Malema, ex-chef de file des jeunes de l’ANC exclu de son parti, a été expulsé lundi par la police d’un meeting de mineurs en grève près de Marikana (nord), a constaté un photographe de l’AFP.

Lorsque Julius Malema est arrivé, il a essayé d’entrer dans le stade où 2. 000 grévistes s’étaient rassemblés mais la police l’a refoulé, en indiquant que sa présence n’était pas autorisée, l’empêchant pour la première fois de prendre la parole en public.

La police lui a signifié que seuls les travailleurs et les négociateurs du conflit qui bloque depuis plus d’un mois la mine de platine du groupe britannique Lonmin pouvaient pénétrer dans le stade, aux abords duquel environ 2. 000 autres personnes était massées.

Après un long palabre devant l’accès du stade, Malema a été éloigné sous escorte policière, suscitant la colère de certains travailleurs qui ont jeté des pierres sur la police et hurlé qu’ils voulaient que le jeune politicien s’exprime.

Un autre manifestant avait auparavant proféré des menaces de mort contre Malema.

Un hélicoptère de la police survolait la zone, tandis que des policiers à pied ont rapidement pris position devant les autres accès du stade, selon l’agence sud-africaine sapa.

Expulsé de l’ANC pour indiscipline en avril, Malema, 31 ans, surfe sur l’agitation sociale qui s’étend dans les mines sud-africaines.

Il a appelé la semaine dernière les mineurs à une grève cinq jours par mois jusqu’à ce qu’ils obtiennent tous 12. 500 rands par mois (1. 150 euros), la revendication des foreurs de Marikana depuis le début de leur grève sauvage le 10 août.

Jeuneafrique.com avec AFP

Afrique du Sud: un 45e mort à Marikana, Malema jette de l’huile sur le feu

septembre 11, 2012
Afrique du Sud: un 45e mort à Marikana, Malema jette de l'huile sur le feu Afrique du Sud: un 45e mort à Marikana, Malema jette de l’huile sur le feu © AFP

Un cadavre a été découvert mardi, portant à 45 morts le bilan du conflit social de Marikana, alors que le jeune tribun Julius Malema a exhorté les mineurs sud-africains à lancer une grève nationale de cinq jours par mois pour obtenir des augmentations de salaire.

« Le corps d’un homme a été trouvé mort. (. . . ) Il semble avoir frappé par un objet tranchant », a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police Thulani Ngubane.

« Nous ne savons pas s’il a été tué hier (lundi) ou cet après-midi », a-t-il ajouté.

L’agence radio Eyewitness News a précisé que le corps avait été trouvé gisant face contre terre non loin de la colline où les grévistes ont l’habitude de se réunir, avec deux coupures profondes derrière la tête.

« Les mineurs avaient l’air en colère, mais ils ignoraient le cadavre qui était à quelques mètres d’eux », a décrit une journaliste de la radio sur place.

Le bilan du conflit de Marikana (nord), qui empoisonne la vie politique et sociale sud-africaine depuis plus d’un mois, atteint donc 45 morts: 10 hommes –dont deux policiers et deux gardes de sécurité– tués dans des affrontements intersyndicaux au début des événements, puis 34 autres abattus par la police le 16 août.

La journée de mardi a été tendue sur place. La journaliste d’Eyewitness News a également raconté qu’une femme a été prise à partie par des grévistes dans la matinée parce qu’elle prenait des photos: ils croyaient qu’elle était une espionne de la direction.

Un groupe de mineurs armés de machettes, de bâtons, d’arcs et de lances a marché dans l’après-midi vers l’hôpital de la mine.

Loyiso Mtsheketshe, l’un de leurs meneurs, a dit à l’agence Sapa qu’ils voulaient demander à l’hôpital d’arrêter de livrer les mineurs blessés à la police.

La police avait arrêté 260 personnes sur les lieux après la fusillade du 16 août –qui avait fait 78 blessés, en plus des 34 morts–, puis en avait à nouveau arrêté 10 autres à leur sortie de l’hôpital.

Ces 270 hommes avaient d’abord été inculpés, entre autres, du meurtre de leurs camarades abattus par la police, en vertu d’une bizarrerie juridique héritée de l’apartheid. Ils ont ensuite été libérés, l’inculpation ayant été suspendue, et certains d’entre eux ont accusé la police de maltraitance.

Les négociations sont parallèlement au point mort, les quelque 3. 000 foreurs restant sur leur position: ils veulent avant toute chose le triplement de leur salaire à 12. 500 rands (1. 200 euros) par mois. Embarqués dans une grève sauvage entrée dans sa cinquième semaine, il empêchent les non-grévistes de travailler.

A une centaine de kilomètres de là, le jeune tribun populiste Julius Malema a appelé tous les mineurs d’Afrique du Sud à se mettre en grève pour réclamer eux aussi 12. 500 rands par mois.

« La lutte de Marikana doit s’étendre à toutes les mines! (. . . ) Les patrons blancs, s’ils n’accèdent pas à votre demande, nous allons faire grève cinq jours par mois jusqu’à ce que nous obtenions 12. 500 » rands, a-t-il lancé devant quelques milliers de grévistes de la mine d’or de KDC, exploitée par le groupe Gold Fields, près de Carletonville à l’ouest de Johannesburg.

« Vous devez rendre les mines ingouvernables! », a lancé l’ancien président de la Ligue de jeunesse de l’ANC, exclu du parti au pouvoir en avril, qui est parti en croisade contre ses anciens amis, et leurs alliés des syndicats dominants.

Il les accuse notamment d’avoir trahi la base en devenant actionnaires des compagnies minières.

« C’est une révolution sérieuse, n’abandonnez pas », a-t-il exhorté.

« Juju », très populaire parmi les grévistes, n’occupe formellement aucune fonction lui permettant de parler au nom des mineurs ou de décider d’une action. Il a annoncé qu’il poursuivrait sa tournée des mines de la région.

« Nous avons besoin de lui pour nous motiver. Car c’est l’enfer, chaque jour nous risquons notre vie, pour ne rien gagner à la fin de la journée », a estimé un mineur de KDC, qui veut se faire appeler KVM.

« Ce qui est arrivé à Marikana nous a donné du courage », souligne-t-il.

Jeuneafrique.com avec AFP

Julius Malema va faire appel de son exclusion de l’ANC

mars 5, 2012

Julius Malema, le leader de la Ligue de jeunesse du parti au  pouvoir en Afrique du Sud, va faire appel de son exclusion de l’ANC et reste  président malgré cette sanction, a annoncé son mouvement lundi.

« La direction de la Ligue de jeunesse de l’ANC va faire appel dans les  quatorze jours suivant le jugement de la commission nationale de discipline », a  annoncé son vice-président Ronald Lamola, lisant un communiqué lors d’un point  presse au siège de l’ANC à Johannesburg.

« La direction de la Ligue de jeunesse ne sera jamais remplacée par une  procédure qui n’énamerait pas de ses instances et de ses membres », a-t-il  ajouté, cinq jours après la décision de l’ANC de mettre à la porte le jeune  tribun en raison de ses atteintes réitérées à l’image et à l’unité du parti,  ainsi qu’à l’autorité du président Jacob Zuma qu’il défie ouvertement depuis des  mois.

« Il continuera à être président de la Ligue de jeunesse », a pour sa part  souligné le secrétaire général Sindiso Magaqa, et s’il le faut, « nous aurons un  président de la Ligue de jeunesse non membre de l’ANC ».

Le vice-président Lamola a ajouté que les charges retenues contre Malema  étaient fondées sur des divergences politiques que seule la discussion pourrait  résoudre.

« Nous ne pouvons pas abandonner la lutte pour la libération économique car  nous y croyons.  Nous sommes convaincus d’être sur la bonne route, et on ne peut  pas nous abattre à cause des opinions que nous exprimons », a-t-il ajouté.

Sous le vocable de « libération économique », les « jeunes lions » de la Ligue de  jeunesse désignent les combats encore à mener pour que 18 ans après l’obtention  historique du droit de vote, les Noirs d’Afrique du Sud profitent équitablement  des richesses agricoles et minières du pays.

Fondée en 1944 par Nelson Mandela, la Ligue de jeunesse a historiquement  toujours porté des revendications de changement plus radicales que la vieille  garde du parti né en 1912.

Julius Malema, qui fêtait ses 31 ans samedi, incarne depuis son arrivée à la  tête de la Ligue en 2008 la ligne de ceux qui, au sein du parti comme en dehors,  estiment que l’ANC ne va pas assez vite ni assez loin pour gommer les  inégalités, malgré 18 ans passés au pouvoir depuis la chute de l’apartheid.

Parmi ses chevaux de bataille figurent notamment la nationalisation des mines  et l’expulsion sans compensation des propriétaires de grands domaines agricoles  pour les redistribuer à la majorité noire, dépossédée il y a près de 100 ans.

Depuis la fin de l’apartheid en 1994, seuls 5% des terres environ ont changé  de main.  A l’époque, la minorité blanche détenait 87% des terres.

Malema, d’ordinaire volubile et emporté, était inhabituellement discret  lundi, laissant ses lieutenants répondre à sa place.  Vêtu d’un vieux T-shirt à  l’effigie de Mandela, il avait le visage barré par des lunettes noires, un béret  vissé sur le crâne.

En fin de journée, il est sorti de son silence et a accordé une interview à  la radio Metro FM, retournant contre eux les arguments de ses adversaire: « Ce  sont ceux qui s’opposent à la Ligue de jeunesse qui veulent diviser l’ANC.  Ces  forces travaillent jour et nuit à saper la libération économique (. . . )  certains sont au service des capitalistes blancs », a-t-il déclaré.

Jeuneafrique.com avec AFP