Chacun à son tour dans le cercueil
Après l’heure de l’éternel sommeil
Quand les lampes de la conscience
S’éteignent vite sans la réminiscence
Quelle que soit la couleur de ta peau
Tu finiras comme le dernier corbeau
Les pattes raides et allongées sans vie
Désormais loin du luxe de ton beau lit
Ô toi qui caressais les beaux billets de banque
Tu descends dans la fosse en saltimbanque
Sans ta mallette d’or, ni voiture, ni château
Dans la pleine vanité des soins de ta peau.
Bernard NKOUNKOU