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Congo/Manipulations, violences et représsions politiques : Le montage grossier du pouvoir tyrannique de Brazzaville contre Monsieur André Okombi Salissa

novembre 22, 2016

 

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Ce lundi 21 novembre 2016 sur la chaîne de télévision nationale, Télé Congo, le pouvoir tyrannique par la voix de son procureur général, le sinistre Oko Ngakala vient de finaliser le scénario ubuesque et la tentative désespérée de neutralisation programmée de monsieur André Okombi Salissa, candidat à la présidentielle et Président de la CADD.

En effet, le sieur Oko Ngakala vient de présenter un arsenal d’armes de guerre et munitions, qui aurait été découvert au domicile de madame Gisèle Ngoma Okombi. A ce titre, il vient d’ouvrir une  »information judiciaire pour détention d’armes de guerre et atteinte à la sûreté d’Etat ». Comme on peut le constater, ce scénario digne des conspirations staliniennes que l’on croyait révolue ont été remises en surface depuis les sanglants coups d’Etat constitutionnel et hold up électoral de monsieur Sassou Nguesso.

De Paulin Makaya en passant par le Général Jean Marie Mokoko, Marion Madzimba, le révérend Frédéric Bitsangou Ntumi, Marc Mapingou, Massengo Tiassé enfin André Okombi Salissa, le pouvoir tyrannique de Brazzaville s’enfonce de plus en plus dans une démarche suicidaire, celle de l’arbitraire et la tyrannie. L’objectif non avoué étant d’éliminer par tous les moyens les leaders de  »la nouvelle majorité républicaine », à savoir les vainqueurs du scrutin présidentiel de mars 2016.

Sur la forme, ce montage grossier et ubuesque est juridiquement nul et de nul effet. Cette supposée saisie s’est faite en dehors des procédures judiciaires requises, notamment sans la présence des propriétaires des lieux.

Sur le fond, ce montage ubuesque orchestré au plus haut sommet de l’Etat tyrannique a été précédé d’une sollicitation de monsieur Florent Tsiba comme facilitateur pour faire passer la pilule. Par ailleurs, l’Adjudant Oyengue Léon a été formellement identifie comme le sous officier qui a conduit le commando chargé de déposer ces armes et munitions, celles-ci étant les même qui ont servi au montage orchestré contre la Général Jean Marie Mokoko.

Aussi la sérénité et la confiance doivent nous animer face à un pouvoir aveuglé, acculé et en perdition.

Il sied de rappeler que monsieur André Okombi Salissa est dans la ligne de mire du pouvoir, depuis sa prise de position solennelle pour le respect de l’alternance démocratique, ce, lors des débats internes au sein de l’ancienne majorité présidentielle, ainsi qu’au PCT le parti au pouvoir. Prise de position contenue dans une allocution historique le 06 mars 2013 devant les cadres et militants de la CADD en ces termes : « Notre engagement à défendre la démocratie n’est pas négociable. Nous défendrons la démocratie, coûte que coûte ! Nous la défendrons sur tout le territoire national, nous la défendrons sous la pluie, sous le soleil, dans les enceintes officielles, dans les rues, dans la boue, dans la nuit, partout, et tout le temps … ».

Depuis, le rouleau compresseur du pouvoir s’est accéléré. Lors des explosions de Mpila, le pouvoir s’est évertué à impliquer le ministre Okombi Salissa juste sur la base d’un pseudo  »complot téké », le Colonel Marcel Tsourou ainsi que des parents et collaborateurs proches seront soumis à des pressions, intimidations ou tortures pour le citer. Puis vint la campagne pour changer la Constitution, le pouvoir va amplifier la pression autour de monsieur Okombi Salissa. Arrestations de ses proches collaborateurs, parents et amis, le tout pour monter des scénarios sur une supposée conspiration montée par Okombi Salissa. Le coup d’Etat Constitutionnel suivi du holdup électoral et le bras de fer lancé contre notre peuple à fait perdre la tête au pouvoir qui voit les complots partout. Depuis son embastillement puis sa mise en sécurité, monsieur André Okombi Salissa ne cesse d’appeler à la vérité des urnes, sinon la convocation d’un dialogue sous l’égide de la communauté internationale pour régler la crise post-électorale, tout en stigmatisant la tragédie en cours dans la région du Pool.

En conséquence, la Dynamique AOS pour l’Alternance Démocratique informe la communauté nationale et internationale sur les risques graves que court le Congo au vu de la tyrannie du pouvoir en place. Elle met en garde les faucons du pouvoir sur la légitime défense qui est un droit face à l’oppression et la tyrannie. Invite le peuple congolais à la mobilisation pour faire barrage à la tyrannie.

Fait à Paris le 22/11/2016

Pour la DAOS (Dynamique André Okombi Salissa)

Guy Mafimba Motoki

Avec Zenga-mambu.com

Mali : Ansar Eddine met en garde la Cedeao contre un embrasement de la région en cas d’intervention

novembre 7, 2012
Des membres du groupe islamiste Ansar Dine, lors d'une réunion à Ouagadougou, le 6 novembre 2012. Des membres du groupe islamiste Ansar Dine, lors d’une réunion à Ouagadougou, le 6 novembre 2012. © Yempabou Ahmed Ouoba/AFP

Selon le groupe islamiste et touareg Ansar Eddine, qui occupe le nord du Mali avec d’autres groupes armés, une intervention africaine dans le pays serait la cause d’un « embrasement » de la sous-région. Le mouvement de Iyad Ag Ghali semble par ailleurs mettre au second plan l’application de la charia, qu’il défendait pourtant avec vigueur jusque là.

Pas facile de négocier avec Ansar Eddine, l’unique groupe jihadiste occupant le Nord-Mali à être jugé « récupérable » par le médiateur burkinabè et la diplomatie algérienne. Après avoir indiqué, mercredi 6 novembre, qu’il « rejetait le terrorisme » et appelait au dialogue, le mouvement de Iyad Ag Ghali a tenu des propos beaucoup moins rassurant ce jeudi.

« Une intervention étrangère, ce n’est pas seulement le Mali qui va en pâtir, c’est toute la sous-région qui va s’embraser. Tout le monde doit s’y mettre pour qu’il y ait la paix », a affirmé Mohamed Ag Aharid, porte-parole de la délégation de Ansar Eddine présente au Burkina Faso.

« Nous condamnons le règlement du problème par la force, mais si on est obligés d’aller à la guerre, on fera la guerre, (…) on se battra jusqu’au dernier sacrifice », a-t-il poursuivi, prétendant que son groupe représentait l’ensemble de la population touarègue. Car, selon lui, en cas de recours à la force, « l’histoire retiendra que c’est une coalition internationale contre le peuple touareg ».

Le Mali, terre de jihad international

C’est le genre d’informations à prendre avec précaution, tant elles sont susceptibles de manipulations diverses de la part des services de renseignement. Mais selon une source sécuritaire malienne, citée par l’AFP, « quelques dizaines de jeunes Européens dont des Français ou jeunes Africains vivant en Europe sont de plus en plus tentés par le jihad dans le Nord du Mali. Certains sont déjà dans le Nord, d’autres veulent partir, ont été arrêtés ou refoulés. »

« Outre trois ressortissants français qui sont actuellement au sein d’Aqmi dans le nord du Mali, il y a désormais un ressortissant britannique à Tombouctou qui a épousé la cause des jihadistes », a poursuivi cette source, dont les informations sont appuyées par d’autres responsables sécuritaires de la région. « Nous refoulons de notre frontière terrestre de nombreux Africains qui cherchent à regagner le nord du Mali par le Niger, mais des Européens également. Récemment, nous avons refoulé le titulaire d’un passeport français. Nous avons bien sûr alerté les autorités françaises », a notamment affirmé une source nigérienne.

Fin octobre, des témoins et des sources sécuritaires avaient affirmé que des centaines de jihadistes venus du Soudan et du Sahara occidental, étaient arrivés dans le nord du Mali pour se battre dans la perspective de l’envoi dans la région d’une force armée étrangère.

Frères ennemis

De fait Ansar Eddine est un mouvement surtout composé de Touaregs maliens, comme son chef Iyad Ag Ghali. Mais c’est avec l’aide d’autres jihadistes comme ceux d’Al-Qaïda qu’il a réussi à mettre sur la touche ses frères ennemis – touaregs eux aussi – du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), évincé de la plupart des villes du Nord-Mali.

Par ailleurs, s’il a pris ses distances verbalement avec la nébuleuse d’Al-Qaïda – qu’il n’a pas évoquée mercredi – Ansar Eddine n’a pas explicité les conséquences de sa position, énoncée après une rencontre avec le président burkinabè et médiateur Blaise Compaoré. Et si l’intervention en cours de préparation pourrait ne pas cibler le mouvement, celui-ci semble vouloir ménager la chèvre et le chou.

« Aqmi est partout »

« Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est partout. Sa force c’est la mobilité, on ne peut pas dire qu’on va s’attaquer à lui dans telle ou telle zone, il est dans tout le territoire malien, voire saharien », a fait valoir Mohamed Ag Aharid, qui élude la question de la charia, pourtant une revendication centrale d’Ansar Eddine jusqu’à présent.

« Nous n’avons pas évoqué [dans la déclaration publiée mardi, NDLR] le problème de la charia parce que ce sont des détails qui ne doivent pas nous bloquer », a-t-il déclaré. « Ce n’est pas ici qu’il faut évoquer la charia, c’est peut-être plus tard quand on aura trouvé des compromis pour nous permettre de travailler ensemble, de ramener la paix dans le pays ».

Jeuneafrique.com avec AFP