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Canada: Peu d’espoir de retrouver des corps dans un dépotoir après 60 jours, selon une étude

décembre 24, 2022
Une décharge enneigée.

La police pense que les restes de Morgan Harris et de Marcedes Myran se trouvent à la décharge de Prairie Green dans la municipalité rurale de Rosser, au Manitoba. Photo : Radio-Canada/Trevor Brine

Une étude complète suggère qu’il n’y a presque aucun espoir de retrouver des restes humains dans un dépotoir s’ils y ont passé plus de deux mois. Le taux de récupération est de 43 % lorsque la recherche est faite au cours du mois qui suit l’arrivée du corps.

Une recherche ne devrait pas être entreprise si plus de 60 jours se sont écoulés, estiment les coauteurs de cette étude de 2019, Kimberlee Sue Moran, archéologue judiciaire, et Brian Paulsen, ancien chef de la police de Plattsmouth, aux États-Unis.

Ces conclusions sont particulièrement pertinentes au moment où le gouvernement manitobain et les organisations responsables de l’application de la loi envisagent de fouiller la décharge de Prairie Green, au nord de Winnipeg, pour tenter de retrouver les restes de Morgan Harris et de Marcedes Myran.

La police de Winnipeg pense que les deux femmes autochtones ont été tuées par le tueur en série présumé Jeremy Skibicki. Leurs restes auraient été déposés au dépotoir au cours du mois de mai, soit il y a plus de sept mois.

Les enquêteurs disent être arrivés à cette conclusion le 20 juin, mais ils ne l’ont divulguée publiquement qu’au mois de décembre.

Multiplication des appels à des recherches

La police avait initialement affirmé que des recherches n’étaient pas possibles, mais des voix se sont levées pour demander des fouilles à Prairie Green.

La première ministre du Manitoba et le maire de Winnipeg ont annoncé le 8 décembre que les activités à la décharge avaient été suspendues à la suite de ces appels.

Des voitures et des personnes. Sur une pancarte, il est écrit en anglais : Native lives matter, soit la vie des Autochtones compte.

Des manifestants devant la décharge de Prairie Green, à Winnipeg, ont demandé que des fouilles y soient entreprises plus tôt ce mois-ci. Photo: RadioADIO-Canada/Randall McCKenzie

La semaine dernière, le gouvernement fédéral s’est engagé à payer la facture d’une étude de faisabilité(Nouvelle fenêtre) sur d’éventuelles recherches au dépotoir de Prairie Green.

Des manifestants, y compris des familles et des proches de victimes de meurtre, ont récemment bloqué la décharge du chemin Brady, près de Winnipeg, et ont réclamé des fouilles à cet autre endroit pour y rechercher les corps d’autres personnes disparues.

Une partie de la dépouille de Rebecca Contois, une autre victime alléguée de M. Skibicki, y a été retrouvée en juin.

Le temps est le plus grand ennemi

Publiée dans la revue Forensic Archaeology, l’étude de janvier 2019 a recensé 46 recherches de corps dans des dépotoirs aux États-Unis entre 1999 et 2009. Parmi celles-ci, 20 ont été couronnées de succès.

Plus de 90 % des récupérations ont eu lieu dans cette fenêtre de temps « magique » de 30 jours, précise M. Paulsen. Les recherches ont duré 17 jours en moyenne.

Les facteurs qui peuvent entraver une enquête comprennent le temps écoulé, les ressources, les conditions météorologiques et les dangers potentiels que les chercheurs pourraient courir, ajoute l’auteur.

En général, le succès dépend aussi de la capacité des gestionnaires des sites d’enfouissement à déterminer avec précision l’endroit où les restes ont pu être déposés.

Un camion à benne dépose des déchets au dépotoir de Prairie Green, au nord de Winnipeg, en décembre 2022.

Un camion à benne dépose des déchets au dépotoir de Prairie Green, au nord de Winnipeg, là où pourraient se trouver les corps de plusieurs femmes autochtones. Photo : Radio-Canada/Jeff Stapleton

Cela dépend de la qualité de la tenue des registres de la décharge et du fait que les camions à ordures disposent ou non d’un système de localisation GPS.

Cette localisation est primordiale. Mais c’est seulement un point de départ et ça va lentement, très lentement, assure Brian Paulsen.

Cette étude est la seule recherche d’envergure sur la faisabilité des recherches dans les décharges effectuées en Amérique du Nord.

La probabilité de retrouver les corps n’est pas l’unique élément à prendre en compte pour déterminer la nécessité de faire des fouilles, selon Thomas McAfee, agent spécial du Federal Bureau of Investigation (FBI).

« Il y a généralement beaucoup d’émotions en jeu […]. Les enquêteurs veulent agir de leur mieux pour les victimes et pour leur famille. Ils veulent les ramener à la maison. »— Une citation de  Thomas McAfee, agent spécial du Federal Bureau of Investigation (FBI)

Un montage des photos des visages de Morgan Beatrice Harris, Marcedes Myran et Rebecca Contois.

De gauche à droite : Morgan Beatrice Harris, Marcedes Myran et Rebecca Contois, trois victimes alléguées du tueur en série présumé Jeremy Skibicki. Photo : Police de Winnipeg et Darryl Contois

La police a annoncé le 1er décembre que Jeremy Skibicki était accusé de meurtre au premier degré pour la mort de Morgan Harris, de Marcedes Myran et d’une femme non identifiée, surnommée Buffalo Woman.

Quelques mois plus tôt, il avait été inculpé de celui de Rebecca Contois.

Les accusations n’ont pas encore fait l’objet d’un procès. L’avocat de M. Skibicki a déclaré qu’il avait l’intention de plaider non coupable des quatre accusations de meurtre au premier degré.

Avec Radio-Canada

Canada: Des élèves d’une école du Manitoba ont consommé des bonbons au cannabis dans l’autobus

décembre 1, 2022
Des bonbons de cannabis.

Des enfants de Shilo au Manitoba qui se rendaient à l’École La Source auraient consommé des bonbons au cannabis dans l’autobus. ( archives) Photo: Gracieuseté d’un Consommateur

Des enfants d’une école primaire de la Division scolaire franco-manitobaine à Shilo, dans l’ouest du Manitoba, ont été malades, la semaine dernière, après avoir consommé par inadvertance des bonbons au cannabis.

C’est dans un autobus scolaire que des élèves de 5 à 9 ans auraient consommé des bonbons contenant du THC, le principe actif du cannabis, le 23 novembre.

Ces enfants se rendaient en autobus à l’École primaire La Source.

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine raconte qu’un élève se sentait mal dans la salle de classe et qu’une analyse de la situation a été faite.

On a rapidement vu qu’il y avait seulement 3 ou 4 élèves qui étaient incommodés. On a rapidement fait une vérification de l’autobus. Mais en parallèle on a appelé les ambulances parce qu’une des élèves avait des symptômes de vomissement, de maux de tête, relate Alain Laberge.

Il ajoute que l’école a communiqué avec les parents des autres élèves qui avaient des symptômes plus modérés et leur ont recommandé d’aller à l’hôpital, ce qu’ils ont fait.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Souris a ouvert une enquête sur l’incident. Dans son rapport, la GRC juge qu’il s’agit d’une consommation par inadvertance des bonbons de cannabis.

À ce stade de l’enquête, nous pensons qu’un enfant a apporté ces bonbons au cannabis dans l’autobus et les a partagés avec les autres enfants en pensant que c’était des bonbons ordinaires, affirme la caporale de la GRC Julie Courchaine.

La GRC ajoute continuer d’enquêter et de travailler avec l’école et les parents touchés par cette situation. Mercredi, elle n’avait pas de détails à fournir à savoir si des accusations pourraient être déposées.

Si tous les enfants sont maintenant remis de leur mésaventure, il aurait pu y avoir des conséquences sur la santé des jeunes avec le risque d’une surdose, selon le microbiologiste à l’Hôpital Saint-Boniface, le Dr Philippe Lagacé-Wiens.

Les principaux symptômes d’une surdose chez un enfant peuvent être une somnolence, une léthargie, une difficulté de réveiller un enfant, un comportement bizarre, de la difficulté à marcher, des trébuchements, énumère-t-il.

Même si ces symptômes ne proviennent pas d’une surdose, le Dr Lagacé-Wiens recommande de contacter sans tarder le Centre antipoison ou se rendre aux urgences afin d’éviter des drames.

Un enfant ne va pas nécessairement savoir qu’un bonbon suffit pour avoir un effet et va vouloir en manger considérablement plus, alors on augmente le risque d’une surdose, prévient-il.

La Division scolaire franco-manitobaine tient de son côté à rassurer les parents.

M. Laberge explique que des activités de prévention ont lieu tout au long de l’année, et sont adaptées à l’âge des élèves.

La GRC, de son côté, recommande de garder les produits contenant du THC à l’écart des autres aliments.

Par Radio-Canada avec les informations de Victor Lhoest

Canada: Un prêtre arrêté pour des faits survenus au pensionnat de Fort Alexander, au Manitoba

juin 17, 2022
Une photo d'archives d'un pensionnat pour Autochtones au Manitoba.

Le pensionnat de Fort Alexander a ouvert ses portes en 1905 dans la communauté du même nom, qui est devenue par la suite la Première Nation de Sagkeeng, et a fermé en 1970 (archives). Photo : Fonds George Harris/Archives du Manitoba

L’ancien prêtre du pensionnat pour Autochtones de Fort Alexander au Manitoba, l’abbé Arthur Masse, a été arrêté dans le cadre d’une enquête concernant des allégations d’agressions, en cours depuis plus de 10 ans. L’homme de 92 ans est accusé d’atteinte à la pudeur sur une ancienne élève du pensionnat, âgée de 10 ans lors des faits allégués.

Selon un communiqué publié par la GRC, l’abbé Masse a été remis en liberté sous conditions et doit comparaître au tribunal de Powerview le 20 juillet.

Les traumatismes émotionnels vécus par les victimes d’agression sont réels, et malgré les années qui se sont écoulées entre les faits allégués et le moment où la police a mené l’enquête, ces traumatismes sont toujours présents, explique le sergent Paul Manaigre, présent à la conférence de presse de la GRC.

Le pensionnat de Fort Alexander a ouvert ses portes en 1905 dans la communauté du même nom, qui est devenue par la suite la Première Nation de Sagkeeng, et a fermé en 1970. Selon les autorités, l’infraction a été commise entre 1968 et 1970 alors que la victime fréquentait le pensionnat.

Les policiers expliquent que des officiers de la GRC ont commencé à examiner le cas de l’ancien pensionnat en 2010 et qu’une enquête criminelle a débuté l’année suivante.

L’enquête a passé en revue les archives du pensionnat, notamment la liste des étudiants et des employés. Les officiers ont également interrogé plus de 700 personnes à travers l’Amérique du Nord.

D’après les policiers, la vaste enquête impliquait 80 enquêteurs qui ont obtenu 75 déclarations de la part de victimes et de témoins dans l’affaire.

Malheureusement, en raison du passage du temps, de nombreuses victimes n’ont pas été en mesure de participer à l’enquête, que ce soit pour des raisons de santé mentale ou physique ou parce que la victime est maintenant décédée, explique le sergent Manaigre.

La GRC spécifie également que c’est la seule enquête sur les pensionnats pour Autochtones menée par la GRC du Manitoba. À la lumière de ces accusations, l’enquête est terminée.

L’arrestation d’Arthur Masse survient alors que la Première Nation de Sagkeeng a découvert, le 6 juin, 190 anomalies sur le terrain du pensionnat(Nouvelle fenêtre). Les données initiales semblent démontrer que ces anomalies pourraient préfigurer la présence de tombes non marquées.

Quatre hommes sont autour d’un drone dans un large espace gazonné.

Avec un drone, une fouille est en cours sur le site de l’ancien pensionnat Fort Alexander dans la communauté autochtone de Sagkeeng. Photo: Radio-Canada/ Walther Bernal

Le pensionnat de Fort Alexander avait une réputation de maltraitance. Des survivants ont témoigné devant la Commission de vérité et réconciliation, rappelant les méthodes disciplinaires brutales et la famine vécues par les enfants.

Alors qu’il était encore en activité, plus d’une vingtaine d’enfants provenant d’environ une douzaine de Premières Nations fréquentaient le pensionnat de Fort Alexander, pendant près de 10 mois par année.

Avec Radio-Canada par Émile Lapointe

Guerre en Ukraine : les réactions affluent au Manitoba

février 24, 2022

Quelques heures après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les réactions pleuvent au Manitoba où une grande communauté ukrainienne est établie.Le signe Winnipeg affichait les couleurs du drapeau ukrainien jeudi matin.

© Ville de Winnipeg Le signe Winnipeg affichait les couleurs du drapeau ukrainien jeudi matin.

Le choc, la colère et l’inquiétude marquent les premières réactions. Je n’ai pas dormi de la nuit. Je suis toutes sortes de nouvelles, ukrainiennes, russes et canadiennes. Ça fait mal de voir ce qu’il se passe là-bas. Je n’en crois pas mes yeux», a déclaré Yulia Zmerla, une Ukrainienne arrivée au Manitoba il y a huit ans et qui est maintenant directrice générale du Oseredok Ukrainian Cultural Education Centre, à Winnipeg.

L’attaque russe s’est faite par les airs, la terre et la mer. L’invasion est passée par les trois côtés de la frontière et les villes majeures ont été attaquées, dont Kiev», affirme Yulia Zmerla, qui a de la famille qui tente de fuir la capitale ukrainienne.

Des files d’attente ont été rapportées tôt jeudi matin devant les banques et les stations-service. Par ailleurs, l’Ukraine a fermé son espace aérien. Pendant ce temps, Yulia Zmerla prie pour la paix».

Stupéfaction

Malgré des années de tension et des signes accrus d’agression potentielle de la part de la Russie au cours des dernières semaines, de nombreuses personnes sont encore stupéfaites par l’ampleur de cette attaque, selon Denys Volkov, un Ukrainien vivant à Winnipeg.

Ils sont choqués par l’attaque. Je viens de l’est de l’Ukraine, mais les explosions ont lieu partout dans le pays, y compris dans la banlieue de la capitale», assure-t-il.

Denys Volkov a parlé mercredi soir avec des amis et de la famille qui habitent à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine située à quelques kilomètres de la frontière russe. Selon leurs témoignages, les vitres tremblaient alors que des explosions faisaient rage.

Ce sont principalement des installations militaires qui ont été attaquées jusqu’à présent, mais les troupes russes au sol tentent d’entrer dans la ville et l’armée ukrainienne la défend pour le moment.»

D’après ce que je comprends, il y a beaucoup de dégâts des deux côtés», ajoute-t-il.

Réactions politiques

De son côté, la première ministre du Manitoba a condamné la violation du territoire et de la souveraineté de l’Ukraine par la Russie».

Dans un communiqué, Heather Stefanson affirme soutenir la volonté du premier ministre Justin Trudeau et du gouvernement fédéral d’imposer des sanctions économiques contre la Russie, ainsi que l’envoi de matériel militaire.

Il est dur d’imaginer à quel point il doit être difficile de regarder les nouvelles pour tant de Manitobains qui ont des proches en Ukraine», ajoute-t-elle. Selon le gouvernement, la communauté ukrainienne compte plus de 180 000 personnes au Manitoba.

Je partage vos inquiétudes et je soutiendrai toutes les actions que le gouvernement fédéral prendra pour faire pression sur la Russie et restaurer la paix dans la région.»

Aujourd’hui, les Manitobains sont profondément troublés par l’invasion russe de l’Ukraine. Le NPD du Manitoba se tient aux côtés du peuple ukrainien et de la communauté ukrainienne du Manitoba et du Canada, et nous condamnons l’impérialisme violent de la Russie», déclare le chef du parti au Manitoba, Wab Kinew, dans un communiqué.

Nous continuerons de travailler avec la communauté ukrainienne du Manitoba pour trouver des moyens d’aider ceux qui sont en danger», ajoute-t-il.

Le maire de Winnipeg a, pour sa part, posté une photo jeudi matin sur Twitter montrant le signe Winnipeg illuminé aux couleurs du drapeau ukrainien à La Fourche.

Alors que l’invasion russe de l’Ukraine se déroule, nous sommes solidaires du peuple ukrainien. Nous sommes également solidaires de la communauté ukrainienne canadienne de Winnipeg et de tous ceux qui sont horrifiés par cet acte de guerre brutal en Europe», a-t-il écrit.

La communauté ukrainienne de la province devrait annoncer comment les gens peuvent aider la population sur place, à travers des dons, selon Denys Volkov.

Brève histoire des Ukrainiens au Canada

Des Ukrainiens sont installés depuis longtemps au Manitoba. La première vague d’immigrants d’environ 150 000 personnes est arrivée au Canada de 1891 à 1914, selon Bibliothèques et Archives Canada. La majorité des ressortissants s’est installée au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, où ils ont obtenu des terres.

L’immigration ukrainienne s’est poursuivie par vague après la Première Guerre mondiale, quand l’Ukraine a été intégrée à l’Union soviétique en tant que République socialiste soviétique d’Ukraine, puis après la Seconde Guerre mondiale.

Par Thibault Jourdan avec des informations de CBC

Canada: L’homme soupçonné de migration clandestine au Manitoba lié à d’autres affaires

janvier 21, 2022
Gros plan sur le visage de Steve Shand.

Steve Shand est accusé de migration clandestine après que sept personnes ont été arrêtées au sud de la frontière américaine mercredi. Quatre autres personnes, dont on croit qu’elles faisaient partie du groupe, ont été retrouvées mortes dans un champ au Manitoba. Photo : Grand Forks Country Correctional Centre

Steve Shand, 47 ans, originaire de Floride, arrêté après la découverte mercredi de clandestins morts de froid près de la frontière entre le Manitoba et les États-Unis, pourrait être lié à d’autres migrations clandestines, selon les forces de l’ordre.

Avant la découverte des corps, une camionnette transportant 15 personnes, dont 2 clandestins, a été interceptée par des agents de la patrouille frontalière américaine, à environ 1 kilomètre au sud de la frontière canado-américaine, selon un communiqué du bureau du procureur américain du Minnesota.

Le véhicule était conduit par Steve Shand.

Selon les documents judiciaires déposés jeudi auprès d’un tribunal du Minnesota, l’homme pourrait être impliqué dans trois autres cas récents de migration clandestine. Ces papiers montrent également qu’il a déposé une demande de faillite en 2018.

Steve Shand transportait deux ressortissants indiens sans-papiers dans la camionnette lorsqu’il a été arrêté.

Cinq autres ont également été arrêtés à peu près au même moment, tout près de l’endroit où Steve Shand a été arrêté, selon une déclaration sous serment de John Stanley, agent spécial de la sécurité intérieure.

Les forces de l’ordre pensent que ces sept personnes feraient partie d’un même groupe qui aurait été séparé durant leur périple à pied.

De précédents voyages?

L’agent spécial raconte qu’un membre de la patrouille frontalière a fait mention de trois autres incidents récents de migration clandestine, les 12 et 22 décembre 2021 et le 12 janvier 2022, à l’endroit où Dave Shand a été arrêté.

Le 12 janvier, il avait repéré des empreintes de bottes de trois personnes dans la neige. Les empreintes ont été faites par les mêmes bottes en caoutchouc que celles portées par les personnes arrêtées mercredi, selon le document du tribunal.

On sait peu de choses sur les ressortissants indiens placés en détention aux États-Unis lors de l’arrestation du suspect mercredi. Le document judiciaire indique qu’ils parlent peu ou pas l’anglais, mais qu’ils parlent couramment le gujarati, une langue parlée dans l’ouest de l’Inde.

Les membres du groupe de cinq personnes ont déclaré aux autorités qu’ils avaient traversé la frontière à pied en s’attendant à être pris en charge par quelqu’un. Ils estiment qu’ils ont marché pendant plus de 11 heures.

Selon la déclaration sous serment, l’un d’entre eux avait payé une somme d’argent importante pour entrer au Canada depuis l’Inde avec un visa d’étudiant frauduleux et prévoyait d’entrer aux États-Unis.

Un homme et une femme de ce groupe souffrent de graves blessures dues au froid. Ils ont tous deux été emmenés à l’hôpital pour y être traités pour des gelures présumées. L’homme a pu sortir depuis, mais la femme a été transportée par avion vers un hôpital plus important et devra probablement subir une amputation partielle d’une main, selon les documents judiciaires.

Elle a cessé de respirer à plusieurs reprises pendant son transport par la patrouille frontalière.

Le groupe de cinq personnes portait exactement les mêmes vêtements, selon John Stanley, de nouveaux manteaux d’hiver noirs avec des capuchons bordés de fourrure, des gants noirs, des cagoules noires et des bottes isolantes en caoutchouc.

Les deux personnes qui se trouvaient dans la camionnette avec le suspect portaient des vêtements similaires, mais qui n’étaient pas identiques aux autres.

Steve Shand était également en possession d’un ensemble de gants noirs et d’une cagoule noire correspondant à ceux que portaient les autres.

Les corps de quatre autres personnes, dont un nourrisson et un adolescent, ont été retrouvés près d’Emerson, au Manitoba. Les forces de l’ordre pensent qu’il s’agit d’une famille qui serait morte de froid pendant le voyage.Un champ au sud du Manitoba le 20 janvier 2022.

Un champ près d’Emerson, au Manitoba, à environ 2 kilomètres de l’endroit où les corps ont été retrouvés. Photo: Radio-Canada/ Trevelor Lyons

Une communauté attristée

Les membres de la communauté indienne du Manitoba sont profondément touchés par la mort des quatre personnes retrouvées mercredi, qui seraient des membres de la même famille.

Ramandeep Grewal, de l’Association indienne du Manitoba, dit qu’il a été frappé par l’émotion dès qu’il a appris leur mort.

C’est incroyable, personne ne mérite cela. L’enfant en bas âge et l’adolescent de cette famille, ils avaient la vie devant eux, déplore Ramandeep Grewal.

Selon lui, les personnes qui ont traversé la frontière devaient être vraiment désespérées pour risquer un voyage aussi dangereux vers les États-Unis.

Il souhaite transmettre un message aux personnes qui envisagent de traverser la frontière.

« Les membres de la communauté doivent suivre uniquement les voies légales pour venir et rester vivre dans n’importe quel pays. Les voies illégales peuvent être fatales. »— Une citation de  Ramandeep Grewal, de l’Association indienne du Manitoba.

Radio-Canada avec les informations de Rachel Bergen et Caroline Barghout

Canada: Une fillette de 3 ans de Brandon reçoit par erreur le vaccin contre la COVID-19

décembre 3, 2021
Jenna Bardarson et sa fille Dali.

Plus d’une semaine après cet incident, la mère de la petite Dali n’a toujours pas pu obtenir de réponse sur l’impact que le vaccin pourrait avoir sur la santé de sa fille. Photo : Gracieuseté de Jenna Bardarson

Une fillette de trois ans de Brandon, au Manitoba, et sa mère ont reçu par erreur le vaccin contre la COVID-19 alors qu’elles avaient pris rendez-vous pour le vaccin contre la grippe, le 24 novembre.

Au lieu de nous administrer le vaccin contre la grippe, on nous a donné chacune la dose adulte du vaccin [Comirnaty de Pfizer-BioNTech], raconte la mère de la petite Dali, Jenna Bardarson.

Pourtant la mère et son enfant ne sont pas admissibles à recevoir ce vaccin.

Dali et tout enfant de moins de 5 ans ne sont admissibles à aucun des vaccins contre la COVID-19 disponibles actuellement. 

Santé Canada a approuvé, le 19 novembre, la version pédiatrique du vaccin Comirnaty de Pfizer BioNTech, qui est de 10 microgrammes au lieu des 30 microgrammes de la dose adulte.

Mme Bardarson, quant à elle, est déjà doublement vaccinée et ne pourra recevoir sa troisième dose qu’au mois de janvier.  

Elle s’est sentie sous le choc lorsqu’un professionnel de la santé lui a dit qu’une erreur s’était produite.

Je m’inquiétais pour ma fille, car nous commencions à avoir des effets secondaires et autres choses. Je ressentais de la colère et je voulais parler à quelqu’un, relate Mme Bardarson.

Elle mentionne que quelques jours après avoir été vaccinée, les deux ont eu de la fièvre et des maux de tête. Sa fille a même eu des vomissements.

Plus d’une semaine après cet incident, Jenna Bardarson n’a toujours pas pu obtenir de réponse sur l’impact que les vaccins pourraient avoir sur sa santé ou celle de sa fille.

Mme Bardarson ne veut pas que son expérience dissuade d’autres personnes de se faire vacciner, mais elle les encourage à poser des questions et à s’assurer que le bon vaccin est administré.

Elle comprend que les travailleurs de la santé puissent être fatigués et surchargés de travail en raison de la pandémie notamment, mais elle affirme que des erreurs comme celle-ci sont dangereuses.

Dans un courriel envoyé à CBC, le ministère de la Santé et des Aînés du Manitoba a reconnu qu’une femme et un enfant de trois ans ont reçu par erreur une dose pour adulte du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech, et indique avoir enquêté sur l’incident.

De telles erreurs médicales sont rares, mais elles se produisent, est-il écrit.

Le ministère de la Santé affirme que le parent a été informé de l’erreur et a reçu des informations sur les risques, qui dans ce cas étaient faibles.

Le ministère a également indiqué que le personnel de l’Office régional de la santé de Prairie Mountain avait contacté Mme Bardarson pour discuter avec elle et lui fournir une mise à jour de l’enquête.

Un suivi a eu lieu avec la personne chargée de la vaccination et, étant donné qu’elle a immédiatement reconnu l’erreur et l’a signalée à un superviseur, aucune autre mesure corrective n’a été prise, explique Santé Manitoba.

Jenna Bardarson espère que de nouvelles mesures seront mises en place pour s’assurer qu’une situation du genre n’arrive à aucune autre personne.

Santé Manitoba dit dans son courriel qu’une révision des processus existants a été faite afin d’apporter des ajustements qui permettraient d’éviter qu’une erreur similaire ne se produise à l’avenir.

Avec Radio-Canada

Canada: Des feux de forêt causent du smog dans plusieurs régions du Québec

juillet 26, 2021

Des alertes de smog sont en vigueur lundi dans plusieurs régions du Québec à cause de la fumée des feux de forêt qui ont cours dans le nord-ouest de l’Ontario et au Manitoba.

À Montréal, une odeur de fumée flottait dans l’air lundi.

© Guillaume Levasseur Le Devoir À Montréal, une odeur de fumée flottait dans l’air lundi.

Des incendies sont encore actifs à l’ouest du Québec et les panaches de fumée peuvent voyager sur plusieurs milliers de kilomètres. À Montréal, une odeur de fumée flottait dans l’air dans la journée de lundi.

En plus de la région montréalaise, Environnement Canada a également émis des alertes pour plusieurs secteurs, dont Québec, l’Estrie, la Beauce, les Laurentides, Gatineau et l’Abitibi.

La mauvaise qualité de l’air affecte les enfants asthmatiques et les personnes atteintes de maladies respiratoires ou cardiaques. Il leur est recommandé d’éviter les activités physiques intenses à l’extérieur.

Environnement Canada s’attend à ce que les conditions s’améliorent graduellement mardi dans la plupart des régions.

Dans le nord de l’Ontario, le nombre et l’ampleur des incendies de forêt cette année sont beaucoup plus importants que la moyenne. Il y a eu jusqu’ici 902 incendies de forêt cette année, alors que la moyenne sur 10 ans est de 520. Plus de 520 000 hectares ont été brûlés cette année ; la moyenne est de plus de 153 000 hectares.

Par  Anne-Marie Provost avec La Presse canadienne

Canada: La communauté musulmane pleure les 3 étudiants morts dans un accident jeudi

février 19, 2021

Al Numan Aditta, Aranoor Azad Chowdhury, Risul Badhon sont morts jeudi dans un accident de voiture près d’Arborg, à 115 km au nord de Winnipeg. Leurs amis et la communauté musulmane sont en deuil.

Al Numan Aditta, Aranoor Azad Chowdhury et Risul Badhon ont perdu la vie dans un accident de voiture après un voyage pour voir les aurores boréales.

© Aranoor Azad Chowdhury/Al Numan Aditta/Risul Badhon/Facebook Al Numan Aditta, Aranoor Azad Chowdhury et Risul Badhon ont perdu la vie dans un accident de voiture après un voyage pour voir les aurores boréales.

Les trois étudiants revenaient d’une excursion pour voir les aurores boréales lorsqu’ils ont percuté un véhicule roulant vers le nord. La collision a eu lieu aux environs de 6 h 30, selon la Gendarmerie royale du Manitoba (GRC).

Au volant de l’autre voiture, une femme de 53 ans a été envoyée à l’hôpital de Winnipeg pour des blessures graves, mais qui ne mettent pas sa vie en danger.

Les trois étudiants originaires du Bangladesh ont été déclarés morts sur les lieux. La collision fait toujours l’objet d’une enquête, mais la piste de l’alcool a été écartée, selon la GRC.

«Ils faisaient partie des meilleures personnes que j’aie jamais rencontrées. De vrais mentors», a déclaré leur ami, Fardeen Zareef.

Les trois amis suivaient des cours à l’Université du Manitoba.

Fardeen Zareef raconte que Aranoor Azad Chowdhury étudiait les statistiques et qu’il était toujours très positif. Il décrit Risul Badhon comme un étudiant sérieux et assidu en troisième année de comptabilité. «Al Numan Aditta était un amour, il étudiait l’agriculture», a-t-il confié.

Fardeen Zareef avait rencontré les trois jeunes en 2018. «Au fil du temps, ils sont devenus mes amis les plus proches, presque comme des frères pour moi et pour la communauté musulmane, a-t-il expliqué. Tout le monde les connaissait et nous sommes tous en deuil».

Fardeen Zareef et ses amis, de gauche à droite, Risul Badhon, Al Numan Aditta et Aranoor Azad Chowdhury, avaient prévu d'obtenir leur diplôme ensemble au printemps.

© Gracieuseté de Fardeen Zareef Fardeen Zareef et ses amis, de gauche à droite, Risul Badhon, Al Numan Aditta et Aranoor Azad Chowdhury, avaient prévu d’obtenir leur diplôme ensemble au printemps.

Le président de l’Association des étudiants musulmans de l’Université du Manitoba, Abdul Ahad, raconte que la nouvelle de l’accident a été annoncée à 10 h 30 et que les familles ont été immédiatement contactées.

«Il leur a fallu un peu de temps pour comprendre la situation, car c’est inconcevable pour les proches, et au Bangladesh c’était la nuit», a-t-il déclaré.

L’Association islamique du Manitoba s’occupe des arrangements funéraires et offre du soutien et des conseils en cas de deuil.

L’Association des étudiants musulmans de l’Université du Manitoba envisage d’organiser une cérémonie de commémoration pour les trois jeunes et plusieurs autres étudiants décédés récemment.

Abdul Ahad explique également que l’association s’entretiendra avec l’administration universitaire vendredi pour discuter de l’organisation d’une veillée.

Radio-Canada avec les informations de Nicholas Frew/CBC

350 nouveaux cas et 10 nouveaux décès au Manitoba

décembre 18, 2020

Le Manitoba annonce 350 cas et 10 décès, dont 6 sont liés à des éclosions dans des foyers de soins ou des hôpitaux.

Le Dr Jazz Atwal est le médecin hygiéniste en chef adjoint du Manitoba.

© John Woods/La Presse canadienne Le Dr Jazz Atwal est le médecin hygiéniste en chef adjoint du Manitoba.

Par ailleurs, la province continue de travailler à améliorer le traçage des cas pour identifier les personnes qui se sont rétablies. Les autorités de la santé publique sont en mesure de retirer 1400 personnes du nombre de cas actifs, annonce le médecin hygiéniste en chef adjoint, le Dr Jazz Atwal.

Les données du jour

Le taux de positivité sur cinq jours s’établit à 13,6 % à l’échelle provinciale et à 13,1 % pour Winnipeg.

Depuis le début du mois de février, 398 970 tests de dépistage ont été effectués, dont 2167 jeudi. Les enquêtes sur ces cas sont en cours et le public sera informé s’il existe un risque pour la santé publique.

Éclosions

L’information concernant les éclosions dans les centres correctionnels et les établissements de soins de santé est maintenant disponible en ligne, et peut être consultée (en anglais) ici.

Une éclosion s’est déclarée à l’unité MSP de l’Hôpital général de Thompson, qui a été placée en zone rouge.

Des éclosions se sont aussi déclarées au foyer Brooklyn Terrace Assisted Living à Steinbach, au foyer Boyne Lodge Personal Care Home à Carman, ainsi que dans les foyers Riverview Health Centre, Concordia Personal Care Home, Pembina Place Personal Care Home, Southeast Personal Care Home et à Action marguerite Saint-Vital, tous situés à Winnipeg.

Les éclosions et expositions possibles sont listées par région sur le site Internet de la province, en français ou en anglais.

La liste des centres de dépistage de la province est disponible en français ou en anglais.

  1. un homme d’une quarantaine d’années de la région Santé Sud
  2. un homme d’une cinquantaine d’années de la région Santé Sud lié à l’éclosion à l’Hôpital général Morris
  3. une sexagénaire de la région de Winnipeg
  4. une septuagénaire de la région Santé Sud
  5. une octogénaire de la région Entre-les-Lacs et de l’Est liée à l’éclosion à Kin Place
  6. un octogénaire de la région Prairie Mountain, lié à l’éclosion au foyer Gilbert Plains personal care home
  7. un octogénaire de la région Santé Sud lié à l’éclosion au foyer Salem Home
  8. une nonagénaire de la région de Winnipeg liée à l’éclosion au Convalescent Home
  9. une nonagénaire de la région de Winnipeg liée à l’éclosion au foyer Charleswood Care Centre
  10. un nonagénaire de la région Santé Sud

La province rappelle aussi que seuls des travailleurs de la santé peuvent recevoir le vaccin pour le moment.

Le médecin hygiéniste en chef de la province exhorte les Manitobains à rester à la maison, à ne quitter leur foyer que pour des raisons essentielles, à observer les mesures sanitaires lorsqu’ils doivent sortir et à ne recevoir personne dans leur maison.

Avec CBC/Radio-Canada 

Canada-Manitoba: Presque tous les résidents d’un centre de soins de Transcona atteints par la COVID-19

décembre 8, 2020

Le centre de soins de longue durée Park Manor à Transcona vit l'une des pires éclosions de la province.

© / Capture d’écran – Google Maps Le centre de soins de longue durée Park Manor à Transcona vit l’une des pires éclosions de la province.

Quatre-vingts pour cent des 82 résidents du centre de soins de longue durée Park Manor du quartier Transcona, à Winnipeg, sont atteints de la COVID-19. Le besoin de personnel se fait de plus en plus criant à mesure que les travailleurs sont envoyés chez eux pour s’isoler. Neuf résidents, soit plus de 10% du total, sont décédés depuis l’annonce de l’éclosion le 5 novembre.

Park Manor est aux prises avec la plus importante éclosion au Manitoba actuellement. L’établissement est tellement en sous-effectif que son directeur général, Abednigo Mandalupa, a dû s’occuper de la lessive la fin de semaine dernière.

«C’est un combat. Ce n’est pas facile et nous essayons de suivre les protocoles et faire ce qui est en notre pouvoir pour protéger les résidents.»

En tout, 64 résidents, et 28 membres du personnel ont été déclarés positifs à la COVID-19 dans ce centre à but non lucratif.

Un manque d’équipement

Selon Abednigo Mandalupa, si le virus s’est aussi rapidement propagé, c’est parce que les résidents vivent dans des chambres à deux ou quatre lits.

Il ajoute que le personnel n’a pu être équipé de masques N-95 qu’à partir du 25 novembre. L’Office régional de la santé de Winnipeg n’a pas ajusté ses équipements avant cette date. Selon le porte-parole de l’Office, Paul Turenne, l’attente a été longue car la priorité était donnée aux centres avec des éclosions plus importantes.

Abednigo Mandalupa précise aussi que du personnel a été redéployé dans le centre de soins et qu’un responsable de clinique supervise les opérations tout en travaillant à résoudre notamment les problèmes d’effectif et de gestion.

Paul Turenne affirme que si la situation s’aggrave, Park Manor peut prendre contact avec l’équipe médicale d’urgence du Service d’incendie et de soins paramédicaux de la Ville de Winnipeg.

À 96 ans, William Westervelt a contracté la maladie à la fin du mois de novembre. Il ne présente pour le moment que de légers symptômes selon sa fille Lillian Westervelt qui estime que l’établissement fait du mieux qu’il peut avec les ressources qu’il a à sa disposition. Elle pense néanmoins que «le personnel a besoin d’être écouté et pris en considération».

La Croix-Rouge appelée à la rescousse

Le député provincial néo-démocrate de Transcona, Nello Altomare, est inquiet par le fait que le personnel n’ait pu avoir des masques N-95 adéquats qu’à la fin du mois dernier.

«Que faisait le gouvernement durant l’été? Préparer des panneaux publicitaires avec “Prêts, soyez protégés et croissez”?»

Après avoir discuté avec le directeur général et des familles de résidents, Nello Altomare juge que le gouvernement provincial ne devrait pas hésiter à faire appel à la Croix-Rouge ou l’armée pour remédier à cette situation.

La Croix-Rouge est d’ailleurs déjà déployée dans l’établissement de soins de longue durée Maples, le centre de soins Golden Links Lodge et le foyer de soins personnel de Saint-Norbert.

Nello Altomare demande aussi que des tests pour les personnes asymptomatiques soient effectués dans les centres de soins pour prévenir les éclosions.

 Par CBC/Radio-Canada avec les informations de Kristin Annable