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Mode congolaise : Le manque de formation qualifiante freine le développement de ce secteur

décembre 4, 2020



Le manque de formation qualifiante constitue un frein au développement de la mode congolaise, car c’est en se formant que les jeunes peuvent se perfectionner, a fait savoir, le 2 décembre à Brazzaville, la styliste et fondatrice de la marque ‘’Néné ngala business’’ (NNB), Mme Néné Ngala Mbea Oko.

Outre la formation, le manque d’accompagnement financier et de structures pouvant aider les jeunes stylistes ne favorise pas la mise en valeur du génie des stylistes et designers congolais, a-t-elle dit au cours d’une interview exclusive accordée à l’Agence congolaise d’information (Aci), prélude à la 3ème édition de la ‘’Black fashion night’’.

«Il n’y a pas d’accompagnement au Congo. Si je me suis développée, c’est parce que j’ai évolué dans d’autres pays, et j’ai eu quelques aides qui m’ont permis de me former. Il faut que l’État nous aide», a-t-elle fait savoir. Ainsi, elle a souligné la détermination des jeunes dans la mode, malgré le travail qui reste encore à faire par rapport à l’évolution du métier dans d’autres pays africains. «Je me rends compte que les gens sont fainéants au Congo. Ils se lancent dans la couture juste pour avoir de quoi manger et il leur manque la passion», a fait constater Mme Mbea Oko.

«Il faut qu’on donne à la jeunesse congolaise l’envie d’entreprendre»

Parlant de l’entrepreneuriat, elle a suggéré aux autorités de donner à la jeunesse l’envie d’entreprendre, car ce sont les entreprises privées qui contribuent au développement d’un pays. «Il faut qu’on donne à la jeunesse l’envie d’entreprendre en améliorant les conditions, à savoir l’amélioration du climat des affaires et l’accompagnement financier, parce que les jeunes ont peur d’entreprendre», a signifié la styliste.


Reconnaissant la place du Congo dans la ‘’sapologie’’ au niveau mondial, elle a déploré le fait que les congolais plébiscitent d’autres stylistes qui sont déjà connus. A son avis, pour que les créations locales soient davantage connues au niveau mondial, il est nécessaire que les stylistes congolais améliorent leurs collections pour inciter les ‘’sapeurs’’ du pays à les promouvoir.

«J’ai fait un sondage pour chercher à savoir pourquoi les Européens ne mettent pas souvent le pagne. Ils m’ont fait comprendre que nos pagnes sont souvent trop colorés. Pour eux, ces pagnes sont très jolis pour les Africains. Après cela, j’ai trouvé mon style qui se base sur les mélanges de tissus et de pagnes, car c’est ce qui les intéresse», a-t-elle confié.

De son côté, le responsable de la boutique d’habillement ‘’Homme’’ et créateur de la marque ‘’Mobali’’, M. Olivier Caspar, envisage de faire de sa marque typiquement congolais une référence africaine. A propos de la ‘’Sape’’, il a reconnu la place du Congo au niveau international. «Je trouve que les sapeurs de Brazzaville sont plus classe que ceux de Paris», a-t-il dit.

Les défis à relever

Pour que les stylistes, designers et couturiers congolais parviennent à faire des collections de haute gamme, il est nécessaire que les gouvernants les accompagnent. «Il y a beaucoup de choses à revoir. Il y a un désespoir chez les jeunes. Les gouvernants doivent se rendre compte que la jeunesse est en perte de vitesse», a fait entendre Mme Mbea Oko.

Vue d’un mannequin.

Ainsi, pour permettre le rayonnement de la mode congolaise au niveau international, elle envisage de doter le pays d’un grand centre de formation des métiers de la mode, d’où sortiront des stylistes qualifiés. «J’aimerais avoir un jour une grande structure pour former les jeunes parce que ce sont les enfants qui m’intéressent le plus, car lorsque j’apprenais la couture, il y avait beaucoup d’enfants et j’avais remarqué que ces derniers avaient du génie», a-t-elle dit.

Pour y parvenir, Mme Mbea Oko a appelé les autorités à créer des usines de fabrication de tissus au Congo pour faciliter le travail des artisans de la mode. Selon elle, parmi les obstacles, il y a également le manque d’électricité stable qui ne permet pas à ces stylistes de travailler avec des machines modernes.

«Jusqu’à aujourd’hui, les couturiers utilisent  des machines archaïques. C’est ce qui fait que nos enfants ne décollent pas, alors que de l’autre côté, les choses changent au fil des années», a-t-elle conclu.

Quant au président fondateur de ‘’Lyon Dynasta Agency’’, M. Lionel Djimbi, il a fait savoir que la mission de son agence est d’être, dans les jours à venir, l’une des entreprises qui va redorer la culture locale, en mettant en valeur les stylistes, les mannequins et les designers congolais. «Au Congo, on fera toujours quelque chose de grand», a-t-il souligné.

Avec Sacer-Congo par Stany Fracnk et (ACI/Grace Dinzebi)

Canada: le mannequin tatoué Zombie Boy retrouvé mort à l’âge de 32 ans

août 3, 2018

Le mannequin Zombie Boy est mort© Julie Mainville Le mannequin Zombie Boy est mort 

 

Montréal – Zombie Boy, le mannequin et artiste canadien connu pour ses tatouages de la tête aux pieds lui donnant l’allure d’un cadavre, est mort à l’âge de 32 ans, a annoncé son agence Dulcedo Management.

Zombie Boy, dont le vrai nom était Rick Genest, est décédé à Montréal vers 17H00 (21H00 GMT) mercredi, ont annoncé plusieurs médias canadiens citant des sources policières qui « classent sa mort comme un suicide ».

Jointe par l’AFP, la police de Montréal s’est refusée à confirmer ou démentir l’information.

L’agence de Zombie Boy, Dulcedo Management, l’a décrit comme « une icône de la scène artistique et du monde de la mode ».

« Toute la famille Dulcedo est choquée et endeuillée par cette tragédie », a ajouté l’agence sur sa page Facebook.

Lady Gaga, aux côtés de laquelle il était apparu dans le clip « Born This Way » (2011) qui l’avait fait connaître, s’est dite « accablée » par sa mort.

« Le suicide de l’ami Rick Genest, Zombie Boy est plus que dévastateur. Nous devons faire davantage pour changer la culture, mettre la santé mentale au premier plan et supprimer la stigmatisation qui fait qu’on ne peut pas en parler », a écrit Lady Gaga sur Twitter.

Zombie Boy, qui mendiait pour payer ses tatouages, s’était fait un nom à ses débuts dans le milieu de la mode et du spectacle grâce à Thierry Mugler et Lady Gaga.

Rick Genest avait vécu une partie de sa jeunesse à Montréal. Il avait été opéré d’une tumeur au cerveau à l’adolescence, à l’origine de son surnom Zombie Boy, selon la chaîne publique Radio-Canada.

Tatoué sur la quasi-totalité du corps, Zombie boy détenait deux records Guinness pour le plus grand nombre d’insectes et d’os tatoués sur un corps humain, rapporte la presse canadienne.

Romandie.com avec(©AFP / 03 août 2018 12h58)                                                        

Mannequin, un métier en pleine expansion en Afrique

janvier 18, 2018

 

Sur les podiums ou dans les magazines, les modèles du continent sont de plus en plus courtisés, mais peu parviennent encore à en vivre.

Des apprentis mannequins participent à un cours de défilé à l’agence de Fatim Sidimé, à Abidjan, le 20 décembre 2017. Crédits : SIA KAMBOU / AFP

« Allez ! On regarde droit devant soi. On jette la jambe ! On garde la ligne ! », ordonne le chorégraphe Franck Akesse aux apprentis mannequins lors d’un cours de défilé de l’agence de Fatim Sidimé, un modèle ivoirienne, à Abidjan. Femmes ou hommes, les aspirants aux podiums paient 15 000 francs CFA (23 euros) par mois pour cette formation de six mois, avec l’espoir de vivre plus tard de ce métier.

« Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours voulu être mannequin », assure Kelly Godo, 21 ans, étudiante en master de droit, qui a le soutien de sa famille et rêve d’un avenir dans le mannequinat : « J’aimerais bien devenir une nouvelle Naomi Campbell ou une Awa Sanoko. Il faut apprendre et travailler, mais j’espère que ça va marcher. »

Les silhouettes africaines ont le vent en poupe. La Soudanaise Alek Wek, l’Ethiopienne Liya Kebede ou encore l’Angolaise Maria Borges trustent les couvertures de magazines comme les podiums. Selon un rapport du site spécialisé sur la mode The Fashion Spot, en 2017, pour la première fois de l’histoire, un quart (25,4 %) des mannequins engagés pour les défilés du printemps à New York, Paris, Londres et Milan n’étaient pas blancs, dont 10,3 % étaient noirs et 7 % asiatiques. Et, en 2016, parmi les 20 top models les mieux payées au monde, il y en avait trois non blanches.

Des formes plus arrondies

Malgré l’absence de chiffres plus précis, les professionnels sont plutôt optimistes, jugeant leur métier « en pleine expansion » à tous les niveaux. Les mannequins africains « s’exportent » bien et il y a aussi beaucoup de travail « à domicile » : les capitales africaines sont devenues des rendez-vous importants de la mode, avec des fashion weeks et des défilés internationaux à Abidjan, Lagos, Nairobi, Dakar, Yaoundé, Johannesburg, Accra… Des shows notamment retransmis sur la chaîne Fashion Africa TV, consacrée presque uniquement aux défilés en Afrique.

« La mode pèse dans les économies et on n’a plus rien à envier à l’Occident, on peut tout faire, souligne le styliste le plus célèbre de Côte d’Ivoire, Reda Fawaz. Les mannequins sont intégrées dans le système. Il y en a pour les défilés, pour la pub, pour les visuels… Nous, les créateurs, on essaie de les valoriser. Et elles peuvent vivre de leur travail. »

La croissance de la mode en Afrique a fait naître une nouvelle demande pour des mannequins aux formes plus arrondies. « Certains créateurs estiment que les mannequins qui font vendre sont celles qui répondent aux normes de leur clientèle », explique Fatim Sidimé, qui a monté une agence de communication et de mannequinat : « La femme africaine est en général très arrondie » et certains optent ainsi pour des mannequins « plus en chair ».

Les cachets pour les défilés sont variables. Une mannequin reconnue peut toucher entre 100 000 et 200 000 francs CFA par créateur. Mais le métier en Afrique n’est pas toujours rémunérateur. Bien que très courtisé par les créateurs et marques, l’élégant Ivoirien Jean-Paul Daffot ne peut vivre uniquement de la mode et doit exercer un deuxième métier. « Je suis à la fois top model et directeur général d’une société de construction », affirme-t-il, évoquant la concurrence des amateurs, qui font baisser les cachets.

« On a parfois du mal à se faire payer »

Mandjalia Gbané, Miss Côte d’Ivoire 2017, peut quant à elle s’offrir un an sans défiler grâce à son titre. « Mais il y a beaucoup de problèmes, confie-t-elle. On a parfois du mal à se faire payer, certains paient mal et tirent les cachets vers le bas. » Des mannequins en Afrique peuvent ainsi défiler pour 10 000 ou 20 000 francs CFA, voire « pour rien ou des promesses », explique-t-on dans le secteur.

« Il y a un avenir dans le mannequinat, mais il fallait structurer la profession et c’est ce qu’on fait en ce moment », commente Fatim Sidimé, qui dit réunir régulièrement créateurs, mannequins et mêmes politiciens. Ce métier, « c’est dur, mais c’est comme ça dans tous les secteurs ». Et si certains mannequins ne font que « deux ou trois shows » en un mois, ils peuvent toutefois être payés « plus qu’un citoyen lambda », souligne-t-elle.

Lors des Awards africains du mannequinat, en décembre 2017 à Abidjan, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, Kandia Camara, a appelé de ses vœux la création d’une école de mannequinat, soulignant que c’était un secteur pourvoyeur d’emplois. A 18 ans, la lycéenne Gnimimeto Koné, 1,83 m et déjà très remarquée sur les podiums, assure qu’elle ne va pas arrêter ses études mais regarde clairement vers la mode : « J’adore ça, dit-elle. A chaque défilé, on touche. J’espère devenir un grand mannequin international. »

Lemonde.fr avec AFP

Vlada Dzyuba: Mort à 14 ans du mannequin d’épuisement

octobre 31, 2017
Vlada Dzyuba sur Intsgram vivait son rêve de devenir mannequin grâce à un contrat décrocher en Chine. Fin octobre, avant un défilé, elle s'effondre.
Vlada Dzyuba sur Intsgram vivait son rêve de devenir mannequin grâce à un contrat décrocher en Chine. Fin octobre, avant un défilé, elle s’effondre.
Une tragédie qui soulève bien des questions sur les conditions de travail des mannequins.
Elle était brune, la peau diaphane et avait de très grands yeux en amande. Vlada Dzyuba n’avait que 14 ans et toute une vie devant elle. Le jeune mannequin russe est mort « malade et extenué« , après « avoir enchaîné 13 heures de travail consécutives« , résume LaParisienne.fr. La jeune fille est tombée juste avant un défilé fin octobre.

La jolie Russe venait de signer un contrat pour travailler à Shanghai durant la Fashion Week. Ses réseaux sociaux étaient remplis de photos d’elle sur les podiums ou en shooting. La jeune Vlada avait même fait sa première couverture de magazine en Chine.

Les résultats de l’autopsie évoquent une « méningite aggravée par la fatigue« . La Parisienne.fr raconte qu’elle est tombée dans les pommes, puis dans un coma durant deux jours avant de mourir. Selon sa mère, qui s’est exprimée sur NTV, une chaîne de télévision russe, Vlada Dzyuba lui avait confié par téléphone qu’elle était épuisée, lui disant : « Maman, je suis fatiguée, je veux juste dormir. » Et sa maman d’ajouter : « Cela devait être le début de sa maladie, puis sa température est montée. Je ne dormais plus et l’appelais tout le temps, la suppliant d’aller à l’hôpital. » Pourtant, son contrat stipulait qu’elle ne devait travailler que trois heures par jour et qu’elle bénéficiait d’une couverture sociale. Du côté de la Russie, la colère gronde. On parle de « travail forcé« .

En France, Les choses bougent. C’est la santé des mannequins et l’impact de leur image sur le public qui sont encadrés par deux articles de la loi santé de Marisol Touraine. Le premier concerne le certificat médical obligatoire que les filles doivent présenter pour défiler à Paris – leur indice de masse corporelle entre en compte –, le second oblige tout annonceur à inscrire la mention « photographie retouchée » sur toute photo montrant un corps modifié par un logiciel de retouche. Ces deux mesures sont entrées en vigueur au printemps.

 

La Russie ouvre une enquête après la mort d’une jeune mannequin en Chine

octobre 31, 2017

Johney Zheng, président de l’agence de mannequins ESEE, lors d’un point presse à Shanghai le 30 octobre 2017 / © AFP / JIANG XIAOWEI

La Russie a ouvert une enquête criminelle mardi après la mort en Chine d’une mannequin russe de 14 ans, dont le décès a soulevé une polémique sur les conditions de travail dans le monde de la mode.

Les enquêteurs de la région de Perm (Oural), d’où était originaire l’adolescente, ont indiqué qu’ils devront déterminer si de possibles « négligences » ont contribué à causer la mort de Vlada Dziouba vendredi dans un hôpital chinois, sans qu’aucun suspect ne soit nommé à ce stade.

Vlada Dziouba a commencé à être frappée de vertiges mardi. Elle a été hospitalisée le lendemain, mais son état de santé s’est rapidement dégradé.

Le journal russe en langue anglaise The Siberian Times a assuré que la jeune fille avait succombé à une méningite, aggravée par un profond état d’épuisement après « un défilé de mode éreintant à Shanghai ».

Mais l’agence chinoise de mannequins ESEE a rejeté lundi ces accusations, soulignant que l’adolescente avait commencé à se sentir mal six jours après la fin de la Semaine de la mode.

Sa mort a néanmoins relancé le débat sur les conditions de travail et la couverture santé des mannequins étrangères en Chine, dont beaucoup sont originaires de pays de l’ex-URSS.

Le consul général russe à Shanghai, Alexeï Ievsikov, a averti mardi que le secteur de la mode en Chine « prenait un tournant malsain » pour les jeunes mannequins, souvent mineurs.

Romandie.com avec(©AFP / 31 octobre 2017 12h53)                

La mode musulmane indonésienne veut séduire loin

mars 24, 2017

 

Défilé de la créatrice indonésienne Rani Hatta lors de la Fashion Week de Tokyo, le 22 mars 2017 / © AFP/Archives / Behrouz MEHRI

Des formes amples et souples, du gris, du blanc, du noir, des coupes sport sobres et nettes: la couturière indonésienne Rani Hatta veut effacer les frontières entre « mode pudique » d’inspiration islamique et mode tout court.

Echappant au hijab sans y renoncer vraiment, ses mannequins portent pour sa collection automne/hiver, présentée cette semaine à la Tokyo Fashion Week, des casquettes de baseball stylisées, sur une cagoule et de larges et épais cols roulés.

 « Je suis indonésienne et je crée donc des vêtements pour les musulmans », explique Mme Hatta à l’AFP. « Mais mes créations sont universelles et peuvent être portées par tous ».

De larges bandes rouges telles de géantes sutures viennent parfois briser la sage monochromie. Les matériaux, composés principalement de coton et polyester mélangés et de non-tissé, donnent un air de modernité tandis que pantalons et hauts amples, ainsi que longs gilets sont le gage de ce que les anglo-saxons appellent « modest wear » ou « mode pudique ».

Des mannequins se préparent pour un défilé de la couturière indonésienne Rani Hatta à Tokyo, le 22 mars 2017 / © AFP / Behrouz MEHRI

Les jeunes musulmans indonésiens trouvent des moyens de respecter le code vestimentaire de leur religion tout en explorant des tendances nouvelles, affirme la couturière.

« Je veux montrer au monde qu’en fait la mode pudique peut être très cool et universelle et ne se résume pas à des longues robes noires ou choses de ce genre », dit Rani Hatta.

« Dans mon pays, la jeune génération trouve le hijab très ringard et ne veut pas le porter. J’ai donc conçu quelque chose spécialement pour nous afin que les jeunes soient fiers de porter le hijab ».

Une mannequin présente une création de Rani Hatta lors de la Fashion Week de Tokyo, le 22 mars 2017 / © AFP / Behrouz MEHRI

– Une clientèle universelle –

Le secteur de la mode islamique se développe rapidement et des maisons telles que les Italiens Dolce & Gabbana ou la marque de prêt-à-porter japonaise Uniqlo proposent des vêtements de style musulman. En 2015, Uniqlo a recruté la styliste Hana Tajima pour concevoir une ligne destinée aux femmes musulmanes.

L’habillement islamique d’Indonésie est radicalement différent de celui de l’Arabie Saoudite ou de certains pays du Golfe, où certaines femmes portent le niqab ou voile intégral, qui recouvre tout le visage à l’exception des yeux.

Défilé de la créatrice indonésienne Rani Hatta à Tokyo, le 22 mars 2017 / © AFP / Behrouz MEHRI

Les musulmans devraient représenter 30% de la population du globe d’ici 2050, selon le centre de recherche américain Pew Research Center. « Et nous avons en Indonésie une population de 250 millions dont 70 à 80% de musulmans », souligne Lenni Tedja, qui dirige la Jakarta Fashion Week.

« Le +modest wear+ est devenu très créatif, très mode, très stylé, c’est pourquoi de plus en plus de jeunes s’y mettent », dit-elle à l’AFP. Et le secteur indonésien de la mode voit un potentiel au-delà des clients musulmans ».

« Notre +modest wear+ pourrait être porté aussi par des non musulmans sans couvrir la tête … Le marché est donc très vaste ».

Romandie.com avec(©AFP / 24 mars 2017 13h32)

L’Iran traque les mannequins non voilées sur Instagram

mai 16, 2016

 

Photos d'illustration.
© (Photo: DR) Photos d’illustration.
Huit personnes liées au milieu de la mode ont été arrêtées en Iran, selon le chef du tribunal chargé de la cybercriminalité.

Huit personnes ont été arrêtées en Iran. Elles sont accusées de propagation de «culture anti-islamique», notamment pour avoir publié des photos de femmes non voilées sur Instagram.

Depuis deux ans, une opération de justice intitulée «Araignée II» a identifié au total 170 personnes qui gèrent des pages sur Instagram, d’après un communiqué officiel. Parmi elles figurent 59 photographes et maquilleurs, 58 mannequins, 51 responsables de maison de couture.

«Nous avons découvert que 20% du réseau Instagram iranien était contrôlé par les milieux de mode», a déclaré dimanche soir Javad Babaie, juge au tribunal chargé de la cybercriminalité, à la télévision d’Etat. Il a ajouté que 60% des utilisateurs iraniens d’Instagram suivent ces pages. Ce service de messagerie est très populaire en Iran, où Facebook et Twitter sont interdits.

Les huit personnes arrêtées «propageaient un contenu immoral et une culture anti-islamique», notamment des photos de mannequins non voilées, a ajouté le magistrat. C’est, selon lui, le devoir de la justice «d’agir contre ceux qui commettent de manière organisée de tels crimes». En plus des huit arrestations, des procédures et avertissements ont été lancés à l’encontre de 21 autres personnes.

Jusqu’à 3300 dollars par mois

Dimanche, la télévision d’Etat a diffusé en direct une émission dans laquelle une mannequin, Elham Arab selon les médias, expliquait «volontairement» devant le procureur de Téhéran qu’elle regrettait ses actes, notamment la publication de ses photos, sans voile, sur les réseaux sociaux. Elle conseillait aux Iraniennes de ne pas commettre la même «erreur».

Elle a affirmé qu’elle gagnait jusqu’à l’équivalent de 3300 dollars (3222 francs) par mois alors que le salaire minimum en Iran est d’un peu plus de 200 dollars mensuels. Depuis la Révolution islamique de 1979, le voile islamique est obligatoire en Iran pour toutes les femmes.

En mars, le porte-parole de l’autorité judiciaire avait annoncé l’arrestation de «huit mannequins, dont certaines libérées sous caution». «Certaines d’entre elles sont accusées de charges lourdes, propagation de la prostitution et de la corruption», avait-il affirmé. Il n’a pas été précisé si ces huit arrestations correspondent à celles évoquées dimanche par Javad Babaie.

Lematin.com

L’acteur et mannequin Sam Sarpong a mis fin à ses jours

octobre 30, 2015

L'acteur américain Sam Sarpong, le 29 juin 2014 à Los Angeles afp.com/Kevin Winter

L’acteur américain Sam Sarpong, le 29 juin 2014 à Los Angeles afp.com/Kevin Winter

Sam Sarpong, acteur, ex-mannequin et présentateur de la chaîne MTV, s’est suicidé en sautant d’un pont en banlieue de Los Angeles, après que la police a essayé pendant des heures de l’en dissuader.

Le comédien et ex-mannequin Sam Sarpong s’est suicidé. Ce lundi, « un homme de 40 ans résidant à Pasadena », une banlieue de Los Angeles, s’est tué en sautant « du pont de la rue Colorado », a précisé William Boyer, porte-parole de la ville de Pasadena. Il a expliqué que la police et les services d’urgence « avaient négocié pendant sept heures » avec l’aide de membres de sa famille arrivés sur les lieux, pour tenter de le convaincre de ne pas sauter. En vain.

Un témoin avait donné l’alerte en apercevant l’ex-mannequin de Tommy Hilfiger et Dolce & Gabbana debout sur la structure du pont, qui avait été fermé.

 Acteur dans les séries Bones ou 24 heures chrono

« Sam Sarpong était une personne drôle et gentille avec qui nous adorions travailler. Il avait un esprit merveilleux. Nos pensées vont à sa famille, à laquelle nous envoyons toutes nos condoléances », a réagi la direction de MTV, chaîne sur laquelle il a présenté l’émission Yo Momma.

Il avait par ailleurs joué dans les séries Bones, 24 heures chrono et tournait actuellement dans American Crime Story, une série avec Selma Blair et Connie Britton sur les criminels les plus célèbres de l’histoire.

Lexpress.fr avec AFP

Zahia bien­tôt actrice, elle jouera dans le prochain film de Mari­lou Berry

juin 6, 2015

Mari­lou Berry

Mari­lou Berry

Pourvu que ce soit de la 3D !

On l’a connue il y a quelques années comme celle par qui est arrivé le scan­dale. Zahia était l’es­cort girl qui a fait trem­bler le petit monde du foot­ball. Des débuts média­tiques pour le moins sulfu­reux mais que la bimbo a su gérer de main de maître.

Cinq ans – déjà – après la décou­verte du scan­dale sexuel dans lequel elle était impliquée, Zahia Dehar est deve­nue une femme d’af­faires avisée et une créa­trice de mode respec­tée. Un joli parcours qu’elle va encore enri­chir en faisant ses premiers pas – ce qui n’est pas toujours chose facile pour elle – sur grand écran.

Selon les infor­ma­tions de France Dimanche, la fille de Josiane Balasko, Mari­lou Berry, aurait décidé de propo­ser un rôle à la jeune femme de 23 ans. Un rôle presque de compo­si­tion pour Zahia, puisqu’elle y incar­ne­rait un mannequin linge­rie dans le film José­phine 2.

Une nouvelle carrière tendrait donc les bras à la jolie brune, blonde et même parfois rousse, aux courbes surna­tu­relles. On a hâte de décou­vrir sa pres­ta­tion !

Voici.fr par Karine Hernandez

Audrey Pulvar critique les débuts de mannequin de son ex, Arnaud Monte­bourg

mai 28, 2015

Audrey Pulvar

Audrey Pulvar

« Un petit flop »

Hier, sur les réseaux sociaux, nous décou­vrions qu’Arnaud Monte­bourg avait posé pour la marque de costumes française Smug­gler. Le shoo­ting a eu lieu au pres­ti­gieux studio Harcourt et le résul­tat a été dévoilé par l’agence de commu­ni­ca­tion en charge du créa­teur.

Bien que retiré de la vie poli­tique depuis son départ du minis­tère du Redres­se­ment produc­tif, Arnaud Monte­bourg n’en reste pas moins le porte-drapeau du made in France. Invi­tée à commen­ter cette séance photo hier dans le Grand 8, son ex-compagne Audrey Pulvar n’y est pas allée par quatre chemins. Selon elle, Arnaud Monte­bourg mannequin, c’est un « petit flop » : « Je trouve que le portrait Harcourt, c’est pas lui, a-t-elle déclaré. Arnaud Monte­bourg est un peu plus foutraque que ça, il est plus désor­donné dans sa façon de se mouvoir. Je trouve que ça fait trop posé.»

Arnaud Montebourg: mannequin!

Arnaud Montebourg: mannequin!

Souli­gnant le manque de natu­rel dans le cliché, la jour­na­liste d’iTélé a égale­ment douté du retrait « défi­ni­tif » de la vie poli­tique de son ex : « Je ne crois pas qu’il a aban­donné la vie poli­tique, a-t-elle ajouté. Souvent homme varie. C’est quelqu’un qui est assez cyclo­thy­mique. Je pense que, plusieurs fois par jour, il se dit qu’il va reve­nir en poli­tique et que, plusieurs fois par jour, il se dit que sa vie, la vraie vie, est ailleurs. » Fine analyste du monde poli­tique depuis des années, Audrey Pulvar a conclu : « Nous sommes bien placés pour savoir que les poli­tiques, une fois qu’ils ont le virus, c’est diffi­cile de les débran­cher, d’en­le­ver la seringue. » Voilà notre mannequin made in France rhabillé pour l’été !

Voici.fr par Anthony Martin