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La révolte d’un curé provoque l’émotion en Pologne

juillet 15, 2013

VARSOVIE – Le curé d’une paroisse de l’est de la Pologne, le père Wojciech Lemanski, sanctionné par son évêque pour avoir critiqué l’épiscopat, s’est rebellé en refusant lundi de quitter sa paroisse, avant de se résoudre à obéir à son supérieur, un conflit qui suscite l’émotion dans ce pays très catholique.

Vigoureusement défendu par ses paroissiens, le père Lemanski a été démis de sa fonction de curé pour avoir critiqué sur son blog un document de l’épiscopat polonais condamnant en bloc la fécondation in vitro, l’avortement, l’euthanasie et la contraception.

Il devait quitter sa paroisse de Jasienica (est) lundi pour manque de respect et désobéissance à son supérieur, Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga et président de la commission de bioéthique de l’épiscopat, selon un décret de Mgr Hoser.

Le père Lemanski, 53 ans, est aussi très actif au sein d’un Conseil de dialogue entre juifs et chrétiens, organisateur notamment de prières sur le site de l’ancien camp d’extermination de juifs de Varsovie à Treblinka (est).

Dans une déclaration publiée lundi, ce Conseil a pris la défense du prêtre, l’homme de mérites exceptionnels pour perpétuer la mémoire de l’ancienne présence de juifs et de la tragédie de l’Holocauste.

Lundi matin, les paroissiens de Jasienica ont empêché l’administrateur délégué de l’archevêque d’entrer au presbytère, selon les images de chaînes de télévision. Le père Lemanski a déclaré devant les caméras qu’il avait fait appel du décret de Mgr Hoser entendait rester en fonction jusqu’à la décision finale.

Des spécialistes du droit canon ont toutefois fait valoir qu’il devait quitter sa fonction de curé et il a fini par obéir à l’archevêque.

Je transmettrai sans tarder la direction de la paroisse à l’administrateur délégué, je quitterai le presbytère et j’attendrai une décision définitive du Saint-Siège, a-t-il assuré dans une déclaration publiée lundi après-midi sur le site internet de la paroisse de Jasienica, tout en remerciant ses paroissiens de leur soutien.

Le père Lemanski a par ailleurs révélé que Mgr Hoser lui avait demandé lors d’une entrevue s’il appartenait lui-même au peuple juif et s’il était circoncis, propos vigoureusement démentis vendredi par l’archevêché de Varsovie-Praga.

Ce conflit entre le curé et l’archevêque est très suivi par les médias en Pologne, pays catholique à 90% où l’Église est très présente dans la vie publique.

Romandie.com avec (©AFP / 15 juillet 2013 15h53)

Kim Kardashian, son ex lui pose un lapin

avril 14, 2013

L’absence de Kris Humphries, hier, au tribunal a déçu la future maman

 
 
Kim Kardashian, son ex lui pose un lapin

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Entourée de dix policiers en uniforme, Kim K n’est pas passée inaperçue, hier, à la sortie d’un tribunal de Los Angeles. Venue parler divorce avec les juges, la starlette a eu la mauvaise surprise de ne pas voir arriver son futur ex Kris Humphries, qui n’a pas jugé utile de faire le déplacement.

C’est la visage fermé que Kim K est sortie du tribunal Stanley Mosk de Los Angeles, hier, vendredi 12 avril. Il faut dire que la belle de 32 ans avait de quoi être en colère contre son futur ex-mari Kris Humphries. Les deux ex-amoureux étaient attendus au tribunal dans le cadre de leur procédure de divorce.

Mais le basketteur, qui souhaitait pourtant prouver à la cour que ce mariage éclair (72 jours) étaient un moyen pour Kim de doper les audiences de sa télé-réalité, ne s’est pas présenté devant les juges. Une erreur stratégique qui a donné l’avantage à Kim, selon une source présente à l’audience: «Kim est venue enceinte. Lui, il a juste fait perdre le temps de tout le monde. Le juge était furieux. C’est tellement irrespectueux».

Les juges ont considéré l’absence du sportif comme un manque de respect, et l’affaire semble mal engagée pour lui, d’autant qu’il est à nouveau impliqué dans une arnaque. Si le tribunal de Los Angeles le souhaite, il peut mettre une amende à Kris Humphries, vu à New York au moment de l’audition.

Kim Kardashian a de son côté fait bonne impression aux juges. Il faut dire qu’avec son maquillage impeccable et sa tenue blanche, elle avait l’air d’un ange. La date du procès est maintenue au 6 mai. Espérons pour Kim que le divorce puisse être prononcé avant la naissance de son bébé, dont Kanye West est le père…

 Gala.fr  par Armelle Sémont

Egypte: en rétablissant le Parlement, Morsi provoque un « séisme politique »

juillet 9, 2012
Egypte: en rétablissant le Parlement, Morsi provoque un 'séisme politique' Egypte: en rétablissant le Parlement, Morsi provoque un « séisme politique » © AFP

La décision du président égyptien de rétablir le Parlement dissous a déclenché un séisme politique en Egypte, où certains saluent ce défi à l’égard de l’armée, tandis que d’autres regrettent un « coup d’Etat constitutionnel » témoignant d’un manque de respect pour la démocratie.

Mohamed Morsi a annulé dimanche par décret la décision de justice dissolvant l’Assemblée du peuple, dominée par les islamistes, et invité la chambre à se réunir de nouveau et à exercer ses prérogatives.

L’Assemblée avait été dissoute après un arrêt de la Haute cour constitutionnelle la déclarant invalide en raison d’un vice juridique dans la loi ayant régi les législatives de l’hiver.

Sur la base de ce jugement, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), à qui Hosni Moubarak avait remis le pouvoir en démissionnant sous la pression de la rue en février 2011, a annoncé dans une « Déclaration constitutionnelle complémentaire » qu’il exercerait le pouvoir législatif jusqu’à l’élection d’une nouvelle Assemblée.

« La décision de Morsi de rétablir le Parlement jusqu’à la tenue de nouvelles élections est la première étape dans l’inversion de la Déclaration constitutionnelle », estime le militant de gauche Waël Khalil, appelant à d’autres mesures pour « restaurer toute l’autorité des élus ».

Le décret de M. Morsi a été salué par ceux qui veulent voir l’armée sortir de la politique et regrettent que la Déclaration constitutionnelle ait considérablement affaibli la fonction de président.

« Comment certains peuvent-ils être opposés à la déclaration constitutionnelle (. . . ) et quand (le président) commence à reprendre son pouvoir de l’armée, se mettre en colère? », s’interroge l’écrivain Alaa al-Aswany.

Le décret présidentiel prévoit aussi « l’organisation d’élections anticipées pour la Chambre, 60 jours après l’approbation par référendum de la nouvelle Constitution du pays, et l’adoption d’une nouvelle loi régissant le Parlement ».

Des journaux ont décrit la décision de M. Morsi comme un « séisme politique » forçant l’armée à la confrontation avec le président.

« Morsi a dit au CSFA échec et mat », écrit en Une le quotidien indépendant Al-Watan, tandis qu’un autre quotidien, Al-Tahrir, titre « Morsi a battu le CSFA ».

La Haute cour constitutionnelle a rejeté le décret, soulignant que ses jugements étaient « définitifs (. . . ) et contraignants », tout en disant n’être partie prenante dans aucune lutte politique.

Et pour certains, la décision du président est un « coup d’Etat constitutionnel ».

Selon le prix Nobel et opposant Mohamed ElBaradei, elle montre « un mépris pour l’autorité judiciaire et place l’Egypte dans un coma constitutionnel et un conflit entre les institutions ».

Des hommes politiques laïques ont de leur côté critiqué le monopole du pouvoir par les Frères musulmans.

« Le CSFA doit agir contre ce coup d’Etat constitutionnel, l’Egypte n’est pas dirigée par le bureau de guidance des Frères musulmans », a dit le député libéral Mohammed Abou Hamed.

« Dans un pays démocratique, un président ne peut manquer de respect à la justice », affirme Rifaat al-Saïd, chef du parti de gauche Al-Tagammu. « Qu’il le veuille ou non, Morsi doit respecter les décisions de la justice », a-t-il ajouté.

La Déclaration constitutionnelle avait été qualifiée de « coup d’Etat » par les Frères musulmans, faisant monter d’un cran les tensions politiques entre les islamistes et les militaires, rivaux historiques.

Certains, comme le candidat malheureux à la présidence Abdel Moneim Aboul Foutouh, ont estimé que la décision de M. Morsi pouvait être le moyen de sortir de la confrontation.

« Le respect de la volonté populaire par le biais du rétablissement du Parlement élu et le respect de la justice par le biais de la tenue d’élections législatives est le moyen de sortir de cette crise », a-t-il écrit sur Twitter.

Jeuneafrique.com avec AFP