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France-Congo: à la mémoire de Marc Mapingou par Jean-Edouard SATHOUD

mai 15, 2020

Si par l’âge de mes artères je fais plutôt partie de la tranche la plus jeune de la génération de ton père, me rangeant ainsi ipso facto parmi tes oncles, tu es d’abord pour moi un frère d’armes dans la lutte que nous sommes nombreux, dans la communauté Congolaise de l’étranger, comme beaucoup de nos compatriotes au pays, à mener, en fonction de nos possibilités respectives, pour la restauration de la démocratie au Congo.

Si en effet le patronyme MAPINGOU ne m’était pas inconnu, ton père et mon frère Victor Justin SATHOUD ayant accompagné l’abbé FULBERT YOULOU, le premier président du Congo, lors de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale en 1960, je ne te connaissais pas personnellement. C’est en 1992, que, pour la première fois, j’ai entendu parler de ces « jeunes turcs » Marc MAPINGOU, Noël Magloire NDOBA et tant d’autres qui ont véritablement mouillé leur chemise lors de la campagne présidentielle qui s’est soldée par l’arrivée à la tête de notre pays de notre aîné à tous, Pascal LISSOUBA, dont la réputation pour l’aptitude à diriger notre république était bien établie et reconnue du Nord au Sud du Congo.

Ayant servi mon pays dans la même institution pendant toute ma vie active et tenu à une certaine réserve de par ma position au sein de cette institution, je ne pouvais participer à cette croisade que par les moyens à ma portée et qu’il n’est pas nécessaire de préciser ici, sinon qu’ils étaient politiquement et moralement tout à fait légaux.

Pour des motifs personnels et familiaux j’ai choisi de m’installer en France à l’issue de ma mission à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, non sans en avoir informé les autorités de mon pays en mars 1998.

Mieux instruit des conditions et des circonstances de la faillite de la démocratie au Congo et en toute responsabilité, j’ai décidé de me joindre aux compatriotes installés en France et cherchant à s’organiser pour restaurer la démocratie dans notre pays par une alternance par la voie des urnes et sans effusion de sang.

C’est alors que j’ai eu l’occasion de faire véritablement la connaissance de certains de ces « jeunes turcs » dont l’action en 1992 avait conduit à la victoire de Pascal LISSOUBA à l’une des rares élections qui aient été organisées et se soient déroulées au Congo dans des conditions véritablement démocratiques, induisant ainsi une alternance au pouvoir suprême sans effusion de sang.

Parmi ces « jeunes turcs » devenus entre temps quinquagénaires, voire sexagénaires il y avait entre-autres Noël Magloire NDOBA et toi, Marc.

Durant ces années et notamment lorsqu’il est apparu que ceux qui ont mis un terme à l’expérience d’une alternance démocratique dans notre pays voulaient en fait confisquer le pouvoir à leur seul profit et au profit de leurs alliés d’ici et de là dans les différentes régions à l’intérieur du Congo et même en dehors, j’ai eu l’occasion de mieux te connaître et apprécier tes nombreuses qualités humaines, politiques, intellectuelles et morales sur lesquelles il n’est plus nécessaire de revenir en détail ici.

De toutes ces qualités je retiendrai surtout ton attachement à la démocratie pluraliste à laquelle pour ma part j’adhère sans réserve et dont je suis persuadé qu’elle est la seule voie par laquelle le Congo, notre pays, parviendra à son plein épanouissement dans tous les domaines : humain, politique, économique, social, civique, etc…

Cet attachement à cette forme de vie sociale constitue, à mes yeux le principal legs que tu laisses aux générations présentes et futures de notre pays. En ce sens je n’hésite pas à affirmer ici qu’il n’y a point de salut pour le Congo en dehors d’une démocratie pluraliste véritable, qui rompe avec les effusions de sang, pour bâtir vraiment une nation et mettre en œuvre le développement du pays.

Si pour les croyants c’est le Dieu qui t’a envoyé sur cette terre qui t’a rappelé à lui, je pense aussi que ce même Dieu – loin de moi la moindre idée de blasphémer – ce même Dieu dis-je ,doit avoir ses propres raisons que les pauvres humains que nous sommes  ignoreront toujours, pour laisser Satan et ses suppôts te ravir à l’affection des tiens et à l’attachement des Congolais, tous les Congolais épris de paix et d’amour pour leur pays, attachement à ta personne pour ta contribution à la libération de notre peuple.

Marc, si les circonstances matérielles et géopolitiques de ton départ de ce monde ont imposé que tu ne rejoignes le lieu où tu reposeras que par étape, je suis pour ma part persuadé que ton âme est allée directement auprès de celui qui a voulu que tu viennes sur cette terre. Mais, sache que, à chacune de ces étapes et jusqu’à la destination finale de ton corps, nos pensées t’accompagneront.

Repose en paix et jamais nous ne t’oublierons.

Par Jean-Edouard SATHOUD

 

Avec Congo-liberty

Congo-diaspora: André Okombi-Salissa rend hommage au chevalier Marc Mapingou-Mitoumbi

mai 15, 2020

Le 5 mai 2020 du fond de notre cellule, nous avons appris le décès de Marc Mapingou Mitoumbi, représentant et porte parole du Général Jean Marie Mokoko, figure de proue dans la lutte pour la démocratie et l’alternance démocratique dans notre pays.

La disparition tragique et inopinée de Marc Mapingou en France, fait suite à celle de Paul Kaya, Moudileno Massengo, le président Jacques Joachim Yhomby Opango etc, d’illustres hommes d’Etat, qui nous quittent au moment ou notre pays, le Congo Brazzaville traverse l’une des périodes les plus sombres dans l’histoire politique, sociale, économique et financière contemporaine et le plus grand besoin de leurs contributions inestimables.

Le destin vient d’arracher à notre affection, celle du Congo fraternelle et libre , en exil de surcroit, l’un de ses fils les plus valeureux et dignes, homme de conviction.

Au côté de mon représentant en France Guy Mafimba, mon frère Marc Mapingou à militer avec ardeur et convictions pour l’alternance politique pacifique au Congo.
Héroïque et noble lutte qui l’a emmenée dans les salons feutrés des décideurs, les plateaux télé et réunions en salles pour plaider notre cause, celle qui à ce jour nous prive de liberté depuis plus de 4 ans.

Véritable autorité morale de la diaspora, médiateur naturel, Marc Mapingou à su imprimer son empreinte, celle de la modération et la fraternité en travaillant avec acharnement et convictions à l’établissement et la construction de ponts entre congolais afin de concilier les contraires . Convaincu par ailleurs que la renaissance du Congo n’est possible qu’au prix de la tolérance assumée et de l’unité de ses fils et filles.

Hélas, lui qui a tant rêvé d’un autre Congo ne le verra plus.

Notre réconfort se trouve aujourd’hui dans le chemin que tu as montré et qui est accepté de plusieurs.

Les hommages qui te sont rendus venant de tout horizon mon cher ami montre la justesse de ton combat.

Mon cher Marc tu as combattu le bon combat et tu as achevé ta course accomplissant pleinement la sagesse populaire à savoir « SOUVIENS TOI QU’AU MOMENT DE TA NAISSANCE TOUT LE MONDE ÉTAIT DANS LA JOIE ET TOI DANS LES PLEURS. VIT DE MANIÈRE QU’AU MOMENT DE TA MORT TOUT LE MONDE SOIT DANS LES PLEURS ET TOI DANS LA JOIE ».

Eh oui cher Marc aujourd’hui beaucoup de nos compatriotes te le rendent bien au delà de ce que même tu aurai pensé.

Pourtant ils savent tous que L’avenir de la vie c’est la mort et que la mort est un vêtement que tout le monde portera, mais ta disparition laisse un goût d’inachevé, bien que par de nombreux souvenirs tu seras toujours présent dans notre mémoire.

Ce que nous savons avec Saint Augustin pour certains et Henry Scott pour d’autres que « tu es juste de l’autre côté du chemin ».

Notre réconfort mon cher Marc se trouve chez Victor Hugo qui nous parle de la beauté de la mort, « la beauté de la mort c’est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à yeux en larmes. L’Etre pleuré est disparu, non parti. Nous n’appercevons plus son doux visage, nous nous sentons sous ses ailes ».

Enfin la consolation nous viens de celui qui est JÉSUS, à qui nous confions ton âme, car désormais tu nous parleras par l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, par les mille vents qui soufflent, par la douce pluie.

A la grande famille de la diaspora j’adresse toutes mes condoléances.
Toutes mes condoléances à la famille de l’illustre disparu, son épouse et ses enfants.

Repose en paix cher Marc.

André OKOMBI SALISSA

Avec Congo-liberty

Hommage d’un fils: Thierry Mapingou à son père Marc Mapingou Mitoumbi

mai 13, 2020

Cher père,

Tu as laissé un héritage symbolique, en étant ce porteur de lumière.
Ton départ vers l’éternité est un nouveau soleil.
J’entends encore cette voix qui appelle à l’espoir et l’unité depuis ton départ.
Tu avais ce charisme naturel qui te précédait. J’évoque ta personnalité très profonde qui façonnait le beau et le sublime.

Lors de ton dernier souffle, tu avais ce visage, beau, lumineux, celui d’un chef, serein malgré la cruauté de la maladie.
À ce moment là, je déposais un dernier baiser sur ton front avec amour pour accompagner ton âme vers le repos éternel.

Ce moment de communion a été une forme de rencontre avec la mort. Ainsi, notre existence est si profonde, la tristesse de nos jours au bonheur recherché participe au mystère du temps.

Tu étais un homme passionné, animé d’une avide curiosité. Tu marquais les esprits par ta présence solennelle, et par ton éloquence chère.

Tu rappelais sans cesse la complexité de la vie, parce que tu savais la cruauté du monde.
Je perds un être cher. Tu m’as aimé, initié et transmis sans complexe.

Ton symbole était ton père, Basile Mapingou, un templier comme tu l’appelais.
Il t’a rappelé à ses côtés t’épargnant un futur incertain voire cruel.
Tu insistais sur notre noblesse. Tu disais: « Thierry vous avez le « sang bleu », vous êtes des enfants bénis ». Ce terme qui tire ses origines des grandes familles d’Europe.

Tu étais un homme qui cultivait chaque instant son silence. Ta parole résonnait dans l’éternité.

Tu es né avec humilité, tu es mort avec humilité. C’est cela l’élévation.

Tes derniers mots furent: «je vous aime, ne vous peinez pas mais soyez confiants»
J’entends encore cette voix qui lutte avec la maladie.

Maintenant c’est dans le silence que tu manifestes ta parole . C’est dans le silence que tu as combattu contre la dictature du bruit toute ta vie. Tu pars accompagner de ce grand silence, dans cette légendaire barque solaire de kheops qui accompagne les grands esprits vers l’éternité et l’illumination.

En vérité, en vérité, comme un Phœnix, Marc Mapingou renaît de ses cendres dans le cœur de tous ceux qui l’ont compris.

Le plus beau souvenir était notre dernier échange au jardin d’acclimatation de Neuilly sur Seine en Juillet 2019.

Quelques heures avant notre rencontre, tu disais au téléphone avec ta voix séduisante : « Thierry retrouve moi , au jardin où on partait jouer avec tes frères au football quand vous étiez plus jeunes»

À ces mots, je compris que le temps était arrivé pour toi , comme un chef tu préparais ton dernier voyage.

Nous nous retrouvâmes, devant le lac du jardin d’acclimatation, à parler de la vie, de l’espoir et de la foi.

Tu m’enseignais les plus profonds secrets de la vie que tu avais acquis grâce à ton expérience. Tu parlais de transmission, d’amour et de confiance en soi pour résumer notre échange à cette époque.

L’image d’un père et son fils devant ce lac calme, beau et ce bruit silencieux de la nature.

En vérité, en vérité ce sont là les paroles d’un fils qui doit la vie à son père.
«C’est mon premier fils, c’est comme ça que tu me présentais avec fierté».

Je ne ferai jamais le deuil car tu vis éternellement dans mon cœur.

Puisse ta belle âme reposer en paix .

Le temps est venu.

Avec Brazzanews par Thierry Mapingou

Diaspora-Congo: Programme des obsèques de Marc Mapingou Mitoumbi

mai 13, 2020

 

Monsieur Marc MAPINGOU MITOUMBI est décédé le mardi 05 mai 2020 à la clinique de Neuilly-Sur-Seine dans le Département des Hauts de Seine (92), ville où il résidait.

Ainsi :
• Mme MAPINGOU MITOUMBI Marcelle Lucile son épouse,
Thierry-Guillaume MAPINGOU M.
• Pascale MAPINGOU
• Marc-Aurèle MAPINGOU M.
• Louis-Marty MAPINGOU M.
Ses enfants,

• Sa belle-famille,
• Paul-Alexandre MAPINGOU
• Nicole MAPINGOU
• Anne-Marie MAPINGOU
• Jean-Mathieu MAPINGOU
• François Ange MOULIKOU
Neveu, ses sœurs et frères,

Et l’ensemble de sa grande famille, vous informe du programme des obsèques qui se déroulera comme suit :

Etape 1 : Recueillement aux pompes funèbres de Chevilly-Larue

Etape 2 : Inhumation au cimetière nouveau de Neuilly-Sur-Seine,

En raison de la crise sanitaire actuelle, les dispositions classiques comme la messe funéraire et la cérémonie religieuse ne sauront être entreprises au grand regret de tous.

A cet effet, voici l’organisation et les horaires convenus pour le déroulement des obsèques.

Date : Samedi 16 mai 2020

Déroulé :

1- 11h00 : Levée de corps à la morgue de Chevilly-Larue, 125 Bd Jean Mermoz, Chevilly-Larue 94550. Département de Val -de -Marne 94.

2- 11h10 : Prière par le Prêtre, résumé de sa vie, témoignages…

3- 11h45: Hommages, recueillements, dépôts de gerbes à la morgue de Chevilly-Larue.​

Le recueillement se fera par rotation de la manière suivante :

➢ Passage de la famille et parents à 11h45
➢ Passage des diverses autorités 12h05
➢ Passage des amis et connaissances 12h25
➢ Passages des associations et autres 12h55

4- 13h30 : Départ pour le cimetière nouveau de Neuilly, 1 rue de Vimy 92000 Nanterre (Dépt. 92)

5- 14h00 : Arrivée au cimetière et cérémonie d’inhumation dans la stricte intimité familiale conformément aux dispositions légales prises suite à la situation sanitaire.
6- 15h00 : Fin de la cérémonie et retour de la famille au domicile familial.
NB : Compte tenu de l’encadrement strict des mesures barrières qu’exige la crise sanitaire, la famille rappelle à tous qu’il n’est pas utile de prendre des risques inconsidérés.

Avec votre bonne compréhension

Fait à Paris, le 12 mai 2020

La famille MAPINGOU

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews

Congo: Hommage de Victor Tamba-Tamba à Marc Mapingou-Mitoumbi

mai 10, 2020

Marc,

Un témoignage, fût-il consubstantiel suffirait-il à retracer l’itinéraire  d’un enfant prodige dont j’ai eu heureusement et circonstanciellement l’insigne honneur d’accompagner dans les péripéties  d’une  vie convulsive, conviviale, parfois complexifiée?

Mon très précieux et combien intrépide  compagnon Marc,

Tu as su, malgré les vicissitudes de la vie, rester fidèle à toi-même, sans jamais oublier ni banaliser l’ancrage originel de tes déterminismes citoyens et de tes vocations précocement articulées, utilement, subtilement et opportunément ajustées, puis réajustées.

Marc philosophe, tu aurais marqué la pensée philosophique contemporaine par un modèle du verbe et de l’objet, du dire et de l’agir moulé dans une forme de pragmatisme à la fois moderne et traditionnelle qu’aurait visité, sans  en obérer la quintessence, le constructivisme positif dont toi seul avais les ressorts et les codes tant de leur définition, de leur faisabilité que de leur finalité.

Sociologue, tu t’es fait le chantre de la diversité et le trait d’union des contraires, un peu comme pour célébrer la conciliation et rendre réductibles, jusqu’à leur plus simple expression, les perversités de la différence.

Communicateur, tu as brillé par une éloquence  qui a franchi le seuil de l’excellence. Homme du monde, tu as été un relationnel hors pair. En la matière, un référent pour ton environnement immédiat et lointain. Un contributeur énorme à l’accession au trône de certains dirigeants parmi ceux que tu affectionnais.

Tu as été un chef de famille particulièrement attentionné et magnanime qui a fait de la mansuétude son cheval de Troie, un père adorant ses enfants au point de te dépenser sans compter pour leur réussite à l’école et dans la vie.

Époux, un modèle de résilience, de commodité et de confort, d’amour et de partage que traduisent si bien ta générosité indicible, la tolérance et l’esprit de pardon qui sont ta marque de fabrique.

Artiste, tu l’es, tu l’as été, tu le demeureras, à l’instar de cette pensée de toi à moi, empruntée à Bernard de  Chartres qui dit je cite:

» Nous étions des nains juchés  sur les épaules des géants. Nous voyions ainsi davantage  et plus loin qu’eux, non parce que notre vue est plus aiguë ou notre taille plus haute, mais parce qu’ils nous portaient en l’air et nous élevaient de toute leur hauteur gigantesque « .

Une leçon, somme toute d’humilité qui retentira  longtemps dans les oreilles de quiconque se reconnaîtrait en toi.

En toi chemineront toujours et à jamais, associés, ensemble et unis, la pensée libre et le libre penseur.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, a dit Lavoisier.

Tel a été et demeurera le crédo fondateur du mouvement  novateur de notre pensée intrinsèque que notre parcours spirituel, citoyen et patriotique, devenu école, sans en revêtir le mot, a validé.

Marc, rentre au Panthéon de la décence, de l’humilité et de la probité, comme l’ont réalisé avant toi, inventifs et conquérants, tous les esprits libres, imaginatifs et bâtisseurs.

Marc, tu nous quittes à un moment où, plus que jamais, le Congo, ta chère patrie, a besoin de toi; où personne parmi nous  tous, parents, amis et compagnons ne pouvions ni le soupçonner  ni  même y penser.

Tu as effacé furtivement  les traces de tes pas et t’es rendu soudain invisible et inaudible, en l’espace d’un matin, à l’instar de cette fleur rose qui s’ouvre et s’épanouit à l’aube pour s’évanouir irrémédiablement le soir.

Tu as vécu le temps d’un éclair et pourtant, ta mémoire qui sera honorée  par tous ceux qui t’aiment et qui te pleurent aura tout l’air d’avoir vécu une éternité.

Que ta famille, singulièrement ton épouse et tes enfants, reçoive ici et maintenant, nos condoléances les plus attristées, les plus denses, les plus affectives et les plus insistantes. Ils ne sont pas seuls, sois-en rassuré, dans cette rude et combien éprouvante douleur.

Nous les accompagnerons, en toutes circonstances de temps et de  lieu, jusqu’au terme de nos gémissements, au demeurant, irréductibles.

Marc, que ton âme si généreuse, élevée aux cimes de la spiritualité positive, repose en paix, dans les bras et les grâces du divin tout puissant!

Avec Brazzanews

Diaspora-Congo: Hommage de Maitre Maurice Massengo-Tiassé à Marc MAPINGOU.

mai 6, 2020

 

Photo de BrazzaNews.

 

« Au revoir à Marc les hiboux ont eu raison de toi
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris ce mardi 5 mai ton départ au Pays de nos ancêtres.
Ton décès mon cher ami, frère, compagnon et leader pour la liberté et la dignité du Congolais me plonge dans une grande douleur et me fais douter pour le reste de notre combat.
Cher Marc, ce n’est pas facile d’encaisser le coup KO que tu viens de nous infliger par ton départ prématuré. Tu n’avais pas encore accompli ta mission de grand résistant et meneur d’homme.
Ce n’est pas facile d’exprimer sa douleur, son chagrin, et sa colère dans cette circonstance inacceptable et tant redoutée, la mort . Oui emporté par cet ennemi invisible le COVID-19 après avoir tenté de lui résister.
Suite au vacarme qui a été fait autour de ta maladie, je suis resté silencieux, pantois, anxieux et en prière. Je me suis révolté intérieurement en écoutant l’audio indécent d’une de tes proches.
Cela m’a donné l’impression de voir sur ton toit et à ta porte un hibou bouboulé et hué appelant ainsi les mauvais esprits. J’ai été très choqué car dans nos traditions, cela ne se fait pas. Il ne faut pas nommer une maladie. Exposer les questions d’intimité familiale à la place publique. On ne fait pas du bruit autour d’un malade, car on risque d’attirer les mauvais esprits et sceller ainsi le sort du souffrant.
Mon cœur s’était mis à battre la chamade et une voix me disait il faut maintenant prier prier sans cesse, prier en silence pour ton frère Marc. Tu risques de le perdre, il n’est pas tiré d’affaire Je me suis mis à prier depuis ce moment là. Une autre nuit j’étais réveillé par une voix me disant il faut prier pour l’âme de tes proches. Je ne comprenais pas. Mon Dieu Accordez nous ta miséricorde. Je prie pour leur santé et donc leur guérison.
Hélas, en ce qui te concerne, les hiboux ont eu raison de toi. Je te dis Au revoir Marc. Toi qui étais de tous les combats pour la résistance, toi qui étais un rassembleur, parfois incompris à cause de tes origines régionales. Toi qui étais calomnier et injurier à tort, pars en paix mon Cadet pardonnes les, rejoins Papa le député feu Basile Mapingou, l’ami de mon défunt Papa, tous deux membres de l’UDDIA le parti du Premier Président de la République du Congo. Le Président Fulbert Youlou qui est décédé le 5 mai 1972 à Madrid en exil. 48 ans après, comme lui tu as choisi de nous quitter le 5 mai 2020. Tu as choisi de nous faire pleurer également le 5 mai date marquant les 40 ans des pleurs et la reconnaissance officieuse de la sainteté de notre vénéré Tonton Emile Cardinal Biayenda, par sa Sainteté le Pape Jean Paul II le 5 mai 1980.
Je suis rassuré de ce signe divin qui me fait penser que tu seras bien accueilli et tu vas te joindre à tous nos bons esprits, combattants et héros mort pour la liberté et la dignité des congolais tels que Me Moudileno Massengo qui vient de nous quitter il y a tout juste 5 mois le 6 janvier 2020. Que Dieu miséricordieux t’accueille en paix pour que tu veilles sur tes proches particulièrement ton épouse et tes enfants. Fortifies nous en esprit, pour poursuivre ce combat pour la démocratie au sein de notre Mouvement Pour Agir (MPA) dont tu as été l’un des initiateurs. Au revoir Marc,
Me Maurice Massengo-Tiassé »

 

Avec Brazzanews

Congo-Diaspora: Marc Mapingou Mitoumbi est mort ce mardi à l’âge de 63 ans

mai 5, 2020

 

Marc Mapingou Mitoumbi

 

Affaibli depuis quelques semaines par le coronavirus, celui qui fut ancien directeur de campagne du Professeur Pascal Lissouba à la présidentielle de 1992, la voix officielle du Général Jean-Marie Michel Mokoko à l’étranger depuis 2016, s’est éteint très tôt ce mardi à Paris en France. Marc Mapingou Mitoumbi consultant international en communication, avait 63 ans.

Les congolais de tout bord ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de Marc Mapingou Mitoumbi. Plusieurs années de vie politique avaient fait de l’homme au verbe direct et sans fioritures un visage familier.

Et que nous partagions ou non ses idées, ses combats, Marc Mapingou Mitoumbi était un grand Congolais libre, épris de notre terre, pétri de notre histoire et amoureux taiseux de notre culture. Il aimait les congolais de France pour les saluer, leur parler, leur sourire…les embrasser.

Les plus humbles, les plus fragiles, les plus faibles furent sa grande cause. Si longtemps, nous n’avons osé l’aimer pour finalement concevoir pour lui un attachement affectueux, quasi filial.

Le faiseur des rois eut aussi des drames intimes que sa pudeur toujours entoura de silence. Ce silence, dans lequel ces dernières semaines il s’était réfugié. Aussi parce qu’il est des blessures dont un homme ne peut se remettre. Son regard, les traits de son visage disaient encore un peu de lui à la famille et aux amis qui le visitaient encore.

Nous avons pour Marc Mapingou Mitoumba ce mardi 5 mai 2020, de la reconnaissance. Il eut notre République du Congo chevillée au corps tout au long de sa vie.

Nous nous souvenons avec émotion et affection de sa liberté et de sa personnalité, de ce talent qu’il eut de réconcilier simplicité et grandeur, proximité et dignité, amour de la patrie et ouverture à l’universel.

Portons en nous désormais cette part de notre histoire qui l’accompagne, conscients de notre dette à son égard, forts de ce qu’il nous a légué comme par exemple ces propos, lors d’une interview exclusive accordée à nos confrères de Zenga-Mambou, en février 2019 : « L’espérance est le maître mot de tous ceux qui croient à la vie. Ne jamais laisser tomber, car le combat que nous menons n’est pas seulement courtermiste, il est pour éclairer l’avenir même quand nous ne serons plus de ce monde ».

Adieu Marc !

Les Echos du Congo-Brazzaville présentent ses condoléances les plus attristées aux familles biologique et politique de l’illustre disparu.

Avec Les Echos du Congo-Brazzaville par Jean-Jacques Jarele SIKA

France-Congo: Marc Mapingou perd son procès à Paris contre Jean-Claude Nkou

avril 27, 2017

Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu, le 26 avril 2017, son verdict dans le procès intenté par Marc Mapingou Mitoumbi, opposant politique congolais en France, contre Jean-Claude Nkou, journaliste et éditeur du site Internet http://www.portail242.info. Le plaignant a été condamné à verser à l’accusé la somme de 1.500 euros de dommages et intérêts.

 

Sous prétexte de contester devant la 17è chambre du Tribunal de grande instance de Paris, un article intitulé «Congo-Gabon : la face cachée de la visite du Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze chez Denis Sassou N’Guesso à Brazzaville », publié le 23 novembre 2016 sur le site www.portail242.info, Marc Mapingou Mitoumbi manoeuvrait maladroitement pour s’ouvrir un espace de visibilité politique sur la place de Paris, en tentant « d’instrumentaliser » le système judiciaire français, et en manipulant des honnêtes citoyens congolais de la « Diaspora », avec la complicité de certains médias français peu scrupuleux.

La justice française qui n’est pas dupe, a rendu un jugement intransigeant, déboutant le Sieur Mapingou, et le condamnant à dédommager Jean Claude Nkou pour le préjudice qui lui a été causé.

Les choses ne s’arrêteront malheureusement pas là car, ainsi que le promet Jean Claude Nkou « dans cette affaire, nous n’en sommes qu’au tout début de notre plan de communication et de riposte stratégique à toutes les intimidations et attaques perpétrées contre nous par M. Mapingou« .

Congo-site.com par Gall Mombéti