Le monde du football se souvient de la disparition tragique du milieu de terrain camerounais Marc-Vivuien Foé, intervenue il y a dix ans à Lyon (France), à l’occasion des demi-finales de la Coupe des Confédérations.
En ce jour du 26 juin 2003, le Cameroun affrontait la Colombie en demi-finale de la Coupe de la Confédération.
On joue la 75e minute. Marc-Vivien Foé, qui tente de récupérer une balle perdue, se retourne, puis s’effondre sur la pelouse du stade Gerland de Lyon.
Il décédera quelques minutes plus tard d’une insuffisance cardiaque.
L’annonce de ce décès subit met le monde du sport dans l’émoi.
Dix ans après, les hommages se poursuivent et son ombre plane sur l’édition 2013 de la Coupe de la Confédération qui se déroule depuis le 15 juin dernier au Brésil.
«J’ai vécu la mort tragique de Marc-Vivien Foé comme un choc et j’ai ressenti une peine immense, en pensant à lui-même, à sa famille, à ses proches, à ses coéquipiers.
Mais le sentiment qui prédomina fut celui de l’impuissance devant le destin, mêlé à une sorte de colère contre la mort qui avait choisi de s’immiscer dans le terrain de jeu, là où sa place ne devrait jamais être.
On associe le sport à la joie, à l’épanouissement, au bien-être. Bref, à la vie. Jamais à la mort», a indiqué le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Joseph S. Blatter, sur le site officiel de l’instance mondiale.
Plusieurs actions sont prévues pour honorer la mémoire du Camerounais lors de la première demi-finale entre le Brésil et l’Uruguay, ce mercredi soir à Belo Horizonte, au Brésil.
APA – Dakar (Sénégal)