Posts Tagged ‘Marcel Ntsourou’

Congo/Kindoki: Jean Dominique Okemba veut la veuve Ntsourou comme énième bureau

novembre 8, 2017

Jean Dominique Okemba

 

Parfois l’on se demande si au Congo, les dirigeants ont bel et bien un cerveau ? Des sources concordantes rapportent que le monsieur qu’on appelle Jean Dominique Okemba tenterait depuis un moment de faire de la veuve Ntsourou son énième bureau. Cet acte serait lié aux menaces dont fait l’objet certains caciques du pouvoir de la part du fantôme de Marcel Ntsourou. Avoir la veuve Ntsourou pourrait neutraliser ces menaces ?

Tout le monde sait au Congo que le principale suspect de la mort du colonel Marcel Ntsourou s’appelle Jean Dominique Okemba. Cet ex sous officier des FAC, chargé de veiller mystiquement à la sécurité de l’autre monsieur appelé Sassou Nguesso est depuis devenu Amiral de Vaisseau, l’intouchable du pays et spécialiste des coups tordus.

Jean Dominique Okemba est donc celui qui a su neutraliser la menace Ntsourou de son vivant et qui veut le faire aussi après sa mort. Des rites pratiqués par les Koukouyas sur son cadavre sont à l’origine des nuits mouvementées que le trio Sassou -Okemba- Ndenguet vivent ces derniers jours.

Le fantôme du colonel Marcel Ntsourou leur pourrit la vie, et des féticheurs auraient recommandé à Okemba d’avoir la veuve Ntsourou pour anéantir tout danger. C’est dans cette optique que Jean Dominique Okemba s’est lancé à la conquête de la veuve Ntsourou de la seule manière dont les Mbochis savent draguer, à savoir utiliser leurs poches.

Des millions de francs Cfa destinés à la veuve Ntsourou venant d’Okemba sont acheminés chaque fois par ses bras droits. Jusqu’à ce jour la veuve Ntsourou décline toutes ces offres renvoyant les millions à son expéditeur.

Le clan d’Oyo suspecte par ailleurs les militaires proches du colonel Marcel Ntsourou d’être les auteurs du putsch manqué visant à abattre l’avion présidentiel à son décollage de l’aéroport d’Ollombo. Une tentative de coup d’État qui a empêché Sassou Nguesso de se rendre à Ndjamena au sommet extraordinaire de la CEMAC.

 

Sacer-infos.com par Stany Franck

Lexique:

Kindoki: sorcellerie en langue Kongo

Bureau: deuxième ou plusieurs femmes

Congo: Les confidences intimes de Marcel NTsourou (2e partie)

mars 5, 2017

 

 

Avec Zenga-mambu.com

Congo: Du rififi autour du cadavre du Colonel Marcel Ntsourou à la morgue centrale de Brazzaville

février 27, 2017

 

Depuis l’assassinat du Colonel Marcel Ntsourou dans sa cellule à la Maison d’Arrêt de Brazzaville,, on joue et danse Ekongo, folklore rituel mbossi, dans la résidence de Denis Sassou Nguesso qui se trouve au passage à niveau après le bureau de la compagnie de téléphone Azur, au centre-ville de Brazaville.
Comme on le voit dans Le Pleurer Rire de Henri Lopèz, on danse Ekongo pour sabler du sang à l’occasion de l’assassinat d’un grand homme. Danser Ekongo inspire au calme, à la quiétude et à la tranquilité. Sa musique est pour les mbossi ce que le chant grégorien est pour les catholiques. C’était ainsi pour l’assassinat du Président Marien Ngouabi.
Cette batisse, dis-je, est située à gauche, lorsqu’on revient de Ex-Carole Fleurs. Elle a des murs qui comportment des figures géométriques triangulaires, symboles de la franc-maçonnerie.

Depuis l’assassinat du Colonel Marcel Ntsourou, des barons du pouvoir, membres du gouvernement et hauts dignitaires du PCT (Parti Congolais du Travail) parmi lesquels de nombreuses personnalités les plus influentes du régime, des cadres supérieurs civils et militaries, tous franc-maçons, y entrent et sortent.

C’est que “les mauvaises habitudes ont la vie dure”. Pire encore lorsque celui qui les a, est un sanguinaire qui, tel une sangsue, se gaverait du sang de ses compatriotes qu’il boirait et dont il se laverait avant ses sorties publiques.
Ces va et vient entre la résidence du grand maitre préfigurent ce qui se passe à quelques kilometres de là, plus précisement à la morgue centrale de Brazzaville où se trouve gardé le corps du Colonel Marcel Ntsourou, tombé en disgrâce avec le régime de Denis Sassou Nguesso dont la haine congénitale pour les congolais en général et le peuple téké en particulier, n’est plus à démontrer.
Est-ce ce qui justifierait pourquoi depuis son assassinat, toutes les rues menant à ladite morgue sont fermées au public ? Est-ce ce que garde en secret le régime qui même permettait pas l’accès auprès de la morgue à de paisibles passants qui pour certains habitent dans ses environs ? Sinon, pourquoi le pouvoir tenait-il mordicus à ne livrer que zinqué à la famille le corps du Colonel Marcel Ntsourou ? Le comble du ridicule, Denis Sassou Nguesso en a même imposé le jour de l’enterrement !
Et comme si cela ne suffisait pas, il maintient qu’il n’est pas question que le corps aille à la maison comme de tradition, ou bien qu’il soit transporté à Lékana en camion, privant ainsi les populations téké situées le long de la route menant jusqu’à Lagué, où sera inhumé Marcel Ntsourou de lui rendre un dernier hommage digne de son rang et de leur affection pour ce grand cadre militaire hors pair.
Ses enseignants russes l’appelaient “un génie”, à en croire l’un de ses condisciples, visiblement choqué:
“Je reconnais tes compétences, grand officier aimant l’ordre et la discipline; ton caractère ne pouvait que t’attirer des ennuis et des inimitiés.
Brave, les russes reconnaissent tes dons et disaient que tu es un génie mais au milieu des ténèbres les génies n’ont pas leur place.
Je serai heureux de te revoir pour parler de notre école des cadets, de l’histoire militaire de la Russie, de Napoléon Bonaparte, de Omaley, des espions russes et allemands que tu aimais lire”.                                                                                                                                                                                                                                                      Pourquoi le pouvoir de Brazzaville a-t-il continué à faire du chichi même pour montrer le cadavre du Colonel Marcel Ntsourou à sa famille biologique s’il ne se reproche rien ? Le cadavre d’un mort, fut-il un prisonnier de conscience, tel le Colonel Marcel Ntsourou,  n’appartient-il pas à sa famille ?
Et pour ajouter la gifle à l’insulte, Thierry ou TUERIE Moungalla, porte-parole du pouvoir sanguinaire du Congo-Brazzaville, s’en orguellit que le pouvoir ait remis deux hélicoptères puis des militaries qui iront accompagner la dépouille de Marcel Ntsourou dans son village.
Qui les a réclamées ? A qui profite le crime ?
La vraie raison, c’est pour surveiller que le cercueil zinqué ne soit pas ouvert et que les travaux de la pierre tombale aient lieu immédiatement, même si l’on ne les termine pas, question de se rassurer que la famille ne voit pas le corps du colonel Assassiné.
Eh bien, nous sommes en mesure de révéler, ces derniers jours, un comportement on ne peut atypique autour du casier qui contient le corps du Colonel Marcel Ntsourou à la morgue. Deux médecins militaires et le général Pascal Ibata s’activent à couper la langue de l’illustre disparu, son cœur et son phallus.
Ces parties du corps sont nécessaires pour les pratiques rituelles maçonniques. Il nous souviendra qu’en 1988, Denis Sassou Nguesso avait sorti un canif de sa poche et coupé puis empoché le pénis de Pierre Anga qui lui tenait aussi tête.
Le 16 Décembre 2013, le jour des attaques contre le domicile du Colonel Marcel Ntsourou, un grand commerçant originaire de à Lékana du nom de Louami, avait été abattu sans cause par des militaires à la Gare centrale de Brazzaville alors qu’il revenait de la Caisse de Retraites des Fonctionnaires (CRF).
Là aussi, la famille s’activa pour aller enterrer le corps; manque de pôt, Florent Ntsiba et Denis Sassou Nguesso s’intercallèrent: “Tout sauf ça !”
Au finish, ils remirent le corps zinqué à la famille du défunt avec pour consigne de ne pas l’ouvrir, en plus d’une somme de 20 millions. Monsieur Louami était aussi originaire de Lagué, comme Marcel Ntsourou.
Après quelques jours, profitant d’une accalmie, la famille alla déterrer le cadavre et de couper le zinc. Quelle ne fut pas sa stupéfaction de ne trouver qu’un cercueil rempli de briques. Où étaitt parti le corps ? Il ne fallait pas etre Florent Ntsiba ou Denis Sassou Nguesso pour comprendre que la dépouille de Louami avait dû prendre certainement la direction d’Oyo, si ce n’est celle de la loge des franc-maçons à Diata, si ce n’était celle de la chambre des fetiches au Palais du people ou dans l’une des nombreuses villas de Denis Sassou Nguesso.
Comme d’habitude hélàs, l’enfant de maman Mouébarra était à l’étranger, cette fois en Afrique du sud pour assister sommet de l’Union Africaine, comme à chaque fois qu’il se passe quelque chose d’insolite.
Florent Ntsiba qui ne croit qu’aux fétiches aurait fait pareil pour le fils du voisin immédiat de ses parents à Ebongo, un quartier de Lékana. “Le fils du vieux Opfa, jeune frère du défunt Copa, oeuvrait dans les chantiers de construction à Oyo lorsqu’il fut abattu tel du gibier par on ne sait qui.
Florent Ntsiba  tel un bon samaritain de mauvais goût, offra de prendre en charge les funérailles. En contrepartie, il exigea de faire zinquer le cercueil. Celui-ci fut enterré à Lekana, et des militaires envoyés sur place empêchèrent l’ouverture du cercueil. C’était il y a presque dix ans.
A l’annonce de l’assassinat de son fils, maman Nguilii, c’est ainsi qu’on l’appelle, a fait une très grave crise d’hypertension dont elle ne s’en est jamais remise jusqu’à nos jours. Au contraire, bien que malade, elle continue de porter le deuil de son fils assassiné. Ses larmes ne sont jamais sèches.
Autant de souffrances infligées à de paisibles et pauvres familles par Denis Sassou Nguesso, lui dont la femme Antoinette Sassou Nguesso, n’a pas de coeur. Est-ce ce qui explique pourquoi sa femme n’éprouve pas de peine comme des milliers de mamans congolaises dont lui son mari Denis Sassou Nguesso tue les enfants pour ses pratiques rituelles ?  Est-ce nous qui l’avons rendue sterile ? La petite institutrice au salaire pompeux de 50 millions de Francs mensuels ne comprend t-elle pas assez que dans la vie l’on ne peut pas tout avoir ?
C’est le moins que l’on puisse se demander. Aujourd’hui c’est le tour du corps du Colonel Marcel Ntsourou de vivre ce qui s’apparente ainsi à sa deuxième mort, ce malgré de loyaux services rendus à ce pouvoir, pour ramener au pouvoir cet hitler dans sa version congolaise.
La roue de l’histoire ne tourne jamais dans un sens ascendant. Qu’Antoinette Sasou Nguesso se souvienne de l’exécution, en 1989, de Nicolae et de Helena Ceaueşcu.
En Afrique, l’assassinat du Général ivoirien Robert Guéï et de sa femme Rose Doudou Guéï le 26 Octobre 2000 est encore trop récent pour être oubliée.
Il n’est plus loin ce jour où les congolais danseront sur les corps sans vies de Denis Sassou Nguesso et sa femme Antoinette aux cris des oufs, enfin….que l’on est libre ! Il ne faut jamais sous-estimer la colère d’un peuple trop longtemps martyrisé !
 Au Congo Brazzaville, les conditions d’un coup d’état sont aujourd’hui réunies, mais qui va le faire ? Une chose est certaine, nous ne nous soumettrons jamais. Denis Sassou Nguesso va diriger debout.
“Ils sont tous peureux” a relevé le Colonel Marcel Ntsourou, avant de renchérir: s’agissant des AET, “je leur lance un défi, même à titre posthume !
Et notre informatrice de conclure: ”Lorsque vous parlez des AET, cela me fait rire. Le Général Jacques Antoine Bouity, qui a au moins la troupe, n’est-ce pas lui qui passe le plus clair de son temps à la rue Bouzala, à Ouenzé ? A force de trop lécher le derrière de cette femme, il risquerait de s’enfler la bouche comme dans les contes de fée. Ah les généraux congolais et leur foutue armée !” la jolie femme militaire, capitaine de grade, a éclaté de rire.

Zenga-mambu.com par Lieutenant Etienne Ngassongo

Congo: Les dessous indignes des obsèques de Marcel NTsourou

février 25, 2017

 

Alors que l’opposition congolaise s’égosille pour réclamer une enquête internationale, par la voix de Claudine Munari – suivie d’une autopsie – tout en organisant une veillée samedi 25 février 2017 au 4-6 rue Frédéric Juliot, 93270 Sevran Beaudotte, en la mémoire du Colonel Marcel Ntsourou ainsi qu’une manifestation de la diaspora congolaise toujours le même samedi 25 février 2017 à Paris au Trocadéro et faire la lumière sur la mort de Marcel NTsourou; des membres de la famille ont complètement trahi la mémoire du défunt.

Pour 56 millions de Frs CFA certains membres de la famille vendent la dépouille du Colonel NTSOUROU avec condition que le cercueil soit zingué afin de ne pas l’ouvrir.

Selon certaines indiscrétions la langue, le cœur et le phallus de Marcel Ntsourou ont été coupés pour servir de rituel maçonnique et de domination de son esprit pour ne pas les attaquer en cas de fétiches

Une honte, sans précédent, pour un groupe insensible, sans cœur, membres de la famille cupides du colonel qui aurait reçu 56 000 000 CFA pour accepter les volontés forcées du pouvoir. Ils veulent tuer le colonel deux (2) fois ….ou quoi ?

Ces membres auraient reçu 56 000 000 CFA pour mettre le corps dans l’hélicoptère et faire les funérailles . L’argent ( 56 000 000 CFA ) serait venu du ministre Mabiala et une autre somme donnée par Rémy Ayayos au frère cadet de Marcel Tsourou puis à d’autres oncles du côté de la mère.

Les obsèques du Colonel Marcel NTSOUROU. à Lagué

Le Colonel Marcel Ntsourou vient d’être inhumé. Son corps a subi un rituel traditionnel de lavement par des initiés Tékés cet après midi. Ceux qui ont participé de loin ou de près à l’assassinat du Colonel Marcel Ntsourou, payerons cher .

 

En direct de la veillée du Colonel Marcel NTSOUROU à Batignolles (Brazzaville).

 

Photo de BrazzaNews.
Photo de BrazzaNews.Photo de BrazzaNews.
Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr
Lu: 216 fois

Congo: L’enterrement de Marcel NTsourou, conditionné

février 25, 2017

 

Suite au décès de Marcel NTsourou, les autorités congolaises refusent la demande de la famille de procéder à l’autopsie et ils exigent d’enterrer le Colonel NTSOUROU, le mardi 28 Février 2017 à LAGUÉ ( village natal du Colonel Ntsourou).

Voilà pourquoi Thierry Lézin Moungalla était aussi sûr de lui car il savait que le pouvoir avait les moyens de dissuader la famille NTSOUROU de faire l’autopsie et que le cercueil soit zingué.

Selon certaines indiscrétions la langue, le cœur et le phallus de Marcel Ntsourou ont été coupés pour servir de rituel maçonnique et de domination de son esprit pour ne pas les attaquer en cas de fétiches.

C’est la décision imposée par les autorités au conseil de famille du Colonel sur les obsèques du colonel Marcel NTSOUROU: pas d’autopsie. Le corps sera transporté par hélicoptère le lundi 27 Février 2017 au soir et sera enterré le mardi 28 Février 2017 au matin à LAGUÉ dans son village natal.

La date de l’enterrement du Colonel Marcel Ntsourou a été imposée pour le Mardi prochain.

Sortie du Corps de la morgue de CHU le Lundi à 8h. Le Conseil de famille voudrait que le déplacement vers lagué se fasse par la route, mais le pouvoir exige un transport par hélicoptère pour le lieu de l’enterrement à Lékana.

Les autorités refusent le déplacement par la route par crainte avouée et pour empêcher l’hommage de nombreuses populations qui attendent le passage du corps le long de la route.

La famille avait entrepris des démarches auprès de la gendarmerie de retirer le corps du Colonel NTSOUROU. Les membres de la famille ont demandé  en tant que prisonnier qu’il soit inhumé à Lagué, son village natale, le mardi prochain.

Denis Sassou Nguesso ayant appris que les districts de Djambala, Ngo et les villages tékés situés le long de la RN2 avaient demandé que le corps du Colonel Marcel NTSOUROU en tant que digne fils et dignitaires tékés, passe par la route afin qu’ils puissent l’honorer pour sa bravoure, il a refusé que le corps part par la voie terrestre .

Denis Sassou Nguesso et sa bande par le biais de la gendarmerie ont demandé à la famille plus précisément à ses frères et neveux, que le corps du colonel soit transporté par Hélicoptère directement à Lagué.

Hier soir, à la veillé, les jeunes tékés commençaient déjà à manifester leur désaccord à cette décision, exigeant que le corps de Marcel Tsourou fasse la route et qu’ils n’accepterons pas que l’hélicoptère transporte le corps du Colonel.

Les district de Djambala, Ngo et la population le long de la RN2 attendent le passage du corps et demandent à la famille de ne pas se plier à cette décision inique d’emmener le corps par hélicoptère.

Les obsèques du Colonel Marcel NTSOUROU à Lagué

Le Colonel Marcel Ntsourou vient d’être inhumé. Son corps a subi un rituel traditionnel de lavement par des initiés Tékés cet après midi. Ceux qui ont participé de loin ou de près à l’assassinat du Colonel Marcel Ntsourou, payerons cher .

Avec Brazzanews.fr

Lu: 203 fois

Congo: Témoignage de Marcel Ntsourou sur les disparus du Beach de Brazzaville

février 22, 2017

 

Témoignage accablant de Marcel NTsourou avant sa mort sur les Disparus du Beach où il était le bouc-émissaire.

 

France/Congo: Maître Bernard Amedé Nganga, avocat de Marcel Ntsourou parle de l’homme

février 19, 2017

Les grandes révélations sur Marcel Ntsourou par Maître Amédé Nganga

 

 

Avec Zianatv.com

Congo: Enlèvement et arrestation de Maître Ludovic Désiré ESSOU à Brazzaville

février 19, 2017

Maitre Ludovic Désiré Essou, du barreau de Brazzaville, est l’une des dernières personnes qui a vu le défunt Marcel Ntsourou, dix minutes avant son décès.

Maître Ludovic Désiré ESSOU est l’avocat du Colonel Marcel Ntsourou, Jean Marie Mokoko et Okombi Salissa. Il a été enlevé depuis hier à 16h par la police politique du pouvoir de Brazzaville.

Intervenant à Rfi, le porte-parole du gouvernement, Thierry Lezin Moungala vient de justifier l’interpellation de l’ avocat de Ntsourou, Maitre ESSOU.

Selon lui:  » Ntsourou était condamné à perpétuité, donc il n’avait plus besoin d’un avocat ». Ayant rendu visite au Général Jean-Marie Michel Mokoko,  son client à la Maison d’arrêt, il ne lui revenait pas de droit de rentrer dans la cellule de Marcel Ntsourou, dix minutes avant sa mort. Il est gardé à vue pour témoin ayant rencontré le de cujus.

C’est comme en 1977 le dernier qui a rendu visite au président Marien Ngouabi, la suite vous la connaissez, remake en 2017.

Maître Ludovic Désiré ESSOU serait l’un des derniers témoins a avoir visité le Colonel Marcel Ntsourou.

Vers quelles insinuations et compromissions la mort inopinée de Tsourou va conduire toutes ces interpellations ? L’infirmier qui a reçu Ntsourou à la Maison d’arrêt doit aussi faire très attention ?

 

Photo de BrazzaNews.
Maître Ludovic Essou
Brazzanews.fr

Congo/Mort du colonel Ntsourou: l’opposition réclame une enquête internationale

février 19, 2017

 

Le colonel Ntsourou à la barre lors de son procès, à Brazzaville, le 2 juillet 2014.
© AFP PHOTO/GUY-GERVAIS KITINA

Le mystère demeure autour de la mort du colonel Ntsourou. Selon un communiqué de l’hôpital militaire de Brazzaville où il a été admis en urgence, l’ancien numéro deux des services de renseignements congolais est décédé après avoir été victime d’un malaise dans sa cellule alors qu’il avait 60 ans.

Le procureur de la République de Brazzaville, André Ngakala Oko, a annoncé avoir ordonné à la police judiciaire d’ouvrir une enquête. Maître Amédée Nganga, un de ses avocats demande plutôt une enquête internationale avec une autopsie.

« Il y a pratiquement 72h, j’ai eu de ses nouvelles et il ne m’a pas dit qu’il avait des inquiétudes. S’il avait des problèmes de santé, ça aurait pu être simplement des problèmes de tension, mais il avait des médicaments pour ça, a expliqué au micro de RFI Maître Nganga. Maintenant, il serait judicieux qu’on puisse mettre en place une commission d’enquête indépendante pour savoir réellement ce qu’il s’est passé. Mais quoiqu’il en soit, l’innocence d’un homme, la dignité d’un homme a été bafouée par une justice qui n’en est pas une. Dans tous les cas, quelles que soient les raisons qui aient pu conduire au décès de ce monsieur, il n’en demeure pas moins vrai que le chef de l’Etat assume toute la responsabilité du décès, à cause de ce long séjour arbitraire en prison ! Car rien ne caractérisait les infractions qu’on lui reprochait, puisqu’il n’en était même pas, ni de près ni de loin, l’auteur. »

Enquête internationale et autopsie

Au Congo-Brazzaville, la nouvelle de la mort du colonel Ntsourou a suscité de nombreux commentaires. Claudine Munari, présidente de la Fédération d’opposition IDC-FROCAD-CJ3M, la juge « triste et inquiétante ». Elle estime que l’Etat a failli à sa mission de protéger un citoyen et réclame, elle aussi, une enquête internationale sur les circonstances du décès de l’officier.

« Cette nouvelle, elle est triste pour nous, mais elle est inquiétante aussi. Parce qu’aujourd’hui c’est Ntsourou, demain à qui le tour ? Ntsourou n’était pas un prisonnier politique au sens où nous le sommes, les militants de la Fédération, mais c’est un citoyen Congolais, l’Etat doit respecter les droits des uns et des autres, a affirmé Claudine Munari. Je ne veux pas faire le procès d’Ntsourou, juger Ntsourou, mais je dis seulement [que] l’Etat faillit à son devoir de protection des citoyens. Ntsourou était sous leur responsabilité. On nous dit qu’il a fait un arrêt cardiaque. Mais sur quelle base ? Est-ce qu’on a fait une autopsie ? [Dans] ce pays, on arrête les gens, ils sont à la maison d’arrêt, ils meurent, on ne fait pas d’autopsie, on nous donne des raisons comme ça leur vient. Ce n’est pas comme ça, l’Etat de droit. On va réclamer une enquête internationale parce que si elle n’est que nationale, franchement, la messe est dite »

Une enquête internationale « superflue » pour le gouvernement

Le porte-parole du gouvernement congolais a réagi à la demande d’enquête indépendante formulée par les avocats du colonel Ntsourou et l’opposition. Thierry Moungala, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, dit comprendre l’émotion de la famille à laquelle il présente ses condoléances mais appelle à garder « raison et sérénité ». Il promet que les résultats de l’enquête seront rendus publics et ne voit donc pas l’intérêt d’une enquête parallèle.

« D’abord, je ne comprends pas la notion de « commission d’enquête indépendante », c’est une notion qui m’échappe sur le plan juridique, explique-t-il. Deuxièmement, je crois que tout le monde a suivi le communiqué du procureur de la République, qui a annoncé qu’il diligentait une enquête à travers la police judiciaire. Parce qu’effectivement il y a eu mort d’homme, que cette mort d’homme se passe dans des conditions brusques qui semblent être, à ce stade des investigations, un arrêt cardio-respiratoire, c’est-à-dire un évènement brusque et imprévisible. Donc il est logique que le procureur engage une procédure. Alors, toute autre procédure serait à la fois superfétatoire et superflue, puisque je ne vois pas ce qu’une commission dite indépendante pourrait apporter de plus que les investigations de la justice congolaise. »

Sur la demande d’autopsie, le ministre Moungala ne se prononce pas, seul le procureur peut décider, précise-t-il. Le porte-parole du gouvernement assure que la veuve du colonel Ntsourou qui est en France et qui a annoncé sa venue à Brazzaville aura, conformément aux traditions, accès à la dépouille de son époux. « Ce sont des choses qui ne posent strictement aucun problème, bien entendu », a assuré le ministre.
Rfi.fr

Congo: Quel avenir pour le corps de Marcel NTsourou ?

février 19, 2017

 

Pour le pouvoir de Brazzaville, cet artisan de la victoire de la guerre de 1997 ayant ramené Denis Sassou Nguesso, par les armes, au fauteuil présidentiel, il n’a pas droit à d’autres honneurs que celui d’être enterré comme un prisonnier et soldat de deuxième classe.

Pour eux cet ancien compagnon a trahi et doit, même après sa mort, continuer à subir le prix de sa traîtrise.

De retour de Guinée Équatoriale, au pays de Obiang Nguema, où il a pris part au sommet extraordinaire de la Cemac; Denis Sassou Nguesso n’ose pas parler à la nation de cette mort, il méprise et s’arrange pour ne pas donner trop d’importance à son rang et à sa mort. Il faut chercher à le minimiser.

Les oreilles des services de renseignement sont devenues longues pour écouter, pour suspecter, pour intimider, pour surveiller les regroupements. Pas de veillée grandiose.

Mais l’évolution de la gestion des obsèques peut prendre une autre tournure.

Dès lors avec cette décision de l’enterrer avec le statut de prisonnier au titre de soldat de deuxième classe, le pouvoir scrute ce que pensent la population et les autres membres des corps armés en cas de troubles politiques.

C’est la seule manière pour eux, disent-ils, de bien contrôler des obsèques de Marcel Ntsourou.

Photo de BrazzaNews.
Corps de Marcel Ntsourou
Brazzanews.fr